’Lumières de la renaissance‘’ est ‘’la révélation d’un auteur au talent précoce’’ (préface)

Dakar, 10 mars( APS) – Le recueil de poèmes ‘’Lumières de renaissance’’ de l’auteur Thierno Souleymane Diop Niang est, selon l’écrivain Nafissatou Dia Diouf, ‘’la révélation d’un style et d’un auteur au talent précoce’’.

Ce tout premier opus, +Lumières de la renaissance+ est une lumière pour la renaissance d’un nouveau citoyen libre, conscient, agissant et digne, en un mot, humain’’, a écrit Mme Diouf dans la préface de cet ouvrage présenté samedi à un public constitué de parents, amis et proches de l’auteur.

Cet ouvrage est ‘’la révelation d’un style et d’un auteur au talent précoce’’, a ajouté Nafissatou Dia Diouf, qui a participé à la cérémonie de présentation du livre. ‘’L’Afrique est omniprésente dans l’ouvrage.’’

‘’Avec des accents senghoriens parfois, sa pensée s’exprime en vers libres, en vers rimés ou en prose, dans une maîtrise étonnante de la langue, malgré quelque imperfection‘’, soutient l’auteur de la préface du recueil.

L’auteur Thierno Souleymane Diop Niang, étudiant en droit, soutient que c’est une ‘’expérience’’ accumulée au fil de nombreuses années par la lecture qu’il a voulue faire parler dans son ouvrage.

‘’Jai toujours aimé les livres et j’ai commencé à écrire depuis le lycée. C’est toute une expérience que j’ai acquise au contact des livres au fil des années. A un moment donné, j’ai pensé qu’il fallait exterioriser toute cette expérience là, tout ce talent caché en moi’’, a-t-il affirmé.

‘’Les sources d’inspiration, je ne suis pas allé loin pour en trouver : c’est ma mère. C’est cette dame qui est là, dont je suis le fils unique. [Elle] a tout été pour moi. Malgré mes errements, c’est elle ma muse’’, a-t-il dit, montrant du doigt sa mère assise devant l’assistance.

Ses amis et son environnement l’ont aussi inspiré, a-t-il affirmé. ‘’Ce sont, a-t-il indiqué, les lieux que je fréquente, les bus, les cars rapides et les taxis que je prends et les gens chaleureux que je rencontre qui ont constitué ma muse.’’

Thierno Souleyemane Diop Niang ‘’milite pour un monde plus équilibré, en prônant une conscience nouvelle mue par les valeurs civilisationnelles africaines ou simplement les valeurs humaines fortement secouées par une époque mercantiliste’’, écrit son éditeur, Diasporas noires.

AAC/ESF

LUMIÈRE DE LA RENAISSANCE» de THIERNO SOULEYMANE DIOP NIANG : Poésie militante pour un monde plus équilibré

LUNDI, 12 MARS 2012 12:34

La Maison de la culture Douta Seck a abrité, samedi, la présentation du recueil de poèmes de l’étudiant Thierno Souleymane Diop Niang. Selon l’écrivain Nafissatou Dia Diouf qui a préfacé ce recueil, l’Afrique est omniprésente dans ce recueil où  l’auteur s’insurge contre ceux qui ont ébranché le continent pour bâtir leurs divins jardins.

Thierno Souleymane Diop Niang, étudiant en droit, a procédé samedi à la présentation de son premier recueil de poèmes intitulé « Lumières de la Renaissance », à la Maison de la culture Douta Seck. Cet ouvrage de 64 pages, édité par « Diasporas noires » et riche de trente quatre poèmes, a été préfacé par l’écrivain Nafissatou Dia Diouf.  Elle y parle de ce jeune poète qui « traite des thèmes variés dans un style assez singulier, empreint de spiritualité naturelle, et repousse les frontières des règles de la poésie dans son dessein de s’épanouir ». Nafissatou Dia Diouf estime que cette œuvre est « une lumière pour la renaissance d’un citoyen nouveau, libre, conscient, agissant, digne, en un mot, humain ».   L’Afrique est omniprésente dans ce recueil où Thierno Souleymane Diop Niang s’insurge contre ceux-là qui l’ont ébranchée pour « bâtir leurs divins jardins ».

« Si sa terre est son thème de prédilection, sa mère demeure son inspiratrice, et l’être aimé, sa muse. Ce qui nous donne à penser que l’auteur se nourrit d’amour et de mots, de raisons et de passions. Oui, il sait aussi se mettre à nu, rendant encore plus touchant ses mots, ses doutes et ses douleurs », apprécie-t-elle.  « Avec des accents senghoriens parfois, sa pensée s’exprime en vers libres, en vers rimés ou en prose, dans une maîtrise étonnante de la langue (…)», souligne-elle.  « C’est une expérience accumulée au fil de nombreuses années, par la lecture, que j’ai voulu faire parler dans mon recueil. J’ai toujours aimé les livres et j’ai commencé à écrire depuis les classes du niveau secondaire. J’ai acquis toute une expérience au contact des livres.  A un moment donné, j’ai pensé qu’il fallait extérioriser toute cette expérience », explique l’auteur Thierno Souleymane D. Niang.  M. Niang révèle que sa muse, c’est sa mère, dont il est le fils unique, mais son inspiration lui vient aussi de ses amis et de son  environnement.  Pour sa part, la directrice de la maison de la culture Douta Seck, Fatou Sidibé G. Diallo, a vivement félicité le jeune écrivain, représentant d’une jeunesse parfois révolutionnaire, mais qui constitue l’espoir du pays.

Venu présider la cérémonie au nom du ministre d’Etat, ministre de la culture, du genre et du cadre de vie, le directeur de cabinet Racine Senghor soutient : « le Sénégal a besoin que sa bibliographie s’agrandisse, et que naissent des poètes ».   La beauté de cet ouvrage, souligne-t-il, est liée au fait que « l’auteur utilise beaucoup de ressources à l’image des modes d’expression de chez nous, sans respecter la poésie classique». Quant à son homonyme, il a dit qu’il est « agréablement surpris, car il n’avait jamais décelé chez l’auteur un talent si extraordinaire ». Mme Annette Mbaye D’Enerville est allée dans le même sens, en encourageant le jeune poète.

Souleymane Diam SY