LUMIÈRE DE LA RENAISSANCE» de THIERNO SOULEYMANE DIOP NIANG : Poésie militante pour un monde plus équilibré

LUNDI, 12 MARS 2012 12:34

La Maison de la culture Douta Seck a abrité, samedi, la présentation du recueil de poèmes de l’étudiant Thierno Souleymane Diop Niang. Selon l’écrivain Nafissatou Dia Diouf qui a préfacé ce recueil, l’Afrique est omniprésente dans ce recueil où  l’auteur s’insurge contre ceux qui ont ébranché le continent pour bâtir leurs divins jardins.

Thierno Souleymane Diop Niang, étudiant en droit, a procédé samedi à la présentation de son premier recueil de poèmes intitulé « Lumières de la Renaissance », à la Maison de la culture Douta Seck. Cet ouvrage de 64 pages, édité par « Diasporas noires » et riche de trente quatre poèmes, a été préfacé par l’écrivain Nafissatou Dia Diouf.  Elle y parle de ce jeune poète qui « traite des thèmes variés dans un style assez singulier, empreint de spiritualité naturelle, et repousse les frontières des règles de la poésie dans son dessein de s’épanouir ». Nafissatou Dia Diouf estime que cette œuvre est « une lumière pour la renaissance d’un citoyen nouveau, libre, conscient, agissant, digne, en un mot, humain ».   L’Afrique est omniprésente dans ce recueil où Thierno Souleymane Diop Niang s’insurge contre ceux-là qui l’ont ébranchée pour « bâtir leurs divins jardins ».

« Si sa terre est son thème de prédilection, sa mère demeure son inspiratrice, et l’être aimé, sa muse. Ce qui nous donne à penser que l’auteur se nourrit d’amour et de mots, de raisons et de passions. Oui, il sait aussi se mettre à nu, rendant encore plus touchant ses mots, ses doutes et ses douleurs », apprécie-t-elle.  « Avec des accents senghoriens parfois, sa pensée s’exprime en vers libres, en vers rimés ou en prose, dans une maîtrise étonnante de la langue (…)», souligne-elle.  « C’est une expérience accumulée au fil de nombreuses années, par la lecture, que j’ai voulu faire parler dans mon recueil. J’ai toujours aimé les livres et j’ai commencé à écrire depuis les classes du niveau secondaire. J’ai acquis toute une expérience au contact des livres.  A un moment donné, j’ai pensé qu’il fallait extérioriser toute cette expérience », explique l’auteur Thierno Souleymane D. Niang.  M. Niang révèle que sa muse, c’est sa mère, dont il est le fils unique, mais son inspiration lui vient aussi de ses amis et de son  environnement.  Pour sa part, la directrice de la maison de la culture Douta Seck, Fatou Sidibé G. Diallo, a vivement félicité le jeune écrivain, représentant d’une jeunesse parfois révolutionnaire, mais qui constitue l’espoir du pays.

Venu présider la cérémonie au nom du ministre d’Etat, ministre de la culture, du genre et du cadre de vie, le directeur de cabinet Racine Senghor soutient : « le Sénégal a besoin que sa bibliographie s’agrandisse, et que naissent des poètes ».   La beauté de cet ouvrage, souligne-t-il, est liée au fait que « l’auteur utilise beaucoup de ressources à l’image des modes d’expression de chez nous, sans respecter la poésie classique». Quant à son homonyme, il a dit qu’il est « agréablement surpris, car il n’avait jamais décelé chez l’auteur un talent si extraordinaire ». Mme Annette Mbaye D’Enerville est allée dans le même sens, en encourageant le jeune poète.

Souleymane Diam SY