C’est une bande dessinée qui raconte l’histoire de jeunes Kenyans pauvres, pour plupart des bidonvilles de Nairobi,«comme Dickens le faisait avec les Londoniens les plus démunis», observe The Economist de Londres. Car pour le magazine britannique, la BD «Shujaaz.FM», devenue la parution la plus diffusée au Kenya avec 11 millions d’exemplaires, est un peu l’«Oliver Twist des Temps Modernes».

Ce supplément de 32 pages vendu chaque mois avec un journal du week-end, le Saturday Nation, se veut être la voix de ces jeunes Kenyans défavorisés, non seulement en les mettant en scène, mais aussi en écrivant les textes en «sheng», une langue argotique urbaine mélangeant l’anglais et le swahili.

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