Chef d’entreprise ayant porté son idée d’espaces de beauté global et sur-mesure jusqu’au succès.

En juillet 2005, alors âgée de 24 ans, Hapsatou Sy se lance dans la grande aventure Ethnicia. Après une formation en commerce international et un voyage à New-York où elle découvre d’immenses espaces de beauté pour toutes les femmes quel que soit leur type de peau et de cheveu sans distinction, son projet devient pour elle une évidence. Elle ouvre son premier espace de beauté Ethnicia sur l’île Saint-Louis à Paris.

En 2007, elle remporte le 2ème prix de l’innovation commerciale, un concours ouvert aux jeunes entrepreneurs, qui lui ouvrira les portes de l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe, les Quatre Temps dans le quartier d’affaires de La Défense. Aujourd’hui, son concept s’est imposé sur le marché de la beauté et le développement de l’enseigne continue avec l’ouverture de nouveaux espaces : A date, 17 espaces de beautés ont ouvert leurs portes et 3 autres ouvertures sont prévues prochainement.

Pour Hapsatou Sy qui a des rêves plein la tête, comme développer d’autres business et s’impliquer de plus en plus dans l’humanitaire, ce n’est que le début de son aventure d’entrepreneur.

Videos, séries et émissions sur M6.fr : Profil Hapsatou Sy http://www.m6.fr/magazine-l_inventeur_2012/jury/hapsatou_sy/#ixzz20b1zB2xk

 

Mise à jour :

Selon nos informations, Hapsatou Sy, la chef d’entreprise remarquée dans le jury de L’Inventeur de l’année sur M6 aurait signé pour rejoindre l’équipe de chroniqueuses qu’animera Laurence Ferrari. L’émission devrait être mise à l’antenne cet automne sur la chaîne Direct 8

Hapsatou Sy, 31 ans, qui a créé une enseigne d’esthétique comptant près de vingt espaces, a retenu l’attention par son aisance, son charisme et sa personnalité. Autant d’atouts qui ont convaincu Laurence Ferrari et ses équipes. Elle rejoindra donc le pool de chroniqueuses de l’ex-présentatrice du 20 Heures de TF1 pour un talk-show, inspiré d’un format américain qui s’appelle The View.

Le principe ? Cinq femmes à forte personnalité commentent l’actualité dans une première partie avant d’interviewer un invité dans la seconde.  L’émission d’une heure pourrait être diffusée sur Direct 8 tous les jours à l’heure du déjeuner.

Lu sur http://www.tele-2-semaines.fr

 

Diffuser du contenu en ligne à partir… d’une clé USB. L’idée d’Afripedia est simple, encore fallait-il y penser. Et c’est l’association française Wikimedia qui l’a eue la première:

«Afripedia vise à faciliter, en Afrique, la consultation hors ligne de Wikipedia ainsi que la production d’articles consacrés à l’Afrique et rédigés par des contributeurs africains.»

L’idée part d’un constat simple:

«Moins de 5 % des pages écrites en français surWikipedia sont consultées depuis le continent africain. Pourtant, l’Afrique compte près de 100 millions de francophones», écrit le site d’informationIdeolog.fr.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/89733/wikimedia-solution-contre-absence-dinternet

La communauté d’Anja, à Madagascar, vient de recevoir une récompense des Nations Unies pour avoir réussi à sauver sa forêt et sa faune grâce à l’écotourisme, un exemple des promesses de l’économie verte qui sera à l’ordre du jour du sommet du développement durable à Rio.

Un bonnet vissé jusqu’aux yeux, Mamy affronte le vent et la pluie de l’automne austral, en montrant fièrement trois montagnes de granit grises collées les unes aux autres: la fierté de la communauté d’Anja.

« C’est un endroit particulier » dit Mamy, né au village, et aujourd’hui guide dans ce parc naturel. « On va voir des lémuriens, des grottes, des tombes ancestrales, des caméléons, des oiseaux, des papillons, et aussi des plantes médicinales », annonce-t-il.

Dans les montagnes, un dédale de couloirs dans la pierre. « Ici, vous voyez, ces cornes de zébus marquent l’entrée d’une tombe ». Un peu plus loin, le guide regarde en l’air. Des lémuriens blancs et noirs sautent d’arbre en arbre: « Ce sont des lémuriens Maki-Katta. +Katta+ vient de l’anglais +cat+, car ils ressemblent à des chats. »

Aujourd’hui, 300 lémuriens vivent dans le parc d’Anja. Il y a vingt ans, ils étaient sur le point de disparaître.

Au début des années 1990, la moitié des 13 hectares de la forêt d’Anja avait été coupée illégalement, avec des conséquences dramatiques: baisse des réserves d’eau, assèchement des rizières, ensablement des champs. Les lémuriens s’étaient enfuis, et les rares qui restaient, parfois, étaient mangés par les villageois au bord de la famine.

Face au désastre, les habitants créent en 2001 une association: « Anja Miray » (« Communauté d’Anja », qui regroupe six villages). Les Nations Unies, avec diverses ONG internationales et malgaches, lui font un don d’environ 30.000 euros. Dans le but de responsabiliser la communauté de base elle-même de l’intérêt économique de protéger son environnement.

Onze ans plus tard, l’ONU vient de décerner à « Anja Miray » le « Prix Equateur », qui récompense 25 communautés dans le monde pour leur travail sur la protection de la biodiversité et la promotion de l’écotourisme.

Du 20 au 22 juin, des représentants d’Anja partiront recevoir leur prix à Rio de Janeiro, où près de 130 chefs d’Etat et de gouvernement seront réunis pour la Conférence des Nations unies sur le développement durable, 20 ans après le Sommet de la Terre.

Ce sommet se donne pour objectif de favoriser l’émergence d’un nouveau modèle de développement, réconciliant croissance économique et préservation des ressources de la planète, tout en favorisant l’inclusion sociale.

Au village près d’un puits, Bruno plaisante avec quelques amis. Lui aussi est un natif d’Anja, et lui aussi est guide. Il emprunte un chemin en terre pour se rendre chez lui. Devant sa maison en briques, des enfants jouent.

« Avant c’était une toute petite maison. Aujourd’hui nous avons de l’argent, grâce à l’association. Il y a plusieurs milliers de touristes qui viennent chaque année. Alors j’ai pu agrandir ma maison, construire un balcon ».

Ces balcons, typiques de la région, sont la marque d’un certain statut social. « Maintenant presque tout le monde en a un ! », se félicite Bruno.

L’écotourisme rapporte à cette communauté de 2.500 habitants environ 30.000 euros par an. Grâce à l’argent du tourisme, l’association finance des patrouilles de surveillance du parc, le recensement des espèces qui y vivent, le reboisement de la forêt, mais aussi un système de protection sociale pour les handicapés et les personnes âgées. La communauté est aujourd’hui autosuffisante pour son alimentation.

Avant le départ de leurs représentants pour Rio pour recevoir leur prix, les habitants d’Anja ont célébré une fête avec une quarantaine de représentants de plus de 400 communautés locales de tout le pays.

« Je ressens de la fierté pour cette communauté », dit Fatma Samoura, coordinatrice des Nations Unies à Madagascar, qui était invitée.

Mais ce succès ne fera école que s’il existe une véritable volonté politique du gouvernement.

« Aujourd’hui ces communautés, à travers la déclaration qu’elles vont faire à Rio, vont néanmoins lancer un cri d’alarme, en leur disant +écoutez, nous, nous avons pris l’option de ne pas être dépossédés de notre terroir, mais nous aimerions également que les autorités malgaches puissent vraiment nous aider à rester chez nous et à produire tout en sauvegardant la nature+ ».

Les délégués présents ce soir-là ont fondé un réseau dont le but est d’assurer à chaque communauté le même type de développement qu’à Anja.

Parmi ces représentants, il y avait celui de la région de Didy, à l’est de la capitale malgache, dont le parc naturel est en ce moment même dévasté par des dizaines de milliers de mineurs. Depuis plusieurs mois, le parc naturel de Didy est le nouvel eldorado du saphir, à Madagascar.

 

Lu sur http://www.rtl.be