Après Los Angeles, Amsterdam, Madrid, Montréal, Edinburgh, Saint-Pétersbourg, Milan, Paris et bien d’autres grandes villes, c’est au tour de Marrakech (Maroc) de recevoir les personnalités du monde de l’entreprise féminine qui vont se réunir pour partager leurs expériences, explorer des pistes de collaboration et d’échanges et renouveler leur engagement pour les valeurs communes au service de la promotion de l’entreprenariat féminin.

Près de 800 femmes de 70 pays participent au 61e Congrès des femmes chefs d’entreprises mondiales (FCEM), que la ville ocre abrite, du 25 au 28 septembre.

Dans un message adressé aux participants aux travaux de ce sommet international, le roi marocain Mohammed VI, a souligné que l’évolution récente au Maroc démontre que le rôle de la femme chef d’entreprise s’est consolidé par une présence active dans les différentes filières des secteurs productifs et que la part des femmes dans l’entrepreneuriat a enregistré une croissance significative, à la faveur des réformes engagées à cet égard.

Le roi a souligné le rôle primordial de l’éducation et de la formation pour une plus grande implication de la femme dans le développement socio-économique et la création de richesse et d’entreprises performantes, génératrices d’emplois, appelant à cet effet à développer chez les jeunes, filles et garçons, l’esprit d’initiative et la faculté d’entreprendre pour en faire les entrepreneurs de demain et d’inclure la culture entrepreneuriale dans les processus d’acquisition du savoir.

Organisé par l’Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM) sous le thème « Femmes entrepreneures, des valeurs sûres pour une performance durable », cette édition de Marrakech se propose de nourrir la réflexion et le débat sur le rôle fondamental des femmes entrepreneures dans le leadership et la performance durable de l’entreprise, indiquent les organisateurs. A cet effet, une série d’ateliers et de panels seront animés par des experts et des décideurs de haut niveau, selon un programme élaboré minutieusement par un comité scientifique dédié. Les thématiques portent sur l’inter culturalité et la territorialité en tant qu’atouts pour le développement, les opportunités d’investissement en Afrique et dans les pays du Golfe, l’export dans les entreprises féminines, l’innovation, la responsabilité sociale.

Le congrès est ponctué par des réunions FCEM (steering committee et bureau) ainsi que de séances de Networking et de Matchmaking pour favoriser l’échange et les opportunités d’affaires entre les femmes chefs d’entreprises du monde et dynamiser les synergies Nord-Sud et Sud-Sud.

La FCEM est l’organisation mondiale qui chapeaute les entrepreneures. L’association a été fondée à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 par Yvonne Foinant. L’organisation gagna rapidement en notoriété. L’idée d’une association de femmes chefs d’entreprises a vite fait des adeptes en Europe mais aussi dans toutes les autres régions du monde. Ainsi sont progressivement apparues dans de nombreux pays des organisations nationales de femmes chefs d’entreprises, qui sont maintenant réunies sous l’égide de la FCEM.

 

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Le président sénégalais Macky Sall a lancé vendredi à Dakar un programme de couverture maladie universelle (CMU) qui, a-t-il annoncé, permettra de rendre gratuits à partir du 1er octobre les soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans.

« J’ai pris la décision de rendre gratuits les soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans », et donné des instructions pour que soient prises « toutes les dispositions nécessaires pour son application effective au 1er octobre prochain », a déclaré M. Sall lors de la cérémonie de lancement qui a rassemblé la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mme Awa Marie Coll Seck, plusieurs responsables étatiques et de nombreux acteurs du secteur de la Santé.

 L'apigénine, qui abonde notamment dans le persil, aurait des effets protecteurs vis à vis du cancer. En effet, une étude américaine montre que l'apigénine modifie le processus de régulation génétique dans les cellules cancéreuses, ce qui a pour effet de les rendre à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire. Crédits : H. Zell

L’apigénine, qui abonde notamment dans le persil, aurait des effets protecteurs vis à vis du cancer. En effet, une étude américaine montre que l’apigénine modifie le processus de régulation génétique dans les cellules cancéreuses, ce qui a pour effet de les rendre à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire. Crédits : H. Zell

 

On le sait, les cellules cancéreuses ont pour caractéristique de proliférer grâce à une capacité à s’affranchir du processus de mort cellulaire auquel elles devraient normalement être soumises.

Or, des biologistes américains ont découvert que l’apigénine (ou apigénol), un composé chimique très présent dans le régime méditerranéen (dit aussi régime crétois, le régime méditerranéen se caractérise par la consommation abondante de fruits, légumes, céréales et huile d’olive, doublée d’une faible consommation de viande et de produits laitiers) empêche les cellules cancéreuses d’inhiber le processus de mort cellulaire par lequel elle devrait normalement être régie. Résultat ? Ces cellules cancéreuses deviennent alors… mortelles.

Cette découverte, effectuée grâce à des travaux menés sur les souris, sera publiée cette semaine dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Quel est le mode opératoire de l’apigénine ? Selon le professeur de génétique moléculaire Andrea Doseff, auteur principal de l’étude, l’apigénine modifierait chez les cellules cancéreuses une étape spécifique dans le processus dit de régulation des gènes (le processus de régulation des gènes agit sur la façon dont les gènes de notre ADN s’expriment). Une modification qui aurait alors pour effet « d’obliger » les cellules cancéreuses à mourir comme prévu, en les rendant à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire.

Selon les auteurs de l’étude, l’apigénine a également pour caractéristique de se lier avec quelque 160 protéines dans l’organisme humain. Ce qui suggère que l’effet protecteur de l’apigénine vis-à-vis du cancer est peut-être le fruit d’un mécanisme chimique plus large, impliquant d’autres aliments que ceux contenant seulement beaucoup d’apigénine.

Quels sont les sources d’apigénine ? Ce composé chimique de la famille des flavonoïdes abonde dans le persil, le plantain, le romarin, la camomille ou encore le céleri. Il est également présent en quantité non négligeable dans de nombreux fruits et légumes.

Si un tel résultat constitue à l’évidence une avancée importante dans la compréhension des effets de l’alimentation sur le cancer, il faut toutefois noter que le rôle bénéfique de l’apigénine avait déjà été mis en évidence. En effet, l’apigénine possède des propriétés anti-inflammatoires susceptibles de protéger l’organisme humain de certains cancers, comme le cancer du sein. Un constat révélé par une étude publiée en 2011 dans la revue Cancer Prevention Reseach, sous le titre « Apigenin prevents development of medroxyprogesterone acetate-accelerated 7,12-dimethylbenz(a)anthracene-induced mammary tumors in Sprague-Dawley rats ».

 

Source : Le Journal de la Science

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