B Sene Eco   

La souveraineté monétaire peut permettre à un pays de pouvoir manipuler sa politique monétaire en toute autonomie pour faire face aux chocs économiques, selon l’économiste Babacar Sène, agrégé des Universités. Il animait, samedi dernier, une conférence sur le thème « Souveraineté monétaire de l’Afrique et le Franc Cfa » à l’occasion des « Rendez-vous de l’Afrique consciente », organisés par Mame Hulo.

Introduisant le thème de sa communication, l’économiste Babacar Sène note que la souveraineté monétaire de l’Afrique a fait l’objet, ces dernières années, de  nombreux débats. Si certains ont préféré abandonner leur monnaie pour intégrer une union monétaire, d’autres ont décidé de garder leur propre monnaie et disposer d’une certaine autonomie. Il a donné l’exemple du Nigeria qui a décidé de suspendre la convertibilité du Naira en dollar. D’après le conférencier, la souveraineté monétaire peut être gage d’optimalité. Il explique que le choix d’adhérer à une zone monétaire ou bien de choisir un régime de change dépend des politiques.

L’économiste note que la souveraineté monétaire permet à un pays de contrecarrer les chocs exogènes ou endogènes. Autrement dit, un pays souverain sur le plan monétaire peut manipuler, à tout moment, sa monnaie pour faire face à des chocs économiques comme un repli du prix du baril de pétrole, la fluctuation du taux directeur du dollar. Alors que cela n’est pas possible pour un pays membre d’une zone monétaire.  C’est le cas dans la zone Euro avec l’Allemagne qui a des problèmes économiques différents de ceux de la Grèce. Pour Babacar Sène, dans une souveraineté monétaire, un pays, à travers sa banque centrale, peut utiliser l’arme monétaire pour faire face à des problèmes d’ordre économique comme l’emploi, la croissance, l’inflation. « Pourquoi l’Afrique devrait-elle être souveraine sur le plan monétaire ? », se demande l’économiste.  Il avance les avantages liés à la souveraineté monétaire comme réponse. Le professeur Sène souligne que les débats sur cette question s’inscrivent dans la littérature liée au choix d’un régime de change (fixe ou flottant). Les pays qui disposent de leur propre monnaie peuvent laisser celle-ci flotter sur le marché de change.  Et leur banque centrale aura beaucoup plus de marges de  manœuvre pour faire face à un certain nombre de difficultés économiques. Contrairement à un régime de change fixe où le pays membre est tenu de respecter la parité en vigueur. En sus de cela, souligne l’économiste, que dans une souveraineté monétaire, les taux de change peuvent jouer un rôle de stabilisateur économique. Les pays avec un régime de change flottant, peuvent déprécier leur monnaie et retrouver une certaine compétitivité internationale.

Comme autres avantages, il y a  l’autonomie de sa politique monétaire. La banque centrale peut intervenir à tout moment sur le marché financier. Et elle n’est pas contrainte d’intervenir sur le marché de change pour défendre sa parité fixe. La politique monétaire peut également être utilisée pour atteindre d’autres objectifs économiques internes et externes. En d’autres termes, dans certains pays, la banque centrale se fixe seulement pour objectif de lutter contre l’inflation alors que d’autres mettent l’accent sur la croissance. Selon M. Sène, les institutions financières d’émission doivent aussi s’occuper de la croissance, comme c’est le cas aux Etats unis où lorsque l’économie américaine souffre des problèmes de croissance, la Fed (banque centrale américaine) intervient.  « Pour mettre en place des politiques de développement d’émergence, il est fondamental qu’on aille vers des règles qui tiennent compte de la croissance dans la politique monétaire. L’autonomie de la politique monétaire veut dire aussi qu’aucun pays n’est obligé d’importer de l’inflation », insiste l’économiste.

 

Lire l’artcile sur http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=46811%3Ale-pr-babacar-sene-vante-les-avantages-de-la-souverainete-monetaire-&catid=51%3Aeconomy&Itemid=63

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Un Sénégalais basé à Touba qui n’a que le Bfem est en phase de créer une voiture solaire. Cheikhouna Lô, concepteur de la voiture solaire, a révélé que « dans 6 mois, le Sénégal aura la première voiture solaire ». « Je crée, j’innove et j’invente des choses. J’ai créé une voiture qui marche à base de l’énergie solaire et je détiens le brevet délivré par l’Oapi (Organisation africaine de la propriété intellectuelle). Il ne me reste que la présentation du prototype », soutient-il dans L’Obs.

Lire l’Article sur http://www.leral.net/Un-jeune-de-Touba-titulaire-du-Bfem-cree-une-voiture-solaire_a162614.html

Un conseil de révision de la Constitution a été mis en place et les conclusions de ses travaux seront transmises au gouvernement et au parlement du Liberia.
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C’est le ministre libérien de l’Information, Louis Brown qui a révélé mercredi lors d’une intervention, l’intention de la présidente Johnson-Sirleaf d’accepter une réduction des mandats du chef de l’Etat et des membres du Parlement.

Selon le ministre, la première femme chef d’Etat sur le continent, plaide pour une réduction du mandat présidentiel qui doit être ramené à 4 ans alors qu’il est actuellement de 6 ans.

Le mandat sera renouvelable une fois, précise le ministre.

S’agissant des autres organes, la présidente du Liberia souhaite que le mandat des membres de la chambre des représentants soit ramené également de 6 à 4 ans et celui des sénateurs passe de 9 à 6 ans.

Lire l’article sur http://www.senegal7.com/Liberia-reduction-des-mandats-presidentiels_a12041.html

 

promsol-four-soaire-energies-renouvelablesL’accès à l’électricité est un problème majeur en Afrique. Au Tchad, par exemple, seulement 5% de la population a accès à l’électricité. Les réseaux de distribution du gaz sont presque inexistants. Face à la désertification qui menace tout le pays, le gouvernement tchadien a interdit, en 2008, l’utilisation du bois de chauffe et du charbon de bois, principales sources énergétiques des ménages tchadiens. Résultat : flambée des prix du bois de chauffe. Un problème majeur auquel, il fallait trouver une solution immédiate : le four solaire.

Lire l’article sur http://revue-afrique.com/tchad-promosol-four-solaire-energie-renouvelables/

 

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C´est officiel, du primaire au secondaire, les enfants de Julius Nyerere (tout premier président tanzanien de 1964-1985) recevront désormais leurs cours en swahili. Leur scolarisation se fera également sans payement de frais et ils ne passeront un examen officielle que 11 ans après les début de leur formation primaire et secondaire.

Cette information que nous relate la revue “panafricain Tv” dans un article publié le 16 décembre tombe comme un véritable coup de massue face aux efforts incessants des anciens colonisateurs à maintenir leur hégémonie dans cette région du globe non seulement à travers les langues, mais aussi à travers le système de scolarisation. Il faut dire que du Commonwealth à la francophonie, le colon a su créer un cadre satisfaisant de promotion et de valorisation de sa langue en Afrique. Initiative qui a porté ses fruits puisqu´aujourd´hui bon nombre d´États africains utilisent leurs langues comme langue d´enseignement au détriments des langues locales le plus souvent utilisées comme moyen de communication sociale.Certains pays comme le Burkinafaso d´ailleurs ont du sacrifier les langues les plus répandues dans leurs pays tels le Mooré et le foufouldé au profit du français qui n´est parlé que par les 10% de la population. Il était donc grand temps que le gouvernement de John Magufuli prenne une telle disposition car dans un pays d´environ 34 millions d´habitants où les 95% de la population s´expriment couramment en swahili pendant que seulement 1,5 millions peuvent écrire une correspondance en anglais, le choix ne s´imposait pas.Avancée considérableCette résolution aura pour conséquence visible, la rapide scolarisation des élèves qui n´auront plus à terminer un cursus primaire sans maîtriser la langue d´enseignement à laquelle ils sont soumis. Elle permettra également une avancée considérable en terme de croissance économique car le pays ne sera plus seulement géré par la minorité anglophone qui peut jusqu´aujourd´hui définir et voter les lois en anglais sans que la population ne soit capable de s´exprimer pour donner son avis. La recherche d´une main d´œuvre bien formée et qualifiée pour relever l´économie du pays ne sera plus un problème car les ressources humaines présentes pourront aisément après une telle formation participer à la production économique. Ce sera enfin un moyen de coordination sociale dans laquelle toutes les souches sociales se sentiront concerner par la promotion de leur propre culture et la construction de leur avenir.

Lire l’article sur http://camersenat.info/la-tanzanie-abandonne-langlais-comme-langue-denseignement-au-profit-du-kiswahili/