PORTRAIT Journée de la Femme 08 mars 2015: #Mame Hulo, éditrice numérique des Diasporas Noires

Nous avons eu la chance de rencontrer Mame Hulo à Dakar en octobre dernier. Elle nous parlé de sa grande passion pour la culture et de son combat contre la mendicité des enfants au Sénégal. Il n’en a pas fallu plus pour être complètement sous le charme de cette femme qui se donne pour son pays et son continent. Elle se définit elle même comme une grande panafricaine et heureusement pour nous, il est de ces femmes fortes et actives sur lesquelles l’Afrique peut compter.

AO/ Qui est Mame Hulo ?

Je suis sénégalaise, née au Sénégal, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 21 ans, et en 2012, j’ai fait le choix de revenir y vivre après avoir vécu plus de 30 ans à l’extérieur : 1 an et demi à Abidjan, 20 ans à Paris, 7 ans et demi à la Réunion, 1 an et demi à Montréal…

Et j’ai abandonné une carrière de consultante-chef de projet NTIC auprès des grandes entreprises françaises pour devenir éditrice, écrivain, promotrice culturelle, et activiste du panafricanisme.

AO/ Racontez nous l’histoire de Diasporas Noires ?

Malgré un métier assez « scientifique », je suis passionnée d’écriture et de littérature depuis l’âge de huit ans… Et en août 2011, alors que j’étais à Montréal, je suis partie du constat que selon de nombreuses études, 90% des manuscrits sont refusés par les maisons d’édition classique et je me suis dit que les statistiques concernant les Africains devaient être en dessous de zéro… Rires.

J’avais envie de m’engager pour l’Afrique, j’ai alors décidé de créer la maison d’édition Diasporas Noires, une édition numérique avec l’ambition d’en faire à long terme une grande maison d’édition dédiée au rayonnement du continent africain et de toutes ses diasporas à travers le monde, de plus une maison d’édition éthique, équitable et 100 africaine.

Et j’ai également créé la Revue des bonnes nouvelles d’Afrique sur le même site, car je suis une afro-optimiste revendiquée et assumée…

Et malgré les circonstances actuelles, il y a beaucoup de bonnes nouvelles, croyez-moi… Je crois fermement en l’avenir lumineux de l’Afrique. 

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