En Suède, une biochimiste a fabriqué un jerrycan qui purifie l’eau après trois heures d’exposition au soleil. 25 000 personnes en bénéficient déjà dans 16 pays.
Réaliser 1000 portraits de pionniers ? C’est le défi de Shamengo, un programme qui souhaite « participer à un monde meilleur ». En clair et en décodé, l’équipe de journalistes, techniciens, informaticiens, donne la parole en vidéo à des acteurs du monde entier engagés dans des projets bien différents : organisateur de la Coupe du monde des sans-abris, professeur anti-bégaiement, loueuse de ruminants et poste le tout sur son site Internet. Et si vous vous sentez l’âme d’un pionnier, vous pouvez vous faire connaître en vous inscrivant sur le site.
En partenariat avec Shamengo, Terra eco vous propose de découvrir un portrait de pionnier chaque jeudi. Aujourd’hui, découvrez comment Petra Wadström a réussi l’exploit de rendre l’eau potable grâce aux rayons du soleil.
Diplômée en communication et marketing, Mme Ano née Kakou Rosine est une passionnée de littérature et d’Internet. Bloggeuse par excellence et connue sous le pseudonyme de Yehni Djidji, elle vient de décrocher une médaille de bronze aux jeux de la francophonie 2013 à Nice. Elle s’est confiée à L’IA, le quotidien avec lequel elle a eu à collaborer…
Qu’est ce qui vous a valu la médaille de bronze à ces jeux au niveau de la littérature?
J’ai présenté une nouvelle qui s’intitule « Les enfants-pierres ». Ce n’est pas la première fois que je participe aux concours au niveau de la littérature. Même si avec la francophonie, c’est un autre standing. Quand je sais qu’il y a un concours en littérature, je fais tout pour y participer parce que cela permet de valoriser l’écrivain. Je me dis que les concours sont de bons moyens pour se faire remarquer.
Vous vous attendiez à une récompense ici, à Nice?
J’espérais au moins à une médaille toute modestie mise à part. On vient tous en espérant gagner et le vœu s’est réalisé. Je ne peux que dire merci à Dieu.
Concrètement, comment le concours s’est-il passé?
Les organisateurs nous ont demandé des textes qui devaient être envoyés au ministère de la Culture et de la Francophonie. J’ai envoyé donc mes textes, ensuite on m’a contacté pour dire que des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie devaient venir nous évaluer pour savoir si nous avions le niveau. J’ai donc participé à cette séance. Ils m’ont donné des conseils quand j’ai fini de lire mon texte. Ils m’ont dit que le fond était bon mais je devais revoir les ponctuations. J’ai retravaillé le texte et je le leur ai rapporté plus tard. Ici, il s’agissait de faire une lecture publique de ce texte et de participer à des ateliers qui ont permis aux différents participants de mieux se connaître, d’échanger…
Que peut-on retenir de votre œuvre?
‘’Les enfants-pierres’’ est une histoire qui parle d’une jeune fille pauvre. C’est une jeune fille qui tenait bien sa dignité malgré la pauvreté. Mais qui, à la mort de son père va plonger dans la prostitution. Dans cette nouvelle, c’est un exercice de tolérance. C’est un processus plus vaste où j’ai essayé de donner la parole à ceux qui ont des habitudes que je ne cautionne pas. C’est-à-dire, trouver des circonstances atténuantes à certains comportements qu’on condamne dans la société. Ce que je veux qu’on retienne, c’est de garder sa dignité quand on est pauvre. Qu’on ne soit pas contraint à faire certaines choses. Il faut rester digne et œuvrer pour sortir de la pauvreté. La prostitution ne doit pas être un raccourci.
Quelle sera votre prochaine étape?
A Abidjan, j’ai un événement littéraire qui s’appelle « Livresque ». Je suis à la quatrième édition. Et elle se tiendra cette année. C’est l’étape la plus proche. Je vais me pencher sur mon site internet qui promeut la lecture et qui permet aux jeunes écrivains de se côtoyer. Je prépare également mon prochain livre.
Réalisé par Annnoncia Sehoué, envoyé spécial