Trois femmes dont la présidente du Libéria, Ellen Sirleaf Johnson, ont reçu samedi, à Oslo, en Norvège, le prix Nobel de la paix, pour leurs actions en faveur de la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme, notamment des femmes, dans leurs pays respectifs.
Mme Ellen Sirleaf Johnson a été récompensée pour avoir ramené la paix et la démocratie dans son pays ainsi que le développement après plusieurs années de guerre civile.
Elle a été réélue en octobre, après avoir été la première femme démocratiquement désignée à la tête d’un pays africain en 2005, rappelle-t-on.
Sa compatriote et co-lauréate, Leymah Gbowee, 39 ans, travailleuse sociale devenue « guerrière pour la paix », est à l’origine d’un mouvement pacifique de femmes qui, à l’aide notamment d’une originale « grève du sexe », avait contribué à mettre fin à la deuxième guerre civile en 2003.
Mme Gbowee Leymah qui dirige plusieurs organisations de femmes, a siégé dans la Commission Vérité et Réconciliation du Libéria.
Première femme arabe à recevoir le Nobel de la paix, Karman Tawakkol, une journaliste de 32 ans, est une figure emblématique du soulèvement populaire qui secoue le Yémen, dans le cadre du « printemps arabe ».
Militante depuis des années pour la liberté d’expression et les droits des femmes, Tawakkol Karman a joué un rôle de premier plan dans le déclenchement de la protestation, fin janvier 2011.
Le prix Nobel est constitué d’une médaille d’or, d’un diplôme et d’un chèque de 10 millions de couronnes suédoises, environ 650 millions de Fcfa à partager à parts égales entre les trois lauréates.
(AIP)