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C´est officiel, du primaire au secondaire, les enfants de Julius Nyerere (tout premier président tanzanien de 1964-1985) recevront désormais leurs cours en swahili. Leur scolarisation se fera également sans payement de frais et ils ne passeront un examen officielle que 11 ans après les début de leur formation primaire et secondaire.

Cette information que nous relate la revue “panafricain Tv” dans un article publié le 16 décembre tombe comme un véritable coup de massue face aux efforts incessants des anciens colonisateurs à maintenir leur hégémonie dans cette région du globe non seulement à travers les langues, mais aussi à travers le système de scolarisation. Il faut dire que du Commonwealth à la francophonie, le colon a su créer un cadre satisfaisant de promotion et de valorisation de sa langue en Afrique. Initiative qui a porté ses fruits puisqu´aujourd´hui bon nombre d´États africains utilisent leurs langues comme langue d´enseignement au détriments des langues locales le plus souvent utilisées comme moyen de communication sociale.Certains pays comme le Burkinafaso d´ailleurs ont du sacrifier les langues les plus répandues dans leurs pays tels le Mooré et le foufouldé au profit du français qui n´est parlé que par les 10% de la population. Il était donc grand temps que le gouvernement de John Magufuli prenne une telle disposition car dans un pays d´environ 34 millions d´habitants où les 95% de la population s´expriment couramment en swahili pendant que seulement 1,5 millions peuvent écrire une correspondance en anglais, le choix ne s´imposait pas.Avancée considérableCette résolution aura pour conséquence visible, la rapide scolarisation des élèves qui n´auront plus à terminer un cursus primaire sans maîtriser la langue d´enseignement à laquelle ils sont soumis. Elle permettra également une avancée considérable en terme de croissance économique car le pays ne sera plus seulement géré par la minorité anglophone qui peut jusqu´aujourd´hui définir et voter les lois en anglais sans que la population ne soit capable de s´exprimer pour donner son avis. La recherche d´une main d´œuvre bien formée et qualifiée pour relever l´économie du pays ne sera plus un problème car les ressources humaines présentes pourront aisément après une telle formation participer à la production économique. Ce sera enfin un moyen de coordination sociale dans laquelle toutes les souches sociales se sentiront concerner par la promotion de leur propre culture et la construction de leur avenir.

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