Nawal el Sadaoui : je ne crains point l’enfer….

L’écrivaine et romancière Nawal El Sadaoui a avoué lors de la deuxième rencontre du forum du roman, qu’elle ne craint point l’enfer, car elle a l’habitude de ne jamais avoir peur de quelque chose depuis le jour où sa mère l’a libérée en lui disant qu’il n’existe ni enfer ni paradis, et qu’il suffit de sentir d’avoir tort pour ne pas refaire les mêmes péchés.

Aussi elle a mis l’accent sur l’écriture et sa passion d’écrire sans cesse, ce n’est guère pour remporter un prix ou avoir une rémunération mais justement pour satisfaire son besoin d’écriture pas plus…

En précisant que les prix littéraires en Égypte n’ont point de crédibilité et que les responsables de ces prix font de l’amalgame entre les vrais talents et ceux qui n’en ont pas, en mettant en lumière les failles du gouvernement égyptien et les causes derrière cette détérioration dans la créativité et l’art…

Sachant bien que son dernier ouvrage dans les bibliothèques nommé « Zina : Le roman volé » qui raconte l’histoire d’une Orpheline de père, Zina a été abandonnée à la naissance par sa mère, Boudour. Fille des rues, elle devient pourtant, grâce à son charme et son talent, une chanteuse adulée par tous. Entre autres Nawal Saadaoui avance qu’elle est totalement athée car selon elle « il fallait faire des longues recherches pour déceler la religion qu’elle lui convient ».

Taoufik Nigrou

 

Lu sur http://www.emarrakech.info