Le mois de l’Histoire des Noirs, tout au long de février, des célébrations et des évènements pour souligner l’héritage des Noirs canadiens d’hier et d’aujourd’hui.

L’humoriste Dorothy Rhau et le comédien Benz Antoine, porte-parole du Mois de l’Histoire des Noirs © Marie Mbodji

Si beaucoup de Canadiens connaissent Michaëlle Jean, la première femme noire gouverneure générale en 2005, peu d’entre eux savent que c’est en 1608 qu’a été recensée la première personne noire à mettre un pied au Canada: Mathieu Da Costa. Cet homme libre avait été recruté en tant qu’interprète par les Européens.

L’origine de la célébration remonte en 1926 aux Etats-Unis, puis s’étend sur un mois dans le cadre des festivités du bicentenaire américain en 1976. Au Canada, la Chambre des communes reconnaît officiellement en 1995 le mois de février comme celui de l’Histoire des Noirs, à la suite d’une motion initiée par la première Canadienne noire élue au Parlement, Jean Augustine.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/82185/la-communaute-noire-lhonneur-au-canada

Hommage aux manifestants morts pour le respect de la constitution avant le 1er tour… RIP

 

Abdoulaye Wade admet sa défaite

Le président sortant, Abdoulaye Wade, 86 ans, a reconnu dimanche soir la tendance victorieuse de son adversaire qu’il a appelé par téléphone pour lui adresser un message de félicitation et lui dire ses prières de succès.

 

Macky Sall, l’ingénieur qui compte « redresser » la barre

Dakar, 26 mars (APS) – Longtemps fidèle parmi les fidèles du président Abdoulaye Wade, Macky Sall, 51 ans, est en passe de succéder à son ancien mentor par la vertu des urnes pour devenir le prochain quatrième président de la République du Sénégal.

Le candidat Macky Sall, sorti vainqueur du second tour de l’élection présidentielle de dimanche au Sénégal, a déclaré tard dans la soirée dimanche qu’il comptait engager « rapidement » le « redressement » du pays suivant le désir de ses compatriotes.

‘’Ensemble nous allons rapidement nous atteler au travail de redressement attendu par chacun et attendu de chacun’’, a-t-il indiqué dans sa première déclaration lue en français puis en wolof, devant la presse et des centaines de partisans, dans un hôtel de Dakar.

En disgrâce depuis trois ans, M. Sall s’est attelé depuis à trouver sa voie et à se présenter pour la première fois à l’élection présidentielle, qu’il est en train de remporter au second tour de scrutin grâce à un large soutien de l’opposition et de la société civile.

Macky Sall qui figurait parmi les jeunes cadres ayant cheminé avec Abdoulaye Wade dans l’opposition, fit une ascension fulgurante au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), une fois l’alternance réalisée en mars 2000.

Pour cet ancien membre d’And-Jëf (formation maoïste) entré au PDS en 1989, la progression dans le parti libéral débuta par Fatick, dans le centre-ouest du pays en milieu sérère où naquit Macky Sall qui est, pourtant, d’origine halpular, du nord-est du Sénégal.

Après des responsabilités au plan local, M. Sall est passé à l’échelle supérieure avec notamment la fonction de président de la Cellule initiative et stratégie (CIS) du parti. Il cumulera ces fonctions celles de secrétaire général de la convention régionale du PDS à Fatick avant de se voir confier la Direction générale de Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).

Cet ingénieur géologue est nommé conseiller du président de la République pour les questions d’énergie et des mines. Deux ans plus tard, il est désigné ministre de l’Energie, en même temps qu’il est élu maire de Fatick. Un poste que son homonyme, feu Macky Gassama, a occupé.

Un an après l’alternance, il est nommé ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement dirigé par Idrissa Seck. Il va succéder à ce dernier à la Primature pour un bail de trois ans et trois mois.

Après avoir contribué à la réélection d’Abdoulaye Wade en 2007, en sa qualité de directeur de campagne, M. Sall a quitté son poste de Premier ministre. En compensation, il a hérité de la présidence de l’Assemblée nationale, mais Macky Sall ne durera pas à la tête de l’hémicycle.

‘’J’étais devenu un obstacle qu’il fallait écarter’’, s’est-il expliqué dans une interview à Jeune Afrique. De guerre lasse, il est démis avec fracas du perchoir, combattant jusqu’à la dernière énergie le procédé de sa destitution.

Il démissionnait par la suite du PDS et créa l’Alliance pour la République/Yaakaar (APR/espoir). Avec cette formation de l’opposition, Macky Sall a remporté les élections locales de 2009 dans sa ville natale de Fatick dont il reste le maire.

Sur la même lancée, il fait une percée dans le Fouta, cette partie nord du Sénégal d’où sont originaires ses parents. Macky Sall s’est allié à des hommes d’affaires issus de cette zone et a sillonné en 2011 la plupart des régions du Sénégal pour implanter son parti.

Cet ingénieur en géologie, au physique de basketteur, a fait porter sa candidature par une coalition dénommée « Macky 2012 » et forte d’une dizaine de formations politique et de mouvements citoyens. Son directoire de campagne regroupe beaucoup d’hommes expérimentés.

Considéré comme un sérieux outsider à la présidentielle, M. Sall, marié et père de trois enfants dont deux filles et un garçon, surprend ses 13 concurrents, autant les 12 recalés du premier tour que son ancien maître politique qu’il est en passe de surclasser.

 

BHC/SAB

Lu sur www.aps.sn