Présentation – Objectifs et Missions

 

I.        OBJECTIFS ET MISSIONS 

 

Pour permettre à PRO.ME.TRA d’exercer librement et avec facilité ses missions et ses objectifs, le Gouvernement du Sénégal lui a octroyé une validité diplomatique.

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En effet, le 04 Août 2004, cette validité diplomatique est scellée par la signature d’un Accord de Siége entre le Gouvernement et l’Organisation Internationale pour la Promotion des Médecines Traditionnelles (PRO.ME.TRA).

 

A.   OBJECTIFS

 

PRO.ME.TRA est une Organisation Internationale ayant pour objectif général de promouvoir les Médecines Traditionnelles et de tisser les liens entre les cultures à travers le monde.
Les objectifs spécifiques de PRO.ME.TRA se résument comme suit :
  • Organiser au niveau national, les leaders des religions anciennes, les chefs de cultes traditionnels et les guérisseurs afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle,
  • Apporter une assistance technique dans les projets liés à la réhabilitation des Médecines Traditionnelles, des religions anciennes et de la spiritualité universelle,
  • Poser les bases d’une science peu connue, par une meilleure vulgarisation de la rationalité des pratiques africaines,
  • Aider la science conventionnelle à élargir son domaine d’action par une contribution dans le traitement des affections dites incurables et contribuer au rapprochement des deux médecines,
  • Redéfinir certaines pratiques discutables de la médecine moderne, dont la survaccination, l’accouchement horizontal…,
  • Lutter contre toutes pratiques traditionnelles pouvant nuire à la santé de la mère et de l’enfant, et de manière plus générale, à la santé des populations,
  • Favoriser les échanges d’expériences en matière de médecines traditionnelles dans la sous région, en Afrique et à travers le monde, dans un souci de réhabilitation des valeurs culturelles,
  • Former les guérisseurs en véritable agents IEC –Information-Education-Communication– auprès de leur population locale par la méthode FAPEG, méthode pédagogique de Formation et d’auto-perfectionnement des guérisseurs mise au point par PRO.ME.TRA,
  • Impliquer les guérisseurs à tous les niveaux pour relever les défis sanitaires qui interpellent l’Afrique et le monde,
  • Aider à la mise en place des cadres juridiques nécessaires à la pratique des médecines traditionnelles,
  • Aider les gouvernements à mettre en place des stratégies pour l’introduction judicieuse des médecines traditionnelles dans les systèmes de santé nationaux et permettre à chaque citoyen de faire le choix de sa médecine,
  • Organiser des voyages d’études et de formation pour étudiants et chercheurs,
  • Créer des structures de conditionnement des médicaments à base de plantes médicinales ou d’équipements sanitaires sur la base de recherches rigoureuses crédibles et conformes à l’éthique internationale,
  • Tisser des liens et créer des réseaux entre toutes organisations, associations, institutions ou structures oeuvrant dans le sens de la réhabilitation des cultures et civilisations indigènes en Afrique et dans le monde,
  • Etudier les religions traditionnelles, de manière générale, et celles africaines de manière particulière,
  • Promouvoir les recherches relatives à la spiritualité et favoriser ses applications pratiques pour une humanité meilleure et plus éclairée,
  • Permettre l’intégration panafricaine et servir d’instrument de relations internationales,
  • Apporter sa contribution dans la formation de jeunes leaders africains.
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PRO.ME.TRA appuie la jeunesse et l’école par des dons et oeuvre pour la formation de futurs leaders africains

 

B.   MISSIONS

 

PRO.ME.TRA est autant un organisme de Recherche culturelle, de pratique médicale, de diffusion scientifique, qu’un instrument d’intégration africaine et de relations internationales à travers la revalorisation des médecines traditionnelles, des religions anciennes et de la spiritualité universelle.
Ces missions doivent permettre de donner un avenir au Tiers Monde et singulièrement de concourir à la
réhabilitation des sciences indigènes, qui, de par leur histoire, se perdent et se perdent à grand pas. C’est l’une des raisons pour lesquelles son action est symbolisée par ce logo.
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LA JARRE est un symbole fondamental dans les traditions indigènes. C’est avant tout le vase d’abondance inépuisable, d’où le liquide s’écoule comme d’une source. C’est pourquoi, il est attribué aux divinités fluviales.
La jarre est aussi le breuvage d’immortalité, et en conséquence de la vie. Les jarres sont encore les substituts des gardiens de l’espace sur les aires sacrificielles, (les xamb des lébu pratiquant le ndëp au Sénégal). La jarre reste aussi l’instrument de la boisson conventionnelle. Elle contient entre autre l’EAU : source de vie, moyen de purification et centre de régénération. La jarre comme le vagin, la matrice, est source de vie. C’est pourquoi, dans certaines traditions anciennes, les enfants morts étaient ramenés à l’attitude fœtale et enfermés dans une jarre ; une sorte de retour aux sources.
Certains mythes racontent qu’à la porte de Dieu, il y a 2 jarres. Une jarre à gauche qui contient les biens et une jarre à droite qui contient les maux.

 

LA JARRE PERCEE DE TROUS
Les cinq derniers siècles ont porté un coup fatal aux sociétés indigènes à travers le monde. En effet, avant le XVe siècle, il y avait un équilibre entre les continents et un respect mutuel entre les cultures et les civilisations.
L’Afrique, singulièrement, a été saignée à blanc et saigne toujours depuis l’ère des explorateurs, jusqu’à l’essor économique actuel en passant par l’esclavage et la colonisation.
Faut-il le rappeler, l’esclavage a décimé plus de 80% de la population active du continent africain. Au lendemain de l’esclavage, ce continent fragilisé a été découpé, en morceaux, par les colonisateurs. Aujourd’hui, les termes de l’échange économique entre le Nord et le Sud accentuent davantage les déperditions de l’Afrique.
Tous ces coups, ces grands coups ont percé la jarre de plusieurs trous. Le sang s’écoule, la vie s’en va. L’avenir de l’Afrique devient hypothétique. L’Afrique aujourd’hui couvre à peine1% de l’économie mondiale. La disparition de l’Afrique, la destruction totale des populations africaines ne changeront pas grand chose à l’évolution du monde. C’est préoccupant ! La jarre est percée. Que faire ? Pour espérer un avenir pour l’Afrique, PRO.ME.TRA invite toutes ses filles, tous ses fils, dans un élan collectif à fermer un trou de la jarre avec un doigt. Seulement un doigt sur les dix. Ainsi, cette jarre sera encore capable de jouer pleinement son rôle et ressusciter de ses cendres l’Afrique.
C’est là le sens de la devise de PRO.ME.TRA : «Mboga Com» : «Tous ensemble dans l’honneur, la dignité et la fierté, nous devons unir nos efforts et collectivement fermer les trous de cette jarre».

 

Pour en savoir plus, visitez le site de PRO.ME.TRA International http://www.prometra.org/ 

Les entrepreneurs sociaux mettent en œuvre des solutions innovantes et pragmatiques aux problèmes sociaux en s’attaquant aux causes profondes et en créant une vraie transformation sociale.

Cinq Africains ont été nommés Entrepreneurs Sociaux de l’année 2012 le mois dernier lors du Forum économique mondial sur l’Afrique à Addis-Abeba, en Ethiopie. Les Prix sont décernés par la Fondation Schwab pour l’entrepreneuriat social et ont été présentés par Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial. La Fondation Schwab a été créée en 2000 et a été d’identifiée comme leader mondial de l’entrepreneuriat social dans plus de 40 pays à travers le monde. Parmi les cinq lauréats de l’année 2012, on compte deux entrepreneurs d’Afrique du Sud, une venant d’Ethiopie, un du Rwanda et une équipe de deux entrepreneurs opérant au Burkina Faso.

Bethlehem Tilahun Alemu, Co-Fondatrice et Directrice Générale,soleRebels, Ethiopie

L’entreprise soleRebels recycle des pneus de voiture pour en faire des semelles en caoutchouc à partir desquelles elle fabrique des chaussures élégantes, durables, et respectueuses de l’environnement à destination des marchés internationaux. soleRebels offre une formation et un emploi à des centaines de travailleurs défavorisés en Ethiopie, en misant sur le riche patrimoine artisanal du pays et la création d’un nouveau modèle d’ emploi pour les entreprises locales. La société, qui avait déjà été finaliste des Africa Awards 2011 pour l’entrepreuriat, utilise principalement des méthodes respectueuses de l’environnement et s’engage à une empreinte zéro carbone.

Sameer Hajee, PDG,Groupe Nuru Energy, Rwanda

Le groupe Nuru Energy travaille avec des micro-entrepreneurs pour diffuser ses diodes lumineuses Nuru, qui produisent jusqu’à 26 heures de lumière rechargeables à un sixième du coût du kérosène. Elles peuvent être rechargées hors-réseau, à l’aide d’une plateforme à pédales. A ce jour, Nuru Energy a mis en place ses produits dans 70 villages et a vendu 10.000 LED Nuru. Beaucoup de maisons en Afrique ne sont pas connectés aux réseaux électriques.

Paul Scott Matthew, directeur Afrique, North Star Alliance, Afrique du Sud

Dans les années 1990, Paul Matthew a noté les impacts alarmants de VIH / SIDA sur les travailleurs ambulants tels que les chauffeurs de camion et s’est rendu compte que ces travailleurs n’avaient pas accès aux soins de santé de base. North Star Alliance offre aux travailleurs mobiles et aux communautés liées un accès continu de haute qualité à la santé et aux services de sécurité à travers un réseau de cliniques reliées entre elles connu sous le nom de « Roadside Wellness Centres ». Depuis l’ouverture de son premier centre en 2005 au Malawi, le réseau de North Star s’est étendu à 22 centres dans 10 pays.

Andrew Muir, Directeur exécutif, Fondation Wilderness, Afrique du Sud

La Fondation Wilderness, créée en 1972, intègre des programmes de protection de l’environnement au travail social et éducatif. Elle a formé des milliers de jeunes à devenir des leaders communautaires et des gardiens du parc national. Plus de 100.000 jeunes défavorisés / vulnérables ont bénéficié de la Fondation Wilderness à travers ses interventions sociales et ses programmes d’éducation environnementale. Les activités de la fondation Wilderness ont permis de réhabiliter plus de 200.000 hectares de nature sauvage africaine et ces zones ont été étendues dans l’intérêt de la conservation et la protection de l’environnement.

Seri Youlou et Thomas Granier, co-fondateurs de l’association La Voûte Nubienne, Burkina Faso

Seri Youlou, agriculteur burkinabé, et Thomas Granier, maçon français, ont construit une maison à voûte nubienne au Burkina Faso il y a 10 ans. En formant des agriculteurs à la construction de maisons voûtées avec des toits en terre, l’association fournit à un prix abordable des solutions de logement écologiquement durable qui constituent une source de revenus pour les agriculteurs au cours des saisons maigres. « Au Sahel, c’est la seule alternative à l’utilisation de bois rare et de tôles inadaptées – chaudes et chères – qui obligent les populations à une architecture les enfermant dans un cercle vicieux de pauvreté », notent-ils sur leur site internet. Aujourd’hui, plus de 200 maçons ont construit environ 1300 maisons à voûte nubienne en Afrique de l’Ouest.

Hilde Schwab, présidente et co-fondatrice de la Fondation Schwab pour l’Entreprenariat Social, a commenté dans un communiqué de presse : « L’Afrique a connu une croissance considérable au cours de la dernière décennie. Les entrepreneurs sociaux utilisent des approches innovantes pour étendre l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’énergie et au logement pour les populations marginalisées qui ne peuvent être incluses dans les marchés traditionnels. Ils veillent à ce que la croissance, telle que connait Afrique, soit et reste inclusive. »

Leyla Traoré, article initialement paru chez notre partenaire Next-Afrique

Lu sur http://terangaweb.com