Une université américaine a découvert une plante dénommée Nepeta Cataria qui « pourrait être une solution » pour l’éradication du paludisme au Sénégal, en Afrique et en Amérique latine, a révélé le chimiste français Franck Phélippeau.

 

« Il existe une solution qui permet d’éradiquer le paludisme dans tous les pays d’Afrique, y compris même ceux d’Amérique latine. Cette solution provient du Nepeta Cataria », a-t-il notamment précisé, ajoutant qu’une expérience est en cours au Burundi où la plante est cultivée.Il a fait cette révélation samedi à Popenguine (Mbour) au cours d’un point de presse animée par les responsables de la Fondation Aïdara Chérif.

« J’ai essayé d’entrer en contact avec le cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, sans succès. C’est ainsi que j’ai décidé de récupérer la graine pour la planter afin de la donner aux populations pour leurs problèmes de santé liés au paludisme », a-t-il dit.

Selon Franck Phélippeau, « cette plante a une capacité répulsive dans la feuilles, qui est vingt fois supérieure à n’importe quelle autre répulsive actuelle. « Si vous prenez une feuille de cette plante et que vous la passez entre les mains, vous ne serez jamais piqués dans la journée par une moustique », a-t-il signalé.

« Et pourtant, ça fait maintenant un an qu’elle existe et que rien ne bouge. Cela me rend fou, parce qu’en un an, beaucoup de personnes sont décédées du paludisme. Elles sont 3000 personnes décédées, par jour, du paludisme en Afrique et 5000 individus dans le monde, par jour, et rien ne bouge », s’est inquiété le chimiste.

Cette situation s’explique, d’après lui, par la mainmise de l(industrie pharmaceutique. « Tout le monde cherche à déposer un brevet ou à développer des solutions de produits chimiques ou de synthèse », a-t-il relevé.

« Je n’ai rien inventé moi, mais je suis basé sur une étude qui a été menée il y a deux ans et qui a été publiée par une université américaine. Quand j’ai voulu les conclusions de l’étude en question, ça m’a rendu fou, parce que je ne supporte pas certaines idées », a-t-il dit.

« C’est qu’il y a deux ans que cette université américaine s’était rendue compte que cette répulsive était très importante et peut protéger, au moins, 95% de personnes contre la paludisme », a dit Franck.

Pour le docteur en Pharmacie, Mohamed Tamba, il faut retourner aux valeurs ancestrales. Il estime qu’il faut « s’enraciner fortement » sur les valeurs ancestrales avant de s’ouvrir à l’extérieur.

« Il faut que les Sénégalais et les Africains reviennent à leurs valeurs ancestrales », a lancé Dr Tamba.

La start-up kényane Ushahidi a présenté son dernier projet BRCK, un outil qui permet de se connecter à internet depuis n’importe quel endroit.

 

« Si ça marche en Afrique, alors ça marchera partout dans le monde ». Telle est la devise des fondateurs d’Ushahidi, une start-up basée à Nairobi. Ils l’ont démontré dès 2008 avec leur logiciel open-source de cartographie interactive utilisé notamment par l’ONU et les plus grands médias du monde.

Après le logiciel (software), ces créateurs de solutions innovantes et utiles au continent, s’essaient à la création de matériel informatique (hardware).

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