Un article paru l’an dernier sur Forbes, « Ten Young African Millionaires To Watch » mettait en lumière dix africains, millionnaires en dollars, malgré leur jeunesse (ils sont tous dans la vingtaine ou la trentaine). Curieusement, sept d’entre eux (70% de l’échantillon donc) ont fait fortune en partie ou totalement dans les nouvelles technologies. Voici donc leur portrait.
Jason Njoku, 32 ans, Nigeria
Chimiste de formation, il fonde en 2010 iROKO , une société spécialisée dans la distribution en ligne de contenus de divertissement nigérians (films Nollywood, musique nigériane et africaine,etc.). Il est aujourd’hui à la tête de Spark, qu’il définit lui même comme « une compagnie qui crée des compagnies ».
Mark Shuttleworth, 39 ans, Afrique du Sud
Mark est le fondateur et principal financeur de Ubuntu. A 22 ans, il fonde Thwate, une société de sécurité internet qu’il revendra plus tard à VeriSign pour… 575 millions de dollars! Il est aujourd’hui à la tête d’un fond d’investissement, Knife Capital.
Justin Stanford, 29 ans, Afrique du Sud
Il quitte le lycée pour fonder sa première start-up à l’age de 18 ans. Il est aujourd’hui à la tête de ESET Southern Africa, qui représente exclusivement ESET dans 20 pays d’Afrique, et de 4DI Privaca, une compagnie spécialisée dans la sécurité informatique.
Vinny Lingham, 34 ans, Afrique du Sud
Kamal Budhabatti, 37 ans, Kenya
Il est le fondateur et le CEO de CraftSilicon qui propose des logiciels bancaires, de micro finance ou de paiements mobile et électronique avec plus de 200 clients en en Afrique et en dehors du continent.
Michael Macharia, 37 ans, Kenya
Fondateur de la SSII Seven Seas Technologies qu’il a lancée à 25 ans et qu’il dirige, il est à la base comptable de formation.
Ashish Thakkar, 31 ans, Ouganda
EN 1996, à 15 ans, il se lance dans le commerce d’ordinateurs. Il est aujourd’hui à la tête de Mara Group, un conglomérat opérant dans les technologies de l’information, les services hôteliers, l’industrie, etc. et qui emploie plus de 7000 personnes.
Alors, chers amis Geek et entrepreneurs, ça vous donne des idées ?
Source http://www.techofafrica.com/
Ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du Culte
Tierno Amadou Omar Hass Diallo
Le nouveau ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du Culte est connu du public bamakois. Né le 15 juin 1965 à Sikasso, Tierno Amadou Omar Hass Diallo, après ses études primaires et secondaires, est admis à l’Ecole normale supérieure (ENSUP) en 1988. Il passe deux années dans cet établissement, avant de se présenter avec succès au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’ingénieurs en 1991. En 1997, il décroche un diplôme cycle professorat en bureautique communication, équivalent du DEA.
Celui qui a la charge de concilier tous les courants religieux est passionné par le savoir. Cet attachement à la connaissance l’incite à entamer une série de formations professionnelles. D’abord à l’Office de la radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) à la division « Journal parlé » (1992). De 1994 à 2012, Tierno Amadou Omar Hass Diallo a participé à plusieurs séminaires au Mali et sur le continent : formation des formateurs sur la convention relative aux droits de l’enfant au compte de l’ONG Aide à l’enfance Canada ; séminaire de formation en andragogie avec l’Association Jeunesse action Mali ; stage à la division commerciale de Graphic Industrie et au département marketing de la Banque internationale du Mali (BIM).
Le nouveau ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du culte a également suivi une formation en coopération du développement en ville à Bruxelles entre novembre et décembre 2012.
Côté professionnel, Tierno Amadou Omar Hass Diallo a été successivement consultant en organisation et gestion administrative auprès du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). Il fut directeur de la Pyramide du Souvenir. Parallèlement, il enseignera dans plusieurs établissements universitaires comme professeur vacataire en organisation administrative à l’Institut de gestion des langues appliquées aux métiers (IGLAM) ; au Centre d’études et de formation en informatique et bureautique (CEFIB). Il fut également professeur vacataire des cours de communication à distance de l’IHM dans le cadre d’un partenariat avec l’Université de Caen et professeur de cours de communication-assistant à l’Institut universitaire de gestion (IUG).
Membre de l’équipe restreinte chargée de rédiger le rapport du Mali sur les droits de l’enfant, Tierno Amadou Omar Hass Diallo est également fondateur, avec l’artiste musicien Salif Keita, de SOS Albinos et auteur de plusieurs documents écrits et audiovisuels sur les albinos en Afrique.
Polyglotte, Tierno Amadou Omar Hass Diallo parle français, anglais, bamanan, soninké et peul.
Source: L’Essor du 13 sept 2013
Lu sur http://maliactu.net/membres-du-nouveau-gouvernement-fin/