L’article 475 du code pénal marocain permettait, jusqu’à présent, aux agresseurs sexuels d’épouser leurs victimes afin d’échapper à la prison. Mais une loi proposée par le PAM met un terme à cette alternative. 

Au Maroc, les violeurs n’auront plus la possibilité d’épouser leurs victimes. La commission de justice à la Chambre des représentants a adopté mercredi un amendement de l’article 475 du code pénal. Le groupe parlementaire du PAM avait déposé en ce sens un projet de loi pour la suppression de l’alinéa 2. Il permet aux agresseurs sexuels d’épouser leurs victimes comme solution alternative à la prison.

« Lorsqu’une mineure nubile ainsi enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l’annulation du mariage et ne peut être condamné qu’après que cette annulation du mariage a été prononcée ». C’est donc ce texte de l’article 475 qui sera supprimé après l’adoption de l’amendement en plénière.

La mort d’Aminal Al Filali, cette jeune fille de 15 ans violée qui avait reçu l’obligation d’épouser son bourreau avant de se suicider le 10 mars 2012 pour échapper à cette double peine, avait relancé le débat. C’est donc une première victoire pour les défenseurs des droits humains et de la femme au Maroc, même si le combat est encore loin d’être gagnée.

En revanche, l’amendement du durcissement des peines d’emprisonnement contre les violeurs des filles mineures d’« un à cinq ans » à « dix ans », tel qu’il figurait dans le texte initial présenté par le groupe des députés du PAM le 26 juin 2012, a été rejeté, rapporte Yabiladi. La peine d’emprisonnement restera donc d’un à cinq ans maximum.

Les ONG demandent au Premier ministre, Abdelilah Benkirane, d’accélérer la procédure législative car l’urgence est désormais d’empêcher que ne se réalise le même scénario de l’affaire Amina Al Filali avant le passage de la loi pour la suppression de l’alinéa 2.

PAR FOUÂD HARIT

Lu sur http://www.afrik.com

Le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda ont signé samedi 30 novembre à Kampala un protocole d’accord instaurant une union monétaire entre leurs pays, préalable à la création d’une monnaie unique.

Les cinq pays d’Afrique de l’Est, réunis au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), sont engagés depuis plusieurs années dans la construction d’un marché unique qui, sur le modèle de l’Union européenne (UE), rassemblerait quelque 135 millions de citoyens, mais peine encore à se concrétiser.

Lire l’article sur http://www.seneweb.com/news/Afrique/cinq-pays-d-afrique-de-l-est-se-lancent-vers-une-union-monetaire_n_112275.html

Le Conseil des ministres s’est réuni, hier, jeudi 26 décembre 2013, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Monsieur Macky Sall.

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de la tenue du 16 au 21 décembre 2013 de la 14ème Foire internationale du Livre et du Matériel didactique (Fildak), pour rendre un vibrant hommage au président-poète Léopold Sédar Senghor, arraché à notre affection le 20 décembre 2001. Il a également souligné sa volonté de promouvoir l’écriture, la lecture, les écrivains et le livre.
Dans le  même cadre, le président de la République a magnifié, au nom de la Nation, l’œuvre de toutes les générations d’écrivains sénégalais, qui ont activement contribué  au développement de notre culture, à l’éducation des citoyens et au prestige du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a invité le gouvernement à engager, sans délai, l’exécution d’un Plan national de réhabilitation des bibliothèques et des centres de lecture et à veiller, dans chaque établissement scolaire et universitaire, au bon fonctionnement des bibliothèques.

Il a, par ailleurs, exprimé son soutien et ses encouragements à l’initiative du Professeur Iba Der THIAM, en association avec les enseignants, les chercheurs et le Codesria, de mise en œuvre d’un projet global d’écriture de l’histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours.
Le président de la République a invité le gouvernement à renforcer exceptionnellement et substantiellement les ressources allouées au Fonds d’aide à l’édition, en vue d’accroître le nombre de publications de livres, sous le double sceau de la qualité et de l’accessibilité. Il a, en outre, demandé au gouvernement d’appuyer davantage les maisons d’édition, notamment sur le plan fiscal, afin de rendre le coût du livre moins onéreux pour les éditeurs et donc plus accessible pour les populations, en particulier les élèves, étudiants, enseignants et autres lecteurs.
Le Chef de l’Etat a aussi chargé le gouvernement, de mettre en œuvre, sans délai, un plan de restructuration des Nouvelles éditions africaines du Sénégal (Neas), société dont le rôle d’impulsion, en complément aux actions des structures d’édition privées, est essentiel pour la promotion du livre et de la lecture. Sur ce point, le président de la République a attiré l’attention du gouvernement, sur la nécessité d’intégrer, dans la nouvelle politique de l’édition, la prise en compte des livres écrits dans nos langues nationales et leur vulgarisation. Le Chef de l’Etat a invité le gouvernement à encourager, dans la production cinématographique, l’adaptation des œuvres nationales.
Le président de la République a engagé le gouvernement à veiller à la protection légale des œuvres littéraires réalisées par nos concitoyens et à assurer, dans le respect de la législation en la matière, la promotion du livre numérique, compte tenu du contexte de développement de l’économie numérique.
Le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement de relancer l’organisation du Grand Prix du président de la République pour la promotion du Livre, en y prévoyant des récompenses spéciales pour les femmes et les jeunes écrivains. Le président de la République a demandé au Premier ministre d’organiser, dans la première quinzaine de 2014, un Conseil interministériel sur le livre et la lecture.
Concluant sa communication, le Chef de l’Etat a informé le Conseil, de l’audience qu’il va accorder, à l’issue de la séance, à la communauté des écrivains du Sénégal, en vue d’arrêter le Plan national de Relance de l’écriture du Livre et de la Lecture (Perle).

Le ministre de la Culture et du Patrimoine est revenu sur le déroulement de la Fildak, avant de remercier vivement le Chef de l’Etat pour sa volonté de conduire une nouvelle politique culturelle, reposant sur une vision cohérente et intégrée du développement.
Le président de la République a, à son tour, félicité le ministre pour l’organisation réussie de la 14eme  édition de la Fildak et son engagement pour le secteur.

Par AMA

L’article complet sur http://www.lesoleil.sn