Chef d’entreprise et activiste, Mariéme Jamme se bat pour l’essor du continent africain grâce aux nouvelles technologies. Elle figure sur la liste 2013 des Young Leaders – « Jeunes dirigeants » – dressée par le Forum économique mondial. Elle avait été classée en 2012 par le magazine Forbes parmi les 20 jeunes femmes les plus influentes d’Afrique.

Née au Sénégal, diplômée en France et installée à Londres, Mariéme Jamme, à 39 ans, a déjà une longue carrière derrière elle. Issue d’une famille aisée, elle aurait pu se contenter du confort de la vie à Dakar. Mais elle part étudier en France et multiplie les petits boulots pour financer, en toute indépendance, son Master de marketing et communication. Une agence d’intérim, à Paris, jette son CV à la poubelle et lui conseille de faire… des ménages !

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Il n’a que 25 ans, mais Mandla Maseko devrait devenir le premier Africain noir à voyager dans l’espace. Le jeune DJ sud-africain fait partie des 23 finalistes du concours Space Academy Lynx Appolo.

Au départ, ils étaient plus d’un million de jeunes à travers le monde à tenter leur chance pour un voyage dans l’espace. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 23 heureux élus, lauréats du concours Space academy Lynx Appolo. Parmi eux, un Sud-Africain de 25 ans : Mandla Maseko, surnommé « space boy ». En 2015, si tout se passe bien jusque là, ce jeune homme de Mabopane, près de Pretoria, prendra place à bord de la navette Lynx Mark II. Une première pour un Africain noir.

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En amont du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, le « Forum Afrique – 100 innovations pour le développement durable » donne un coup de projecteur sur les innovations financières, technologiques, sociales, culturelles et écologiques menées sur le continent. Une vingtaine de projets sera présentée demain à Paris.

Agriculture, environnement, sécurité alimentaire, innovations sociales, éducation, appui aux entreprises… Le « Forum Afrique – 100 innovations pour le développement durable » vise à mettre en avant les initiatives innovantes dédiées à réduire l’exclusion dans les villes et les campagnes africaines et à soutenir un développement durable.

A la suite d’un appel à projets lancé en septembre dernier, 100 dispostifs ont été retenus sur les cinq critères suivants : l’innovation pour le développement durable, l’impact quantitatif et qualitatif, la faisabilité et la viabilité, la réplication et, enfin, la cohérence globale du projet.

La deuxième phase de sélection a distingué 21 projets qui seront présentés dès demain à Paris. L’occasion pour les lauréats d’accéder à des opportunités d’échanges et de rencontres avec des spécialistes du développement et de l’innovation (ONG, chercheurs, etc.), des investisseurs, des entreprises, des personnalités qualifiées, et des responsables politiques.

Parmi les lauréats, Aboudacar Sidy Sonko présentera demain la plateforme Mlouma, qui permet de relier plus facilement les producteurs et les acheteurs de produits agricoles. L’objectif du dispositif est de faciliter la commercialisation des récoltes en améliorant, à la fois, la marge des agriculteurs et les prix proposés aux consommateurs finaux. Le procédé, lancé au Sénégal, a été testé pour la culture des oignons et des papayes.

L’ONG Koru Kenya a, quant à elle, développé une monnaie alternative (Bengla-Pesa), sous forme de coupons papiers, pour favoriser le développement de micro-entreprises dans le bidonville de Bangladesh près de Monbasa, souvent confrontées à un manque de liquidité.

Autre exemple à Madagascar où la société Phileol, productrice d’huile végétale destinée à l’exportation, s’approvisionne en direct auprès de paysans locaux. Un procédé qui a permis la mise en valeur du ricin, une plante locale délaissée mais efficace contre la désertification.

 

 

Lu sur http://lesclesdedemain.lemonde.fr/

S’apitoyer sur la dégradation de la mangrove, les villageois sénégalais ne pouvaient l’accepter.

Pour rétablir l’équilibre de leur forêt de palétuviers, une vague de reboisement a submergé les deltas du Saloum et de Casamance.

Encadrés par une ONG Sénégalaise, l’Océanium, et soutenus par le groupe alimentaire Danone, 100 000 sénégalais ont accompli un exploit : planter 100 millions de palétuviers. Quand les consciences sont éveillées, la biodiversité reprend ses droits.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=RJVRQbOrQwo&feature=youtu.be