Elle est nigériane et elle est née la même année que l’OPEP en 1960. Diezani Alison-Madueke, 54 ans, est la première femme à prendre les rênes du très masculin cartel des pays exportateurs de brut. Sur les douze états membres, elle est en effet la seule femme de la délégation.

Ancienne architecte

Issue de la famille royale, elle a débuté ses études au Nigéria avant de les poursuivre au Royaume-Uni puis aux Etats-Unis. Cette architecte de formation a entamé sa carrière dans un cabinet d’urbanisme avant de rejoindre en 1992 la Shell Petroleum Development Company (SPDC) relate le site nigérian CWCN Oil and Gas, en prenant la tête du département Corporate et Management.

Pionnière, elle ne l’est pas seulement par son accession à la présidence de l’Opep. Déjà en 2006, elle devenait la première femme présidente du directoire de SPDC. Un poste qui la propulsera ensuite vers des responsabilités gouvernementales. D’abord ministre des Transports de 2007 à 2008, puis ministre des Mines et de l’Acier, elle prend ensuite en charge le portefeuille des Ressources pétrolières en 2010. Là encore, l’accession d’une femme à ces responsabilités était jusqu’alors inédit au Nigéria.

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Militante passée au monde des affaires, Daphne Mashile-Nkosi est la première femme à diriger une compagnie minière en Afrique du Sud.

À 55 ans, Daphne Mashile-Nkosi reste une exception en Afrique du Sud, à plus d’un titre. Non seulement elle fait partie des rares femmes noires chefs d’entreprise, mais elle est même la seule à ce niveau de responsabilité dans le secteur minier. Kalagadi Manganese, la société qu’elle dirige, exploite trois gisements de manganèse autour de Hotazel, dans la province du Cap-Nord. Leurs réserves sont évaluées à 102 millions de tonnes.

En novembre 2013, la femme d’affaires a reçu les félicitations du ministre du Développement économique Ebrahim Patel lors de l’inauguration de l’usine construite pour exploiter ce complexe minier. Le président Zuma l’a même présentée comme une héroïne. Car Daphne Nkosi entend incarner un nouveau modèle de développement. « Il n’est pas normal que la région du Cap-Nord soit l’une des plus riches et que le taux de pauvreté y soit aussi élevé », déclarait-elle en décembre à The Africa Report.

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