Tony Elumelu, l’une des premières fortunes du Nigeria et promoteur de l’Africapitalisme, a annoncé le 1er décembre à Lagos le lancement d’un programme sur dix ans afin de former, financer et accompagner « la nouvelle génération d’entrepreneurs » dans les 54 pays du continent.

Tony Elumelu joint les actes à la parole. Au siège de son holding d’investissement Heirs Holdings, à Lagos, l’homme d’affaires nigérian promoteur de l’Africapitalisme a annoncé le 1er decembre le lancement du « Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Program (TEEP) ». Ce programme pluri-annuel permettra de consacrer 100 millions de dollars pour former, financer et accompagner « 10 000 startups et jeunes entreprises de toute l’Afrique, avec l’objectif de créer 1 million de nouveaux emplois et 10 milliards de dollars de revenus annuels », a souligné la fondation Tony Elumelu dans un communiqué de presse.

Une échelle « jamais vue » en Afrique

« Ce programme offrira une opportunité structurée et pluri-annuelle permettant d’accèder au financement, à la connaissance et, ce qui est sans doute encore plus important, à du mentorat, à une échelle jamais vue auparavant en Afrique. Voici notre opportunité de faire monter en puissance une génération », a souligné Tony Elumelu.

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La maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson pourraient être combattues grâce à une plante africaine utilisée depuis des décennies. Les propriétés pharmaceutiques de cette plante africaine pourraient en effet permettre de lutter contre la neurodégénérescence liée à l’âge. C’est non loin du Gabon dans l’un des plus petits archipels d’Afrique (ndlr : Sao Tomé et Principe ancienne colonie portugaise non loin du Gabon situé sur la côte ouest africaine) que se situerait cette plante. Sao Tomé et Principe abrite une biodiversité riche et unique en son genre.

Depuis des lustres, les guérisseurs locaux utilisent  les feuilles, les graines et l’écorce de cet arbuste local nommé le Voacanga. Ils s’en servent afin de diminuer les inflammations et soulager les troubles mentaux de leurs patients. Récemment, un centre de recherche américain à publier une étude concernant les composants de cet arbuste. Cette étude publiée cette semaine dans le Journal of Ethnopharmacology, stipule que les composants en question permettent de protéger les cellules des altérations liées à la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

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IGFM- (Dakar) Recruté à Diambars pour son talent de footballeur, Aly Sileymane Ly, un jeune talibé illettré s’est vu signifier par les dirigeants de Diambars qu’il ne pourrait pas devenir footballeur professionnel. Un rêve de footballeur brisé mais un destin d’ingénieur qui s’ouvre pour ce jeune qui vient de décrocher son Baccalauréat en Système Electronique Numérique avec la mention Assez Bien à Aras dans le Nord de la France et qui va intégrer une école d’ingénieur la rentrée prochaine. IGFM vous fait redécouvrir ce jeune surdoué.

Entretien

Aly, vous venez de décrocher votre Baccalauréat avec la mention assez bien qu’est-ce que cela vous fait?

Alkhamdoulilah je remercie beaucoup le bon Dieu et son bien aimé, le Prophète (Psl) de m’avoir orienté à Diambars. C’est une fierté que je ressens car je suis le premier membre de ma famille à être bachelier. Dans ma famille, nous sommes plus orientés vers les études coraniques et tous mes frères, oncles et parents sont des guides religieux. Je suis ainsi la première personne à montrer qu’on est capable de concilier les deux à savoir maîtriser le Coran et réussir dans l’école française, ce qui me rend davantage fier.

Est-ce donc un exploit pour vous étant un jeune ‘talibé’ et illettré qui est parvenu à étudier jusqu’à l’obtention du Bac?

Je pense que c’est un exploit car comme vous l’avez dit, j’étais illettré en 2003 et 2014 je suis devenu un bachelier avec une mention Assez Bien, sachant que je n’ai pas fait le cursus normal. Je pense que quelqu’un qui était illettré en 2003 et qui en 2014 devient bachelier avec une mention, ce n’est pas chose facile et donc je peux dire que c’est un exploit.

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«Comment va le pays?», voici la question qu’on pose très souvent, avec un brin de nostalgie dans la voix, à ceux qui reviennent fraichement d’un voyage du Sénégal. Une interrogation toute naturelle, après les salutations d’usage. Une préoccupation légitime également. Savoir si notre vécu au quotidien, pendant notre séjour au pays, correspond réellement à l’image véhiculée par les médias. Une projection médiatique dans laquelle s’entremêlent basses querelles politiques autour de l’argent et du pouvoir, complaintes sociales chroniques sur fond d’une profonde crise des valeurs et d’un déprimant désespoir d’une population laissée à elle-même.

Oui, il faut le reconnaitre, la pauvreté n’a jamais été aussi présente dans certains quartiers défavorisés des grandes villes et dans certaines zones rurales. Des couches entières de la population vivent leur lot quotidien de dénuement abject et de précarité navrante. Un simple billet de 1000 CFA offert gracieusement suffit encore à illuminer les yeux d’un père de famille doté d’une progéniture abondante.

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