L’Afrique de l’Est est une des rares régions du monde, avec l’Islande, où les mécanismes telluriques affectant la planète amènent le manteau terrestre (à une température de 1300°C) à remonter à faible profondeur du fait de la dynamique des plaques. De ce phénomène d’extension résulte un flux de chaleur qui peut être jusqu’à dix fois supérieur à la moyenne terrestre : il peut atteindre de l’ordre de 1 MW par Km2. En conséquence, des températures de 250°C peuvent être atteintes à 1.500 ou 2.000m de profondeur. De ce fait, une électricité renouvelable peut y être produite par forages exploitant de la vapeur directement envoyée en turbine. De très nombreux sites favorables à de tels développements ont été identifiés tout le long de la vallée du rift, depuis l’Erythrée au nord jusqu’à la Tanzanie au sud, et le Kenya a pris le leadership de ce développement avec plusieurs centaines de MWe installés sur le site d’Olkaria et l’objectif d’atteindre 4.000Mwe en 2030.

La géothermie pourrait transformer les économies d’Afrique de l’Est. Accroître la production d’électricité est essentiel dans cette région où la majorité de la population n’a pas accès à l’électricité. La Vallée du Grand Rift possède un potentiel de 20.000 MW d’énergie géothermique. Le Kenya fut le premier pays du continent africain (et reste aujourd’hui le seul) à avoir mis en exploitation cette énergie renouvelable non intermittente, avec l’ouverture de la centrale d’Olkaria au début des années 80. Depuis, de nouvelles tranches sont venues accroître la puissance totale de la centrale, dont une nouvelle de 140 MW inaugurée récemment. Avec un total de 280 MW, c’est désormais l’un des plus grandes centrales géothermiques du monde : elle alimente 500.000 foyers et produit plus de la moitié de l’électricité Kényane.

 

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C’est à un classique du patrimoine littéraire africain que la cinéaste Angèle Diabang a décidé de s’attaquer, pour ses premiers pas dans la fiction. Son projet est l’un des dix projets sélectionnés par la Fabrique Les cinémas du monde de l’Institut français, et présenté en mai dernier durant le Festival de Cannes.

Elle voulait être ambassadrice « comme (la cantatrice américaine) Barbara Hendricks. « Quand j’ai quitté le droit pour aller faire du cinéma, je me suis dit que je pouvais toujours être ambassadrice… grâce à l’art », confie la cinéaste sénégalaise Angèle Diabang. Elle se formera dans son pays, en Allemagne et en France, notamment à la Femis. Elle réalise son premier court métrage documentaire, « Mon beau sourire« , en 2005. Pour ses projets suivants, elle décide de créer sa propre maison de production Karoninka, échaudée par ses déboires avec un producteur. « Quand on réalise, on est fragile. Je me sens plus en sécurité dans la production », explique la cinéaste. Elle réalisera ainsi deux autres documentaires : « Sénégalaises et islam » en 2007 et « Yandé Codou, la griotte de Senghor » en 2008.

Sa maison a produit une dizaine de projets. « Un si longue lettre« , adapté du livre éponyme de sa célèbre compatriote Mariama Bâ, sera sa première fiction. Il est l’un des 10 projets sélectionnés cette année à La Fabrique Les cinémas du Monde, programme conçu par l’Institut français avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Festival de Cannes et Le Marché du film. Le programme invite sur la Croisette des cinéastes et leurs producteurs qui travaillent sur un premier ou deuxième long métrage afin de les aider à le concrétiser.

 

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Il s’appelle Logou Minsob Jules, jeune électrotechnicien de son état il est le concepteur du tout premier robot de cuisine africaine dénommé le « Foufoumix ». À 38 ans seulement, cet inventeur très apprécié par ses clients compte à son actif une demi-douzaine d’inventions protégées par des brevets.

Parmi ces inventions, figure en bonne place le Foufoumix qui fait aujourd’hui le bonheur des ménages et restaurants du Togo qui proposent cette pâte élastique obtenue à base d’ignames ou d’autres tubercules, à leur menu.

Présentation du Foufoumix

Cette invention, selon son auteur, est imaginée pour répondre à un problème local à propos de la préparation du foufou. C’est en voyant, notamment chez sa mère, les efforts et la fatigue qu’engendre la préparation du foufou que M. Logou s’est mis en tête de trouver une solution alors qu’il était en classe de 4e. Il met au point un prototype lorsqu’il arrive en classe de 2de, une machine directement inspirée du système de pilon traditionnel qui est de nature à plus fatiguer les ménagères avec beaucoup d’insécurités autour.

 

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Les filles du 2nd cycle des collèges et lycées publics du Bénin sont désormais dispensées des frais de scolarité. Le gouvernement en décidé ainsi lors du conseil des ministres extraordinaire du 21 novembre 2015. Le coût de la mesure est évalué à 3,2 milliards de francs Cfa.

Cette mesure n’est qu’une extension de la gratuité de l’enseignement aux filles des classes de Seconde, Première et Terminale. Les filles du premier cycle de l’enseignement secondaire en bénéficiaient depuis 2013. Et déjà en 2006 le gouvernement avait rendu gratuite l’école primaire.

Comme les mesures qui qui l’ont précédée, la dernière gratuité décrétée au profit des filles est certes saluée mais soulève des interrogations. Pour certains, la gratuité serait sans effet si l’école publique est régulièrement paralysée par les grèves.

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