Après le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie, le Kenya vient de s’engager dans la procédure de retrait de la Cpi, à la suite de la Namibie qui avait manifesté la même intention dès mars 2016. D’autres retraits de pays africains sont attendus, surtout depuis la notification de sa décision à l’ONU, par l’Afrique du sud, dont l’influence diplomatique en Afrique est certaine et l’appel de la présidence soudanaise aux «leaders africains et les peuples d’Afrique qui sont encore membres à se retirer collectivement de la CPI». Comment le Congo (Brazzaville) pourrait-il s’y maintenir, après l’adoption par referendum, en octobre 2015, de sa nouvelle constitution qui dispose qu’“aucun citoyen congolais ne peut être ni extradé, ni livré à une puissance ou organisation étrangère”?
La question que bien d’observateurs n’osent pas poser publiquement est de savoir combien d’Etats africains pourraient s’engager dans cette procédure. La cascade de retraits pourrait-elle concerner les 34 Etats africains membres de la juridiction criminelle internationale qui compte, à ce jour, 124 Etats parties ?
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