Toute l’équipe de Diasporas Noires m’accompagne pour rendre un vibrant hommage à Isaïe Biton Koulibaly, qui est mort il y a quelque temps, un « Etre écrivant » populaire et pourtant simple et humain, aux plus de centaines d’ouvrages très prisés par les femmes africaines à travers le monde !

Merci à lui, d’avoir confier un recueil de nouvelles à Diasporas Noires et d’avoir fait le déplacement à Dakar en guise de soutien lors de notre Rentrée Littéraire très médiatisée en 2012 au tout début de notre création ! Nous en étions tellement fiers !

Toute notre compassion et nos condoléances attristées, à sa famille, à ses amis et ses nombreux fans !

Mame Hulo (Directrice de Diasporas Noires Editions)

Création d’une Maison d’Édition Numérique

Objectifs

Avoir les bases nécessaires pour la création d’une maison d’édition numérique

 

Bénéficiaires

Les éditeurs de maisons d’édition classique

Toute personne passionnée par la littérature et les livres avec un cursus universitaire en lettres de préférence ou une grande expérience en tant qu’écrivain

 

Prérequis

Être déjà éditeur (d’une maison d’édition classique)

Ou être passionné par la littérature et les livres avec un cursus universitaire en lettres de préférence ou une grande expérience en tant qu’écrivain

Être déjà habitué à l’utilisation d’Internet

 

Durée

5 jours

 

 

 

LES LECTURES DE GANGOUEUS – Invitée : MPATA NSE, « L’énigme du zèbre»

Note : Ce livre n’est plus édité par Diasporas Noires

Article du Soleil quotidien national sénégalais sur la présentation du livre « Une Africaine au Japon » de Nina Wade au Musée de la Femme Henriette Bathily le 8 avril 2017.

Demain… Une autre Afrique de Bocar Gueye

Interview par Pape Ale Niang dans « Ça me dit Mag » sur la 2STV 

Note : Ce livre n’est plus édité par Diasporas Noires

 

Lire les pages 16 et 17 de ce magazine en suivant ce lien ICI 

Regards croisés le 28 juillet lors de la 15e édition de « Palabres autour des arts » de Joss Doszen avec Alexis Bongo pour son livre « HISTOIRE DE CHEZ MOI »

Autour d’un café, nous avions échangé longuement. Aujourd’hui … Je pense que je suis un artiste dans l’âme, parce que la culture et l’art m’interpellent. Pour moi il ….. Regards croisés le 28 juillet lors de la 15e éditionde « Palabres autour des arts » de Joss Doszen avec Alexis Bongo pour son livre « Histoire de chez moi » …

  

Interview  De DIAMIL CISS

dans le BLOG peuplesenegalais.net 

« Le slam est l’art de faire valser les cœurs au rythme de la prosodie »

Les amoureux du slam à Dakar connaissent très bien le poète Sérère au dreadlocks, Diamil Ciss.Grâce à ses belles prestations lors des soirées poétiques que le collectif des slameurs organise, tous les 15 jours au restaurant Just 4 U, où le poète-slameur distille de la connaissance, de l’amour, de la passion…Très généreux de son art, il décide avec l’aide des éditions « Diasporas noires», de mettre sur le marché un recueil de nouvelles. Avec votre site de référence, Peuplesenegalais.net, l’homme disserte sur l’art de matérialiser les émotions par les mots : la poésie, le slam, le « kébétou »… Entretien.

Diamil Ciss, vous êtes slameur, ecrivain, poete.Recemment vous avez sorti un roman.Parlez-nous de cette production, de quoi est-ce que ça parle ?

En effet, il s’agit d’un recueil de nouvelles publié aux éditions « diasporas noires » sous la direction de Mame Hulo et qui comporte six (6) textes. Donc ce n’est pas à vrai dire, ce qu’on appelle un roman. Pour rappel, la nouvelle est d’un autre genre littéraire qui s’apparente plutôt au récit, avec la différence notable que la nouvelle garde un certain suspens, histoire de donner ou d’aboutir à ce qu’on appelle, une « chute ». Elle diffère aussi du récit par le fait qu’elle n’est pas toujours vraie dans sa totalité, même si elle est presque toujours issue de faits plus ou moins réels et plutôt cocasses, sortant un peu de l’ordinaire.

Ce recueil comprend donc les six textes dont voici les différents titres :

–         Le grain de sable

–         La vengeance

–         Cinq pièces de 2 sangs

–         Le fil blanc

–         La souris électrique

–         Trente mille volts de rêve (qui est en même temps le titre du bouquin)

–         Voilà, planté,  le décor de cette première production.

Quelle est votre définition du slam, de la poesie, de l’ecriture, de l’art en général ?

Le slam à mon avis, est le passage de la plume à la scène, de l’écrit à l’oral. Je le définis comme : l’art de combiner les mots d’une manière agréable à l’oreille et utile à l’esprit, l’art de faire valser les cœurs au rythme de la prosodie. Le slam n’est qu’une chronique poétique traitant du lyrique, du comique, du satirique, de l’esthétique et de l’éthique. Je trouve aussi que bien que souvent poétique, il a une forte connotation philosophique, mais surtout de vécu. Car pour moi, nos œuvres ne sont que le reflet de nos âmes. Pour moi, un bon texte de slam, est celui qui peut englober, et l’esthétique, et l’éthique, pour que la poésie ne soit plus seulement qu’un décor qui parle de choses « aériennes », de solstices et d’équinoxes pour ne pas dire grand choses sur nos propres réalités.

On a l’habitude de dire qu’on ne nait pas homme, on le devient. Eh bien, certainement aussi, on ne nait pas artiste. A votre avis, peut-on naitre slameur, poete, ecrivain ?

Non, je ne crois pas que l’on naisse artiste même si on peut hériter de beaucoup de choses via nos gênes. Quelqu’un disait que l’écriture est un exercice de notation et de révision, donc, qui nécessite beaucoup de labeur. Ceci pour dire que le talent à lui seul ne suffit pas, il faut de l’amour, de la passion, de l’ambition pour se surpasser, même si le travail sans génie n’est rien, tout aussi vrai que le don sans travail, n’est que peu de chose. Donc, il faut forcément les deux.

Où est-ce que les lecteurs peuvent acheter votre Livre ?

Pour le moment, les exemplaires qui ont été imprimés sont en route depuis le Canada, où ils ont été imprimés et ne tarderont certainement pas à arriver. Donc rendez-vous est donné d’ici peu pour la distribution.

Entretien réalisé par DRAME Djibril 

Hymne à l’ingéniosité de l’être

 Publié le 24 décembre 2012 – Alger

Ce texte a eu le prix d’encouragement au concours de la Meilleure nouvelle organisé, récemment, par l’établissement Art et Culture de la wilaya d’Alger. Il est extrait du recueil « De l’univers familial à la famille universelle » publié par les éditions Diasporas noires. Le poète Arezki Annaris s’est donné beaucoup de peine et de plaisir pour faire admettre à chacun la nécessité de voir les choses autrement que sous l’angle classique et restreint d’une société en mal d’inspiration. N’est-ce pas que des préjugés apparaissent dés lors que deux tourtereaux qui ne parlent pas la même langue et ne partagent pas les mêmes coutumes et traditions s’attèlent à sceller leur union. Cela est d’autant plus inadmissible que cela touche également le monde estudiantin censé servir de locomotive à la société de demain. En effet, « Aggour » qui a réussi son examen du bac en Kabylie a rejoint les bancs de l’université d’Alger alors qu’il ne pipait mot en arabe. De son côté, « Nedjma », une fille du Sud, rejoint la même université alors qu’elle ne pipait mot en kabyle.  Ce qui ne les empêche pas de s’aimer et de convenir à vivre ensemble sous le même toit. Mais voilà que des étudiantes et des étudiants se mêlent de ce qui ne les regardent pas allant jusqu’à déconseiller cette union pour des considérations absurdes que tout le monde peut aisément deviner. L’auteur souligne, toutefois, l’ingéniosité dont font preuve ces tourtereaux qui ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, et ce, même s’ils seront, de nouveau, mis sur la brèche par leur famille respective qui leur ont choisi sur mesure chaussures à leurs pieds. « Aggour » et « Nedjma » finiront par vaincre tous les obstacles dressés sur le long parcours et oseront même se priver de progéniture plusieurs années durant au grand dam des parents totalement désappointés. Une très belle leçon d’amour et de tolérance que l’ingéniosité de ces êtres remarquables a rendu possible. « Et si chacun vivait sa vie librement, comme il l’entend ? C’est ça qui serait beau ! » semble nous dire l’auteur. Né en septembre 1957, en Kabylie, au village Ihanouchene, dans la commune d’Azeffoun, Arezki Annaris exerce la fonction de chef de projet dans une entreprise de construction. En 2011, il a signé un recueil de poésie intitulé « La raison du cœur et le cœur de la raison » publié chez Edilivre.

Rabah Douik

« Amour, âme de la fidélité » extrait du recueil « De l’univers familial à la famille universelle » d’Arezki Annaris, Edition Diasporas noires.

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