La Sud-Africaine Sonette Ehlers a inventé un préservatif féminin dont les « épines » se plantent dans la peau du pénis du violeur. Le RapeX, une fois commercialisé, entend ainsi protéger les victimes des maladies sexuellement transmissibles, faire reculer le nombre faramineux de femmes agressées chaque année et confondre les auteurs des crimes. Mais l’invention, première du genre au monde, est controversée par plusieurs organisations, qui estiment notamment qu’elle expose les femmes à plus de violence de leur(s) violeur(s).

Pour ou contre le préservatif anti-viol ? Le débat est ouvert depuis quelques semaines en Afrique du Sud, où Sonette Ehlers a mis au point le RapeX. Cette invention unique, brevetée mais pas encore commercialisée, est destinée à protéger les femmes contre les violeurs. Ce qui n’est pas du luxe dans la Nation arc-en-ciel : selon la police, il y a plus de 50 000 viols rapportés par an. Côté associatif, on multiplie facilement ce chiffre par quatre, voire plus. Récemment, la Commission légale du pays, surnommé la « capitale du viol », a estimé à 1,69 million le nombre annuel d’agressions sexuelles. Au final, d’aucuns estiment qu’un viol est commis toutes les 26 secondes. Etant donné l’ampleur du phénomène, qui épargne de moins en moins enfants et nouveaux-nés, on aurait pu s’attendre à ce que la trouvaille de Sonette Ehlers soit accueillie à bras ouverts. Au contraire, le préservatif-piégeur-de-pénis est vivement critiqué par plusieurs associations.

Inspirée par une victime et un pénis coincé dans une braguette

Retour en 1959. « J’ai rencontré au service transfusion où je travaillais une jeune fille d’ethnie tswana qui avait été violée. Elle avait tant de peine sur son visage… Elle m’a dit : ‘Si j’avais eu des dents à cet endroit !’ J’ai alors promis de faire quelque chose un jour pour empêcher ce genre de choses. Deux ou trois semaines plus tard, j’ai rencontré près d’un théâtre deux médecins venus aider un homme qui s’était coincé le pénis dans la fermeture éclair de son pantalon. Il ne pouvait pas bouger et criait de douleur. C’est comme ça que j’ai eu l’idée de créer quelque chose qui empêche de courir et de bouger et qui ne peut pas être enlevé ailleurs qu’à l’hôpital », a confié à Afrik Sonette Ehlers.

Elle explique n’avoir jamais oublié sa promesse. « Mais, à l’époque, il manquait les matériaux pour réaliser ce que j’avais en tête. Il y a cinq ans, nous avions ce qu’il fallait. Un ingénieur est venu d’Angleterre pour m’aider à concevoir le préservatif. Il y avait aussi d’autres spécialistes », se souvient-elle. Le prototype a été présenté le 31 août dernier à Kleinmond, dans la Province du Cap. Le résultat : le RapeX. « Ce dispositif de sécurité, qui ressemble à un tampon creux à l’intérieur, est fait de latex et de plastic. L’agresseur ne sent rien en pénétrant le vagin, mais la première fois qu’il tente de revenir en arrière, il est accroché : le plastic est taillé en pointes très pointues et courtes qui agrippent la peau de son pénis. Les pointes ne pénètrent pas profondément, l’objectif n’est pas de blesser », assure-elle.

Selon Sonette Ehlers, le RapeX possède de multiples avantages. La capacité à confondre l’agresseur reste l’atout le plus mis en avant. « J’ai appelé mon invention RapeX parce qu’en anglais le X signifie la fin (et le mot ‘rape’ se traduit ‘viol’, ndlr). Le RapeX, c’est la fin du viol parce qu’un violeur qui sera piégé et ne pourra pas recommencer. Car dès que son pénis est accroché, la douleur est si vive qu’il ne s’occupe plus de sa victime. Elle peut donc s’enfuir car le préservatif est sorti de son corps. Mais le violeur, qui souffrira beaucoup et ne pourra plus uriner tant que le RapeX ne sera pas retiré, sera obligé de se rendre à l’hôpital ou chez la police. Les autorités sauront alors que c’est un violeur », estime Sonette Ehlers. L’inventrice explique par ailleurs que des spécialistes ont testé le RapeX et conclu qu’il ne présentait aucun risque ni pour la femme ni pour l’homme et protégeait bien des maladies sexuellement transmissibles. « Il n’y a aucun moyen qu’elle attrape le sida ou tombe enceinte », certifie Sonette Ehlers. Important dans un pays où près d’un adulte sur cinq serait porteur du virus du sida. Le « dispositif de sécurité » à usage unique se place, comme un tampon hygiénique, à l’aide d’un applicateur spécial. Pour le retirer, une autre aide est prévue. Sonette a elle-même testé son dispositif anti-viol et indique ne pas le sentir.

Une coalition anti-RapeX

Une perle, semble-t-il. Pourtant, plusieurs associations ont élevé la voix pour dénoncer l’invention. Certains demandent même au gouvernement d’empêcher sa production. La directrice de Rape Crisis du Cap (Sud), organisation de lutte contre le viol, observe des défauts majeurs au RapeX. « (…) Ce dispositif crée la perception que les femmes doivent être responsables de leur propre sécurité. (…) Pourquoi ne nous demandons-nous pas pourquoi les hommes violent et pourquoi nous ne nous concentrons pas sur ce qui doit être fait pour empêcher les hommes de violer ? Ce dispositif ne s’adresse pas aux causes du viol et ne vous protégera pas d’être violée puisqu’il s’active seulement lorsque le pénis entre dans le vagin. Il y a plusieurs formes de viol, comme le viol oral ou anal. Les femmes sont aussi violées avec divers objets ou collectivement. Ce dispositif ne va pas aider les femmes qui se font violer de nos jours. Ce dispositif rendra les femmes plus vulnérables aux réactions violentes du violeur et la possibilité d’être violemment blessé ou tuée est accentuée. Il y a aussi le risque que les violeurs ‘testent’ pour voir si la femme porte le dispositif en utilisant un objet et après il la violera en utilisant son pénis », énumère Chantel Cooper dans un communiqué.

Cette vision reflète la vision de plusieurs opposants aux RapeX. Beaucoup d’entre eux estiment par ailleurs qu’accepter ce préservatif, c’est intégrer la donnée « je peux me faire violer à tout moment » dans son quotidien. « La solution n’est pas de changer le comportement des femmes, mais de changer la société et la vision de la masculinité dans la sexualité et de rendre le système judiciaire plus efficace », explique une militante luttant contre le viol.

Dans le camp du non, certains considèrent également que la méthode pour faire reculer l’agresseur est inhumaine. C’est le cas de Charlene Smith, très active dans la lutte contre le viol, dont elle a elle-même déjà été victime. « C’est un instrument médiéval, basé des notions de haine des hommes et qui comprend fondamentalement mal la nature du viol et la violence contre les femmes dans cette société. C’est vindicatif, horrible et dégoûtant. La femme qui a inventé ça a besoin d’aide », aurait-elle expliqué au journal britannique Times. Elle aurait déclaré au Los Angeles Times que l’invention « remonte au concept de la ceinture de chasteté » et que « nous n’avons pas besoin de ces dispositifs de la part de gens qui espèrent faire beaucoup d’argent sur la peur des femmes ». « L’un des problèmes de cette invention, c’est qu’elle sera payante alors que les gens les plus à risque sont ceux qui sont au chômage ou pauvres. Si cette invention est vendue et que les violeurs le savent, ils risquent de se concentrer sur les femmes pauvres qui ont peu de chances de la porter », analyse une membre Rape Crisis du Cap.

« Le RapeX aussi en Malaisie et en Europe »

A ceux qui disent que le RapeX est « barbare », Sonette Ehlers répond : « le RapeX n’est pas barbare. Ce qui est barbare, c’est le viol et il faut quelque chose de barbare pour l’empêcher. Ceux qui critiquent le préservatif ne savent pas de quoi ils parlent. Ils n’ont jamais vu et n’ont jamais eu le préservatif dans la main ». Elle ne s’attendait pas à tant de réactions négatives. Surtout des femmes. « Je m’attendais à des critiques des hommes, mais pas des femmes. De nombreux hommes m’ont contactée pour me dire qu’ils étaient contents de mon invention parce qu’ils veulent que leur femme et leurs filles soient en sécurité », indique-t-elle.

Les adeptes seraient nombreux. « Beaucoup de femmes me demandent quand porter le RapeX. Je leur dis à chaque fois qu’elle sorte et qu’elle risquent de se retrouver seules ou qu’elles sortent avec un homme pour la première fois », souligne la femme dynamique. « Je suis pour cette invention parce qu’en Afrique du Sud, il y a trop de viols. Même les enfants en sont victimes. Le problème, c’est que les criminels ne sont pratiquement jamais jugés parce que c’est difficile de prouver qu’un père ou un frère vous a violé. Avec ce préservatif, il n’y a pas moyen de mentir », commente Carol. « Je ne l’ai pas eu dans les mains, mais je l’ai vu à la télévision. Je ne sais pas si il fonctionne, mais s’il est bien fait, c’est une bonne idée. Le viol est un sérieux problème ici », explique un docteur sud-africain.

Où se procurer le RapeX ? Pour le moment, il n’est pas encore commercialisé. La production devrait commencer l’an prochain. « Il devrait être vendu dans les pharmacies. Nous discutons du prix auquel il sera vendu. Je pensais à le vendre peu cher, un ou deux rands (environ 0,12 ou 0,25 centimes d’euros), mais le prix dépends de nombreux facteurs », avance Sonette Ehlers. Elle indique que le RapeX pourrait bien se retrouver sur des terres autres que sud-africaines. « La Malaisie et l’Europe sont également intéressés », souligne-t-elle. Les violeurs n’ont plus qu’à bien se retenir.

Visiter le site de RapeX 

Lu sur Afrik.com

 

 

Recharger gratuitement sa batterie : une autre bonne raison de s’adonner à la marche à pied. C’est désormais possible grâce au système mis au point par un jeune kényan.

Anthony Mutua l’a présenté cette semaine à Nairobi (Kenya), à l’occasion de la toute première édition de la Semaine de la Technologie et de l’Innovation kényane.

L’idée est simple : il s’agit de se servir de l’énergie créée par les mouvements de notre corps pour générer de l’électricité et donc recharger des batteries de téléphones portables ou d’autres appareils électroniques. Astucieusement placé dans la semelle de votre chaussure, le dispositif consiste quant à lui en une « puce de cristal » et en un système piézoélectrique. Celui-ci s’active à chaque pression de notre pied sur le sol et génère une énergie renouvelable sans bien sûr débourser le moindre centime.

Un pas de plus vers les énergies renouvelables et le développement durable

Il existe en l’occurrence deux façons de collecter l’énergie : relier directement l’appareil à recharger à votre chaussure via un câble assez grand pour que ledit appareil puisse être placé et tenir dans une poche, ou conserver l’électricité générée dans la batterie du système pour le recharger une fois assis. La puce s’adapterait a priori à la semelle de n’importe quelle chaussure et serait même transférable dans une autre paire en cas d’usure. Des doutes subsistent tout de même concernant les tongs et autres pantoufles.

Un moyen simple, peu coûteux – l’invention est estimée à 35 euros – et résolument écologique donc de recharger divers appareils électriques. Dans la droite ligne de la tendance globale actuelle à se tourner vers les énergies renouvelables personnalisées, aussi bien le solaire que l’éolien, le concept de M. Mutua a d’ores et déjà obtenu une subvention de 6 000 dollars (environ 4 700 euros) du Conseil National du Kenya de la Science et de la Technologie (NCST).

Si elle devait franchir l’étape cruciale de la commercialisation, cette invention pourrait bien gagner rapidement le monde occidental et faire la joie des joggeurs et autres piétons.

Guillaume Pagès

Yapi Didier présente son invention 'Souris Mystère 7'. Credit Photo: Abidjan Live News©.

 

Le salut du monde informatique peut venir de l’audace de Yapi N’Cho Didier ; ses inventions sont un signal fort pour l’Afrique et pour le monde entier, et je crois que les gouvernants Africains devront jeter un regard attentif sur ce jeune homme qui peut être le nouveau Bill Gates’ dira Dr. Conrad Kruz, de Synesis IT Consulting, le fameux bureau de prospective informatique et sociale situé au cœur de New York, aux Etats-Unis, lors d’un entretien téléphonique accordé à Abidjan Live News.

Les utilisateurs de l’outil informatique, amateurs, professionnels et experts, peuvent bien sourire. Ils auront bientôt entre leurs mains, ‘Souris Mystère 7’, ‘DVD Dead Cryptor’, ‘DCE (Dead Cryptor Email)’, ‘Mezo Web Cam’, ‘CN.lov’… des outils révolutionnaires inventés par Yapi Didier, un Ivoirien passionné d’informatique et amoureux de l’Afrique!

La ‘Souris Mystère 7’ est une souris multifonction qui, entre autre, détermine l’âge des utilisateurs et qui empêche par exemple l’accès aux sites pornographiques aux mineurs ; le ‘Dead Cryptor’, un système analogique pour empêcher la copie de support DVD, CD-ROM et donc le piratage à grande échelle. Et le ‘Dead Cryptor Email’, un système puissant et unique au monde dont l’installation empêche les voleurs d’informations (hackers) et autres pirates informatiques d’avoir accès aux informations personnelles et autres informations ultra confidentielles d’individus, d’entreprises et de services.

A ces inventions qui paraissent simples viendront s’ajouter sous peu, le Système ‘CN.lov’ ; un système qui pourra recréer des sensations réelles de plaisir sexuel pouvant détruire le champ d’éjaculation précoce estimé à 5minutes maximum et stimuler la perfectibilité sexuelle en augmentant le temps à 30mn. Le patient n’aura qu’à poser la main sur la souris pendant au moins cinq minutes pour atteindre ce résultat. Quand au Système Scanner LU, associé à l’informatique, il permettra de voir et détecter toutes les imperfections du corps humain en couleurs mode 256 temps réel.

L’algorithme numérique de gestion de ces systèmes et de bien d’autres système en passe de voir le jour se trouve sur la table de travail de Yapi Didier.

Ce n’est pas du bluff ! Le génie à l’origine de ses inventions à déjà conçu en 1998 le ‘Pentium MMX 200X’, le 1er ordinateur PC Africain avec un système d’allumage ultra son. Il est également l’inventeur d’un système d’alarme sans pyrotechnique présenté à la Télévision Ivoirienne, à l’émission des jeunes inventeurs ‘Mention Spéciale’ de TV2 et à Fraternité Matin, le journal gouvernemental.

Voici là juste quelques inventions du très riche répertoire d’invention de Yapi Didier N’Cho (consultable sur son site personnel : http://22tech.6te.net ), celui que beaucoup de chercheurs Canadiens ont surnommé ‘Le Dieu vivant de l’informatique’ et que beaucoup d’informaticiens surnomment ‘Le génie du siècle’ ou encore ‘Le savant éclairé’.

‘Je suis un simple informaticien-chercheur qui consacrerait toute sa vie à la recherche pour trouver des solutions indispensable à l’évolution de la science technologique et particulièrement dans tous les domaines qui peuvent aider un citoyen de la planète dans toutes ses tâches’. C’est ainsi que s’est présenté Yapi Didier lors de l’interview exclusive qu’il a accordé à Abidjan Live News, depuis l’extérieur où il séjourne depuis peu pour exécuter un projet informatique.

Humilité déconcertante pour cet informaticien-savant-chercheur-inventeur!

Pour ce jeune Ivoirien, tout commence par le bricolage dès le bas âge, ensuite, il s’initie au dessin informatique qu’il trouve très passionnant et avec l’appui de Robert Yavo, l’un des ses cousins, un informaticien formé au Canada, le génie ne tarde pas à éclore.

Yapi Didier, en quêteur des solutions pour le développement de l’Afrique se plait à expliquer ses inventions à tout venant. Evoquez le risque qu’il court de voir ses idées volées par un tiers, et il vous tiendra le présent discours : i[‘Plusieurs de mes idées informatiques ont déjà été volées […] mais ces idées ne pourront être développées pleinement, il est vrai que la pensée de l’imagination créatrice est infinie, mais puisque j’ai eu l’idée, la source est en moi, et cette source pourra rattraper ces voleurs d’idées en mon temps’]i.

Sa passion pour l’informatique et son amour pour l’Afrique le poussent à aller plus loin dans ses recherches. Les inventions de Yapi Didier s’appliquent aussi bien aux domaines artistique et culturel qu’au domaine usuel domestique, mais aussi et surtout au domaine médical (imagerie médicale).

Lydia Niche, une artiste chanteuse Ivoirienne en herbe, en quête d’un producteur (une denrée rare depuis que le piratage industriel des CD-Roms des artistes fait rage) pense que le Dead Cryptor pourra convaincre les hommes d’affaires à investir leurs sous dans la production d’artistes et offrira ainsi une chance aux artistes de se voir produire.

‘La copie facile des DVD et CD-Roms des artistes musiciens chanteurs et leur commercialisation à vil prix par les pirates entraînent la réticence des potentiels producteurs à s’investir dans le showbiz et ces nous les artistes en herbe qui souffrons ; puisque personne ne veut investir son argent dans la production de notre œuvre et perdre. Je pense que Dead Cryptor est arrivé pour nous donner une chance. Merci à son inventeur!’, dira Lydia très enthousiaste.

N’Dri Innocent, Informaticien à l’ONUDI, voici un autre que la mise sur le marché de Dead Cryptor Email (DCE) rendra vraiment heureux !

i[‘Avoir accès aux données privés de quelqu’un et les manier à sa guise, c’est toucher à un aspect important de sa vie et ce n’est pas bien que des personnes mal intentionnées aient accès aux informations personnelles et privées d’autres personnes […]’]i affirme N’Dri. ‘Cette invention est vraiment originale dans la mesure où elle les y empêche’ ajoute t-il.

‘Lutter contre l’intrusion et le vol des données a toujours été un casse-tête’, renchérit celui qui a la lourde tâche de gérer depuis l’ONUDI, à Abidjan, les données de la Plateforme Informatique du Projet des Jeunes de l’Union du Fleuve Mano ; un projet sous régional qui englobe les jeunesses du Libéria, de la Sierra Leone, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire. N’Dri qui ne manque pas de marquer son admiration pour Yapi Didier.

Depuis sa première parution télé en 1998 où il a présenté l’une de ses inventions ; le ‘Pentium MMX 200X’, le 1er ordinateur PC Africain avec un système d’allumage ultra son, les nombreux appels à financement lancés par Yapi Didier à l’endroit des autorités Ivoiriennes et à tout potentiel financier, en vue produire à une grande échelle, sont comme tombés dans les oreilles d’un sourd.

Et lorsque la chaîne internationale de Télévision ‘TV5 Monde’ [Voir le reportage vidéo ici : http://www.youtube.com/watch?v=v9Oyzs7u1yY ] lui accorde une interview en Janvier 2009, elle ne contribue qu’à accroître sa renommée à travers le monde, mais ne lui permet pas d’obtenir le financement tant souhaité.

Le manque de financement freine encore la production à une échelle industrielle des inventions de Yapi Didier. Son origine (africaine) et la couleur de sa peau (noire) sont-ils les impedimenta qui entravent sa marche vers ce qui fera de lui le prochain Bill Gates ? Une question qui donne à réfléchir!

Lu sur http://www.abidjanlivenews.com


Extrait du Site personel de Yapi Didier: http://22tech.6te.net 

Il démarra les recherches en 1992 sans financement. Le Chercheur  inventeur  Mr  YAPI N’CHO BLAISE DIDIER, connu sous le nom de DIDIER YAPI actuel initiateur et concepteur de plusieurs innovations présentées sur ce site web.
Après 6 années de recherches intensives, le résultat a donné naissance à une série de découvertes de produits innovateurs à l’instar du PC avec système d’allumage UN-D5  en 1998.
En 2003 le chercheur YAPI DIDIER profite de conseils techniques des ingénieurs de ces pays respectifs (France, Canada, et Usa). La correspondance technologique par le Net a donné naissance à des connaissances informatiques approfondies. Ces connaissances vont ensuite l’orienter dans les recherches de protection des supports numériques CD-ROM & DVD. Il innova le « DEAD CRYPTOR » pour l’encryptage définitive analogique des VCD et DVD.
Après 3 années de recherches accélérées, en 2006 une série d’innovation théorique a vue le jour.

18années de consécration de recherche dans l’objectif premier de libérer toutes ces imaginations créatrices bénéfiques pour le besoin des citoyens de la planète et la sauvegarde de la planète (recherche de lutte contre la pollution)

 

Dernières Nouvelles

Côte d’Ivoire : Yapi N’Cho, le Bill Gates d’Afrique est gravement malade

Son génie lui aura permis de se révéler au monde en 2010. Lui, Yapi N’Cho Didier, informaticien d’origine ivoirienne, ayant à son actif plusieurs inventions dans le domaine de l’informatique est gravement malade.

« Le salut du monde informatique peut venir de l’audace de Yapi N’Cho Didier ; ses inventions sont un signal fort pour l’Afrique et pour le monde entier, et je crois que les gouvernants Africains devront jeter un regard attentif sur ce jeune homme qui peut être le nouveau Bill Gates »,propos du Dr. Conrad Kruz, de Synesis IT Consulting, le fameux bureau de prospective informatique et sociale situé au cœur de New York, aux Etats-Unis lors d’un entretien. En effet, Yapi N’Choi est détenteur du brevet des inventions suivantes : ‘Souris Mystère 7’, ‘DVD Dead Crytor’, ‘DCE (Dead Crytor Email). Des inventions qui auront contribué à faire avancer la recherche informatique. Ce génie pur d’Afrique, est malade, gravement malade depuis des mois. Yapi N’Cho souffre d’une mystérieuse maladie qui le cloue au lit. Celui que l’on qualifie de génie du siècle est entrain de mourir dans un faubourg d’Abidjan. Son cas nécessite la mobilisation de tout le continent africain pour lequel Yapi N’Cho est une valeur, un cerveau à sauver.

Revenant sur les résultats de ses recherches, retenons que la Souris Mystère 7’ est une souris multifonction qui, entre autre, détermine l’âge des utilisateurs et qui empêche par exemple l’accès aux sites pornographiques aux mineurs. Le ‘Dead Cryptor’ est un système analogique pour empêcher la copie de support DVD, CD-ROM et donc le piratage à grande échelle. Le‘Dead Cryptor Email’, quant à lui est un système puissant et unique au monde dont l’installation empêche les voleurs d’informations (hackers) et autres pirates informatiques d’avoir accès aux informations personnelles et autres informations ultra confidentielles d’individus, d’entreprises et de services. Il faut ajouter à ces inventions qui paraissent simples, le Système ‘CN.lov’. Un système qui recrée des sensations réelles de plaisir sexuel pouvant détruire le champ d’éjaculation précoce estimé à 5 minutes maximum et stimuler la perfectibilité sexuelle en augmentant le temps à 30 mn. Le patient n’aura qu’à poser la main sur la souris pendant au moins cinq minutes pour atteindre ce résultat. Quand au Système ‘Scanner LU,’ associé à l’informatique, il permettra de voir et détecter toutes les imperfections du corps humain en couleurs mode 256 temps réel. La liste est encore longue.

Malgré toutes les attentions et honneurs à son endroit alors qu’il était en pleine possession de ses moyens, Yapi Didier en toute humilité s’est toujours voulu « simple chercheur en informatique ». Avec la conviction que la communauté scientifique du continent ne restera indifférente à la situation que traverse le Bill Gates d’Afrique

Jonas Saraka
Abidjan-Oeildafrique.com

Lu sur http://oeildafrique.com

 

Le niébé, une cornille pleine d’avenir pour le continent

Le niébé, aussi appelé dolique à œil noir, ou pois à vache est une variété de haricot très courante en Afrique. Sa grande qualité nutritionnelle fait de lui un ingrédient de choix pour lutter contre la famine et la malnutrition ou développer l’élevage. Il est même étudié par les scientifiques pour nourrir les cosmonautes. Présentation d’un haricot plein d’avenir.

Sans doute originaire d’Afrique, d’Ethiopie ou d’Afrique de l’Ouest, les chercheurs sont partagés sur ce point, le niébé vient de l’espèce des Vigna unguiculata. C’est une plante qui n’est pas difficile sur la qualité du sol, qui a besoin de chaleur et de lumière et qui a la faculté de pousser très rapidement. Le niébé est la plus importante culture legumineuse à graines d’Afrique Noire. Elle est cultivée principalement en Afrique de l’Ouest qui représente près des deux tiers de la production mondiale, en particulier au Niger, au Nigeria, au Mali, au Burkina Faso, au Ghana ou au Sénégal, mais aussi un peu en Afrique de l’Est, Ethiopie, Tanzanie et Ouganda.

Le niébé joue un rôle important dans l’alimentation de l’homme en raison de son apport important en protéines [1], soit plus du double de la plupart des céréales classiques, mais il apporte aussi beaucoup d’amidon, de l’acide folique très important chez les femmes enceintes pour la lutte contre la malformation du nouveau-né. La graine est également riche en fer, zinc ou calcium. Autant de points positifs pour l’alimentation humaine (plus de détails sur le site de la FAO).

Un haricot à multiples facettes

Certaines variétés de niébé sont à cycle court, ce qui permet d’utiliser les fanes pour l’alimentation du bétail en période de soudure (période précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer). C’est ainsi une source de rentrée financière supplémentaire pour le producteur tout en permettant de nourrir le bétail à une période charnière. Ce sont là beaucoup d’atouts qui font que l’Afrique et le monde scientifique en général s’intéressent de plus en plus à ce haricot magique capable de lutter contre la famine et de soutenir le développement de l’élevage. En 2010 au Sénégal, s’est tenue à Saly Portudal la cinquième conférence internationale sur le niébé, réunissant des centaines d’experts du monde entier. La NASA elle même (National Aeronautics and Space Administration) s’intéresse à ce haricot d’Afrique qui est une des rares plantes qui pourrait être cultivée en 20 jours dans une station spatiale internationale afin de nourrir les astronautes.

Mais comme tout n’est pas parfait, la progression de la culture du niébé est freinée par les problèmes de conservation du produit. Ce qui a poussé des organismes comme le Cirad à travailler sur le conditionnement du produit. Enfin, comme beaucoup de haricots, le niébé peut parfois être difficile à digérer. Il est donc nécessaire, après les avoir décortiqués et fait sécher au soleil de les laver et de les tremper dans l’eau pendant la nuit. Puis les rincer plusieurs fois jusqu’à ce qu’ils perdent leur peau noire.

Deux exemple de recettes à base de niébé

 

Beignets de niébé 

Viande au Niébé

Lu sur http://www.afrik.com

 

Dakar Fashion Week - Edition 2013

La 11e édition de la Dakar fashion week s’est achevé (pour le public s’entend) par un défilé final  le 22 juin dernier. 11 nationalités, 18 stylistes, de générations diverses, venus du continent africain, d’Amérique Latine et d’Europe y ont pris part.

Si cette Fashion Week dakaroise n’a pas le retentissement de celles qui se tiennent au Nigéria et en Afrique du Sud elle est sans conteste l’évènement du genre le plus important en Afrique de l’Ouest. Cette année, deux faits auront retenu notre attention, la volonté exprimée et mise en œuvre par l’organisation de ne pas faire défiler des mannequins faisant usage de produits éclaircissant et le défilé à Guédiawaye. Deux aspects de cette fashion week qui témoignent de préoccupations sociales, le premier relevant de la santé publique et le second d’une volonté de démocratiser et de sortir la fashion week des grands hôtels.

Le défilé de Guédiawaye s’est tenu face une assistance jeune, nombreuse et enthousiaste, le soir de la fête de la musique, le 21 juin. Les réactions auxquelles ont donné lieu le passage des mannequins sont, on s’en doute bien, très différentes de celles qui émanent d’une salle de banquet policée et quelque peu guindée d’un grand Hotel. Ainsi, dans le public, certains messieurs ont témoigné leur enthousiasme non pas tant pour le vêtement que pour ce qu’il laissait découvert.  Le Mannequin Lissa Ndiaye qui est aussi la vedette d’un très populaire feuilleton télévisé a vu la foule scander son nom lors de ses passages.

Guédiawaye a donc pu voir un aperçu, un échantillon de ce qui se fait aujourd’hui en termes de stylisme, mais aussi, le monde de la mode rassemblé dans cette banlieue dakaroise a pu voir comment on s’y habille. Peut-être en résultera-t-il une inspiration mutuelle.

Omar Victor Diop, photographe au renom croissant et passionné de mode, a suivi de près la fashion week cette année. Il a non seulement photographié, abondamment, mais aussi écrit dans un style qui, parce qu’il émane d’un insider, nous en apprend plus que celui journalistique. Sur le blog qu’il tient, à cette adresse, il montre et évoque les acteurs (mannequins et stylistes) de même qu’il partage ses coups de cœur. On vous le rec-ommande chaudement.

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Malgré leurs revenus souvent faibles ou moyens, certains pays africains ont gagné quelques points dans le classement de l’indice mondial 2013 de l’innovation, publié début juillet. C’est le cas de Maurice, de l’Afrique du Sud, du Nigeria et du Sénégal. Mais pas seulement. Aperçu des pays du continent qui innovent.

Ils ne sont pas encore à la pointe de l’innovation, mais ils enregistrent des progrès encourageants. Malgré leur faible ou moyen revenu, certains pays africains, à l’instar de Maurice, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, du Nigeria ou du Sénégal, s’érigent petit à petit en « pôles dynamiques » où se développent des activités innovantes sur le continent. Un positionnement à la hausse observé dans la sixième édition du rapport sur l’indice mondial de l’innovation, publié conjointement début juillet par l’Université Cornell aux États-Unis, l’Institut européen d’administration des affaires (Insead) et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi).

 

Lire l’article sur Jeuneafrique.com http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130712131605/

Que Cuba ait déjà développé quatre vaccins contre différents types de cancer est sans doute une nouvelle importante pour l’Humanité (1), si nous tenons compte que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année meurent dans le monde, par cette maladie, environ 8 millions de personnes (2). Toutefois, les grands moyens internationaux l’ont ignorée presque complètement.En 2012 Cuba brevetait le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF (3). ET en janvier 2013 on annonçait secondement, le Racotumomab (4). Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’espérance et la qualité de vie.

Le Centre d’Immunologie Moléculaire de La Havane, appartenant à l’État cubain, est le créateur de tous ces vaccins. Déjà en 1985 a été développé le vaccin de la méningite B (5), unique dans le monde, et plus tard d’autres, comme celles qui combattent l’hépatite B ou la dengue (6). En outre, il fait des recherches depuis des années pour développer un vaccin contre le VIH-SIDA (7). Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin du scorpion bleu (8).

Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne (9). Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».

Indubitablement, l’État cubain obtient un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques (10). Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.

Le Prix Nobel de Médecine Richard J. Roberts dénonçait récemment que les fabriquants orientent leurs recherches non a la guérison des maladies, mais au développement de médicaments pour indispositions chroniques, beaucoup plus rentables économiquement (11). ET il indiquait que les maladies propres des pays les plus pauvres – par leur basse rentabilité- ne donnent simplement pas lieu à des recherches. Pour cette raison, 90% du budget pour recherche est destiné aux maladies de 10% de la population mondiale.

L’industrie publique médico-pharmaceutique du Cuba, étant une des principales sources de devises pour le pays, est régie par des principes radicalement opposés.

D’abord, ses recherches sont dirigées, en grande partie, à développer des vaccins qui évitent des maladies et, par conséquent, amoindrissent les frais en médicaments de la population. Dans un article de la revue prestigieuse Science, les chercheurs d’Université de Stanford (Californie) Paul Drain et Michele Barry assuraient que Cuba obtient de meilleurs indicateurs de santé que les USA en dépensant jusqu’à vingt fois moins (12). La raison : l’absence – dans le modèle cubain de pressions commerciales par les firmes pharmaceutiques, et une stratégie d’éducation de la population en prévention de santé.

En outre, les thérapies naturelles et traditionnelles – comme la médecine herboriste, l’acuponcture, l’hypnose et beaucoup d’autres, des pratiques peu rentables pour les fabricants de médicaments, sont intégrées depuis des années dans le système de santé publique gratuite de l’àŽle (13).

D’autre part, à Cuba les médicaments sont distribuées, d’abord, dans le réseau hospitalier public national, de manière gratuite ou hautement subventionnée – précisément grâce aux recettes en monnaie forte par leurs exportations (14).

L’industrie pharmaceutique cubaine, en outre,qui destine un présupposé budget publicitaire qui, dans le cas des multinationales, est supérieur à celui investi dans la recherche elle-même (15).

Finalement, Cuba propulse la production de médicaments génériques qu’il met à la disposition d’autres pays pauvres et de l’Organisation Mondiale de la Santé, à un prix très inférieur à celui de la grande industrie mondiale (16).

Mais ces accords, étrangers aux règles du marché, produisent des fortes pressions de l’industrie pharmaceutique. Récemment, le Gouvernement d’Équateur annonçait l’achat au Cuba d’un important nombre de médicaments, en « réciprocité » par les bourses à des étudiants équatoriens dans l’àŽle et par l’appui de spécialistes cubains dans le programme « Manuela Miroir » pour personnes handicapées (17). Les protestations de l’Association des Laboratoires Pharmaceutiques équatoriens se sont transformées immédiatement en campagne médiatique, en diffusant le message de la supposée mauvaise qualité des médicaments cubains (18).

D’autre part, de nombreux analystes voient derrière le coup d’état du Honduras, en 2009, la grande industrie pharmaceutique internationale, puisque le gouvernement abandonné Manuel Zelaya, dans le cadre de l’accord AUBE, prétendait remplacer l’importation de médicaments des multinationales par lesgénériques cubains (19).

Le blocus des USA à Cuba impose d’importants obstacles pour la commercialisation internationale des produits pharmaceutiques cubains, mais aussi nuit directement à la citoyenneté des USA. Par exemple, les 80.000 personnes diabétiques qui souffrent dans ce pays, chaque année, l’amputation des doigts de leurs pieds, ne peuvent pas accéder au vaccin cubain Heperprot P, qui précisément les évite (20).

Le Prix Nobel Chimique de Peter Agre affirmait récemment que « le Cuba est un exemple magnifique de comment on peut intégrer la connaissance et la recherche scientifique » (21). Irina Bokova, president-directeur général de l’UNESCO, disait se sentir « très impressionnée » avec les réalisations scientifiques du Cuba et montrait la volonté de cette organisation de Nations Unies en les promouvant dans le reste du monde (22). La question est inévitable : disposera-t-elle de la collaboration indispensable des grands médias internationaux pour les diffuser ?

José Manzaneda
coordinateur de Cubainformación

Lu sur http://www.legrandsoir.info/

Passionnées d’informatique, Awa C., Awa G. et Binta se sont lancées face à leurs confrères 100% masculins et ont développé ensemble le premier jeu vidéo sénégalais, Dakar Madness.

Les trois jeunes femmes ne manquent pas d’ambition : après avoir participé à la finale mondiale de la « Imagine Cup » à New York, elles se concentrent maintenant sur la création de leur propre entreprise Jiguene Tech.

Leur ambition ? Imaginer et développer des jeux vidéos et applications utiles pour leur pays, et surtout pour les femmes.

 

Lu sur http://www.cultureswithvivendi.com

L’Afrique se libère peu à peu de la tutelle technologique occidentale

(Agence Ecofin) – Les télécommunications en Afrique avaient pour règle quasi générale de passer par l’Europe, même lorsqu’il s’agissait de communiquer entre deux pays africains voisins, et même entre deux régions d’un pays. L’Afrique est en train de s’affranchir de cette tutelle.

Bientôt, le trafic entre l’Afrique australe et l’Afrique de l’Est ne sera plus routé par l’Europe.

L’opérateur des télécommunications Liquid Telecom a annoncé s’être lancé dans le perfectionnement de son réseau de fibre optique à travers l’Afrique de l’Est. Ces travaux « ont déjà permis de décongestionner le réseau, améliorer la connectivité et fournir des taux de latence très bas sur le contient africain ». Depuis l’acquisition de Kenya Data Networks, de Rwandan ISP Stream et d’InfoCom, un fournisseur de service Internet en Ouganda, Liquid Telecom, a mis la priorité sur l’intégration de ces réseaux à son propre réseau de fibre optique existant pour créer un vaste réseau IP, sans failles, très redondant. Nic Rudnick, le président directeur général de Liquid Telecom, a déclaré que « les récents problèmes d’Internet en Afrique de l’Est ont mis en exergue une fois de plus le besoin de l’Afrique en haut débit, en meilleure redondance et d’un réseau transfrontalier à grande échelle. Voilà pourquoi Liquid Télécom investit dans ses propres infrastructures ».

L’entreprise s’est lancée dans la construction de l’un des plus importants réseaux de fibre optique du continent avec des infrastructures qui vont du nord de l’Ouganda à la ville du Cap en Afrique du Sud. Elles parcourent le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, la RD Congo et le Lesotho. Soit plus de 13 000 kilomètres. Au début du mois de juin, ce projet d’envergure a d’ailleurs décroché le prix de la « Meilleure innovation en infrastructures de réseau fixe » lors du Global Telecoms Business (GTB) Innovation 2013.

Le Cameroun élimine les relais occidentaux

Le Ministère camerounais des postes et télécommunications travaille sur un projet de construction de « points d’échanges Internet à vocation régionale ». A en croire les experts interrogés par l’Agence Ecofin, ces points d’échange vont désormais mettre fin au transit par les relais occidentaux de toutes les communications téléphoniques et Internet passées à l’intérieur du Cameroun. Ce qui va annuler un coût de transit d’environ un milliard FCFA chaque année pour l’ensemble des opérateurs dans la structure des prix des communications téléphoniques et sur Internet et, partant, le coût des communications en général. Toujours selon les explications des experts, ces points d’échanges vont aussi booster la fluidité dans les opérations de communication, et même garantir une certaine sécurité. Ce d’autant que les actes de piratage, généralement rendus plus facile lors du transport des données, seront réduits avec l’annulation du transport desdites données, qui se fait jusqu’ici entre le Cameroun et les relais occidentaux.

Le mois passé, la Commission de l’Union africaine a encouragé les gouvernements à aller dans le même sens, en se dotant de points d’échange Internet afin de « gérer localement le trafic Internet

Lu sur http://www.agenceecofin.com

En Afrique, comme dans le reste du monde, les femmes sont sous-représentées sur la scène politique. Cependant, 2011 et 2012 ont vu un nombre sans précédent de candidates présidentielles en lice pour le bureau. 2012 a également inauguré la deuxième femme Chef d’Etat, mais aussi une femme Présidente de la Commission de l’Union africaine pour la première fois. En outre, le Rwanda se classe au premier rang dans le monde pour ce qui est de la représentation féminine au Parlement avec plus de 50 % de représentation.

L’essor De La Femme présente la Présidente Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et la Présidente Joyce Banda du Malawi parmi Boussaina Kamel, la toute première femme aspirante présidentielle de l’Egypte (2012), l’Honorable Rebecca Kadaga, première femme Présidente de la Chambre au Parlement de l’Ouganda, l’Honorable Rabiaa Nejlaoui, le plus jeune membre du Parlement en Tunisie et l’Honorable Hlobisile Ndlovu, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Swaziland.

Ces femmes leaders font part de leurs expériences et défis dans leur marche vers les postes, de leurs ambitions, de leurs modèles et de leur vision d’un avenir de l’Afrique avec une représentation égale. Toutes celles qui sont présentées dans L’essor De La Femme sont des pionnières; des femmes qui ont repris le manteau et ouvert la voie à d’autres pour que d’autres leur emboîtent le pas. Naît-on leader ou on le devient? Quelles sont les leçons qui peuvent être tirées de celles qui sont venues avant? Quelles sont les caractéristiques qui conduisent à la réussite dans le leadership? L’essor De La Femme explore toutes ces questions.

Le documentaire a été commissionné conjointement par FEMNET et le PNUD et produit par InCA comme partie d’une série sur la Femme en développement en Afrique.

 

 

Source : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=LgImMVcv9yc#t=17s