« Oméga voulu la poésie, le regard avant les mots, voir l’essentiel dans le dérisoire et inversement.
Il éprouvait le tressaillement calme, la quiétude fébrile qui suit la fin d’une dispute. Seul par force à une terrasse, j’observais le bruit des autres, moi-même et tout le reste. Les objets vivaient leur vie d’objet et nous dessus qui nous agitions. »
« Trajectoires ». Pierre Laporte Editions Diasporas Noires.

On connaissait les poupées « ethniques » aux traits afros, comme la Barbie noire de Mattel. Plus fort, une entreprise britannique propose des poupées qui parlent des langues africaines. L’idée, permettre aux enfants de conserver un lien avec leur culture d’origine, via le langage.
Elle s’appelle Ama et parle le twi, le ga, l’ewe et le krobo, langues parlées au Ghana. Sa mission ? Initier les enfants, à partir de trois ans, aux langues de leurs parents.
L’argument se veut pédagogique. Selon le quotidien britannique The Guardian, Chris Chidi Ngoforo, le fondateur de la société Rooti Creations, à l’origine des poupées, aurait eu l’idée de ces jouets en voyant l’incapacité de ses filles à parler l’igbo, sa langue maternelle, parlée au Nigeria. Rooti Creations affirme en effet que la plupart des enfants issus de la diaspora africaine ne parlent ou ne comprennent pas leur langue maternelle et qu’ils seraient également nombreux dans ce cas-là en Afrique. D’où l’idée de cet outil éducatif.
« Comment vas-tu ? »
Pour autant, pas de quoi prétendre, bien sûr, faire des enfants d’authentiques petits bilingues. Avec des phrases comme « Comment vas-tu ? », « Je vais bien, merci », le niveau de vocabulaire reste basique. Néanmoins, les poupées proposent plusieurs langues d’un même pays et divers pays sont représentés, comme le Ghana, le Kenya, l’Afrique du Sud ou encore le Nigeria.
Au-delà de l’aspect didactique, l’idée est aussi, toujours selon la firme, de donner une image qui se veut plus réaliste de la beauté noire, auxquelles les petites filles africaines peuvent plus facilement s’identifier. Comme l’avance l’entreprise, « (nos poupées) ont des nez plus larges, des lèvres plus pulpeuses, de longs cheveux bouclés et elles existent dans différentes variations de noir. »
Les poupées sont actuellement proposées à plusieurs magasins du Royaume-Uni et d’Afrique. Et les responsables sont en discussion avec des fournisseurs pour s’implanter sur le marché français.
Crédits photo : site Rooti Creations UK Ltd
Lu sur http://www.afrik.com

Article paru le lundi 04 décembre 2012 Sénégal.
Edition – Diasporas Noires se lance à Dakar : Mame Hulo promeut les plumes en herbe
Les auteurs, membres ainsi que le contexte ayant favorisé la naissance de la Maison d’édition «Diasporas noires» ont été présentés samedi dernier à Keur Birago Bou Bess. Selon la directrice Mame Hulo, «Diasporas noires» est née pour donner une chance de se faire publier à une multitude d’écrivains talentueux et méconnus des pays francophones d’Afrique et de ses diasporas (Caraïbes, l’Océan Indien).
«La Maison d’édition panafricaine, Diaspora noires a avant tout, un encrage en Afrique» a souligné Mame Hulo pour qui, «l’Afrique reste la priorité». Ce sont au total 19 auteurs que compte pour l’instant cette Maison d’édition depuis sa création en Octobre 2011 à Montréal. Et on y retrouve au moins 6 nationalités africaines. A en croire la directrice, la structure est accessible à tous les enfants de l’Afrique, du Maghreb, et à toutes personnes soucieuses et amoureuses du continent noir.
Mame Hulo souhaitent que les livres des auteurs soient connus du grand public et accessibles au plus grand nombre grâce au numérique, à internet et que ces ouvrages contribuent au rayonnement du continent Africain.
Une ambition partagée par la marraine, Annette Mbaye d’Erneville qui, en plus des relations familiales qu’elle entretient avec la directrice soutient et encourage cette initiative. Pour sa part, Amadou Ndiaye, représentant du ministre de la Culture, a salué cet engagement et cet amour voué à l’Afrique. L’Etat qui a récemment remis une enveloppe de 500.000 F Cfa de contribution à la structure, a de vive voix insisté sur la nécessité de promouvoir ces genres d’initiatives venant d’enfants du pays. Revenue s’installer au Sénégal, Mame Hulo dont la Maison d’édition compte à son actif une trentaine de publications a tenu à partager ces moments avec quelques-uns des auteurs présents mais aussi avec la grande famille de la littérature au Sénégal représentée par Alioune Badara Bèye président de l’association des écrivains du Sénégal. Les thèmes abordés par les auteurs de «Diasporas noires» dans leurs publications sont divers et touchent des problèmes politiques, sociaux, intellectuels, moraux, et reflètent des états d’âme. «Diasporas noires» s’inscrit dans la dynamique de la publication d’écrivains en herbe.
Née au Sénégal et basée à Londres, Mariéme Jamme est une blogueuse, entrepreneur social et co-fondatrice de Apps4Africa.
Chaque fois que je reviens d’Afrique, j’ai le sentiment que les progrès sont là, mais qu’il manque tout de même quelque chose. Les Africains réclament du changement, à juste titre, mais je suis toujours perplexe quant à la façon dont leurs exigences seront satisfaites. Mon espoir est simple : que les compétitions et rencontres autour des startups comme Apps4Africa, StartUp Week End, Africa Gathering et autres Barcamps*, de plus en plus nombreuses à travers le continent, donnent de la visibilité et de la crédibilité aux jeunes innovateurs africains et, finalement, leurs permettent de transformer leurs idées en profits. Ces sessions de brainstorming, où des gens se réunissent pour échanger des idées et apprendre, sont le chaînon manquant qui pourrait aider à favoriser une culture de l’entrepreneuriat et de la confiance ; une culture du défi. Et en fin de compte permettre aux entrepreneurs des nouvelles technologies de faire plus pour l’Afrique.
Lire l’article sur Jeuneafrique.com : La quête du Mark Zuckerberg* africain a commencé !
Un groupe d’étudiants ougandais de la faculté d’Ingénierie, de Design, d’Art et de Technologie de l’Université Makerere ont construit la première voiture électrique ougandaise (Kiira EV) en environ 30 mois. La voiture a été testée avec succès le 1er Novembre 2011 à l’Université Makerere. Elle n’est encore qu’un prototype, mais la plupart des composants du biplace ont été conçus et construits en Ouganda: la carrosse, le système de combustion, etc. Le projet de cette voiture appelé VDP (Vehicle Design Project) fait partie des initiatives financées et soutenues par le président ougandais.
Les batteries du véhicule ont environ 80 km d’autonomie et l’électricité est la seule source d’énergie utilisée pour faire fonctionner la Kiira EV (ce qui en fait une voiture très silencieuse). D’autres véhicules doivent être fabriqués, y compris un 7-places et un van de 30 places avec environ 200 km d’autonomie grâce à un panneau solaire.
La conception de la voiture a été réalisée par un brillant designer d’automobile – Jonathan Kasumba. En effet, il est important pour de tels projets qu’ils soient en partie centrés sur le processus de conception de la voiture ; ce qui est essentiel dans n’importe quel design industriel, surtout si la voiture doit être fabriquée en série.
L’assemblage du prototype a coûté environ 35 000 $ à la faculté, quoiqu’on pense que le coût puisse être ramené à 15 000$.
Toute l’équipe qui a travaillé sur le projet a au moins prouvé que les Africains peuvent facilement se lancer dans des projets très difficiles et réussir. Cela prouve, encore une fois, que les Africains ont du talent et du génie ; et qu’une industrie automobile écologique en Afrique pointe sans doute à l’horizon.
Source: Kumatoo.com
Lu sur http://negronews.fr
Le président national de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) Momar Ndao a annoncé à l’APS avoir mis au point un Système de navigation par satellite pour le Sénégal, soit ’’le premier GPS au monde qui parle wolof’’.
Dénommée ’’JOOW’’, l’invention qui est déjà protégée au niveau du Bureau sénégalais du droit d’auteur ’’consiste en la mise à disposition des usagers, de terminaux GPS avec des logiciels et des cartes routables de Dakar, du Sénégal et de ses principales villes’’.
Ces terminaux GPS peuvent être de plusieurs natures : récepteurs GPS autonomes, téléphones et smartphones dotés de puces GPS intégrés, PDA (Personal desktop Assistant) et PNA (Personal navigation assistant) dotées de puces GPS, véhicules dotes de GPS intégrés, téléphones, smartphones, PNA et PDA non dotées de puces GPS à connecter par l’intermédiaire de GPS Bluetooth.
Selon un document de présentation, chaque carte routable est dotée de centres d’intérêts divers orientés vers des domaines tels que l’administration, la santé, les urgences, les services financiers et notariaux. Ainsi, ces points d’intérêts peuvent être enrichis par l’usager selon ses souhaits.
Des fonctionnalités de recherche sont également offertes par adresse (ville, rue et dénomination), lieux les plus proches, centres d’intérêts, nom, favoris, coordonnées, SMS de positionnement.
’’A l’issue de cette recherche, le programme de guidage par satellite, vous indique, dans la langue de votre choix (anglais, français, wolof, (pulaar en cours de développement), rue par rue, et en temps réel, le chemin pour aller à votre destination en tenant en compte des sens uniques, des sens giratoires, des sens interdits, de la vitesse de déplacement’’, rapporte le document.
Il ajoute que le programme indique aussi des statistiques diverses : la distance à vol d’oiseau, distance réelle par la route, votre vitesse réelle, vitesse moyenne, vitesse maximale, distance parcourue, distance restante, temps à l’arrêt, altitude par rapport au niveau de la mer, etc.
‘’En outre, pendant le guidage, des alertes de limitation de vitesse, de dangers divers, de route en travaux, etc. sont affichées en temps réel ou annoncées à haute voix en français, wolof, anglais, etc.’’
Selon la présentation faite de cette invention, les solutions GPS routières n’existent que dans moins de 5 pays sur le continent africain et constituent, de ce point de vue, ’’une innovation majeure pour le marché sénégalais’’.
‘’Il n’est pas besoin de connexion Internet ou de frais de télécommunications à payer pour utiliser le service, sauf dans certains cas, ou l’usager veut envoyer des SMS ou bénéficier de services supplémentaires non essentiels, ou dans le cas où il veut avoir en temps réel l’état des embouteillages et pouvoir les éviter’’, indique le document de présentation.
Ainsi, JOOW ’’répond à un besoin de repérage et de guidage de précision dans l’adressage, et même dans la banlieue avec une identification de toutes les rues’’, indique la même source source selon qui ‘’la presque totalité des services officiels sont repérés avec leur adresse exacte, sans compter toutes les adresses utiles, jusqu’aux vulcanisateurs !’’.
De plus, le système ’’s’adresse à tous les automobilistes, à l’administration, aux citoyens sénégalais et aux étrangers, aux chauffeurs de taxi, aux agences de location de voitures, aux services publics, aux services de distribution de courrier, aux services de livraison, aux entreprises concessionnaires de services publics (eau, électricité, téléphone) etc.’’
Président du réseau des Associations de consommateurs de l’UEMOA. RAC-UEMOA et de la Commission de la santé et des affaires sociales du Conseil économique et social du Sénégal, Momar Ndao est un ingénieur commercial spécialisé en TIC. Il est également titulaire d’un master II en droit de la régulation.
http://www.joow.biz/
Blog Chez Gangoueus
Pierre Laporte : Trajectoires
Terrils, je me souviens de vousÉpais, discrets quand même,Et qui s’excusent presqueDe se retourner.Motte de terre au champ d’honneur,Dans l’horizon aiguPlaine de gravesEt sur leurs pentes, chaudesEn découlentEn découdrentPour la revanche, reverdirEt s’enfoncer plus haut toujours.
4 siècles durantHumanités aux mains des maquignons,De commis de l’état en foires agricolesPlaces publiques, pudiques de leur commerceBroyer les cannes, les bras pour en sortir le jus maudit de la servitudeSucre de bronze ici, ivresse des fermentations impies là-bas.Jolis macarons des façades blanches au départ des bateaux, des ports.Calcaire d’esclaves, de profil aux frontons négriésMolosses complices aux moustaches de sangSourires canins de part et d’autres du ragoût humainJoie quotidienne, humeur massacranteArchipel dans la mélasse depuis.
Blog Chez Gangoueus
Pierre Laporte : Trajectoires
Terrils, je me souviens de vousÉpais, discrets quand même,Et qui s’excusent presqueDe se retourner.Motte de terre au champ d’honneur,Dans l’horizon aiguPlaine de gravesEt sur leurs pentes, chaudesEn découlentEn découdrentPour la revanche, reverdirEt s’enfoncer plus haut toujours.
4 siècles durantHumanités aux mains des maquignons,De commis de l’état en foires agricolesPlaces publiques, pudiques de leur commerceBroyer les cannes, les bras pour en sortir le jus maudit de la servitudeSucre de bronze ici, ivresse des fermentations impies là-bas.Jolis macarons des façades blanches au départ des bateaux, des ports.Calcaire d’esclaves, de profil aux frontons négriésMolosses complices aux moustaches de sangSourires canins de part et d’autres du ragoût humainJoie quotidienne, humeur massacranteArchipel dans la mélasse depuis.
Jeune Afrique a sélectionné 25 projets d’avenir pour le continent.© J.A
Le continent tel qu’on le rêve, puissant, moderne et doté d’infrastructures performantes… De la science-fiction ? Non, si l’on en juge par les nombreux chantiers censés le projeter dans une nouvelle ère.
Faisons un rêve. Un certain Joseph, Congolais, rend visite à son grand ami sud-africain, Jacob, qui réside à Pretoria. Il part de Kinshasa, dispose d’un peu de temps et souhaite profiter des paysages de savane, comme du temps de sa jeunesse lorsqu’il accompagnait son père parti à la chasse. Mais le train express climatisé en service depuis une quinzaine de jours est déjà victime de son succès. Heureusement, Joseph dispose d’un service VIP. On lui trouve une place pour une centaine d’africas, la toute nouvelle monnaie unique.
Depuis leurs domiciles d’Abidjan et Dakar, Alassane et Macky s’envoient des chats pour échanger sur leur nouveau job. Les journées sont chargées, mais c’est bien payé. Nos deux camarades sont ravis et se donnent rendez-vous le lendemain pour poursuivre la conversation. De toute façon, ils ne risquent plus une satanée coupure d’électricité depuis que la centrale ghanéenne de Tema, tournant au gaz nigérian, approvisionne toute la région.
À Alger, Abdelaziz, quoiqu’un peu fatigué, a finalement décidé d’aller à Abuja pour régler un léger différend avec le Bamakois Dioncounda. Là-bas, ils retrouveront le bien nommé Goodluck. Pour économiser un peu d’argent, ils ont opté pour le covoiturage sur la transsaharienne. Un souvenir inoubliable ! L’aire d’autoroute de Tombouctou est de toute beauté avec ses lieux saints.
Lire l’article sur http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/JA2692p024-039.xml0/paix-agriculture-investissement-consommationdeveloppement-a-la-conquete-de-l-afrique-ideale.html