Au Sénégal, le samedi 22 décembre, le Forum civil et le Mouvement du 23-Juin organisaient une campagne contre l’impunité, la corruption et pour le rapatriement des biens mal acquis. L’idée, à travers ces actions populaires, était de rendre accessible l’information aux Sénégalais.
C’est un podium installé sur la place de l’Obélisque à Dakar. De jeunes rappeurs scandent toute une série de slogans contre la corruption. Leur mot d’ordre : il faut lutter contre les biens mal acquis. Et ces mots semblent toucher le public.
Donatien s’est déplacé de Zinguinchor en Casamance pour suivre cet événement : « Le problème de la corruption m’intéresse énormément parce que je suis confronté à des gens qui souffrent, des gens qui ne mangent ni le matin ni le soir et je sais que l’argent de la corruption ou l’argent détourné peut servir à relever beaucoup de défis, à aider ces gens-là à améliorer leurs conditions de vie. »
Lire l’article sur http://www.rfi.fr/afrique/20121223-senegal-associations-sensibilisent-population-corruption-generalisee-biens-mal-acquis/
Les économies africaines continuent d’améliorer leurs réglementations des affaires, selon le rapport Doing Business 2013 de la SFI et de la Banque mondiale. Parmi les 50 économies qui ont le plus amélioré leur environnement des affaires pour les entreprises locales depuis 2005 se trouvent 17 économies d’Afrique subsaharienne. Entre juin 2011 et juin 2012, 28 des 46 gouvernements d’Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l’environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes. Avec 4 réformes l’année dernière, le Burundi accède au top 10 des économies ayant amélioré au moins trois des domaines mesurés par Doing Business, et s’avère être la seule économie à faibles revenus de la liste.
Doing Business classent les pays en fonction de la facilité d’y faire des affaires, de 1 à 185, la première place indiquant le plus haut niveau de facilité. Plusieurs critères sont pris en compte : la facilité et le temps de création d’une entreprise, l’octroi de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des impôts, le commerce frontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.
Voici la liste des pays africains qui ont le plus réformé leur cadre des affaires ces huit dernières années :
Maurice : rang mondial Doing business 2013 : 19e
Commentaire Doing business : L’Ile Maurice a renforcé l’accès à l’information sur le crédit en collectant les informations sur les paiements auprès des détaillants et en partageant les informations positives et négatives sur le crédit. De plus le transfert de propriété a été accéléré avec la mise en place d’un système de gestion électronique au registre du Département Général.
Rwanda : rang mondial Doing business 2013 : 52e
Commentaire Doing business : Le Rwanda a facilité l’exécution des contrats avec la mise en place d’un système d’assignation par voie électronique de dépôt de plainte. Le pays a facilité le raccordement à l’électricité en réduisant les coûts pour obtenir un nouveau raccordement électrique.
Ghana : rang mondial Doing business 2013 : 64e
Commentaire Doing business :Le Ghana a raccourcit les délais d’importation en augmentant les passages au scanner des importations et en changeant le système de vérification des douanes.
Nigeria : rang mondial Doing business 2013 : 131e
Commentaire Doing business : Le Nigeria a introduit une nouvelle contribution salariale obligatoire payée par l’employeur. Domaine de réforme de la réglementation des affaires: le paiement des taxes et impôts a été rationalisé et facilité.
Sierra Leone : rang mondial Doing business 2013 : 140e
Commentaire Doing business : La Sierra Leone a amélioré l’accès à l’information sur le crédit en mettant en place un bureau de crédit public au sein de la banque centrale et en garantissant le droit aux emprunteurs de vérifier leurs données personnelles. De plus, le pays a facilité le transfert de propriété en informatisant les systèmes du Ministère des Terre, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement.
Madagascar : rang mondial Doing business 2013 : 142e
Commentaire Doing business : Madagascar a facilité la création d’entreprise en permettant à un guichet unique de prendre en charge la publication de l’avis de constitution de l’entreprise.
Mozambique : rang mondial Doing business 2013 : 146e
Commentaire Doing business : Le Mozambique a facilité la création d’entreprise en introduisant une procédure d’autorisation simplifiée.
Guinée Bissau : rang mondial Doing business 2013 : 148e
Commentaire Doing business : La Guinée-Bissau a facilité la création d’entreprise par l’établissement d’un guichet unique, éliminant ainsi la nécessité d’une licence d’exploitation et en simplifiant le procédé pour fournir un casier judiciaire et la publication de l’avis d’enregistrement. L’utilisation d’outils informatisés pour l’enregistrement des entreprises, ainsi que la réduction des frais d’inscription ont également participé à faciliter la création d’entreprise.
Mali : rang mondial Doing business 2013 : 151e
Commentaire Doing business : Le Mali a réduit le coût du paiement des taxes et impôts en réduisant le taux d’imposition des entreprises – bien que le pays ait aussi introduit une nouvelle taxe foncière. Dans le même temps, le pays a simplifié les procédures pour payer les taxes et impôts par l’introduction d’un formulaire unique pour la déclaration et le paiement de plusieurs taxes et impôts.
Burkina Faso : rang mondial Doing business 2013 : 153e
Commentaire Doing business : Le Burkina Faso a facilité l’exécution des contrats par la mise en place d’un tribunal du commerce spécialisé et par l’abolition de la taxe d’enregistrement de décisions judiciaires. L’exécution des contrats a été améliorée par une réduction des frais et l’introduction de mécanismes alternatifs de résolution des différends.
Togo : rang mondial Doing business 2013 : 156e
Commentaire Doing business : Le Togo a facilité la création d’entreprise en réduisant les frais d’enregistrement, en améliorant les processus de traitement au guichet unique pour l’enregistrement des entreprises et en replaçant l’exigence d’une copie du casier judicaire des fondateurs par une déclaration sur l’honneur au moment de l’enregistrement de l’entreprise.
Burundi : rang mondial Doing business 2013 : 159e
Commentaire Doing business : Le Burundi a mis en œuvre des réformes dans plusieurs domaines de la réglementation des affaires : l’obtention de permis de construire a été facilitée et le transfert de propriété a été accéléré. Le Burundi a aussi facilité la création d’entreprise en éliminant l’exigence d’une certification par un notaire des documents de l’entreprise, de la publication des informations sur les nouvelles entreprises dans un journal et de l’enregistrement des nouvelles entreprises auprès du Ministère du Commerce et de l’Industrie. Le pays a réduit le temps pour le commerce transfrontalier en améliorant l’utilisation des systèmes d’échange de données électroniques.
Sao Tomé et Principe : rang mondial Doing business 2013 : 160e
Commentaire Doing business : Sao Tomé et Principe a rendu l’obtention des permis de construire plus coûteux en augmentant les frais associés.
Sénégal : rang mondial Doing business 2013 : 166e
Commentaire Doing business : Le Sénégal a facilité le démarrage d’une entreprise en remplaçant l’exigence d’une copie des dossiers criminels des fondateurs par une déclaration sous serment au moment de l’enregistrement de la société.
Angola : rang mondial Doing business 2013 : 172e
Commentaire Doing business : L’Angola a facilité le raccordement à l’électricité en éliminant le besoin pour un client de faire une demande d’autorisation auprès de deux compagnies d’électricité différentes pour obtenir un raccordement au réseau électrique.
Niger : rang mondial Doing business 2013 : 172e
Commentaire Doing business : Le Niger a raccourcit les délais d’importation de biens en développant et en optimisant le système d’échange de données électroniques pour les formalités douanières.
Côte d’Ivoire : rang mondial Doing business 2013 : 177e
Commentaire Doing business : La Côte d’Ivoire a facilité la création d’entreprise en réorganisant le greffe du tribunal où les entrepreneurs déposent leurs documents d’entreprise.
A 16 ans, elle fait sensation dans le monde des échecs. Phiona Mutesi, une Ougandaise issue des bidonvilles, a appris à jouer aux échecs un jour où elle cherchait à manger.
En 2011, Tim Crothers lui consacrait un article dans le prestigieux magazine de sport américain, ESPN Magazine. Elle, c’est Phiona Mutesi, une Ougandaise de 16 ans qui a découvert les échecs en se baladant dans les couloirs d’un tournoi, à la recherche de nourriture. Aujourd’hui, l’écrivain consacre un livre entier sur l’adolescente qu’il considère comme l’ultime outsider. « Avant de découvrir les échecs, je vivais dans la rue« , confie Phiona à la CNN. « Il n’y avait rien à manger dans la rue« .
Lire la suite l’article sur http://www.gentside.com/insolite/phiona-mutesi-la-championne-d-039-echecs-issue-des-bidonvilles-ougandais_art46992.html
Du Burkina Faso au Lesotho ou au Kenya, en passant par le Mali, le Ghana et le Rwanda, la Banque mondiale a recensé 26 exemples de réussites à méditer. Une sorte de leçon en 26 points sur le dynamisme économique du continent.
« Yes Africa Can ». C’est sous ce titre, certes un peu usé, que la Banque mondiale vient de publier un ouvrage consacré à 26 cas de success stories emblématiques d’un continent en plein essor malgré les secousses politiques. De la mangue malienne au tourisme rwandais, de la généralisation de l’accès à l’éducation en Ouganda en passant par la couverture santé en Éthiopie, en passant par le paiement mobile au Kenya, autant d’exemples à méditer et à reproduire que la Banque mondiale a souhaité mettre bout à bout dans ce recueil de près de 500 pages préfacé par la vice-présidente de l’institution, la Nigériane Obiageli Katryn Ezekwesili. Un ouvrage voué au redressement de l’image du continent.
«Mogadiscio, passés oubliés et futurs lointains»: l’exposition qui se tient à Londres est pleine de promesses quant à la capitale somalienne. Malgré un passé douloureux, le retour au pays des exilés somaliens dessine l’avenir du pays sous un jour meilleur.
L’International Architecture & Design Showcase propose une série de manifestations à Londres entre juin et août 2012, à l’initiative du British Council.
Parmi les cinq pays africains représentés, la Somalie offre une voix attendue et renaissante avec l’expositionMogadiscio, passés oubliés et futurs lointains (Mogadishu, forgotted pasts and distant futures) qui a ouvert le 5 juillet 2012.
L’organisme de recherche britannique The Legatum Institute (LI) vient de publier un classement de prospérité de 142 pays. Le premier pays africain dans ce classement n’est pas celui que l’on croit…
Comme chaque année depuis 2006, l’organisme de recherche The Legatum Institute (LI), dévoile l’indice de prospérité de 142 pays à travers le monde.
L’institut a pour ambition de ne pas mesurer uniquement la richesse économique mais aussi le bien-être de la population d’un pays.
Elle se base sur huit principaux critères de mesure, à savoir: l’économie, l’entrepreneuriat et les opportunités, l’éducation, la santé, la gouvernance, la sécurité, les libertés individuelles et le capital social, réalisé sur quatre ans.
Macky Sall et ses convives lors de l’ouverture du sommet Africités
Comment développer l’Afrique de demain à partir des collectivités locales ? C’est à cette question que tentent de répondre les différents participants du sixième sommet d’Africités. Le président sénégalais Maky Sall a donné mardi le coup d’envoi du Forum, qui se tient jusqu’au 8 décembre à Dakar.
Alors qu’il était attendu à 9h, ce n’est finalement qu’à 10h30 que Macky Sall est arrivé au King Figh Palace, à Dakar, où se tient actuellement le Forum Africités. « Toujours du retard ! Ca c’est bien l’Afrique ! », rouspètent certains participants impatient que le président sénégalais donne le coup d’envoi de ce sixième sommet. Mais leur agacement se dissipe très vite. La géante tente, bondée de monde, où la cérémonie d’ouverture a lieu, est l’objet de toutes les curiosités. Plusieurs centaines de personnes, originaires de tout le continent, ont répondu à l’invitation.
Les femmes africaines ont particulièrement attiré l’attention avec leurs boubous colorés. « Elles sont belles », entendait-on régulièrement dans l’assistance. Ces dames, très coquettes, n’ont pas été les seules à être remarquées. Des hautes personnalités assises sur l’estrade près du chef d’Etat sénégalais ont aussi fait l’objet de tous les regards, notamment les ex-présidents sud-africain Tabo Mbeki , cap-verdien Pedro Pires et béninois Nicephore Soglo. Le maire de Paris Bertrand Delanoe a aussi répondu à l’invitation. Son discours enflammé est d’ailleurs très applaudi : « Nous devons bâtir ce siècle de la démocratie locale solidaire en Afrique. En tant qu’élus locaux, nous devons proposer des solutions pour améliorer les services d’assainissement, de l’éducation, de la santé… Ce Forum est un grand évènement dédié à la paix en Afrique. C’est un sommet d’espérance pour les populations et pour l’Afrique ! ».
« L’Afrique ne pourra pas se développer sans infrastructures »
Comment construire l’Afrique à partir de ces territoires ? Questionne quant à lui le président sénégalais, qui souligne qu’ « aujourd’hui les grandes villes africaines ont un nouveau paradigme. Elles doivent faire face à l’accroissement de la population, aux problèmes d’assainissement de l’eau et d’emménagement urbain ». Il rappelle également que l’Afrique « ne pourra pas se développer sans infrastructures adéquates qui puissent nous relier les uns aux autres ». Même son de cloche du côté de l’ex-président béninois et maire de Cotonou qui met en exergue les problèmes de « mobilité urbaine » que rencontrent les villes africaines. La démographie est en effet en pleine croissance. « Dans les prochaines années, il y aura plus d’un milliard d’habitants de plus en Afrique. Comment loger et nourrir toutes ces populations ? C’est une question qu’il faudra résoudre ».
Alors qu’elle est l’une des solutions pour résoudre cette équation ? L’ancien président béninois et le maire de Dakar, Khalifa Sall, également présent à l’ouverture du sommet, sont convaincus que le développement de l’Afrique doit passer par les collectivités locales. Ils estiment qu’il est primordial de « doter les collectivités locales de plus de moyens pour qu’elles puissent répondre à ces exigences ». Ils ont lancé un appel au président sénégalais afin d’évoluer en ce sens. Ce dernier a promis que l’Union africaine allait se pencher sur la question pour développer le potentiel des collectivités locales africaines. Reste à savoir si l’organisation panafricaine concrétisera ce projet.
Il est jeune, a 16 ans et est devenu le plus jeune invité du Massachussets Institute of Technology, MIT, une prestigieuse université américaine. Son exploit : à 13 ans, autodidacte, il construit batteries et générateurs électriques à partir d’objets trouvés dans les poubelles de son village en Sierra Léone.
Ne disposant pas d’électricité, ce jeune garçon a voulu aider sa famille en mettant à sa disposition une batterie entièrement fabriquée par ses soins, et issue de l’association de l’acide, du soda, du métal, le tout combiné dans une tasse et scotché. Invention qui s’avéra tout à fait utile pour produire de l’électricité, et qui le poussa, toujours à partir d’objets trouvés dans des poubelles à fabriquer un générateur pour le bonheur de sa famille.
Les voisins affluaient dans la maison du petit prodige, qui pour recharger un téléphone, qui pour étudier sous les lueurs des ampoules… Mais Kelvin ne s’arrêta pas en si bon chemin. Il fabriqua ensuite une station radio fait maison où il donne la parole à des jeunes de son village (cf vidéo ci-dessous)
Découvert grâce à un étudiant sierra-léonais
Le jeune Kelvin a été découvert par un étudiant du MIT, lui aussi sierra-léonais, David Sengeh, qui impressionné par la débrouillardise du garçon incita son université à l’inviter.
« Il fera bientôt parti des résidents du MIT dans le cadre de notre initiative de développement international et un invité de l’école d’ingénierie d’Harvard, explique David Sengeh. Il acquerra plus de savoirs pratiques pour pouvoir aider sa communauté. »
D’ores et déjà le jeune prodige veut s’attaquer à un projet plus grand: construire une éolienne qui fournira de l’électricité à tout son village. Plus que jamais, les jeunes inventeurs africains ont besoin de décideurs et financiers, privés ou publics pour soutenir leurs projets qui sont très souvent bénéfiques aux populations.
Dîner de gala des éditions »Diasporas noires », samedi à l’Hôtel de Almadies
2012-11-26 20:15:17 GMT
Dakar, 26 nov (APS) – Les éditions ‘’Diasporas noires’’ organisent vendredi à l’Hôtel des Almadies un dîner de gala qui sera animé par l’artiste-musicien Abdou Guité Seck et son groupe, annonce un communiqué de la structure reçu à l’Agence de presse sénégalaise.
Le programme de la soirée prévoit, outre le concert, un récital de poésie, du slam, une opération de soutien à deux associations d’aide aux Albinos (associations ANAS et ANIDA), précise la même source.
La veille de cette manifestation, ‘’Diasporas noires’’ organise vendredi la première édition de leur rentrée littéraire, prélude à une soirée de gala, indique le communiqué, signalant que cette seconde activité est prévue à partir de 15 heures au siège de l’Association des écrivains du Sénégal (AES), Kër Birago (Point E).
Le programme prévoit une conférence de presse, une présentation de la maison d’édition ‘’Diasporas noires’’ et de la revue du même nom. Il est aussi prévu une séance de signatures d’ouvrages.
Les objectifs du dîner de gala sont, entre autres, de contribuer à une visibilité de l’Afrique, de ‘’valoriser le patrimoine littéraire des cultures et sociétés d’Afrique et de ses diasporas à travers le monde’’.
Il s’agit aussi de présenter la ‘’Revue des bonnes nouvelles d’Afrique’’ afin de ‘’privilégier l’émergence d’un paradigme positif, optimiste et volontaire, par l’impulsion d’une nouvelle conscience partout en Afrique’’
Le dîner vise à offrir à des associations d’aide aux Albinos (nationale ANAS et internationale ANIDA) une tribune afin de mettre en lumière les discriminations qu’ils subissent et les problèmes qu’ils vivent au quotidien et à lancer un appel aux stylistes africains pour le projet Mode Albinos 2012.
Les bénéfices de l’événement sont destinés à financer le développement des activités de ‘’Diasporas noires’’, l’impression des livres et mettre en place un réseau de distribution afin d’être présent dans toutes les librairies des capitales africaines en 2013. La maison est déjà à la librairie Athéna à Dakar.
L’organisateur compte offrir 20% de ces bénéfices aux associations d’aide aux Albinos (nationale ANAS et internationale ANIDA) et contribuer ainsi à financer leurs actions et à les protéger du soleil en les équipant en crèmes solaires, lunettes et chapeaux.
Fondée en octobre 2011 à Montréal, au Canada, par sa directrice Mame Hulo la maison d’édition ‘’Diasporas noires’’ est installée depuis peu à Dakar. Sa fondatrice, âgée de 52 ans, est une Franco-sénégalaise, consultante en technologie de l’information et en organisation des grandes entreprises.
Son objectif est de ‘’promouvoir les auteurs africains et afro-descendants qu’ils résident en Afrique ou partout dans le monde, ainsi que les auteurs issus de tous horizons qui aiment l’Afrique et qui veulent mettre en exergue sa culture et ses valeurs’’, souligne une note de présentation.
‘’+Diasporas noires+, convaincue que le 3e millénaire sera africain, a pour but d’accompagner cette renaissance africaine et de contribuer le plus possible à un large éveil des consciences.’’
D’octobre 2011 à septembre 2012, 18 auteurs de 6 nationalités différentes — dont 9 auteurs sénégalais — ont rejoint ‘’Diasporas noires’’, 19 livres ont été publiés dans 6 collections différentes.
‘’La Pirogue’’ de Moussa Touré (longs métrage) et ‘’Président Dia’’ d’Ousmane William Mbaye (documentaire) ont décroché le Tanit d’Or, récompense suprême de la 24ème session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) clôturée samedi soir à Tunis (Tunisie), a appris l’APS auprès des organisateurs.
‘’Tey’’ (Aujourd’hui) d’Alain Gomis a, quant à lui, reçu le Prix spécial du jury dans la catégorie ‘’longs métrages’’, indique le palmarès de la compétition de ce festival de cinéma arabe et africain, qui s’était ouvert le 16 novembre dernier dans la capitale tunisienne.
« La Pirogue », film de 87 minutes sélectionné dans la catégorie « Un certain regard », à la dernière édition du Festival international de Cannes (16-27 mai), aborde le thème de l’émigration. Il raconte l’odyssée d’un groupe de Sénégalais et de Guinéens à travers le regard d’un capitaine de pirogue chargé de les transporter jusqu’aux îles Canaries.
Pour les longs métrages, c’est la troisième fois que le Sénégal obtient le grand prix des JCC, après Ousmane Sembène pour ‘’La Noire de…’’ (1966, première session) et Mansour Sora Wade pour ‘’Ndeysaan, Le Prixdu pardon’’ (2002, 19ème session).
Dans ‘’Président Dia’’, Ousmane William Mbaye donne la parole à Mamadou Dia, président du Conseil de gouvernement du Sénégal (1956-1962), qui s’explique sur les événements politiques survenus en décembre, à l’origine de sa destitution.
Voici le palmarès complet de la 24ème session des Journées cinématographiques de Carthage :
CATEGORIE DES LONGS METRAGES
– Tanit d’Or : ‘’La Pirogue’’ de Moussa Touré (Sénégal)
– Tanit d’Argent : ‘’Mort à vendre’’ de Faouzi Bensaïdi (Maroc)
– Tanit de Bronze : ‘’Sortir au jour’’ de Hala Lotfi (Egypte)
– Prix spécial du jury : ‘’Aujourd’hui’’ d’Alain Gomis (Sénégal)
– Prix de la meilleure actrice : Ciomara Morais pour son rôle dans ‘’Tout va bien ici’’ de Pocas Pascoal (Angola)
– Prix du meilleur acteur : Ali Suleiman pour son rôle dans ‘’Le dernier vendredi’’ de Yahya Alabdallah (Jordanie)
CATEGORIE DES COURTS METRAGES
– Tanit d’Or : ‘’Courte vie’’ d’Adil El Fadili (Maroc)
– Tanit d’Argent : ‘’Bousculades, 9 avril 1938’’ de Sawssen Saya et Tarak Khaladi (Tunisie)
– Tanit Bronze : ‘’Lyzia’’ de Marie-Clementine Dusabenjamba (Rwanda)
CATEGORIE DES DOCUMENTAIRES
– Tanit d’Or : ‘’Président Dia’’ d’Ousmane William Mbaye (Sénégal)
– Tanit d’Argent : ‘’La vierge, les Coptes et moi’’ de Namir Abdel Meseeh (Egypte)
– Tanit de Bronze : ‘’It’s all in Lebanon’’ de Wissam Charaf (Liban)
PRIX PARALLELES
– Mention spéciale du jury de la Fédération internationale des ciné-clubs : »Parfums d’Alger » de Rachid Belhadj (Algérie) et »Le professeur » de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
– Prix du meilleur court métrage tunisien de la section »Perspectives » (attribué par la Chambre syndicale des producteurs tunisiens) : »Le fond du puits » de Moez Ben Hassan
– Prix du meilleur monteur et Prix du meilleur photographe (décernés par l’Union générale des travailleurs tunisiens -UGTT) : Karim Ben Hamouda et Hatem Nachri (Tunisie).