Le prestigieux prix de l’Union Africaine du programme scientifique, dénommé «Kwame Nkrumah», du nom du père de l’indépendance du Ghana, a été attribué à la Professeure Francine Ntoumi. Pour ses nombreuses actions et ses efforts consentis dans le domaine de la santé publique. Ce prix scientifique, cuvée 2012, honore la lauréate congolaise, la fondation qu’elle dirige depuis 2008, ainsi que ses membres. A travers ses diverses actions et sa participation aux grandes réunions, la Professeure Francine Ntoumi a su imprimer son nom sur l’échiquier international.
La cérémonie de remise de ce prix scientifique a eu lieu, lundi 17 décembre 2012, à Addis-Abeba, en Ethiopie, siège de l’U.a (Union africaine). En présence de l’ambassadeur du Ghana en Ethiopie, de M. Sidibé Michel, directeur exécutif de l’Onusida, et de plusieurs personnalités œuvrant dans le domaine scientifique.
Depuis le lancement de ce prix, le 9 septembre 2008, grâce au soutien des partenaires au développement, comme la Commission Européenne, la commission de l’Union africaine et Total E & P, en vue d’encourager les chercheurs à aller de l’avant, c’est pour la première fois que la République du Congo a été honorée. A travers la Professeure Francine Ntoumi.
L’objectif du Prix scientifique «Kwame Nkrumah» de l’Union africaine est de donner des récompenses aux éminents scientifiques africains, pour leurs réalisations scientifiques, leurs découvertes importantes, ainsi que pour divers résultats obtenus. Ses objectifs peuvent être résumés en trois points essentiels, à savoir: rehausser le profil du secteur des sciences et de la technologie pour un développement durable; promouvoir en Afrique le développement scientifique; élever les ambitions des jeunes chercheurs et encourager les femmes à persévérer dans la recherche.
C’est en juillet 2010 que les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine avaient pris la résolution de renommer ce programme, Prix scientifique «Kwame Nkrumah» de l’Union africaine. Cette résolution reflète bien la thématique de la réussite et souligne le rôle combien critique des sciences et technologie dans le développement et l’intégration de l’Afrique.
Ce prix est décerné par un jury international, après analyse des curriculums vitae des candidats, leurs réalisations et l’impact sur leur travail dans la sous-région et en Afrique. C’est après un travail rigoureux abattu par le jury, que la Professeure Francine Ntoumi a été sacrée lauréate.
Outre le prix «Kwame Nkrumah», la Professeure Francine Ntoumi a reçu, le 7 décembre dernier, à Paris, en France, le Prix Rice (Réseau international des Congolais de l’extérieur), pour son parcours individuel et exceptionnel.
A n’en point douter, la Fondation congolaise pour la recherche médicale est un appui de plus pour les secteurs de la recherche scientifique, de santé publique au Congo.
Fondée en 2008, la Fondation congolaise pour la recherche médicale a pour buts principaux: le renforcement des capacités de recherche en santé au Congo et en Afrique sub-saharienne; faire la promotion des collaborateurs scientifiques entre les institutions de recherche au Congo et celles des autres Etats dans les domaines des sciences de la santé et de ses applications.
Depuis sa création, la Fondation congolaise pour la recherche médicale a mené plusieurs activités, parmi lesquelles, l’octroi de bourses Cantam à quatre étudiants congolais; la participation des étudiants à l’atelier de virologie moléculaire tenu à Yaoundé, au Cameroun; l’organisation de la première réunion régionale sur le développement de la recherche clinique pour la tuberculose.
Arc en rêve, centre d’architecture à Bordeaux, porte bien son nom avec l’exposition “Bridging the gap“ des œuvres réalisées par l’architecte du Burkinabé, Diébédo Francis Kéré. (http://www.kerearchitecture.com )
En conférence le jeudi 13 Décembre 2012 à Bordeaux, il fut longuement applaudi par un public bordelais venu très nombreux.L’homme a le sens du théâtre, n’a pas son pareil pour émouvoir son public et conter l’histoire de son village Gando, aujourd’hui mondialement connue des revues d’architecture.
80% de la population du Burkina Faso est analphabète, explique-il. Né en 1965, fils d’un chef de village, il aura le privilège d’aller à l’école, En fait d’école, des cabanons avec des toits en tôle ondulée ou il fait très chaud l’été, les classes sont surpeuplées, il explique y avoir trouvé sa vocation de construire une école digne de ce nom pour son village. La bas règne l’autosuffisance, on copie inlassablement ce qui a déjà été fait, même si la saison des pluies ruine en quelques heures un travail mille fois répétés. Sans argent pas question d’entretenir, ni le temps d’imaginer autre chose. Les rêves s’arrêtent alors à vouloir imiter ce que fait l’occident.
Il fait des études de charpentier, puis est recruté par une ONG allemande BMZ, ce qui lui permet d’obtenir une bourse pour poursuivre des études secondaires en Allemagne, puis s’inscrire en architecture. Il y apprend les principes d’éco-construction, et fonde une association pour récolter des fonds. Rentré au Burkina Faso, il doit d’abord gagner la confiance de son propre village, bousculer les certitudes. Sans argent mais pas sans bonne volonté, une fois qu’un projet est accepté par le chef du village, tous le village vient y participer.
Ici pratiquement pas d’argent pour acheter des matériaux, pas de moyen de transport, tous les matériaux doivent provenir de moins de 600 mètres du lieu de construction. Alors cela sera la terre, matériau jugé archaïque, localement, au profit de ce qui se fait en Europe et particulièrement en France. L’homme est un conteur et saura encore convaincre son village, mais pas n’importe quelle terre, la saison des pluies ravine le sol laissant découvrir la latérite, terre stérile mais facilement modulable doté d’une machine manuelle à fabriquer des briques de terre, l’ouvrage peut commencer avec ce matériau ici inépuisable et gratuit, mais fastidieux à préparer.
Un large toit protège les murs de terre, et surtout, surélevé des murs, par une fine ossature en fer à béton soudé, permet la circulation de l’air et ainsi ventile naturellement les volumes intérieurs. La première école prend forme, et tient parfaitement debout, mais à cela s’ajoute une justesse formelle, particulièrement émouvante ici, avec si peu de moyens.
« Il n’y a pas d’innovation si vous faites ce que l’on vous dit de faire. », D. Francis Kéré
Une fois finie cette première école, s’ensuit des logements pour les enseignants, puis une extension, puis les commandes s’enchaînent. Diébédo Francis Kéré ne reste cependant pas dans son village mais installe son agence à Berlin, et se retrouve aujourd’hui entouré de neuf personnes.
Remarqué, il va enchainer les reconnaissances internationales dont ; l’aga Khan Award for architecture en 2004, le Global Award for sustainable architecture en 2009, le Global Holcim Award 2012 Gold, et d’autres. Il enseigne à Harvard et passe son temps dans les avions comme une star de l’architecture mais sans en avoir les moyens.
Les besoins sont immenses, Il n’est qu’une goutte d’eau dans un océan d’urgences insatisfaites, d’où le titre de l’exposition “ Bridging the Gap “, jeter un pont. Il a ouvert le champ des possibles, mais son rêve maintenant c’est que la transmission de ce savoir-faire qu’il a inventé, aille aux futurs architectes du Burkina Faso. Mais ici, pas d’écoles d’architecture, c’est un mirage encore inaccessible. La tâche qu’il a réalisé est immense, mais celle qui reste à faire l’est encore plus. Emouvant !
Le Mali et la Mauritanie ont adopté cette semaine l’interdiction de produire et d’utiliser des sacs plastique, considérés comme nocifs pour l’environnement. Une mesure déjà prise par différents pays.
Pour 2013, la Mauritanie et le Mali ont pris une résolution. Depuis le 1er janvier, la production, la commercialisation et l’usage de sachets plastique sont désormais interdits.
Lire l’article sur http://www.france24.com/fr/20130104-sac-plastique-afrique-mauritanie-mali-environnement/
Je suis dans un questionnement existentiel. Ce livre m’a rempli le cerveau d’interrogations et de dialogues entre moi et moi-même sur ce qu’est ou devrait être la liberté d’un créateur. Étant, férocement, d’avis que l’auteur ne doit écrire qu’en fonction de sa propre sensibilité, qu’en fonction de ses propres élancements de l’âme, je suis obligé de mettre un bémol dans ma conviction. Le « Trajectoires » de Pierre LAPORTE, paru en 2012 aux éditions « Diasporas Noires » m’a fait me poser des questions éternelles.
Oméga est un jeune homme. C’est la seule chose qui importe. Enfin, presque la seule chose.
Oméga, c’est surtout un jeune homme qui traine son regard sur sa vie et celle parfois bruyante des usagers du RER A. Témoin, contre sa volonté, des pugilats verbaux des urbains stressés en course vers leur chez eux.
« Sonnerie, démarrage, la soirée sur les rails qui font semblant de crier avec leur voix de ferraille usée. Les portables se déchaînent dans les poches, ça va vibrer en cœur dès qu’on sortira à l’air libre, les tunnels ménagent un suspens techno-épistolaire. »
Oméga, c’est surtout un prof ou un pion. Vacataire, surement, comptant ses heures et ses sous, évidemment. Et toujours, son regard sur tout, son esprit en vagabondage sur son banal quotidien.
« Le bruit est un objet en soi, obsession récurrent, je le chasse, le domestique, lui et moi on se croise, quand il s’enfle, j’ai l’impression qu’il m’éclabousse, quand il réduit, je m’amplifie, nous sommes du même souffle. Les élèves me saluent, me disent à bientôt, j’ai fait une brève intrusion dans leur semaine, eux dans la mienne. »
Oméga, c’est, est-il besoin de le préciser, un être amoureux. Cocu. Est-il besoin de le préciser. Au détour d’une terrasse, hasard ou Colombo qui se renie, il assiste à son émasculation par la grâce de cette Armelle qui à son rival colle une pelle.
« Ils s’étaient quittés sur le pas de porte, la vision du baiser l’avait traversé sur le coup, fugacement comme une aiguille dont on sent l’entrée dans la chair puis à laquelle on s’habitue pour quelques secondes. »
Oméga, c’est un Homme quasi banal qui, sur sa blessure, s’empresse de splacher un cataplasme. Le pire des cataplasmes car la Armelle n’est qu’un placebo mélaniné censé soigner le blues d’une vie maritale qui s’enfonce dans les sables mouvants de l’aigreur, de la rancune.
« Moi non plus je ne l’aime pas, on baise bien, avec vigueur, moi par dépit, elle, je ne sais pas, avec ma femme la position allongée c’est celle que j’ai devant la télé, quand elle rentre du boulot. »
Oméga, c’est l’homme qui apprend le mot michetonneuse par l’expérience. Et que le dépit a rendu haineux, en quête de vengeance ou simplement en désir de cracher son dégout. De lui-même.
« Qu’on soit débordant de haine ou débordant d’amour Nous débordons.
Nous sabordons la finesse tendue
Entre deux montagnes épaisses et tragiques
Comme un fil à linge
Et d’un verre solidaire nous rongeons l’embouchure. »
Oméga, c’est aussi le vengeur. Celui qui fait payer à d’autres les effluves de la déconfiture qui lui collent encore à la peau. C’est celui qui se penche sur la futilité du dent pour dent quand il échoit sur les larmes de celle qui a le malheur de s’accrocher au cœur cramé.
« Et c’est là une arme de culpabilisation massive, en la matière ne nous y trompons pas, une rupture est un acte juridique informel, la douleur ostensible est toujours à la fois pièce à conviction et la preuve de la probité, un argument à charge, qu’importe le contexte, elle établit de facto la réalité du délit si elle est constatée. »
Oméga, c’est… Oh, après tout, à vous de le découvrir. De découvrir le regard de cet homme sur la vie, sur le monde. Son regard sur l’humanité mais aussi, et surtout, découvrir son regard sur l’art du récit.
« La presse les avait surnommés « le gang des profanateurs cliniciens », ils récupéraient les prothèses sur les patientes décédées pour faire des économies, car, magie de la technologie, le silicone dure plus longtemps que son usagère… Les listings des clientes, y compris ceux de leurs concurrents étaient recoupés avec la rubrique nécrologique. »
Parce que, oui, ce livre est avant tout un regard sur l’art du récit. Un regard qui, par définition littéraire, n’appartient qu’à l’auteur, qui est dans son univers, dans son monde, dans sa tête et y extrait ses milles et un contes pour les poser devant nous. Et nous ? Et nous, nous prenons ce conte avec notre background personnel et nous le lisons, l’interprétons à notre façon. D’où ma diatribe du début.
Ouf, j’y reviens !
Ce petit livre de soixante-seize pages vous laissera – peut-être – aussi perplexe que moi. La forme y est. Le récit est raconté dans une succession de petits textes traités soit en prose, soit en vers, qui toujours se veulent très poétiques. L’âme de l’auteur y déverse son amour des mots. Et quelque part dans le dédale de ses mots, il nous perd.
Quand on lit « Trajectoires », on a la furieuse impression d’être dans une Galerie d’art post-moderne où se battraient tour à tour les Murakami, Soulage, Broch, Burgee… et dans lequel nous sommes plongés sans avoir les clefs de la compréhension. Nous ressentons vaguement une atmosphère, nous voyons dans les traits biscornus, dans les nuances de noir, dans le Kawai exacerbé, etc… qu’il y émane une sorte de beauté, sans pouvoir mettre le doigt dessus, sans pouvoir trouver les liants. « Trajectoires »donne cette impression. La forme est belle, les mots sont beaux, l’histoire en filigrane semble attrayante mais l’on passe à côté de quelque chose. Plusieurs des textes – courts – semblent « sortir » le lecteur de l’histoire, sans lien avec le fil rouge alors qu’ils sont censés faire sens dans une fresque homogène.
L’auteur a choisi sa liberté totale et nous enjoint à le suivre. La question alors est, un conteur peut-il s’exonérer de la nécessité de prendre en compte le lecteur ?
D’accord, prendre en compte celui qui lira c’est courir le risque de brider sa liberté de créer et, cependant, l’on crée des contes pour les autres. Ne devrait-on donc pas systématiquement penser que le lecteur à besoin des clefs ?
Question aussi récurrente que la quadrature du cercle dont je ne saurais trouver ici la réponse.
N’empêche, Pierre LAPORTE nous offre un moment sympathique de lecture, plein de poésie et de beaux mots qu’il nous faudra lentement mastiquer afin de pouvoir digérer tout le texte et en tirer toute la substance.
« Trajectoires »
Pierre LAPORTE Éditions Diasporas noires – 76 pages
POESIE – Vole et séduit les vents aux éditions Diaspora Noires : Un recueil pour sujets sensibles
Le recueil de poèmes Vole et séduit les vents reflète les maux de la société. Le jeune auteur Sire Ibn Angel y relate des thèmes comme la prostitution, le viol, des sujets réputés sensibles et rarement portés sur la place publique. Avec poésie, il aborde les sujets, évitant de heurter certaines âmes sensibles.
Paru aux éditions Diasporas noires, le jeune écrivain sénégalais a adopté ce style pour, dit-il, «ne pas heurter la sensibilité de certains». Aussi des thèmes comme la prostitution et le viol, qui gangrènent les sociétés s’y retrouvent dans une perspective d’éveil des consciences. Il s’agit également pour l’auteur de réaliser un rêve qu’il nourrissait depuis le bas âge, inspiré qu’il était par l’histoire d’une dame qui s’installait toujours sur le même banc et qui l’intriguait. D’ailleurs, son premier roman il l’a intitulé La femme du banc pour essayer de trouver réponse à ses interrogations. C’est ainsi que sa rencontre s’est faite avec la directrice de la maison d’édition Diasporas noires, Mame Hulo à la suite d’une publication de ses écrits sur la page facebook de la maison, et c’est de cette rencontre qu’est née la publication du recueil Vole et séduit les vents.
Aussi aujourd’hui, Sire Ibn Angel n’a qu’un seul objectif, c’est de séduire le monde entier avec sa plume, d’où son titre Vole et séduit les vents. Stagiaire
A l’émission Au Grand Rendez-vous de 2STV (Sénégal) le 28 décembre 2012 pour son recueil de poèmes « Lumières de la Renaissance » Ed Diasporas Noires
Note de l’Editrice : Bravo Thierno SD Niang, tu es peut-être naïf mais dans le bon sens et tu as bien mûri depuis la parution de ton livre, je me rappelle que tu étais tout timide, inaudible et crispé lors de ta première émission TV… Donc, tu as bien progressé, tu as gardé ton calme, dis-toi que tu n’as que 26 ans et que déjà les jeunes sénégalais peuvent prendre exemple sur toi pour l’expression orale et écrite… Tu as eu de beaux compliments de la part du 2e intervenant… Bien-sûr les critiques constructives sont à prendre en compte mais pas la mauvaise foi légendaire de Tounkara ! Au niveau visuel, police ou caractères, tous les goûts sont dans la nature… Chacun les siens et heureusement… Ce livre a été le premier livre publié par Diasporas Noires qui venait juste de naître il y a un an… Depuis Diasporas Noires aussi a grandi, mûri et se perfectionne chaque jour et je peux être fière de son parcours et de ses écrivains… Je suis engagée auprès des jeunes auteurs africains et les encourage, la jeunesse est perfectible par définition, c’est normal… Alors on avance et on fait avancer la jeunesse africaine !!! HBG
J’ai rencontré Thierno, il y’a quelques mois de çà. Juriste et Producteur de l’émission radio,Que proposent les jeunes. Il m’avait alors invité pour un débat sur l’industrie culturelle. J’avais bien apprécié ce moment, qui s’était avéré très enrichissant. Des semaines plus tard, Thierno, accompagné de Djibril Dramé, était venu visiter la Boite à Idée… Autour d’un café, nous avions échangé longuement. Aujourd’hui, à nouveau, de passage dans notre espace culturel, il est venu me parler de son autre casquette, celle de l’écrivain.
Qui es-tu ? Comment te définis-tu ?
«Thierno Niang, C’est juste un jeune , passionné. Et en effet, tous ce que je fais, j’y mets le cœur. C’est normal, je suis un artiste spontané. Il faut cumuler la passion et l’action. Je pense que je suis un artiste dans l’âme, parce que la culture et l’art m’interpellent. Pour moi il faut recentrer le processus de développement de notre pays dans la culture. »
Qu’est ce que c’est pour toi être artiste ?
« C’est d’abord, ne pas faire un art triste. C’est partager, c’est
d’autres genres littéraires. La poésie est importante pour moi, c’est un genre littéraire pointu, qui nécessite beaucoup de maitrise. »
C’est inviter les autres à aller au-delà des apparences. Etre artiste, c’est faire jaillir en soi des messages, qui souvent proviennent du profond de notre être ou d’un Etre supérieur.
La création a pour toi quelque chose de divin ?
« La créature même est divine.. Donc naturellement tout ce qui émane de çà est divin. C’est juste un processus continu. »
Tu as sorti, il y’a un an, un recueil, est ce que tu peux m’en parler ?
«Oui, un recueil de Poésie, intitulé Lumières de la Renaissance. La poésie, c‘est mes premiers amours. Depuis que j’ai 16 ans, j’écris, j’observe. J’ai commencé par la poésie, même si je titille
Lumières de la Renaissance est un recueil de trente-deux poèmes, qui aborde différents thèmes, amours, familles, valeurs africains.
Comment tout ca a commencé ?
« Je vais te faire une confidence, j’ai commencé à 21ans par un roman, j’ai écris une dizaine de pages, et j’ai arrêté. Il est toujours dans ma boite mail. Ensuite, j’ai commencé un autre roman, que je n’ai pas terminé. Après je suis revenu à mes premiers amours, la poésie et j’ai écris…
Devant mes trente-deux textes, je me suis dis : Je dois sortir çà. Je suis allé vers une maison d’éditions sans grand résultat. Puis, j’ai rencontré une femme extra Mame Hulo… Elle était alors au Canada, je lui ai fait transmettre le manuscrit, qu’elle a adoré et fait sortir en ebook. Le 10 Mars 2012, Nous avons fait la sortie de Lumières de la Renaissance à Douta Seck. Une belle cérémonie, avec Annette Mbaye Dernevil ainsi que le Directeur de cabinet du Ministère de la Culture, et Nafissatou Dioufqui a d’ailleurs préfacé le Recueil.
Un an et demi après la sortie, quel est le bilan? As-tu envi d’écrire d’autres choses ?
« En fait, tu sais dans la même veines, j’ai continué à écrire souvent des articles. Si je dois me définir comme un poète, je suis un plus engagé qui n’est pas très lyrique. Meme si tout est sentiment,dans cette vie . Mais il y’a d’autres choses qui me tiennent à cœur. Je suis un jeune sensible à ce qui se passe dans son environnement, dans son pays. Chaque génération a une mission.
Quelle est notre mission ?
« Changer les choses ! J’ai l’habitude de dire, qu’il faut imprimer un tampon évolutif à son époque, pour valoriser son existence. On n’est pas là pour changer tout d’un coup de baguette magique, mais juste pour contribuer aux changements. Il faut le faire. Il ne faut pas se tenir à l’écart. Par effet d’entrainements, les choses bougeront. Telle une vague qui va déferler sur le Sénégal et le reste de l’Afrique. »
C’est quoi tes projets pour 2013 ?
« Y’a déjà une émission. Que proposent les Jeunes. ? , qui donne la parole aux jeunes. C’est ce qui manque ici, on définit la politique pour les jeunes, sans les associer, ni leur demander leur avis. Il serait bien qu’on les consulte. qu’ils disent ce qu’ils attendent des dirigeants. Dans les projets 2013, il y’a aussi le forum des jeunes leaders. Toujours dans la même veine, pour trouver des solutions… Ensuite, y’a quoi… Oui, je continue d’écrire… Mais là, ca sera un projet plus engagé. J’ai envie de donner la parole aux jeunes par écrit cette fois-ci, pour qu’ils parlent .des challenges à venir…etc. Crier pour Construire. Il faut dépasser la phase de contestation. Il faut proposer et agir. »
Ou est ce que tu te vois dans cinq ans ?
« Je ferais partir des gens qui changeront ce pays. Ceci est le dessein d’un leader. »
Si tu devais être un livre, lequel serais-tu ?
« Je viens de terminer la solitude du vainqueur de Paolo Coelho. J’ai beaucoup aimé ce livre. Quelque soit le succès qui sera au rdv, il faut avoir les pieds sur terre. J’aime bien aussi IKbal. Pour le coté spirituel. Je suis un humaniste, donc toute œuvre humaniste ancrée dans la personne, dans son bien être, me parle…Je pourrais aussi te parler de Gabriel Marquez, l’amour au temps du choléra. Tous ces livres te donnent des facettes de la vie… »
Que penses-tu de la scène littéraire contemporaine ?
« Y’a beaucoup de gens talentueux. Je pense qu’en général, il y’a de bon écrivains. NaturellementNafissatou Dia Diouf, qui a préfacé mon recueil. Au-delà d’elle, Soleymane Bachir Diagne, le professeur. Sokhna Bengua. Salla Dieng, Felwine Sarr, Boubacar Boris Diop.. Je lis tellement d’œuvres, que je ne peux tous les citer. Tous ce qui est bien fait, bien écris… Me touche forcément. »mais je n’ose pas omettre le livre de Sogué Diarisso Mémoires de l’espoir qui pour moi est bréviaire pour la §jeunesse à lire absolument
As-tu un Coup de gueule une parole de sagesse, un mot de la fin ?
« J’ai foi profondément en l’avenir, en la jeunesse. Je suis très content de venir ici, de voir ce que tu fais. De voir des jeunes comme toi, qui en veulent, qui sont décomplexés. Y’a une phrase qui me vient en tête. Ecrite par Eva Mayérovitch,une auteure soufi
« Si un spermatozoïde a pu devenir un Mozart ou un Einstein, C’est parce qu’en chacun de nous, il y’a un absolu qu’il faut découvrir. »
Malgré les circonstances actuelles, nous croyons de toutes nos forces qu’en 2013 une nouvelle ère s’ouvre pour l’humanité…
L’ère de l’Éveil des consciences, de la Fraternité des peuples, de la Paix,
du retour en force de l’Énergie féminine, de la Compassion et de l’Amour sur la Terre
Que 2013 apporte un profond changement dans le système qui régit le monde et dans nos vies !
Cette nouvelle ère est aussi celle de l’Afrique qui prend son essor, enfin libérée de ses pilleurs et de ses pires dirigeants.
Célébrons l’ère de la Jeunesse Africaine pleine de créativité, de projets et d’audace.
A tous nos Visiteurs, Lecteurs de la Revue des Bonnes Nouvelles d’Afrique ou Amateurs de littérature, Diasporas Noires souhaite une magnifique NOUVELLE ÈRE !!!
l’Africain-américain inventeur Henry Sampson est brillant et chevronné. Physicien nucléaire il a Co-inventé le « gamma-électric cells » (Cellules gamma électriques), le 6 Juillet 1971, qui a reçu le brevet n ° 3.591.860 ce procédé émet un stable courant électrique à haute tension capable de détecter les radiations dans le sol.
Henry Sampson est né à Jackson, Mississippi. Il a obtenu une licence ès sciences de l’Université de Purdue en 1956. Et une maîtrise en ingénierie de l’Université de Californie, Los Angeles en 1961. Sampson est aussi titulaire d’une maîtrise en génie nucléaire obtenu à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, en 1965, ainsi que d’un doctorat obtenu en 1967 dans la même école. Henry T. Sampson a travaillé comme ingénieur chimiste de recherche au Centre des États-Unis d’armes navales, China Lake, en Californie. Il a aussi dirigé la mission du Développement et des Opérations du programme de test spatiale à l’Aerospace Corporation à El Segundo, en Californie.
Le Résumé du brevet d’invention américain # 3.591.860 pour « les cellules Gamma-électrique » a été publié par Henry Sampson et George H. Miley. Dans le document original les inventeurs apportent des éclairages pour décrire leur invention et expliquer comment ça marche.
Il est noté que: « La présente invention concerne un téléphone cellulaire gamma électrique pour produire une tension de sortie élevée à partir d’une source de production dans laquelle, les cellules gamma électrique disposent d’un collecteur central constitué d’un bout de métal dense dont le collecteur central est encapsulé dans une couche extérieure de matériau électrique. Une couche conductrice supplémentaire est ensuite disposé sur ou dans le matériau diélectrique de façon à fournir une sortie à haute tension, entre la couche conductrice et le collecteur central lors de la réception du rayonnement gamma par pile électrique. L’invention comprend également l’utilisation d’une pluralité de collecteurs de rayonnement du collecteur central à travers le matériau diélectrique de manière à augmenter l’aire de collecte, et augmenter ainsi la tension du courant et ou de sortie. Les autres aspects de l’invention sont dirigés vers le procédé de production de haute tension de sortie des cellules gamma-électriques par l’encapsulation, en utilisant un matériau diélectrique, qui peut être coulé ou coupé de manière à pouvoir fournir un contact intime entre les collecteurs et le matériau diélectrique qui entoure et encapsule les collecteurs. Les autres aspects de la méthode d’encapsulation de la présente invention comprennent l’utilisation d’un matériau diélectrique spécifique et également l’élimination des gaz piégés dans le matériau diélectrique. »
Henry Sampson a également reçu des brevets pour un « système de liaison pour les propulseurs et les explosifs » et celui du « système de liaison en fonte pour propergols composites. « Les deux inventions sont liées à des moteurs à propergol solide.
Il est intéressant de noter qu’Henry Sampson est aussi un écrivain et historien du cinéma qui a écrit un livre intitulé, « Blacks in Black and White: A Source Book on Black Films. »(Les Noirs en noir et blanc: un livre de référence sur les films noirs).
Membre du conseil d’administration du Los Angeles Southwest College Foundation, et consultant technique pour les collèges noirs historiques et des programmes d’Universités.
Il a reçu de nombreux prix et honneurs tels que:
* Fellow de la Marine américaine, 1962-1964
* Commission de l’énergie atomique, 1964-1967
* Black image awards de l’Aerospace Corp, 1982
* Le prix pour les Noirs en ingénierie, en sciences appliquées de l’éducation, à Los Angeles par le Conseil des ingénieurs professionnels noirs, 1983.
Cette technologie très usuelle dans notre vie quotidienne est très importante car elle vous
permet de rester en contact même lorsque vous êtes sur la route. Vous pouvez consulter votre courrier électronique, surfer sur le net, prendre des photos, écouter de la musique, jouer à des jeux, stocker des données, être au courant des dernières nouvelles et beaucoup plus. Aussi en cas d’urgence, avoir un téléphone cellulaire peut permettre de vous joindre rapidement et pourrait éventuellement sauver des vies. Il est très commode à utiliser, facile à manipuler. En outre, en outre il peut vous permettre de faire des transactions avec votre banque et très utiles si vous voulez acheter quelque chose sur l’internet. Les utilisateurs de téléphones cellulaires peuvent envoyer instantanément des données à la maison ou au bureau en utilisant leur téléphone cellulaire comme PDA ou calendrier, et stocker des photos qui peuvent être facilement transférées vers un PC ou ordinateur portable. Les téléphones cellulaires d’aujourd’hui sont comme des ordinateurs portables dans la paume de votre main. Certains esprits intelligents ont trouvé le moyen de l’utiliser comme une télécommande pour voiture c’est le cas de Peterson Mwangi un inventeur du Kenya qui a conçu un dispositif qui peut allumer et éteindre un moteur de voiture à partir d’une commande SMS via son téléphone portable. Le dispositif offre un autre avantage car il peut déplacer la voiture d’avant et en arrière. Une caractéristique importante de ce dispositif est que la couverture réseau n’est pas une condition préalable pour que la voiture soit contrôlée à distance par le téléphone mobile.
Le marché de la téléphonie mobile explose en Afrique, avec une croissance « prodigieuse » de 44% par an depuis 2000 au sud du Sahara, et la tendance devrait se poursuivre, selon des études publiées en marge d’un grand salon professionnel ouvert mardi au Cap.
« Le portable a déjà révolutionné la société africaine, et pourtant la demande ne cesse de croître, de près de 50% par an », a souligné Tom Phillips, responsable des affaires réglementaires de l’organisation GSMA, qui regroupe 800 opérateurs dans le monde.