Damarys Maa Marchand est l’une des militantes associatives africaines les plus influentes en France. Son crédo: l’intégration socioéconomique des femmes migrantes dans l’Hexagone.
Un proverbe Bassa’a [ethnie du Cameroun, ndlr] dit qu’on ne peut pas attacher un paquet avec une seule main. J’ai grandi avec cette affirmation de solidarité.» Damarys Maa Marchand semble très fière de cet héritage culturel de son Cameroun natal, dont elle a d’ailleurs fait le socle de son engagement pour la cause des femmes. Un engagement qui remonte à ses années d’enfance à Enongal, une petite localité dans le sud du Cameroun où elle voit le jour en 1953.
Elle est la benjamine d’une fratrie de douze enfants —et ses frères et sœurs aînés ont déjà des préoccupations d’adultes. Quand elle n’est pas à l’école, la petite fille accompagne leur mère, Frida, rendre visite et porter nourriture et vêtements à des malades d’une léproserie située dans le coin. Son père est infirmier-chirurgien. Parmi les tout premiers que les missionnaires protestants américains ont formés au Cameroun.
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Bientôt, dépister le virus du sida sera aussi simple, rapide et économique que faire un test de grossesse. Plus besoin de se rendre dans un laboratoire d’analyses et d’attendre (au moins) 24h les résultats.
Dans un article sur son site Internet, RFI annonce la mise au point d’un nouveau testeur portatif grâce auquel les dépistages peuvent s’effectuer dans les zones reculées et sans infrastructure particulière. Le procédé n’en est qu’au stade du prototype, mais ses résultats sont très prometteurs.
Déjà testé sur des centaines de patients au Rwanda, il a montré un taux de détection des maladies frisant les 100%. Une fiabilité supérieure à celle obtenue avec le système desbandelettes qui peut donner lieu à des erreurs d’interprétation, rappelle RFI.
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Les flux migratoires entre l’Afrique et les autres continents sont le plus souvent évoqués à travers les migrations Sud-Nord, c’est-à-dire l’expatriation des Africains vers l’Occident. Mais aujourd’hui, certains de ces émigrés finissent par revenir au bercail. C’est la nouvelle «génération des rapatriés» africains, dont le magazine américain Time dresse un portrait.
Papa Madiaw Ndiaye, 45 ans et Patrice Backer, 44 ans, incarnent ce retour des «cerveaux». Après des études à l’université américaine d’Harvard et un passage par la banque d’investissement J.P. Morgan, ils ont décidé de revenir s’installer en Afrique et surtout d’y investir. Une décision qu’ils ne regrettent pas:
«Il n’y a pas de concurrence. Si vous savez ce que vous faites, c’est le gros lot», explique Ndiaye.
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Plus un pays est petit, plus il est faible. Vraiment? A en croire un article du site d’informations kényan The East African du 24 juillet 2011, certains pays africains qui sortent du lot correspondent aux plus petites superficies du continent. Ghana, île Maurice, Seychelles, Rwanda, Cap-Vert, ces 5 pays à l’économie florissante et au modèle de développement souvent pris en exemple ont chacun leur propres success story.
«Certaines des nations africaines les plus belles, stables et sûres sont parmi les plus petites […] coupant ainsi court au récit de ceux qui croient à la vulnérabilité intrinsèque des petites nations.»
L’île Maurice, la diversité culturelle comme moteur économique
Ce petit bout de terre de l’océan Indien paraissait bien en difficulté au lendemain de l’indépendance (1968): divergences ethniques et religieuses, faiblesse de l’économie, chômage… C’était sans compter la mise en place d’institutions gouvernementales stables pour relancer la machine, et transformer certaines faiblesses en atouts.
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Oprah Winfrey vient de donner un sérieux coup de pouce à l’écrivain kényan Binyavanga Wainaina.
Animatrice de télévision star, productrice, milliardaire, cette Africaine-Américaine de 56 ans est considérée comme la femme la plus influente au monde dans le domaine littéraire, avec son Oprah Book Club, le segment «livres» de son talk-show créé en 1996, dix ans après la première du Oprah Winfrey Show.
Le roman du Kényan Binyavanga Wainaina, One day I will write about this place (Un jour j’écrirai sur cet endroit) fait partie des 27 livres sélectionnés dans la liste de lecture de Winfrey pour l’été 2011.
En y étant cité, ce collaborateur du magazine américain Vanity Fair et du quotidien The New York Times, lauréat du prix Caine de la nouvelle pour Discovering Home en 2002, devrait bénéficier de « l’effet Oprah », avançait Africa Review dans un article publié le 25 juillet 2011.
Le site This is Money expliquait ce phénomène le 9 juillet dernier :
«L’effet Oprah, c’est le pouvoir des millions de dollars de l’animatrice, qui transforme un inconnu en quelqu’un d’incontournable […] Quand elle recommande un livre dans la rubrique Oprah Book Club de son émission, celui-ci devient immédiatement un best-seller. En 2005, The New York Times observait qu’un roman mentionné par Oprah déclenchait un million de ventes supplémentaires.»
Le 25 mai dernier, Oprah présentait son émission pour la dernière fois. Mais elle n’en a pas pour autant perdu son influence : son site, sur lequel elle continue de publier ses recommandations littéraires, cumule 70 millions de visiteurs par mois.
Ce n’est pas la première fois qu’un auteur africain est cité parmi les coups de cœurs de la star. Ainsi, le premier roman du Nigérian Uwem Akpan Say You’re One of Them a été propulsé en tête des ventes aux Etats-Unis en 2009 grâce au Book Club d’Oprah.
Les romans de Wainaina et Akpan traitent tous deux de la condition des enfants en Afrique, leurs difficultés et leur vision de l’avenir. Oprah Winfrey croit au développement du continent par la culture et l’éducation. Elle a ainsi créé en 2007 une école pour jeunes filles en Afrique du Sud, la Leardership Academy for Girls, afin de former l’élite africaine de demain.
Lu sur Africa Review, This is Money
Google ne s’y est pas trompé en investissant l’Afrique. L’utilisation d’Internet via la téléphonie mobile, l’engouement pour les blogs, celui pour les applications «anti-crise», ou encore l’émergence d’une communauté de geeks made in Africa… Autant de raisons pour persuader un peu plus le géant américain que l’Afrique est la terre promise qui lui permettra d’étendre encore un peu plus son monopole.
«En moyenne, il y a 94 noms de domaines pour 10.000 internautes à travers le monde. En revanche, il n’y en a qu’un pour 10.000 en Afrique», explique The Next Web, un blog dédié aux projets d’avenir sur la Toile.
Dans un article du 17 juillet 2011, il s’arrête sur la stratégie du leader de la Silicon Valley pour sortir le continent de son statut de cinquième roue du carrosse de l’Internet mondial.
Lire l’artcile sur http://www.afriqueitnews.com/2011/12/07/lafrique-tisse-sa-toile-avec-google/
En Egypte, après la chute de Moubarak, place désormais aux entrepreneurs de la révolution. Une nouvelle génération de diplômés égyptiens aspirent à créer leur propre startup, et leur initiatives pourraient bien être la clé du regain économique du pays.
Un article publié sur le site du New York Times le 16 juillet 2011 raconte l’ambition de ces jeunes entrepreneurs qui se disent optimistes quant à leur avenir économique et professionnel, malgré un chômage qui gangrène le pays etattise les tensions.
«La révolution a redonné de la confiance à toute une génération. Si les Egyptiens ont pu faire tomber Moubarak, qui sait ce qu’ils peuvent accomplir?», affirme Yasmine el-Mehairy, 30 ans.
Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/15053/apres-le-printemps-arabe-l-ete-des-startup