Damarys Maa Marchand est l’une des militantes associatives africaines les plus influentes en France. Son crédo: l’intégration socioéconomique des femmes migrantes dans l’Hexagone.

Un proverbe Bassa’a [ethnie du Cameroun, ndlr] dit qu’on ne peut pas attacher un paquet avec une seule main. J’ai grandi avec cette affirmation de solidarité.» Damarys Maa Marchand semble très fière de cet héritage culturel de son Cameroun natal, dont elle a d’ailleurs fait le socle de son engagement pour la cause des femmes. Un engagement qui remonte à ses années d’enfance à Enongal, une petite localité dans le sud du Cameroun  où elle voit le jour en 1953.

Elle est la benjamine d’une fratrie de douze enfants —et ses frères et sœurs aînés ont déjà des préoccupations d’adultes. Quand elle n’est pas à l’école, la petite fille accompagne leur mère, Frida, rendre visite et porter nourriture et vêtements à des malades d’une léproserie située dans le coin. Son père est infirmier-chirurgien. Parmi les tout premiers que les missionnaires protestants américains ont formés au Cameroun.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/2273/damarys-maa-marchand-au-service-des-femmes-migrantes

Les flux migratoires entre l’Afrique et les autres continents sont le plus souvent évoqués à travers les migrations Sud-Nord, c’est-à-dire l’expatriation des Africains vers l’Occident. Mais aujourd’hui, certains de ces émigrés finissent par revenir au bercail. C’est la nouvelle «génération des rapatriés» africains, dont le magazine américain Time dresse un portrait.

Papa Madiaw Ndiaye, 45 ans et Patrice Backer, 44 ans, incarnent ce retour des «cerveaux». Après des études à l’université américaine d’Harvard et un passage par la banque d’investissement J.P. Morgan, ils ont décidé de revenir s’installer en Afrique et surtout d’y investir. Une décision qu’ils ne regrettent pas:

«Il n’y a pas de concurrence. Si vous savez ce que vous faites, c’est le gros lot», explique Ndiaye.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/24141/cerveaux-retour-afrique-economie-developpement

Plus un pays est petit, plus il est faible. Vraiment? A en croire un article du site d’informations kényan The East African du 24 juillet 2011, certains pays africains qui sortent du lot correspondent aux plus petites superficies du continent. Ghana, île Maurice, Seychelles, Rwanda, Cap-Vert, ces 5 pays à l’économie florissante et au modèle de développement souvent pris en exemple ont chacun leur propres success story.

«Certaines des nations africaines les plus belles, stables et sûres sont parmi les plus petites […] coupant ainsi court au récit de ceux qui croient à la vulnérabilité intrinsèque des petites nations.»

L’île Maurice, la diversité culturelle comme moteur économique

Ce petit bout de terre de l’océan Indien paraissait bien en difficulté au lendemain de l’indépendance (1968): divergences ethniques et religieuses, faiblesse de l’économie, chômage… C’était sans compter la mise en place d’institutions gouvernementales stables pour relancer la machine, et transformer certaines faiblesses en atouts.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/17317/le-top-5-des-petits-pays-plus-forts-que-les-grands

En Egypte, après la chute de Moubarak, place désormais aux entrepreneurs de la révolution. Une nouvelle génération de diplômés égyptiens aspirent à créer leur propre startup, et leur initiatives pourraient bien être la clé du regain économique du pays.

Un article publié sur le site du New York Times le 16 juillet 2011 raconte l’ambition de ces jeunes entrepreneurs qui se disent optimistes quant à leur avenir économique et professionnel, malgré un chômage qui gangrène le pays etattise les tensions.

«La révolution a redonné de la confiance à toute une génération. Si les Egyptiens ont pu faire tomber Moubarak, qui sait ce qu’ils peuvent accomplir?», affirme Yasmine el-Mehairy, 30 ans.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/15053/apres-le-printemps-arabe-l-ete-des-startup