DataPlus commercialise sur le marché marocain les premières tablettes tactiles fabriquées au Maroc, sous la marque RMC. En un mois, 700 ont été écoulées.C’est une première dans le royaume chérifien : le fabricant marocain d’ordinateurs DataPlus vient de mettre sur le marché les premières tablettes tactiles « made in morocco » sous la marque RMC.

Assemblées dans son usine de Bouskoura (à quelques kilomètres de Casablanca)  à partir de composants importés essentiellement de Corée du Sud, ces ardoises numériques sont commercialisées depuis début juin dans les grandes surfaces du pays (Carrefour et Metro notamment) et auprès du réseau de distributeurs de DataPlus.

 

Lire l’article sur http://economie.jeuneafrique.com/regions/maghreb-a-moyen-orient/11950-rmc-la-tablette-qmade-in-moroccoq.html 

 

 

La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, 63 ans, a remporté dimanche les élections destinées à désigner le prochain président de la Commission de l’Union africaine, organe clé de l’organisation panafricaine. Ancienne ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud, elle devient la première femme à occuper ce poste.

Elle est la première femme à diriger la Commission de l’Union africaine (UA), une organisation d’états africains qui promeut le développement économique, la défense des droits de l’Homme et l’instauration de la démocratie à travers le continent. La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, 63 ans, a été élue dimanche présidente de la Commission, organe clé de l’Union africaine, à l’issue d’un scrutin organisé à Addis-Abeba en Ethiopie.

Ancienne ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud et ex-épouse du président sud-africain Jacob Zuma, elle succède au Gabonais Jean Ping, 69 ans, qui était candidat à sa réélection. Elle est également la première dirigeante anglophone de l’organisation. « Il n’y a pas eu de perdant ni de gagnant. C’est l’Afrique toute entière qui a gagné », a commenté le président de l’UA en exercice pour un an, le Béninois Thomas Boni Yayi.

Viviane Clermont

Lu sur http://www.terrafemina.com

Le mouvement panafricain des jeunes d’Afrique et de la diaspora, s’est plié au jeu des questions réponses dans la page sociétal deFlashmag de ce mois Vis-versadans les ligne qui suivent son coordinateur Mahfouz Badirou nous en dit un peu plus .

Flashmag :c’est quoi le MOPJAD?

Mahfouz Badirou : le MOPJAD c’est un Mouvement Panafricain des Jeunes d’Afrique  et de la Diaspora. Pour plus d’information visitez notre site web : www.mopjad.org

Flashmag :comment est-ce qu’il a été et quand?

Le MOPJAD a été créé en 2010 suite aux bilans négatifs des 50années d’indépendance en Afrique  et à l’appel lancer par la présidente du MAF madame CALIXTHE BEYALA  a la jeunesse Africaine.

Flashmag :Quels sont vos principaux objectifs?

Mahfouz Badirou : En l’ article 5 de son Statut, Le Mouvement se fixe les objectifs suivants :

– Procéder à une relecture de l’histoire du continent Africain, pour la destruction de toute forme de préjugés et de calomnies formulés contre la race noire et le continent Africain;

-Soutenir et appuyer le projet des Etats-Unis d’Afrique en mettant sur pied un comité interafricain pour la création des Etats –Unis d’Afrique, seule voie pour favoriser l’épanouissement, le progrès et l’évolution de l’Afrique et de l’Africain

– lutter contre toutes sortes d’impérialismes en Afrique

– Détruire l’Afro pessimisme et l’Afro scepticisme,

– Démonter les fausses théories de l’Eurocentrisme, par des productions littéraires

– Plaider pour la réhabilitation de nos grands empereurs et héros, en rebaptisant tous les monuments, boulevards, lieux publics en Afrique qui portent le nom des colons, par des noms tels que Soundiata Kéita, Samory Touré, Gon coulibaly, Kwamé Nkrumah, Nelson Mandela…

– Réconcilier l’humanité avec elle-même, en rapprochant les différentes races (noire, blanche, jaune), par la destruction de toute forme de barrière et de préjugés, en vue de favoriser l’intégration Africaine dans le concert des Nations

– Inviter l’Africain à être plus déterminant et responsable face à son présent et à son devenir.

– Plaider pour la Suppression de la carte de séjour et de toute barrière imposée à un africain sur le continent Africain, car ceci est un symbole du renforcement de la balkanisation de l’Afrique, fruit de la conférence de Berlin (1884-1885)

– Unifier et réconcilier toutes les forces vivesdu continent et de la diaspora africaine, à travers le monde, en vue de préparer le véritable « UN RETOUR AU PAYS », c’est-à-dire, accorder la nationalité du pays Africain à tout noir américain ou de tout autre continent qui veut investir ou s’établir en Afrique, pour le développement socio-économique et culturel du continent.

– Renforcer les liens de fraternité et de coopération, dans tous les domaines entre les noirs africains, les noirs américains, ceux de l’inde, du Yémen, de l’Australie, de l’Arabie et autres pour le renforcement de la coopération Africaine.

-Doter le continent africain d’une organisationadministrative, économique, sanitaire, pédagogique puissante, autonome et unifiée pour rayonner sur le monde.

– Créer l’Amour, la fraternité, la solidarité, l’entraide mutuelle entre tous les Africains en transcendant toute barrière ethnique, religieuse, frontalière, sociologique, historique, raciale, linguistique, par la lutte contre la xénophobie, le racisme, le tribalisme, la corruption, le Népotisme, le favoritisme, le nationalisme exacerbé, l’égoïsme…

– Mettre sur pied des infrastructures de communication pour mieux véhiculer le message et la philosophie du PANAFRICANISME  à travers le monde.

– Aller à la reconquête de la science et de la technologie qui ont pris racine en Afrique, seuls moyens efficaces pour diriger l’humanité

– Plaider la paix et la protection les droits de l’homme, de la femme et des enfants en Afrique

– Contrecarrer l’invasion culturelle de l’occident et de l’orient dont est victime la culture africaine

Flashmag :l’Afrique est en perpétuelle mutations que préconiser vous pour sortir de la léthargie qui semble être un boulet pour le développement du continent noir ?

Mahfouz Badirou :Pour que l’Afrique sorte de sa léthargie,

Il faut d’abord que toute la jeunesse Africaine prenne conscience de son véritable problème

-Ensuite  placer chacun face à ses responsabilités pour le réel décollage de l’Afrique

– Et enfin Unir toute la jeunesse Africaine autour d’un idéal commun qu’est les ETATS UNIS D’AFRIQUE   et la monnaie unique qui sortira l’Afrique  de sa dépendance économique.

Flashmag :Quels sont les perspectives d’avenir de votre mouvement? Que compte le bilan de votre rapport d’activité depuis que votre mouvement a vu le jour?

Mahfouz Badirou : Réaliser le grand rêve de nos pères panafricains qu’est les ETATS UNIS D’AFRIQUE, car seule la jeunesse Africaine peut le concrétiser.

– Contrecarrer l’invasion culturelle de l’occident et de l’orient dont est victime la culture Africaine.

– lutter contre toutes sortes d’impérialismes en Afrique pour favoriser son réel décollage

Notre rapport d’activité est assez dense entre autre nous avons :

-Installé des représentants du MOPJAD dans presque tous les pays de l’Afrique qui évolue.

– milité pour le départ de l’ex président français Mr NICOLAS Sarkozy qui était un frein au développement de l’Afrique et qui revivait les réseaux France-Afrique ;  ainsi que le président sénégalais Maitre Wade qui voulait un troisième mandat anticonstitutionnel.

Nous avons créé au BÉNIN deux centres d’études panafricain qui sensibilisent les jeunes sur le rôle de la jeunesse dans le développement, présentement  nous sommes en train de créer un troisième au TOGO.

Flashmag : Au moment de clore cette interview avez-vous une mention spéciale envers le public et la diaspora noire du monde entier?

Mahfouz Badirou : Tout d’abord je remercie la tribune du magazine culturelle, Flashmag pour cette interview. Le message que j’ai a adressé à la diaspora noire  est  d’être plus déterminant et responsable face au présent et au  devenir de l’Afrique

Et surtout adhérez massivement au MOPJAD pour qu’ensemble nous puissions réécrire l’histoire de l’Afrique pour les 50années à venir car nous croyons au brillant futur de l’Afrique.   J’en profite de  cette occasion pour lancer un appel à la diaspora noire de venir en aide au mouvement par des subventions matérielles ou financières pour que nous relevions ce défi qui s’impose a nous,  par ce geste vous contribuez au développement de l’Afrique. Vous pouvez nous contacter par email à  mopjad@yahoo.fr  ou en visitant notre site web : www.mopjad.org

Je vous  Remercie.

Entretien realisé par la redaction de Flashmag, avec le concours de Mahfouz BADIROU 

Président du MOPJAD (Mouvement Panafricain des Jeunes d’Afrique  et de la Diaspora)  

 

Lu sur http://www.flashmagonline.net      

Chef d’entreprise ayant porté son idée d’espaces de beauté global et sur-mesure jusqu’au succès.

En juillet 2005, alors âgée de 24 ans, Hapsatou Sy se lance dans la grande aventure Ethnicia. Après une formation en commerce international et un voyage à New-York où elle découvre d’immenses espaces de beauté pour toutes les femmes quel que soit leur type de peau et de cheveu sans distinction, son projet devient pour elle une évidence. Elle ouvre son premier espace de beauté Ethnicia sur l’île Saint-Louis à Paris.

En 2007, elle remporte le 2ème prix de l’innovation commerciale, un concours ouvert aux jeunes entrepreneurs, qui lui ouvrira les portes de l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe, les Quatre Temps dans le quartier d’affaires de La Défense. Aujourd’hui, son concept s’est imposé sur le marché de la beauté et le développement de l’enseigne continue avec l’ouverture de nouveaux espaces : A date, 17 espaces de beautés ont ouvert leurs portes et 3 autres ouvertures sont prévues prochainement.

Pour Hapsatou Sy qui a des rêves plein la tête, comme développer d’autres business et s’impliquer de plus en plus dans l’humanitaire, ce n’est que le début de son aventure d’entrepreneur.

Videos, séries et émissions sur M6.fr : Profil Hapsatou Sy http://www.m6.fr/magazine-l_inventeur_2012/jury/hapsatou_sy/#ixzz20b1zB2xk

 

Mise à jour :

Selon nos informations, Hapsatou Sy, la chef d’entreprise remarquée dans le jury de L’Inventeur de l’année sur M6 aurait signé pour rejoindre l’équipe de chroniqueuses qu’animera Laurence Ferrari. L’émission devrait être mise à l’antenne cet automne sur la chaîne Direct 8

Hapsatou Sy, 31 ans, qui a créé une enseigne d’esthétique comptant près de vingt espaces, a retenu l’attention par son aisance, son charisme et sa personnalité. Autant d’atouts qui ont convaincu Laurence Ferrari et ses équipes. Elle rejoindra donc le pool de chroniqueuses de l’ex-présentatrice du 20 Heures de TF1 pour un talk-show, inspiré d’un format américain qui s’appelle The View.

Le principe ? Cinq femmes à forte personnalité commentent l’actualité dans une première partie avant d’interviewer un invité dans la seconde.  L’émission d’une heure pourrait être diffusée sur Direct 8 tous les jours à l’heure du déjeuner.

Lu sur http://www.tele-2-semaines.fr

 

Diffuser du contenu en ligne à partir… d’une clé USB. L’idée d’Afripedia est simple, encore fallait-il y penser. Et c’est l’association française Wikimedia qui l’a eue la première:

«Afripedia vise à faciliter, en Afrique, la consultation hors ligne de Wikipedia ainsi que la production d’articles consacrés à l’Afrique et rédigés par des contributeurs africains.»

L’idée part d’un constat simple:

«Moins de 5 % des pages écrites en français surWikipedia sont consultées depuis le continent africain. Pourtant, l’Afrique compte près de 100 millions de francophones», écrit le site d’informationIdeolog.fr.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/89733/wikimedia-solution-contre-absence-dinternet

La communauté d’Anja, à Madagascar, vient de recevoir une récompense des Nations Unies pour avoir réussi à sauver sa forêt et sa faune grâce à l’écotourisme, un exemple des promesses de l’économie verte qui sera à l’ordre du jour du sommet du développement durable à Rio.

Un bonnet vissé jusqu’aux yeux, Mamy affronte le vent et la pluie de l’automne austral, en montrant fièrement trois montagnes de granit grises collées les unes aux autres: la fierté de la communauté d’Anja.

« C’est un endroit particulier » dit Mamy, né au village, et aujourd’hui guide dans ce parc naturel. « On va voir des lémuriens, des grottes, des tombes ancestrales, des caméléons, des oiseaux, des papillons, et aussi des plantes médicinales », annonce-t-il.

Dans les montagnes, un dédale de couloirs dans la pierre. « Ici, vous voyez, ces cornes de zébus marquent l’entrée d’une tombe ». Un peu plus loin, le guide regarde en l’air. Des lémuriens blancs et noirs sautent d’arbre en arbre: « Ce sont des lémuriens Maki-Katta. +Katta+ vient de l’anglais +cat+, car ils ressemblent à des chats. »

Aujourd’hui, 300 lémuriens vivent dans le parc d’Anja. Il y a vingt ans, ils étaient sur le point de disparaître.

Au début des années 1990, la moitié des 13 hectares de la forêt d’Anja avait été coupée illégalement, avec des conséquences dramatiques: baisse des réserves d’eau, assèchement des rizières, ensablement des champs. Les lémuriens s’étaient enfuis, et les rares qui restaient, parfois, étaient mangés par les villageois au bord de la famine.

Face au désastre, les habitants créent en 2001 une association: « Anja Miray » (« Communauté d’Anja », qui regroupe six villages). Les Nations Unies, avec diverses ONG internationales et malgaches, lui font un don d’environ 30.000 euros. Dans le but de responsabiliser la communauté de base elle-même de l’intérêt économique de protéger son environnement.

Onze ans plus tard, l’ONU vient de décerner à « Anja Miray » le « Prix Equateur », qui récompense 25 communautés dans le monde pour leur travail sur la protection de la biodiversité et la promotion de l’écotourisme.

Du 20 au 22 juin, des représentants d’Anja partiront recevoir leur prix à Rio de Janeiro, où près de 130 chefs d’Etat et de gouvernement seront réunis pour la Conférence des Nations unies sur le développement durable, 20 ans après le Sommet de la Terre.

Ce sommet se donne pour objectif de favoriser l’émergence d’un nouveau modèle de développement, réconciliant croissance économique et préservation des ressources de la planète, tout en favorisant l’inclusion sociale.

Au village près d’un puits, Bruno plaisante avec quelques amis. Lui aussi est un natif d’Anja, et lui aussi est guide. Il emprunte un chemin en terre pour se rendre chez lui. Devant sa maison en briques, des enfants jouent.

« Avant c’était une toute petite maison. Aujourd’hui nous avons de l’argent, grâce à l’association. Il y a plusieurs milliers de touristes qui viennent chaque année. Alors j’ai pu agrandir ma maison, construire un balcon ».

Ces balcons, typiques de la région, sont la marque d’un certain statut social. « Maintenant presque tout le monde en a un ! », se félicite Bruno.

L’écotourisme rapporte à cette communauté de 2.500 habitants environ 30.000 euros par an. Grâce à l’argent du tourisme, l’association finance des patrouilles de surveillance du parc, le recensement des espèces qui y vivent, le reboisement de la forêt, mais aussi un système de protection sociale pour les handicapés et les personnes âgées. La communauté est aujourd’hui autosuffisante pour son alimentation.

Avant le départ de leurs représentants pour Rio pour recevoir leur prix, les habitants d’Anja ont célébré une fête avec une quarantaine de représentants de plus de 400 communautés locales de tout le pays.

« Je ressens de la fierté pour cette communauté », dit Fatma Samoura, coordinatrice des Nations Unies à Madagascar, qui était invitée.

Mais ce succès ne fera école que s’il existe une véritable volonté politique du gouvernement.

« Aujourd’hui ces communautés, à travers la déclaration qu’elles vont faire à Rio, vont néanmoins lancer un cri d’alarme, en leur disant +écoutez, nous, nous avons pris l’option de ne pas être dépossédés de notre terroir, mais nous aimerions également que les autorités malgaches puissent vraiment nous aider à rester chez nous et à produire tout en sauvegardant la nature+ ».

Les délégués présents ce soir-là ont fondé un réseau dont le but est d’assurer à chaque communauté le même type de développement qu’à Anja.

Parmi ces représentants, il y avait celui de la région de Didy, à l’est de la capitale malgache, dont le parc naturel est en ce moment même dévasté par des dizaines de milliers de mineurs. Depuis plusieurs mois, le parc naturel de Didy est le nouvel eldorado du saphir, à Madagascar.

 

Lu sur http://www.rtl.be

Amis du Monde entier,

Signez et faites signer cette pétition pour la paix au Mali !

Mettons fin aux hostilités dans le Nord du Mali en signant cette pétition internationale pour exprimer notre soutien et notre solidarité au Peuple Malien.

Le Nord du Mali est pris en otage par des islamistes depuis Janvier 2012 et il est inadmissible de ne pas partager les souffrances et angoisses de femmes qui sont violées, des enfants tués ou enrôlés par force au sein d’une population qui vit dans une panique générale !

Disons NON à la violation des Droits des personnes et des biens !

Nous exigeons que  justice soit rendue, et un retour à  la paix au Mali !

Que les autorités Maliennes et le peuple Malien prennent les dispositions nécessaires pour un retrait inconditionnel et immédiat des territoires occupés par les forces obscurantistes de tous ordres !

MERCI pour votre soutien

 

 

 

Deux garçons de 14 ans ont conçu et développé une méthode de culture sans terre, utilisant compost et déjections de poules. Ils ont remporté un concours organisé par Scientific American.

‎[INSPIRATION] DEUX GARÇONS SWAZILANDAIS DE 14 ANS DÉVELOPPENT UN MOYEN DE PRODUIRE DES CULTURES ET DES LÉGUMES SANS TERRECombien d’adolescents ont 50.000 dollars à leur disposition? Eh bien, c’est désormais le cas de deux lycéens du Swaziland (ou pour être plus exact, 25.000 dollars chacun, ce qui reste une belle somme). Cet argent est néanmoins mérité: les deux lycéens ont remporté cette somme au tout premier concours Science in Action de Scientific American à l’occasion du Concours de science Google pour avoir développé un système hydroponique afin d’aider les paysans locaux.

Sakhiwe Shongwe et Bonkhe Mahlalela (14 ans chacun) ont développé un moyen de produire des cultures et des légumes en grande quantité dans un espace limité et sans terre. Leur projet est résumé dans la vidéo ci-dessous.
Ils ont baptisé leur système méthode hydroponique unique et simplifiée (Unique Simplified Hydroponics Method), ou USHM; comme de vrais scientifiques, ils ont vite adopté les acronymes. Ce système utilise le compost des environs en guise de terre mise dans des cartons de récupération, et les rejets de nutriments du guano de poules en guise de fertilisant. Pour tester leur système comparé à une exploitation de subsistance conventionnelle, ils ont cultivé des courgettes et de la laitue.
Les résultats étaient nettement favorables à leur système USHM. Celui-ci a montré une hausse de 152% des végétaux par unité de terre et une augmentation de 350% du taux de croissance moyen.

Sakhiwe Shongwe et Bonkhe Mahlalela sont bien placés pour connaître les besoins des cultures. Environ 80% des légumes consommés dans leur pays natal n’y sont pas cultivés, mais sont importés d’Afrique du Sud. Près de la moitié de la population compte sur l’aide alimentaire pour pouvoir se nourrir en quantité suffisante. Sur leur site web, ils expliquent que la famille de Bonkhe vit dans une région rurale du Swaziland. « Comme la plupart des paysans swazis pratiquant l’agriculture de subsistance, sa famille ne produit pas suffisamment chaque année pour pouvoir se nourrir jusqu’à la récolte suivante », écrivent-ils.

Le blog Budding Scientist de Scientific American s’est entretenu avec les deux lauréats (et ce, avant même de savoir qu’ils avaient remporté le prix). Sakhiwe Shongwe explique pourquoi ils voulaient développer quelque chose pour leur communauté.
Il y a toutes sortes de difficultés à produire des aliments en Afrique. Difficile de savoir si l’USHM pourra résoudre ou non ces problèmes. Néanmoins, pour un concours scientifique destiné aux jeunes, Sakhiwe Shongwe et Bonkhe Mahlalela ont grandement impressionné les juges de Scientific American. À présent, le duo a l’opportunité de se rendre au siège de Google en Californie et de participer à un programme de mentorat d’un an.

Smartplanet

Lu sur http://negronews.net

  

Le patrimoine culturel africain fait parler de lui. Alors que la ville de Tombouctou a été classée « site menacé » par l’Unesco, cinq joyaux du continent ont fait leur entrée au patrimoine mondial de l’Organisation. Du Maroc au Cameroun, en passant par le Sénégal et le Tchad, tour d’horizon des lauréats.

La décision était attendue le 6 juillet, lors de la clôture de la réunion du comité de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), à Saint-Pétersbourg, en Russie. Elle est néanmoins tombée dès dimanche 1er juillet, dans la soirée. Les lacs d’Ounianga, au Tchad, le parc tri national de la Sangha, dans le bassin du Congo, la ville historique de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, Rabat, au Maroc, et le pays Bassari, au Sénégal, ont tous fait leur entrée au patrimoine mondial de l’Unesco, pour leurs valeurs universelles exceptionnelles. Pour les africains, c’est le plus difficile qui commence.

Lire l’article sur http://news.abidjan.net/h/436701.html 

 

La journée de l’enfant africain. C’est le 16 juin. Sont ainsi à l’honneur, ce jour-là, de Dakar au Cap, d’Alger à Mombassa, des millions d’enfants de notre continent. Dans la ronde annuelle des Journées célébrant ceci ou cela, c’est rassurant qu’on ait pensé à l’Enfant africain.

Une journée de l’enfant africain, alors que nous avons le chic pour transformer en fête toute célébration. L’enfant africain sera fêté. Parce que nous sommes les peuples du rythme et de la danse. L’enfant africain aura son plateau flamboyant de discours. Parce que nous sommes d’impénitents tchatcheurs, au verbe généreux et à la glose intarissable.

Après les accents lyriques des discours, les ponctuations bruyantes des fêtes, que nous restera-t-il à dire de l’enfant africain ? Quelles questions nous poser au sujet de celui-ci, le présent n’étant guère brillant, alors que l’avenir se pare des couleurs crépusculaires du doute et de l’incertitude ? Ce proverbe malgache exprime bien l’idée qu’une certaine Afrique se faisait de l’enfant africain (Citation) : « Les enfants sont comme une canne aux mains d’un élégant : c’est à la fois une parure et un soutien. » (Fin de citation).

La parure, c’est ce qu’on se plaît à exposer au regard de tous. Il s’agit de magnifier un cadeau divin, en la personne d’un enfant. Il vient combler une femme, un foyer, une famille. On comprend que, pour cette Afrique-là, une maison sans enfants ne peut que résonner en creux. Elle résonne comme une tombe.

Le soutien, c’est le retour sur investissement espéré. L’enfant est ainsi une semence mise en terre. C’est naturellement qu’il appelle l’heureux temps des moissons. S’il en était ainsi hier, qu’en est-il aujourd’hui ? Qu’est-ce qui change ? Qu’est-ce qui va changer ? Qu’est-ce qui doit changer ?

Les contraintes et les exigences d’aujourd’hui, à moins de faire preuve d’une indicible irresponsabilité, n’autorisent plus personne à faire des enfants à la « en veux-tu, en voilà », c’est-à-dire sans compter, sans limites ni limitation. L’éducation de l’enfant revient de moins en moins à la communauté familiale ou clanique. C’est désormais l’affaire quasi exclusive des géniteurs de celui-ci. Et puis, la femme veut être mère à part entière. Aussi accepte-t-elle, de moins en moins, d’être une simple reproductrice. Elle revendique d’être maîtresse de son corps. Elle contrôle la taille de sa famille. Elle ajuste celle-ci à ses revenus, à ses ressources, à ses charges.

L’enfant africain, le soutien de ses parents ? Outre qu’un tel soutien n’est pas automatique, tout porte à croire qu’il est plus moral que matériel. Les enfants d’aujourd’hui sont confrontés à une dure et rude compétition sociale. Ils prennent plus vite leur autonomie. Ils s’affirment tout aussi vite comme des individus. C’est-à-dire, des êtres de liberté et de responsabilité qui ont la capacité de choisir par eux-mêmes et pour eux-mêmes, pour le meilleur ou pour le pire. Ceux que le combat de la vie et pour la vie accapare ainsi n’ont ni beaucoup de temps ni beaucoup d’attention à prêter à leur parents.

Jeté, ainsi, de bonne heure dans la vie et sur les routes du monde, l’enfant africain est amené à faire des expériences multiples et diverses. Enfant soldat nourri au lait de la violence et des atrocités des guerres. Enfant réfugié sur les sentiers perdus d’une errance sans fin. Enfant domestique ou le fameux « Vidomègon » de chez nous. Tous ces enfants jouent la vie à pile ou face, pris en sandwich entre maltraitance et humanité, esclavage et liberté, déviance et sécurité. Ne parlons pas du chômage. Il accueille la plupart d’entre eux sur le pas de la vie active. Ne parlons pas non plus de la drogue ou de la délinquance. D’autres s’y plongent et s’y engouffrent à corps perdu.

Il reste que beaucoup d’enfants africains portent la promesse d’un avenir brillant. Ils sont l’Afrique de demain qui peut afficher son milliard d’habitants comme un réservoir de potentialités humaines sans limites. Les trois quarts de cette population respirent la jeunesse. Nous pouvons en faire un réservoir de rêves et de créativité. Nous pouvons lever une armée au service de notre développement indépendant.

L’Occident a fait stéréotyper l’Afrique de la pauvreté et de la misère par l’image de cet enfant africain moribond. Ce petit être agonisant, dans les bras de sa mère, ravagé par le kwashiorkor, est enveloppé d’une nuée de mouches. Voilà l’image à casser. Non en théorie. Non en paroles. Mais dans les faits. C’est à cette condition seulement que la journée de l’enfant africain annoncera l’aube de la renaissance africaine.

par Jérôme Carlos

Lu sur http://www.lanouvelletribune.info