Le mouvement « Y’en a marre » est sorti de la ligne de contestation pour porter des chantiers citoyens avec le concept de nouveau type de sénégalais (NTS) qui fait office de son programme de société, a déclaré mardi son porte-parole, Fadel Barro.

‘’Après le combat héroïque et victorieux du peuple sénégalais dans lequel le mouvement a joué un rôle déterminant, l’heure est à la projection dans les perspectives’’, a dit Fadel Barro, lors d’une conférence de presse.

Selon M. Barro, ‘’depuis sa création il y a plus d’un an, +Y’en a marre+ prône un changement de mentalité pour l’émergence d’un nouveau type de sénégalais (NTS)’’.

‘’L’objectif’’ est, dit-il, de ‘’traduire en acte la philosophie de ce NTS, contribuer au développement du Sénégal, devenir et faire émerger de vrais agents de changement, des acteurs efficaces de développement socio-économique de notre pays’’.

Fadel Barro précise que le programme de Y en a marre s’articule autour de trois axes : ‘’la construction d’une citoyenneté agissante et le renforcement de la démocratie’’, ‘’la participation au développement socio-économique et à l’autopromotion’’ et ‘le développement de la culture et la sauvegarde de la paix et de la solidarité’’.

Ces trois axes ont abouti à six ‘’grands chantiers’’, a-t-il indiqué. ‘’Le chantier formation à la citoyenneté, le chantier renforcement observation de la démocratie, le chantier environnement et santé communautaire, le chantier arts et culture urbaines, entrepreneuriat, leadership et autopromotion, et le chantier paix et solidarité’’.

Pour la réalisation des ces chantiers, a souligné Fadel Barro, « Y’en a marre » entend sortir des chantiers battus et compte sur l’engagement et la mobilisation de ses membres.

‘’Le développement d’un pays ne dépend pas uniquement de moyens financiers, ce sont aussi les ressources humaines, le génie et l’engagement’’, a-t-il indiqué.

‘’Notre principal moyen, c’est l’engagement, le génie sénégalais, le talent du peuple sénégalais, c’est l’organisation de +Y’en a marre+, et la disponibilité de la jeunesse sénégalaise. C’est notre capacité d’exister et à aller mobiliser et trouver les moyens là ou ils se trouvent et à les mettre au service du développement.’’

‘’Nous allons démarrer avec de petits moyens pour commencer à réaliser notre rêve. Nous allons nous cotiser, vendre des t-shirts, des casquettes, mais aussi chercher des subventions de l’Etat, des bailleurs de fonds, les institutions internationales’’, a-t-il indiqué.

 

Lu sur http://www.seneweb.com

 

Elles occupent toutes les sphères d’activités. Le succès de la carrière de ces Africaines en font des personnalités incontournables sur le continent.

  

Joyce Banda, le gage d’espoir du Malawi

Les premiers mots de Joyce Banda, lorsqu’elle est investie le 7 avril comme présidente du Malawi, sont en faveur de la réconciliation et de l’unité nationale. En réalité, celle qui prend les rênes du pays, dès le lendemain de l’annonce officielle du décès du président Bingu Wa Mutharika, a bien conscience de la difficulté de la tâche qui l’attend. D’abord, parce que la légalité constitutionnelle a bien failli ne pas être respectée.

La Constitution malawite prévoit qu’en cas de décès du chef de l’Etat, c’est le vice-président qui assure l’intérim. Or, bien que vice-présidente depuis 2009, Joyce Banda était en très mauvais termes avec le président Mutharika, dont elle n’a jamais cessé de critiquer les dérives autoritaristes. En 2010, elle est d’ailleurs exclue du parti de Mutharika, le Democratic Progressive Party (DPP). De ce fait, les barons de cette formation politique la voyaient mal succéder à leur mentor. Il aura donc fallu tout le courage et la détermination de cette femme de 61 ans, pour éviter unecrise politique au Malawi.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/2707/femmes-influentes-afrique

Le ministre de la Culture et du Tourisme a annoncé la création d’une radio pour les écrivains pour la vulgarisation des œuvres littéraires. C’était hier à Keur Birago lors de la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.  

Les écrivains auront bientôt une radio. C’est la promesse faite par le ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, hier à Keur Birago lors de la célébration de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur. Ndour a annoncé la nouvelle après avoir écouté les différents intervenants exposer les problèmes du livre et de sa promotion au Sénégal. Selon lui, la fréquence permettra aux écrivains de vulgariser leurs productions littéraires auprès des lecteurs. Ceci résoudra le déficit de promotion constaté au niveau des médias existants.

«La radio fera connaître les livres et toutes les autres formes d’art», dit-il. Mais avertit-il, «la musique ne jouera pas les premiers rôles dans cette fréquence, car il y a déjà des stations privées qui s’en occupent». La radio des écrivains diffusera la tradition orale et la production audio tirée des extraits de livre. Le ministre de la Culture appelle à revoir les contenus et les produits extérieurs qui envahissent le pays. Pour lui, la radio va permettre de rectifier tous ces impairs.

Le président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Alioune Badara est favorable à l’idée. Car pour lui, «le livre n’a toujours pas le support qu’il faut dans les stations radios». Même s’il reconnaît qu’il y a beaucoup d’émissions dédiées à la littérature, Bèye dénonce «les passages vides». Déjà le président de l’Aes signale qu’un comité sera constitué pour  tracer les voies et moyens afin que cette radio puisse fonctionner de manière  normale.

Au-delà des écrivains, le ministre Youssou Ndour, soulignant son intérêt pour la culture, estime qu’une large concertation sera entamée avec tous les acteurs pour solutionner les problèmes de la culture. Il assimile la culture à un train dont tous les wagons se valent. Il assure qu’il fera tout le nécessaire pour que toutes les formes d’art se développent.

DEVANT LES ECRIVAINS : You sort ses talents de «charme»

Tout le monde sait que le chanteur Youssou Ndour est une véritable bête de scène. Aujourd’hui dans les habits de ministre de Culture et du Tourisme, il a aussi ses propres astuces. Hier, lors de la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, à keur Birago, c’est un Youssou Ndour affectueux qui s’est présenté.  Très détendu dans son costume noir assorti d’une cravate de même couleur et d’une chemise blanche, le ministre, sourire affiché durant toute la rencontre, était très disponible pour tous. Oreilles attentives aux discours, hochement de la tête pour approuver les propos des uns et des autres, il n’a pas hésité à céder sa place aux différents orateurs pour un meilleur enregistrement devant la multitude de micros des confrères. Il était parfois même le premier à applaudir lorsque de bonnes idées sortaient.

Lors du discours du président le l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Aioune Badara Bèye, il s’est levé pour saluer une future jeune écrivaine porteuse de handicap obligeant Bèye à interrompre ses propos. Youssou Ndour par ce geste affectif sert aussi une accolade à la romancière Aïssatou Cissé, elle est aussi porteuse de handicap. Sa communication est aussi inédite. Son discours qu’il a entamé en Wolof devant les écrivains et autres intellectuels, s’est terminé en français. Pour une première sortie en public devant les acteurs du milieu, le nouveau ministre fait dans le «charme».

Baba MBALLO

Lu sur http://www.walf-groupe.com

 

 
Nous avons trahi l’héritage de nos ancêtres. L’Afrique est le berceau de l’humanité. Notre illustre compatriote CHEIKH ANTA DIOP l’a scientifiquement démontré.

L’homo sapiens sapiens africanus était bien un nègre. ‘’ Ce serait en raison de sa migration vers d’autres lieux et son acclimatation dans diverses parties du globe qu’il aurait connu des transformations physiologiques l’amenant à perdre sa mélanine et l’aspect crépu de ses cheveux. ‘’
C’est bien en Éthiopie qu’ont été découverts les plus anciens restes connus au monde de l’homme moderne. L’Afrique est donc le berceau des premières civilisations humaines. ‘’Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont créé les Arts, la religion, la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes, la médecine, l’architecture, l’agriculture, à une époque où le reste de la Terre était plongé dans la barbarie ! ‘’
N’est-ce pas en Afrique qu’est née et s’est développée l’une des plus brillantes civilisations de l’histoire de l’humanité ?
Nous avons trahi l’héritage de nos ancêtres parce-que notre continent patauge dans un bourbier indescriptible et souffre de tous les maux. Il est affligeant de constater que les descendants des Pharaons d’Égypte sont les plus pauvres au monde, ils souffrent du sous-développement, de la famine, des carences sur le plan de l’éducation, de la santé, sont en retard sur les plans techniques et technologiques. C’est en Afrique que les droits de l’homme sont les plus bafoués. La corruption et l’injustice gangrènent notre continent et entravent notre développement.
Mon dieu, que sont devenus les descendants des plus grands bâtisseurs de l’histoire ?
Ils n’ont plus rien à dire, ‘ Waax rek mognou décé ‘ des mots, des mots, rien que des mots et des querelles stériles. Si nous avions perpétué l’œuvre de nos ancêtres, nous n’en serions pas là à devoir fouiller dans le passé pour pouvoir prétendre à un peu de respect. Parce que nous sommes des citoyens de seconde zone dans un monde ou nous n’avons pas droit à la parole. On ne nous consulte pas, même pas pour les décisions concernant l’avenir de la planète. Nous n’avons rien à dire, juste à tendre la main et quémander parce que nous sommes incapables de nous prendre en charge nous-mêmes.
Bien sûr, nous pouvons invoquer des circonstances atténuantes. Oui, comment en serait-il autrement ? Nous avons tellement souffert, nous sommes à genoux meurtris par plusieurs siècles d’esclavage. Pendant la traite négrière, au moins quinze millions d’hommes et de femmes ont était arrachés à notre continent.
Oui cette déportation massive a perturbé, le développement des pays d’Afrique. Pendant la colonisation l’occident a continué à pilier nos richesses. Aujourd’hui des puissances impérialistes perpétuent leurs pratiques abjectes. L’exploitation et l’asservissement continuent et portent le masque subtil de l’aide au développement.
A l’heure du Néocolonialisme, les pays créanciers, les pays donateurs, les grandes institutions internationales nous dictent leurs lois. Oui, dans cette course au développement nous souffrons de sérieux handicaps. Oui l’Afrique est encore enchainée Mais alors, que dire des Japonais qui ne sont partis de rien après la Deuxième Guerre mondiale ? Malgré des richesses naturelles inexistantes et un pays entièrement détruit par les bombes, ils ont réussi à se hisser au rang de puissance mondiale. Ces gens sont-ils plus intelligents que nous ? Ou sont-ils plus courageux que nous ?
En tout cas, partis de rien, ils ont réussi à se prendre en charge et aujourd’hui ils ne comptent sur personne. C’est la preuve évidente qu’il nous est possible à nous aussi de changer de vie.
Je vous invite à la révolution, pas dans le sens violent du terme mais comme un changement radical d’orientation, nous devons nous libérer du passé et regarder vers l’avenir. ‘’Le malheur du nègre est d’avoir été esclave… Mais je ne suis pas l’esclave de l’esclavage qui déshumanisa mes pères. Je suis mon propre fondement ‘’. Notre avenir n’est pas déterminé par notre passé, c’est l’idée que nous nous faisons de l’avenir qui détermine ce que nous sommes.

Nous devons vous libérer de nos complexes d’infériorité qui entravent l’expression de notre génie. Nous devons arrêter d’essayer de copier des modèles de développement qui de l’aveu même de leurs créateurs sont sans avenir.
Ce sursaut nous le devons à notre mère Afrique au non de la liberté. Connaissez-vous une adresse au Sénégal où on fabrique des aiguilles pour machine à coudre ou des lames de rasoir ? C’est à cause de notre incapacité à concevoir des objets si peu complexes que nous dépendons des autres. Notre indépendance est une déclaration de principes. La réalité est bien moins reluisante : Nous sommes à genoux, pieds et mains liés, estampillés : peuplades primitives.
Nous devons nous montrer dignes de l’héritage de nos ancêtres en restaurant la Dignité et le Respect. Comment pourrions-nous concevoir et accepter qu’en l’espace de quelques siècles nous ayons tout oublié ? Nous pouvons comprendre qu’à cause de facteurs historiques sur lesquels il est inutile de s’attarder que l’Afrique accuse un certain retard, mais rien n’explique notre léthargie actuelle. Nous avons du génie, nous avons de la créativité, nous avons notre mot à dire et nous allons le crier haut et fort.

Nous devons aller au-delà des mots et des discours, au-delà des déclarations d’intentions au-delà des querelles révisionnistes stériles, vers un pays qui s’appelle CONCRET. Un pays dans lequel les habitants ne tendent pas la main et n’attendent rien de personne. Un pays dans lequel les mots LIBERTE, DIGNITE et HONNEUR revêtent tout leur sens. C’est mon ambition pour notre mère Afrique.
Rappelez-vous que l’œuvre de création n’est pas une exclusivité réservée à une élite formée dans les grandes écoles occidentales. Faux ! C’est encore ce qu’ils voudraient nous faire croire pour mieux nous assujettir. Ces institutions enseignent une science qui est une expression standardisée d’une partie du savoir universelle, un savoir que nous et nos ancêtres avons aussi contribué à bâtir. Une science qui n’est pas la science parce que non exhaustive. Une science qui n’a que trop souvent montré ses limites et nous limite dans notre compréhension du monde. Dans leur modèle le grand-père sorcier noir qui guérit avec des incantations ne détient pas un savoir. Pourtant nous savons bien que ces incantations nous font du bien quand leurs médications se révèlent impuissantes.
C’est dans notre génie et notre créativité, dans notre âme noire que se trouvent nos solutions
Je vous invite à la révolution, à la renaissance d’un Africain d’un nouveau genre ; libéré de ses complexes et de son passé, citoyen du monde, sans couleur ni frontières, enrichi de toutes les influences et soucieux de préserver son authenticité
Je vous invite à travailler à la renaissance africaine, une Afrique libérée de ses chaines qui prend son destin en main. Une Afrique apaisée et sereine, qui est prête à oublier. Une Afrique fière et digne qui regarde vers l’avenir. Avec la mondialisation nous avons une opportunité unique de combler le fossé qui nous sépare des autres.
Notre liberté dans ce monde sera fonction de notre détermination à refuser de nous aliéner aux autres.
Je suis heureux de vous avoir rencontré, Je sais que nous partageons cette vision commune d’une Afrique libre, fière et digne. II nous est possible de changer de vie, non pas dans une dynamique de rupture, mais pour faire évoluer les rapports nord-sud vers un partenariat gagnant-gagnant.

Nous sommes capables en puissant dans le capital commun des connaissances universelles de concevoir les outils du développement. Des machines adaptées a nos besoins et accessibles à notre budget. Nous pouvons nous appuyer sur notre sensibilité noire pour élaborer des solutions alternatives. Nous pouvons nous développer par nous-mêmes. Nous pouvons nous développer autrement.
Nous sommes dépositaires du savoir de nos ancêtres, cet héritage est enfoui tout au fond de chacun d’entre nous, nous devons briser les barrières mentales qui entravent l’expression de notre génie. Cette bataille doit commencer de manière individuelle. Chacun en fonction de ses compétences et de sa sensibilité devra apporter sa pierre à l’édifice de la reconquête de l’initiative historique.
Je suis venu à vous à bord de mon propre véhicule. Les mauvaises langues diront que je n’ai rien inventé. Oui, parce que ce n’était pas dans mon intention, je ne cherche pas à réinventer le sucre je cherche seulement des solutions techniques africaines pour les problèmes techniques africains. Mes ancêtres se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée Nil pour bâtir une civilisation millénaire. J’ai retenu la leçon.
Il faudra qu’on se souvienne de nous comme de ceux qui un jour ont livré la dernière bataille. Ceux qui ont brisé les barrières mentales. Ces chaines invisibles et sournoises qui avaient fini par saper les bases de notre confiance en nous et déstructuré notre personnalité noire, il faudra qu’on se souvienne de nous comme de ceux qui un jour on inversé la tendance pour restaurer l’Afrique dans ces droits.
Je vous invite à faire ensemble ce que nous voulons avec ce que nous avons parce que somme toute l’intelligence c’est notre capacité à profiter du milieu et cela nous le savions depuis très très longtemps….

Par Baila Ndiaye

 
Syndiely 1.1 Une voiture faite de bric et de broc

Conçue et réalisée par moi même dans les ateliers du Lycée d enseignement Technique et de Formation Professionnel de Thies .Nous sommes capables en puissant dans le capital commun des connaissances universelles de concevoir des machines adaptées à nos besoins et accessibles à nos budgets . Nous pouvons nous développer par nous mêmes . — avec Baila Ndiaye.

 

Message de Baila Ndiaye :
Je profite de la tribune qui m’est offerte pour lancer un appel aux frères et soeurs de la Diaspora – Je suis entrain de fabriquer un avion. Je recherche une hélice tripale propulsive de 1.6 m de diamètre. Même un hélice en fin de vie fera l’affaire, je compte sur vous !!!

Sa page Facebook https://www.facebook.com/baila.ndiaye.9

Multimedia identifies the range of distinctive method of conversations thatindividuals and governments, in addition to bodies use to get in touch with a lot of many people. These encompass newsprint, radio stations, television set broadcasts, in addition to the Online world and others. The effectiveness of the mass media describes the reveal provide this freedom to publish data of interest into the public devoid of disturbance on the administration or other experts. Even though this drive is important in defending the fascination of common, most authorities and folks employ it in providing their political and economic pastimes. The marketing and government bodies brainwash everyone by controlling the article that obtains published and manipulating it to offer explicit preferences. Advertising censorship and content restriction is unique as a premier talk to in advertising brainwashing. This procedure uses the employment of level influence to reduce and control the material authored by media stations. If possible, these kind of content articles are known to be offensive and bad for the general public.

buy essayss online, generate my own article – custom-made article writing company best position to acquire ideal specialized documents generating expertise

The most frequent motive for condition censorship of advertising content material challenges level security and safety and intercontinental governmental concerns. In this way, should the state will feel that some good info is certainly not fit in for a consumer, they pause it from turning out to be written and published. Other methods require filtering of info to remove offensive regions and cutting out expertise with opposition points of view. http://payforessay.Me/buy-essay Contradictory reviews indicate that a number of payforessay the authorities involved in such deals may themselves have hidden agenda in their acts, however. (suite…)

VOTOATINY: 

Tsiazomboalavo, de la géomorphologie de Pipe

Un autre endroit qui pour moi serait une pipekimberlitique potentielle se trouve dans la grande forêt à l’Est de Madagascar.

Tsiazomboalavo se localise à l’Ouest de Nosy-Varika.

Cette pipe probable (dans le rectangle jaune) se localise au Sud-Ouest de la zone prospectée par (Key, Pouliquen et al. 2008), carré bleu-Fig1. On observe également que Tsiazomboalavo se trouve juste au sein de la Zone de cisaillement que j’ai cartographiée dans la région (la ZC est tracée en lignes rouges).

J’ai expliqué dans mes articles précédents sur l’OR ce que sont les ZC.

Et sur cette même figure, j’ai tracé les failles par des lignes blanches et on observe aussi ici que les failles de directions N160 traversent également la région de Tsiazomboalavo.

Les pipes au sein/proche des ZC sont également définies comme les plus intéressants en terme de prospection de Diamant (Thèse Randrianasolo, 2009).

Localisation de « Tsiazomboalavo ». La surface en bleue représente la zone prospectée par (Key, Pouliquen et al. 2008). Le fond de carte est une image satellite landsat. J’ai également mis en fond de carte, centré sur Tsiazomboalavo, la mosaïqué des cartes géologiques 1/100.000. Les traits fins blancs représentent les failles. Le trait rouge représente la zone de cisaillement.

En effet, une observation plus rapprochée de la région montre que sur la carte topographique (Fig.2a), à l’échelle 1/100.000ème,  un bassin versant de forme subcirculaire serait la limite d’une possible caldeira. L’observation de l’image de « google-earth » correspondante (Fig.2b) présente nettement au niveau de ce bassin versant, un sol plus sombre dans une zone de dépression topographique. Au niveau de cette zone sombre, on voit également des surfaces d’altération (Fig.2c), semblable à l’apparence d’altération des kimberlites, avec beaucoup de serpentinisation (Hayman, Cas et al. 2009).

Brice RANDRIANASOLO

Docteur en géologie, IMAG Consulting

(0033)6.34.03.09.14

ebrandria@gmail.com

http://brandrianasolo.free.fr/

 

Description cartographique du probable pipe de Tsiazomboalavo. (a) en haut à gauche, Carte topographique 1/100.000. On observe sur le site un bassin versant subcirculaire. (b) en haut à droite, image « quickbird » (google-earth) correspondante. On observe un sol plus sombre au niveau du bassin versant. (c) en bas, vue rapprochée du sol (zoom sur l’image b). On découvre une altération du sol, typique d’une forte serpentinisation (kimberlite???)

 

REFERENCES:

– Hayman, P. C., R. A. F. Cas, et al. (2009). « Characteristics and alteration origins of matrix minerals involcaniclastic kimberlite of the Muskox pipe (Nunavut, Canada). » Lithos 112, Supplement 1(0): 473‐487.

– Key, R. M., G. Pouliquen, et al. (2008). « Identifying Mesozoic fractures in Madagascar that may controlkimberlite emplacement during the cretaceous. Is this a valid exploration technic? . » Symposium inMadagascar.

– Randrianasolo B., « Nouvelles méthodes de cartographie du socle protérozoïque Sud deMadagascar. Nature et géométrie de la croute continentale moyenne d’un domaine orogénique enconvergence, implications économiques ».Thèse Université de Grenoble ; Mémoire n°53 GéologieAlpine ISBN 9-782953-144468. http://www.institut‐montagne.org/ori‐oai‐search/notice.html?id=institutmontagne‐ori‐wf‐1‐70327&format=dc_id.

Lyonel TrouillotLe Prix du Salon du livre de Genève 2012 dévoile son lauréat

Lyonel Trouillot remporte le Prix du Salon du livre de Genève 2012 pour son roman La belle amour humaine (Actes Sud). Le lauréat de la première édition de ce nouveau venu sur la scène des prix francophones a été dévoilé lors du premier jour du Salon du livre de Genève, qui se tient jusqu’au dimanche 29 avril à Genève.

Réuni par l’écrivain Metin Arditi, le jury de la première édition du Prix du Salon du livre de Genève a décerné au premier tour son prix à l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot pour son roman «La belle amour humaine», paru lors de la rentrée d’août 2011 aux éditions Actes Sud. Il l’emporte sur les deux autres titres qui figuraient sur la deuxième sélection du prix, soit Evasion à perpétuité, de Thierry Luterbacher (éditions Bernard Campiche) et La lanterne d’Aristote, de Thierry Laget (éditions Gallimard). La belle amour humaine suit avec jubilation et mélancolie une jeune fille occidentale, Anaïse, qui cherche en Haïti les traces de son père disparu et à qui s’adresse son guide local Thomas. «Le roman de Lyonel Trouillot est un livre lumineux, déclare le président du jury Metin Arditi. Il aborde de façon magnifique et forte la question du bien et du mal, celle de notre rapport à l’autre, et pour finir, celle de notre rapport à nous-même. Ce texte a été pour moi l’occasion d’une lecture inoubliable.»

Lyonel Trouillot, né en 1956 à Port-au-Prince où il réside, romancier, journaliste, professeur et poète d’expression créole autant que française, est édité en France depuis 1998 par les éditions Actes Sud. Très engagé dans le développement culturel de son pays, il a contribué à la création des revues Langaj et Lire Haïti et du Collectif de la revue Cahiers du vendredi. Il copréside, avec Dany Laferrière, l’association «Etonnants-Voyageurs Haïti».

Le Salon international du livre et de la presse de Genève est fier et heureux de lui remettre, lors du dîner d’inauguration de sa 26e édition mercredi 25 avril 2012, ce premier Prix du Salon du livre de Genève ainsi que les 10’000 francs suisses qui l’accompagnent.

Créé en février de cette année et destiné à affirmer le rôle prescripteur du Salon international du livre et de la presse de Genève, ce prix est attribué par un jury présidé par l’écrivain Metin Arditi et composé de Laure Adler, Paule Constant, Anne Cuneo, Isabelle Falconnier (présidente du Salon du livre) et Amin Maalouf. Le Prix du Salon du livre de Genève est soutenu par les communes genevoises, la Fnac Suisse et l’hôtel Mandarin Oriental à Genève. Il récompense chaque année un roman écrit en langue française, paru entre février de l’année précédente et février de l’année en cours, et porteur de ce que l’on appelle l’esprit de Genève : affirmation de la force de la liberté d’expression, de l’humanisme, du cosmopolitisme et du débat d’idée.

 

Lu sur http://www.salondulivre.ch

C’est à peine la rentrée pour les 54 pays du continent et déjà 10 bons élèves se distinguent par leur croissance économique.

Ce classement présente les 10 pays ayant les plus forts taux de croissance de leur PIB réel sur ces trois dernières années, en se basant sur les chiffres du CIA World Factbook.

Il repose également sur les projections établies (PDF) par le Fonds monétaire international (FMI) pour l’année 2011, ainsi que sur le taux de corruption (PDF) mesuré par l’organisation Transparency International.

Par ailleurs, l’indice de développement humain (IDH) calculé par les Nations unies (PDF) ainsi que le PIB par habitant donné par la CIA à partir des chiffres du FMI et de la Banque mondiale interviennent également dans le classement.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/33995/top-10-meilleures-economies-africaines

D’abord une rumeur, puis une vague annonce il y a quelques mois et enfin le voile s’est levé sur la Way-C, une tablette venue du Congo-Brazzaville, du moins dans sa conception. Lancée officiellement vendredi dernier 27 janvier 2012, cette tablette tactile sous Android est l’œuvre de Vérone Mankou, jeune entrepreneur-ingénieur congolais.
Fils d’une institutrice et d’un ingénieur, Vérone Mankou ne déboule pas en opportuniste. Conseiller du Ministre congolais aux Postes et Télécommunication en qualité de spécialiste en nouvelles technologies de communication, il pétrie l’idée de sa tablette depuis 2007.

vmk mankou
La Way-C n’a pas forcément des initiales faciles à porter, mais le dialecte kituba (majoritaire au Congo-Brazzaville) lui apporte la signification de Lumière des Étoiles. Pour beaucoup, le projet de VMK pourrait ouvrir de larges portes au réseau au sein du Congo-Brazzaville mais aussi partout en Afrique de l’Ouest, où le web n’a pu se développer comme en Europe (cuivre, câble, fibre). Quasi seule perspective aujourd’hui : les airs, le Wi-Fi et la 3G.
Et si le premier modèle de VMK est seulement Wi-Fi, son lancement est associé à un opérateur africain pour utiliser de nombreux hotspots 3G/Wi-Fi à travers le territoire.

Pour rappelle, la Way-C est commercialisée depuis peu au tarif de 150 000 francs CFA (228 euros). C’est une tablette de 7 pouces à écran tactile capacitif avec Android 2.3 Gingerbread, processeur Cortex A8 1,2 GHz, 512 Mo et 4 Go de stockage (+32 Go via une carte microSD). En sus de l’Android Market, la Way-C intègre le VMK Market qui met en avant de nombreuses applications conçues par des développeurs africains.

vmk way-c
Nous avons pu échanger quelque peu avec Vérone Mankou, créateur de VMK et concepteur dans les grandes lignes de la Way-C. Ouvert mais surtout en phase avec un marché mondialisé, il conçoit à Brazzaville, fabrique à Shenzhen et s’apprête même à vendre au Vénézuela.

Depuis le 27 janvier, vous vous êtes officiellement lancés dans l’arène de la mobilité, tout d’abord sur un marché intérieur. Pouvez-vous nous conter la genèse de VMK et de votre premier projet, la tablette Way-C

En 2006, je travaillais chez un fournisseur d’accès internet à Brazzaville. On avait coutume de se réunir deux fois par semaine, la partie technique de l’entreprise et la partie commerciale, pour voir comment résoudre les difficultés que nous rencontrons dans la démocratisation du web.
Les commerciaux se plaignaient de la difficulté qu’ils avaient à vendre Internet, parce que les produits étaient chers et inadaptés. C’est là que m’est venue l’idée : et si on donnait l’accès à l’Internet à tout le monde à bas prix ?

Au départ, j’ai pensé passer par l’ordinateur de bureau, mais je me suis rendu compte que le problème énergétique que connait l’Afrique en général et le Congo en particulier n’arrangeait pas les choses. Ensuite j’ai pensé à l’ordinateur portable, qu’on pouvait utiliser sans le courant électrique, mais je me suis rendu compte que cela était logistiquement et techniquement un casse-tête.
Alors, en 2007, quand Steve Jobs a présenté son iPhone, je me suis dit « C’est ça que je vais faire. Je veux faire un gros iPhone, c’est-à-dire une tablette ! Dès lors j’ai commencé les recherches pour la réalisation de ce projet. En 2009, j’avais tout ce qu’il fallait, tout était là, mais il me manquait les moyens financiers donc j’ai laissé cela de côté, en attendant d’avoir les fonds pour la réalisation.

Dans notre société, nous avons conçu les planches de la structure interne et le design de la tablette. Ensuite, nous avons contracté deux accords en Chine avec des usines : l’un pour l’assemblage de la tablette et l’autre pour le PCB ou la fabrication du circuit imprimé, toujours en suivant NOS planches.
Et si la tablette sort avec Android 2.3, nous travaillons à une mise à jour prochaine vers Android 4.0. D’ailleurs, la prochaine version de la Way-C, qui devrait être lancée au second semestre 2012, sera directement disponible sous Android 4.0.

Comment se comporte le marché hi-tech en Afrique ? Existe-t-il une forte concurrence ?

Le marché  hi-tech en Afrique est en pleine croissance, je dirais même que c’est le seul marché au monde où une croissance à quatre chiffres est encore possible. Et tous les grands du secteur le savent, voilà pourquoi ils multiplient les investissements ici et regardent vers l’Afrique.
Néanmoins, l’Afrique a la spécificité d’avoir un marché très différent des autres. L’Africain, n’ayant pas un grand pouvoir d’achat, souhaite un produit de même qualité que disponible à l’occident, pour un prix très bas. Ce qui fait que tout se joue sur le rapport qualité / prix. D’autres n’ont pas compris cela, car bien qu’ils réussissent à offrir aux Africains des produits à bas prix, la qualité ne suit pas toujours.
C’est là que nous allons sortir notre épingle du jeu. Nous n’allons proposer que des produits que j’estime de très bonne qualité et à des prix très abordables. Et la route va être longue… mais sûre, car depuis la médiatisation de la tablette, nous gagnons déjà en crédibilité auprès de la majorité. Ce qui est déjà un bon début en soi.

Pour le moment le marché n’est pas trop concurrentiel en Afrique, car nous nous classons dans l’entrée de gamme, contrairement aux tablettes déjà présentes sur le marché, de grandes marques et qui, par leurs prix, sont des produits haut de gamme.

Justement, on donne un peu vite le nom de première tablette africaine à la Way-C alors que la fabrication s’effectue en Chine. Surtout quand on sait que l’une des principales matières premières (le coltan) de l’électronique vient d’Afrique. Ne pouviez-vous pas confier la production de l’appareil à une usine congolaise ou un pays limitrophe ? 

Nous avons déjà pensé depuis le début de l’aventure à monter un jour une usine d’assemblage ici, au Congo. Ce qui ferait de mon pays un exportateur de produits informatiques… une première dans la région ! Mais le projet est trop coûteux pour le moment, et sans financement extérieur. Un tel projet avoisinerait les 2 millions d’euros. C’est Mission : Impossible pour le moment !
Notez que déjà l’usine actuelle, en Chine, où est assemblée la tablette a accepté de nous assister sur un tel projet…

Mais plus tourné vers l’Afrique encore, je planche sur un nouveau projet depuis peu, qui verra peut-être le jour en 2014/2015. Il se nomme « Bilé ». Il s’agit d’une tablette tactile dédiée à l’éducation. Elle sera dotée de 2 écrans (dont un 3D sans lunettes) et elle aura la peau dure… Comprenez par là que pour la casser, il faudra être déterminé !
Je suis déjà en train de négocier l’utilisation d’un brevet avec une société américaine et « Bilé » devrait être capable de créer toute seule son énergie. Pour cela, je négocie avec une entreprise européenne pour l’utilisation d’une technologie qui va dans ce sens. Et le tout devrait coûter… 100$ !
Elle ne sera vendue qu’aux gouvernements et ONG. Le but est que partout en Afrique et pourquoi pas dans le monde, aucun élève (de 6 à 25 ans) ne puisse manquer de manuel scolaire et/ou de connaissance.

Sur le plan hardware, 50% du travail est déjà fait en termes de conception et des prototypes devraient être réalisés d’ici à la fin de l’année. Sur le plan software, en revanche… tout est à faire. Je dois d’abord trouver les fonds (près de 2 millions d’euros en tout) dont le projet aura besoin pour les 3 ans à venir. Avant logiquement de recruter assez de monde pour ce projet. Sans ça, le projet tombe à l’eau.

L’Europe, le monde… puis un smartphone 

Dépassé par une demande croissante, VMK accélère donc la manœuvre autant qu’elle le peut. Mais cet engouement n’est pas seulement l’affaire de ses territoires de prédilection pour le lancement de la Way-C (Congo et 11 autres pays d’Afrique). « Nous venons de dépasser le cap des 10.000 réservations avec plus de la moitié venues d’Europe (dont près de 3500 pour la France), nous annonce fièrement Vérone Mankou. « Et, chose inattendue, nous avons maintenant des demandes de distribution dans l’Europe de l’est, le Vietnam, l’inde, et l’Amérique centrale ».

L’ambition du jeune entrepreneur ne s’arrête pas à la tablette — et ses déjà programmées déclinaisons futures — puisque la Way-C est suivie de près par un smartphone, qui voit sa date de lancement annoncée pour mars prochain.
Son nom de code « BX1 » et son look ne s’approche pas d’une vieille Citroën mais d’un AndroPhone au revêtement proche de celui de la tablette. Vérone Mankou le décrit comme un produit doté de « la puissance d’un iPhone 3GS, avec un écran de meilleur qualité et un prix très, très, abordable. »

watch?feature=player_embedded&v=LJI2ME8cT4o

Le jeune ingénieur camerounais de 24 ans a conçu la première tablette tactile africaine à usage médical. Son utilité, consulter les malades à distance et transférer, via le Gsm, les fréquences cardiaques des patients
Au Cameroun, il existe environ 30 cardiologues pour 20 millions d’habitants. La situation dans les zones rurales est encore plus inquiétante, où ces cardiologues ne s’y rendent pas toujours, préférant s’installer dans les grandes métropoles.D’autres sont nommés dans des ministères où ils officient comme cadres d’administration. Dans les rares hôpitaux qui ont un cardiologue, les files d’attente sont interminables et il n’y a pas toujours le matériel adéquat pour le diagnostic. « Je connais un directeur général qui, pendant trois jours, a cherché en vain à rencontrer un cardiologue à Yaoundé. Imaginez-vous si c’était un pauvre», observe Arthur Zang, le concepteur de Cardiopad. Conséquence, des milliers de Camerounais meurent chaque année d’accidents cardio-vasculaires ou de toute autre maladie liée au cœur, faute de soins.
Face à ce constat, Arthur Zang, 24 ans, ingénieur en Génie informatique et diplômé de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, a décidé de mettre un terme aux distances à parcourir par les patients pour rencontrer un cardiologue. Son stage académique à l’hôpital général de Yaoundé en 2010 y a été pour beaucoup. Il a donc conçu une tablette tactile : Cardiopad. Un terminal semblable aux tablettes tactiles occidentales, mais doté d’un système embarqué, qui permet de capter les fréquences cardiaques d’un malade et de transférer ces données, via le réseau GSm, à un cardiologue distant disposant aussi d’un Cardiopad. Le cardiologue analyse les résultats et prescrit la médication appropriée. Ainsi, un patient du village Gado à l’Est du pays, à de centaines de kilomètres de Yaoundé et Douala, n’aura pas à se déplacer vers la ville pour consulter. « Cela fait gagner en temps et en dépenses, sans compter les accidents de la route qu’on observe très souvent», explique Arthur Zang.
Mobil Cardio OCG
Etant donné que dans ce domaine l’erreur n’est pas permise et la qualité de la fréquence cardiaque devant donc être exacte, Arthur Zang a conçu un système d’acquisition, de traitement et de transmission via le réseau Gsm du signal cardiaque, mais aussi un logiciel (Mobil Cardio OCG). Il permet d’acquérir, d’amplifier, de filtrer les fréquences cardiaques d’un malade. Pour éviter les effets secondaires de l’appareil sur le patient, ce n’est pas Cardiopad qui est connecté au cœur du patient, mais un terminal doté d’un bluetooth : Cardiopad Acquisition Mobile (Cam). C’est ce Cam qui détient les câbles électrodes posés sur le cœur du patient et qui collecte les données et les transfère au Cardiopad via le bluetooth.Le logiciel Mobil Cardio OCG a d’ailleurs été la réalisation professionnelle du mémoire d’Arthur Zang soutenu en 2010 au terme de sa formation avec mention Très bien. « En cinquième année à l’Ensp, je soutiens un mémoire d’ingénieur de conception et le thème de la soutenance est : ’’Conception et réalisation d’un système d’acquisition, de traitement et de transmission via le réseau Gsm du signal cardiaque’’. Je réalise donc le logiciel Mobil Cardio OCG qui permet, à partir d’un ordinateur, de faire des examens cardiaques à un patient et de les transmettre à un ordinateur via un modem. Après ma sortie de l’école, bien que le logiciel soit déjà fonctionnel, j’étais convaincu je n’avais pas réalisé mon travail à 100%. C’est ainsi que je rentre à nouveau au laboratoire de l’Ecole pour un an afin de continuer mes recherches pour améliorer mon logiciel. C’est là que j’ai eu l’idée de la tablette tactile, qui aura plus de mobilité et qui sera dotée de son système d’exploitation et de ses propres programmes afin qu’on n’ait plus besoin de se déplacer avec les ordinateurs », raconte Arthur Zang. N’étant pas doté de connaissances en électronique, il s’inscrit dans une université indienne et suit à distance des cours d’électronique numérique et de systèmes embarqués. C’est au terme de cette formation qu’il conçoit la tablette tactile Cardiopad sur le plan électronique. Il commande les composants en Chine pour le prototype à hauteur de 600 000 F Cfa. Il assemble ce matériel, y installe son système d’exploitation et ses programmes logiciels. Il crée ainsi la première tablette tactile camerounaise à usage médical. Le prototype est un écran tactile Lvds Lcd de 10 pouces. Toutefois, l’ingénieur indique qu’il peut avoir plusieurs tailles. « Nous prévoyons une version de 10 pouces pour infirmiers et une autre de sept pouces pour les cardiologues », affirme-t-il.Actuellement, le travail est terminé et Arthur pense uniquement à la forme que va avoir le boîtier de l’appareil, dont le prototype définitif sera disponible dès le 26 novembre 2011. Combien coûtera-t-il ? « Il ne sera pas trop cher. En général, les appareils médicaux coûtent très cher. L’électrocardiographe, par exemple, ne permet pas le transfert des résultats cardiaques ni la sauvegarde de ces résultats. Il permet juste d’analyser et d’imprimer les résultats et coûte au minimum deux millions de F Cfa. Cardiopad sera beaucoup moins cher », explique le concepteur.

Cardiopad fait donc transiter les fréquences cardiaques du malade dans un premier temps vers les serveurs où elles sont stockées, traitées avant d’être transmises au cardiologue à partir du réseau Gsm. Celui-ci détient aussi un Cardiopad, où il reçoit les résultats, les interprète et prescrit une médication. Une encyclopédie de maladies cardiovasculaires est intégrée dans l’appareil pour aider le cardiologue à faire son diagnostic. « L’acquisition se fait par bluetooh et il n’y a pas de perte dans le signal envoyé », rassure Arthur Zang, qui a déjà testé Cardiopad plus d’une fois.

Reconnaissance
Le directeur technique de Microsoft Afrique centrale, Alain Sosso, a rendu visite à ce jeune inventeur à l’Ensp il y a quelques mois. Il confie que c’est un projet intéressant pour le Cameroun et l’Afrique. Il lui a prodigué quelques conseils pour améliorer son projet. « Il faut intégrer à Cardiopad une intelligence d’acquisition. Qu’elle soit analogique ou numérique. On doit pouvoir à terme se libérer de la contrainte d’un cardiologue », a-t-il conseillé. En clair, le système doit enregistrer systématiquement le diagnostic et les prescriptions faites par le cardiologue pour un type de fréquence X. De telle sorte que lorsque le Cardiopad détecte à nouveau les mêmes fréquences cardiaques X chez un autre patient, il puisse être à mesure de dire que pour ce type de données, le cardiologue Y avait fait tel diagnostic et prescrit tel médicament. Ce que Arthur Zang a noté. « Ce n’est pas impossible, rassure-t-il, nous avons les capacités de le faire et nous allons le faire. Pour l’instant, l’objectif c’est de résoudre le problème de distance et nous allons évoluer graduellement vers cela.»Présenté à la compétition internationale Imagine Cup 2011 aux Etats-Unis, ce projet, explique Fatimatou Sow, responsable des relations publiques de Microsoft Afrique, a été retenu premier dans la catégorie Développement embarqué. La compétition réunissait les meilleures écoles des pays avancés en matière de technologie tels que la Corée du Nord, le Japon, l’Inde, la Chine ou encore les Etats-Unis. Mais, parce qu’il n’a pas eu de challengers dans cette catégorie en Afrique, il n’a pas été choisi pour la finale. Car il faut absolument un concours régional pour être sélectionné, explique Arthur Zang. En effet, les Africains engagés dans cette compétition avaient tous choisi la catégorie conception logicielle, moins compliquée que sa catégorie. 100 000 dollars étaient en jeu.Actuellement, Arthur Zang est en quête de financement pour concrétiser son projet. Son rêve, doter toutes les régions du Cameroun en centres de « télécardiologie ». « Avec 25 000 ou 30 000 euros (16 250 000 F Cfa), je peux produire 20 ou 25 tablettes Cardiopad. Certains Cardiopad seront destinés aux cardiologues et d’autres dans les centres de « télécardiologie » de chaque région. Donc, avec 25 000 ou 30 000 euros, je peux couvrir la totalité du territoire camerounais avec au minimum deux centres de télémédecine par région », explique-t-il. Contrairement aux tablettes tactiles occidentales qui servent à communiquer avec des proches, à travailler ou encore à frimer, Cardiopad, première tablette tactile camerounaise et africaine à usage médical, est destiné à sauver des vies humaines. Le bijou ne sera pas seulement utile au Cameroun, mais au monde entier.