L’association ANIDA souhaiterait organiser un défilé de mode au mois de Décembre en Afrique au Cameroun à Yaoundé avec des modèles albinos hommes et femmes, pour le plus grand plaisir des habitués et des nouveaux spectateurs.
Nous espérons que le public sera au rendez-vous.
Le défilé est l’occasion de présenter au public les collections de couturiers du continent africain de mettre en valeur leur diversité, dans un moment convivial
Thème
Pour la collection Automne-Hiver, c’est sur le thème de la tolérance de son prochain.
Hommes et femmes, albinos, défileront.
Tous les modèles ne sont pas des professionnels mais s’investissent corps et âme dans cette cause pour apporter un nouveau regard sur l’albinisme.
Nous appelons les stylistes africains à nous aider pour réaliser ce projet de défilé, nous appelons les journalistes à relayer notre appel partout en Afrique et ailleurs, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à nous contacter afin de nous aider à changer les consciences en Afrique au sujet des albinos, en faisant des choses positives et optimistes.
Notre association ANIDA tous ensemble pour l’albinisme a été créée le 21 Février 2011 notre siège social se trouve à Versailles, elle a pour vocation d’aider les personnes albinos en Afrique et en Ile de France dans l‘acceptation de soi, notre particularité qui est la non-pigmentation de la peau, qui suscite rejet, persécutions, maltraitances et meurtres en Afrique. Nos axes sont dans la santé, le social, l’intégration professionnelle en organisant des campagnes de sensibilisation ainsi que des expositions photo autour de l’albinisme.
Nos principaux handicaps touchent principalement la vue et les problèmes de peau, le manque de mélanine qui, avec trop d’exposition au soleil provoquent des cancers de la peau dès le plus jeune âge. L’Afrique est le continent où il y a le plus d’albinos à cause de la consanguinité.
Notre premier travail consiste à récolter du matériel crèmes solaires, lunettes de soleil, à organiser des campagnes de sensibilisation par des expositions photographiques sur l’albinisme, à distribuer des dons à la fin du colloque, et aussi la projection d’un film sur l’albinisme en France puis en Afrique.
Notre second travail est d’organiser des campagnes de sensibilisations par des expositions photographiques sur l’albinisme afin d’informer et de sensibiliser les villageois et la population de ce qu’est l’albinisme, de distribuer dans les écoles en Afrique dès le CE1 un livre de coloriage sur l’albinisme pour une meilleure prise en charge des enfants albinos pendant leur scolarité car dès le plus jeune âge l’enfant aura une prise de conscience et les parents seront moins seuls face à la prise en charge de leurs enfants dans l’éducation.
Ainsi, nous cherchons le soutien d’entreprises locales qui pourraient nous aider à éditer, imprimer et distribuer dans les écoles en Afrique soit sous forme de dons en matériel, soit sous forme d’aide financière.
L’albinisme :
L’albinisme est un phénomène touchant différents types de métabolismes (végétale ou animal) et se traduisant par l’absence de pigments jaune, rouge, brun ou noir dans l’organisme. Plus connue chez les vertébrés, cette hypo pigmentation peut résulter de l’absence complète de cellules pigmentaires, d’une atteinte du processus de migration de celles-ci vers leur localisation normale lors du développement embryonnaire, de l’absence de la stimulation hormonale nécessaire à la synthèse du pigment, ou d’anomalies métaboliques à l’intérieur des cellules.
Dans ce TPE, nous nous intéresserons plus particulièrement à l’albinisme chez l’homme. Chez l’homme, l’albinisme est une maladie héréditaire et congénitale très rare. Elle est due à l’absence de mélanine, un pigment brun normalement présent dans la peau, les poils et les yeux. Ainsi l’albinos complet possède une peau d’un blanc rosé, une pilosité décolorée, un iris rose et des pupilles rouges laissant apparaître les vaisseaux sanguins du fond de l’œil.
Il existe différentes formes d’albinisme humain. En effet, on distingue :
– les albinismes oculo-cutanés (AOC) qui atteignent l’œil, la peau, les poils…
– les albinismes oculaires (AO) localisés à l’œil.
– les albinismes complexes qui s’accompagnent de pathologies mettant en jeu le pronostic vital (anomalie de la coagulation, de l’immunodéficience…).
Problématique : Pourquoi les sujets à peau foncée sont-ils plus atteints ?
Dans ce TPE, nous étudierons principalement l’albinisme AOC qui représente la forme la plus fréquente de la maladie et nous essayerons de comprendre pourquoi la fréquence de cette maladie est plus élevée chez les sujets à peau foncée, c’est à dire synthétisant beaucoup de mélanine.
Pour cela, nous avons choisi d’évoquer en première partie le mode de transmission de l’albinisme AOC.
Puis, en seconde partie, les dysfonctionnements intervenant lors de la synthèse de la mélanine.
Et enfin, dans une troisième partie, nous verrons les facteurs responsables de l’inégale répartition de la maladie dans le monde.
Les plus touchés : en Afrique équatoriale et en Amérique du Sud
Dans certaines régions d’Afrique (Niger, île d’Aland) la fréquence est de 1/1000. De plus aux Etats-Unis cette dernière est de 1/12 000 chez les Afro-américains. De même la zone sud-américaine apparaît comme l’une des plus touchées : on atteint les 3.5% à Panama.
Quelques causes :
– La consanguinité, essentiellement en Afrique qui révèle l’importance des mœurs dans la répartition de la maladie. Un croisement est qualifié de consanguin lorsque les conjoints sont plus ou moins étroitement apparentés. Tout ce qui dans une population favorise ce type d’union introduit une corrélation gamétique et tend donc à diminuer la fréquence des hétérozygotes. On peut définir pour un descendant d’une telle union un coefficient de consanguinité individuel.
Il est facile de montrer que la pratique de croisements consanguins est accompagnée d’un phénomène d’accroissement des homozygotes : par exemple, quand il s’agit d’un mariage entre cousins germains le coefficient serait de 1/16, et atteindrait 1/14 dans le cas d’une union entre frère et sœur.
Nous allons maintenant étudier ce phénomène de consanguinité ainsi que ses répercussions dans le cas de l’albinisme :
1er exemple : Descendance de germains sains. La probabilité qu’un germain sain d’un albinos soit hétérozygote est de 2/3. Si le germain sain épouse un sujet hétérozygote le risque qu’un enfant soit atteint est de 1/840 (2/3*1/70*1/40). Si le germain sain épouse sa cousine germaine (la probabilité qu’elle soit hétérozygote étant de 1/4) le risque passe à 1/24.
2ème exemple : descendance des oncles et tantes d’un sujet atteint : la probabilité qu’un oncle ou une tante d’un sujet albinos soit hétérozygote pour l’affection est de 1/2. Cette personne n’aura d’enfant atteint que si le
si cette personne épouse un(e) cousin(e) germain(e) le risque passe à 1/64 (1/2*1/8*1/4). Ces exemples prouvent le caractère à haut risque des mariages consanguins qu’il faut formellement déconseiller.
a– Le rachitisme : le métabolisme de la vitamine D, et plus particulièrement sa synthèse sous l’effet de rayons lumineux, sont liés à la quantité plus ou moins importante de mélanine. C’est ainsi que sous certaines latitudes, et plus particulièrement dans les pays chauds, un individu dont la peau contient une grande quantité de mélanine (race noire) est plus exposé au rachitisme qu’un blanc. Le rachitisme étant dû en partie à une carence de vitamine D. C’est ainsi que ces personnes, en raison de leur métabolisme, se retrouvent particulièrement atteintes par l’albinisme.
b– Les moins touchés : en Europe Occidentale
La fréquence y est de 1 cas sur 16 000 naissances soit environ 20 fois moins qu’en Afrique équatoriale. Il est à noter que les manifestations oculaires sont au premier plan dans les pays tempérés.
Tchoko, gombo, carburant, motivation…les appellations données aux pots-de-vin au Cameroun sont aussi nombreuses que la pratique est répandue dans le pays. Face à cela, un entrepreneur camerounais a décidé de dire stop. Il vient de lancer une application pour téléphones mobiles. Appelée NoBakchich et uniquement disponible sur téléphones Android, elle a pour objectif d’aider les mobinautes à lutter contre la corruption.
Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/11081/cameroun-nobakchich-une-nouvelle-application-anti-corruption
Une étude menée à l’Université de Purdue à Lafayette (États-Unis) a récemment découvert que les feuilles de l’arbre Graviola tuer les cellules cancéreuses chez six lignées cellulaires humaines et sont particulièrement efficaces contre les cancers de la prostate, du pancréas et du poumon. Le corossol (son nom en anglais), connu en Italie comme le fruit de Graviola est donc un remède miracle (et naturel) pour éradiquer les cellules cancéreuses, 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.
Les tests de laboratoire effectués depuis 1970 ont montré son efficacité, et tuer les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris le côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas, et est jusqu’à 10.000 fois plus forte en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses par rapport à «l’Adriamycine, un médicament de chimiothérapie couramment utilisé dans le traitement du cancer. Contrairement à la chimiothérapie, le composé extrait de «l’arbre Graviola seulement tue les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules saines.
Une importante société pharmaceutique américaine a alors investi près de sept ans à essayer de synthétiser deux des ingrédients anti-cancer Graviola. Mais il n’a pas été possible de synthétiser en aucune façon les ingrédients actifs de Graviola contre le cancer. L’original tout simplement n’a pas pu être reproduit. Il n’y avait aucune façon dont la société pharmaceutique en question avait été en mesure de protéger leurs propres intérêts, et récupérer l’argent investi dans la recherche. Cette société pharmaceutique a abandonnée le projet et a alors décidée de ne pas publier les résultats de ses recherches.
Le National Cancer Institute a effectué la première recherche scientifique en 1976. Les résultats ont montré que les feuilles et les tiges de Graviola se sont révélés efficaces pour attaquer et détruire les cellules malignes. Inexplicablement, les résultats ont été publiés dans un rapport interne, mais jamais rendus publics.
À 36 ans, Ory Okolloh a créé un logiciel utilisé dans le monde entier et dirigé la stratégie subsaharienne de Google. Cette Kényane poursuit son aventure en rejoignant la fondation Omidyar Network.
Dar es-Salaam, Tanzanie, mardi 2 juillet. À l’hôtel Serena, l’ex-président américain George W. Bush et sa femme ont réuni plusieurs épouses de chefs d’État du continent et
Michelle Obama, la première dame des États-Unis, afin d’échanger vues et analyses sur le rôle de la femme en Afrique. Dans cet entre-soi présidentiel et diplomatique, l’une des intervenantes détonne, avec son style décontracté et sa volumineuse chevelure. Mais sur scène, Ory Okolloh captive son auditoire. Elle parle avec aisance du « pouvoir et [de] l’impact d’internet » mais aussi des « nouvelles technologies qui favorisent la méritocratie ».
Elle en est la preuve. Forte de son militantisme, de ses brillantes études de droit à Harvard et de sa maîtrise des arcanes de l’internet, la Kényane est considérée, à 36 ans, comme l’une des femmes les plus influentes du continent. Basée à Johannesburg, elle vient de rejoindre la fondation américaine Omidyar Network, établie par Pierre Omidyar (le créateur du site d’enchères en ligne eBay), et qui a investi plus de 17 millions de dollars (environ 13 millions d’euros) en Afrique depuis 2008. En tant que responsable des investissements sur le continent, Ory Okolloh est chargée d’identifier des initiatives visant à améliorer la transparence gouvernementale – notamment grâce aux nouvelles technologies, considérées par Omidyar Network comme un levier de développement et de croissance.
Diplomatie privée
Mais ces deux dernières années, c’est pour le compte du géant américain Google qu’elle a sillonné le continent, à la rencontre des chefs d’État et des acteurs locaux de l’innovation. Pense-t-elle que l’entreprise, qui martèle que ses produits « changent le monde », changera l’Afrique ? Ory Okolloh s’esclaffe et nuance : « Pour moi, ce qui compte, c’est d’avoir un impact positif à grande échelle sur le continent. » En tant que directrice de la stratégie du groupe pour la zone subsaharienne, elle a notamment piloté les relations avec les gouvernements et oeuvré au développement de l’internet. Entre diplomatie privée, développement et business, elle incarne cette « nouvelle Afrique » innovante, engagée, ultraconnectée et globalisée.
Tout commence en 2007. Installée sur la côte est des États-Unis, Ory Okolloh décline « un salaire à six chiffres » dans un cabinet d’avocats pour se consacrer à ses deux passions : l’Afrique et les nouvelles technologies. Elle dispose alors d’un simple blog, où elle poste ses analyses sur l’actualité. Elle cofonde aussi un site web participatif, Mzalendo (« patriote », en swahili), pour suivre l’activité des parlementaires kényans. Rapidement, son nom circule dans le petit monde des blogueurs activistes et dans certains cénacles politiques – où ses initiatives enchantent ou horripilent, c’est selon.
Pour les élections générales de décembre 2007, la cyberactiviste décide de se rendre sur place, à Nairobi. Lorsqu’une vague de violences meurtrières éclate dans le pays après ce scrutin contesté, Ory Okolloh réunit dans l’urgence des compatriotes blogueurs et informaticiens. Son idée, toute simple, est de développer une carte participative sur le web pour permettre de géolocaliser les témoignages de Kényans transmis par internet et par SMS.
Start-up
Un peu par hasard, elle vient de créer avec ses camarades un logiciel, Ushahidi (« témoigner », en swahili), qui sera utilisé partout dans le monde : une première pour une start-up africaine. L’ONU, des ONG, de grands médias mais surtout des acteurs de la société civile y auront recours, notamment lors de crises politiques ou humanitaires. Ushahidi propulse Ory Okolloh au 59e rang du classement 2010 des 100 penseurs les plus influents au monde établi par le magazine américain Foreign Policy, devant l’activiste somalienne Ayaan Hirsi Ali et l’intellectuel suisse d’origine égyptienne Tariq Ramadan. Rapidement, des fondations comme Omidyar Network investissent dans Ushahidi, tandis que Nairobi fait son entrée parmi les capitales du numérique.
Les grands noms de l’innovation ne cachent plus leur enthousiasme, à l’instar d’Eric Schmidt, patron de Google, pour qui « Nairobi s’est imposé comme un sérieux hub technologique et pourrait bien devenir le leader africain ». Qu’en pense Ory Okolloh, qui quitte la direction d’Ushahidi pour Google en janvier 2011 ? « Si vous avez l’impression que tout part de Nairobi, c’est que je n’ai pas bien fait mon travail ces deux dernières années », rétorque-t-elle aujourd’hui, soulignant la dimension panafricaine de sa mission. Cinq mois après son arrivée, elle avait ainsi réussi à convaincre Paul Kagamé, le président rwandais, de se prêter au jeu de l’interview participative, menée par un blogueur sud-africain et retransmise en direct par Google. Un joli coup de communication pour le président le plus technophile d’Afrique comme pour le géant californien.
Toute la stratégie de Google repose sur ce délicat équilibre gagnant-gagnant. Au siège, à Mountain View, le mot d’ordre pour l’Afrique se résume ainsi : « Créez le marché, positionnez-vous et ne monétisez pas tout de suite. » Premier objectif, donc : développer la connectivité avec la certitude que, d’ici à dix ans, il y aura 5 milliards de nouveaux internautes dans le monde, principalement issus des pays émergents. Un nouveau marché tentaculaire pour lequel Google entend être prêt.
Sa nouvelle mission : repérer des initiatives visant à améliorer la transparence.
Poste sensible
« Bien sûr qu’il est important de gagner de l’argent, mais Google a une vision à long terme et propose aux États un développement gagnant-gagnant en aidant les entrepreneurs, en formant les jeunes et surtout en rendant l’information plus accessible », insiste Ory Okolloh, qui occupait au sein de l’entreprise une fonction à cheval entre technique et politique. Un poste parfois sensible, tant Google a de quoi effrayer par sa puissance, et alors que le rôle mobilisateur des réseaux sociaux pendant les révoltes arabes a marqué les esprits. Un poste, aussi, qui l’a amenée en certaines occasions à négocier avec des gouvernements réputés autoritaires. « Il est toujours mieux d’engager le dialogue et la collaboration que de ne rien faire », répond Ory Okolloh dont le parcours, l’image et l’influence ont largement servi la multinationale.
Son départ n’a pas vraiment surpris. Chez Google comme chez Ushahidi, Ory Okolloh n’est pas restée plus de deux ans. La presse kényane s’est un temps interrogée sur son éventuelle entrée au cabinet du président, Uhuru Kenyatta. Certains spéculent déjà que son arrivée chez Omidyar Network pourrait n’être qu’une étape vers une future carrière politique… d’ici à deux ans ?
D’origine sénégalaise, Djibril Bodian a remporté lundi le 15e prix de la meilleure baguette de Paris décerné par la chambre professionnelle des artisans boulangers. Boulanger du « Grenier à pain », rue des Abbesses à Montmartre, Djibril va devoir retrousser ses manches car, avec le prix, il a gagné un nouveau client: l’Elysée !
Les créateurs d’Afripedia, encyclopédie en ligne, qui permet d’accéder à Wikipedia sans être connecté à internet, séjournent actuellement à Kinshasa, pour une durée de 18 mois. L’objectif est de former les Congolais à l’utilisation du site qu’ils sont encouragés à alimenter pour faire connaitre les réalités du continent africain.
Afripédia a déposé ses valises pour 18 mois à Kinshasa depuis fin juin. Pour la première fois, les créateurs de l’encyclopédie en ligne se sont rendus dans la capitale congolaise pour le promouvoir. L’objectif est de former les Congolais à son utilisation et les inciter à l’alimenter afin de faire connaître les réalités africaines, rapporte le quotidien congolais La Prospérité. Les premiers initiés mettront en place à leur tour des ateliers pour former le plus grand nombre à l’utilisation d’Afripedia. « Tout le monde peut écrire et enrichir cette encyclopédie, mais il y a des règles scientifiques à respecter », a indiqué Adrienne Charmet-Alix, une des responsables du projet, lors d’une conférence de presse donnée le 26 juin à Kinshasa, pour présenter le projet. « Les contributeurs doivent également révéler leurs sources », souligne-t-elle.
Grace à l’installation du logiciel Kiwix, Afripédia né en juin 2012, permet d’accéder au contenu de l’encyclopédie en ligne Wikipédia sans être connecté à internet. A l’initiative de ce projet, Wikimedia France qui prône la diffusion libre de la connaissance en France, l’Institut français et l’Agence universitaire de la Francophonie. Les trois organisations ont signé le 15 juin 2012 une convention pour « favoriser le développement numérique en Afrique ».
Un contenu alimenté par des Africains
L’objectif des trois organisations est de promouvoir la production d’articles consacrés à l’Afrique et rédigés par des contributeurs africains. Pour les initiateurs du projet, le contenu sur l’Afrique proposé par Wikipedia est essentiellement créé par des occidentaux. Désormais, l’objectif est d’inciter les contributeurs Africains à créer eux aussi plus de contenus sur leur continent. Le projet prévoit également des formations à l’utilisation de l’encyclopédie et à la production de contenus sur les projets Wikimedia.
Selon Emmanuel Ingelhart, l’un des concepteurs du site, qui avait répondu aux questions d’Afrik.com, « Afripedia apporte des contenus éducatifs qui auparavant étaient difficiles d’accès du fait que les connexions à internet sont rares et le plus souvent, de mauvaise qualité. Nous pensons aussi que sur Wikipedia, les sujets relatifs à l’Afrique sont trop absents et le plus souvent écrits par des occidentaux, un déséquilibre très dommageable pour l’Afrique ».
Toutefois, tient à souligner Emmanuel Ingelhart, Afripedia n’est pas un clone de Wikipedia. C’est avant tout « un projet qui vise à encourager l’utilisation et la contribution sur Wikipedia. L’avantage de la solution technique utilisée c’est que maintenant, tout le monde peut utiliser Wikipedia, même sans avoir accès à internet. Un simple ordinateur suffit. » Un système très pratique notamment pour ceux qui, en Afrique, résident dans les zones reculées où la connexion internet est quasi inexistante.
Le territoire dogon, appelé “pays dogon”, demeure un site exceptionnel, habité par des êtres dont les traditions et les masques fascinent, mais il est aussi devenu une destination touristique de premier ordre et une sorte d’utopie folklorique (3).
Je suis du reste passé en pays dogon, lors d’un merveilleux voyage au Mali en aout 1997
La cosmologie Dogon
Avant toute chose était amma (etre suprême) et il ne reposait sur rien. l’oeuf en boule d’amma était clos mais fait de quatre parties, dites « clavicules » ; elles-mêmes ovoïdes et comme soudées les unes aux autres. En vérité les quatres clavicules étaient la préfiguration des quartes éléments : l’eau (dji), l’air (ono), le feu (yau) et la terre (minne).
Amma commença par tracer en lui-même le plan du monde et de son extension, sous forme de 266 signes ou « paroles », classées en 22 catégories et connotant tous les êtres et les choses qui devaient être ensuite réalisés dans la matière.
Amma créa un premier monde, amma décida de créer un autre monde ayant pour base l’homme et formé selon une technique de mélange et de brassage des quartes éléments, amma entreprit donc de dessiner un nouveau plan de création.
En brassant les quartes éléments, amma provoqua à l’intérieur de la graine de « po » l’apparition de sept vibrations. Conçu comme la somme de trois (chiffre masculin) et de quatre (chiffre féminin), le nombre sept affecté aux vibrations faisait ressortir la structure fondamentale de l’être, commune à Dieu et à ses créatures, à savoir une union gémellaire entre la masculinité et la féminité.
Amma créa ensuite les autres céréales et d’abord les huit principales d’entre elles, comme témoins de la fécondité et de la capacité de reproduction (ou parole) placées dans le « po ». Elles préfigurent les huit ancêtres primordiaux des tribus dogons.
Lire l’article sur http://culturesdogon.blogspot.com/p/cosmologie-et-mythes.html
Après Los Angeles, Amsterdam, Madrid, Montréal, Edinburgh, Saint-Pétersbourg, Milan, Paris et bien d’autres grandes villes, c’est au tour de Marrakech (Maroc) de recevoir les personnalités du monde de l’entreprise féminine qui vont se réunir pour partager leurs expériences, explorer des pistes de collaboration et d’échanges et renouveler leur engagement pour les valeurs communes au service de la promotion de l’entreprenariat féminin.
Près de 800 femmes de 70 pays participent au 61e Congrès des femmes chefs d’entreprises mondiales (FCEM), que la ville ocre abrite, du 25 au 28 septembre.
Dans un message adressé aux participants aux travaux de ce sommet international, le roi marocain Mohammed VI, a souligné que l’évolution récente au Maroc démontre que le rôle de la femme chef d’entreprise s’est consolidé par une présence active dans les différentes filières des secteurs productifs et que la part des femmes dans l’entrepreneuriat a enregistré une croissance significative, à la faveur des réformes engagées à cet égard.
Le roi a souligné le rôle primordial de l’éducation et de la formation pour une plus grande implication de la femme dans le développement socio-économique et la création de richesse et d’entreprises performantes, génératrices d’emplois, appelant à cet effet à développer chez les jeunes, filles et garçons, l’esprit d’initiative et la faculté d’entreprendre pour en faire les entrepreneurs de demain et d’inclure la culture entrepreneuriale dans les processus d’acquisition du savoir.
Organisé par l’Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM) sous le thème « Femmes entrepreneures, des valeurs sûres pour une performance durable », cette édition de Marrakech se propose de nourrir la réflexion et le débat sur le rôle fondamental des femmes entrepreneures dans le leadership et la performance durable de l’entreprise, indiquent les organisateurs. A cet effet, une série d’ateliers et de panels seront animés par des experts et des décideurs de haut niveau, selon un programme élaboré minutieusement par un comité scientifique dédié. Les thématiques portent sur l’inter culturalité et la territorialité en tant qu’atouts pour le développement, les opportunités d’investissement en Afrique et dans les pays du Golfe, l’export dans les entreprises féminines, l’innovation, la responsabilité sociale.
Le congrès est ponctué par des réunions FCEM (steering committee et bureau) ainsi que de séances de Networking et de Matchmaking pour favoriser l’échange et les opportunités d’affaires entre les femmes chefs d’entreprises du monde et dynamiser les synergies Nord-Sud et Sud-Sud.
La FCEM est l’organisation mondiale qui chapeaute les entrepreneures. L’association a été fondée à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 par Yvonne Foinant. L’organisation gagna rapidement en notoriété. L’idée d’une association de femmes chefs d’entreprises a vite fait des adeptes en Europe mais aussi dans toutes les autres régions du monde. Ainsi sont progressivement apparues dans de nombreux pays des organisations nationales de femmes chefs d’entreprises, qui sont maintenant réunies sous l’égide de la FCEM.
Le président sénégalais Macky Sall a lancé vendredi à Dakar un programme de couverture maladie universelle (CMU) qui, a-t-il annoncé, permettra de rendre gratuits à partir du 1er octobre les soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans.
« J’ai pris la décision de rendre gratuits les soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans », et donné des instructions pour que soient prises « toutes les dispositions nécessaires pour son application effective au 1er octobre prochain », a déclaré M. Sall lors de la cérémonie de lancement qui a rassemblé la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mme Awa Marie Coll Seck, plusieurs responsables étatiques et de nombreux acteurs du secteur de la Santé.
L’apigénine, qui abonde notamment dans le persil, aurait des effets protecteurs vis à vis du cancer. En effet, une étude américaine montre que l’apigénine modifie le processus de régulation génétique dans les cellules cancéreuses, ce qui a pour effet de les rendre à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire. Crédits : H. Zell
Or, des biologistes américains ont découvert que l’apigénine (ou apigénol), un composé chimique très présent dans lerégime méditerranéen(dit aussi régime crétois, le régime méditerranéen se caractérise par la consommation abondante de fruits, légumes, céréales et huile d’olive, doublée d’une faible consommation de viande et de produits laitiers) empêche les cellules cancéreuses d’inhiber le processus de mort cellulaire par lequel elle devrait normalement être régie. Résultat ? Ces cellules cancéreuses deviennent alors… mortelles.
Cette découverte, effectuée grâce à des travaux menés sur les souris, sera publiée cette semaine dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Quel est le mode opératoire de l’apigénine ? Selon le professeur de génétique moléculaire Andrea Doseff, auteur principal de l’étude, l’apigénine modifierait chez les cellules cancéreuses une étape spécifique dans le processus dit de régulation des gènes (le processus de régulation des gènes agit sur la façon dont les gènes de notre ADN s’expriment). Une modification qui aurait alors pour effet « d’obliger » les cellules cancéreuses à mourir comme prévu, en les rendant à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire.
Selon les auteurs de l’étude, l’apigénine a également pour caractéristique de se lier avec quelque 160 protéines dans l’organisme humain. Ce qui suggère que l’effet protecteur de l’apigénine vis-à-vis du cancer est peut-être le fruit d’un mécanisme chimique plus large, impliquant d’autres aliments que ceux contenant seulement beaucoup d’apigénine.
Quels sont les sources d’apigénine ? Ce composé chimique de la famille des flavonoïdesabonde dans le persil, le plantain, le romarin, la camomille ou encore le céleri. Il est également présent en quantité non négligeable dans de nombreux fruits et légumes.