Un Sénégalais invente le préservatif du futur : il le présente en Suisse

Le 42ème Salon international des inventions de Genève accueillera un nombre record d’exposants: ils seront 790, provenant de 45 pays. Un millier d’inventions inédites y seront présentées du 2 au 6 avril : voici les plus insolites d’entre elles.
 
Mor Maty Seck du Sénégal présente son invention, offrant aux gens un moyen efficace pour faciliter le port du préservatif sur l’organe sexuel mâle au Salon International des Inventions, des Techniques et Produits de Genève.Traditionnellement pour porter un préservatif, l’homme doit le sortir de son enveloppe de protection tout en évitant de le déchirer, en pincer le bout et l’enfiler d’une seule main. Cette méthode traditionnelle d’enfilage du préservatif pose des problèmes pratiques. En effet le déroulement du préservatif n’est pas toujours total, car le glissement de ce dernier sur le pénis se heurte à des plissements de la peau, ce qui peut être cause de l’éjection du préservatif du sexe, de sa dégradation (déchirure, infiltration d’air). La conséquence de ces problèmes pratiques est le risque d’absence de la protection parfaite recherchée contre les grossesses indésirables et les maladies sexuellement transmissibles (VlH et gonococcie).

La méthode traditionnelle d’enfilage du préservatif peut être également une cause de rejet de son utilisation du fait de la durée de toutes les étapes de sa préparation aggravée par l’état de fébrilité émotionnelle où se trouvent les partenaires. Certaines couches de la société tels que les handicapés de main, les non-voyants, les personnes en état d’ivresse peuvent par la méthode traditionnelle d’enfilage du préservatif éprouver d’énormes difficultés du fait de leur état physique.

La présente invention concerne un nouveau dispositif permettant d’enfiler aisément un préservatif dans l’organe sexuel de l’homme. Le nouveau dispositif de port de préservatif est constitué d’un manchon et d’un support circulaire sous forme d’anneau plat sur lequel s’effectue l’opération de montage du préservatif sur deux demi-colorettes en jonction dont l’une est fixée sur sa circonférence intérieure et l’autre mobile fixée à l’extrémité inférieure du manchon. Un réservoir hygiénique sert de moyen de conservation au préservatif monté sur la colorette avant son enfilage dans le pénis.

xibaaru.com

Lu sur http://www.leral.net/

 

Habitués à l’auto-flagellation, les Togolais ont peu l’habitude de célébrer des réussites ou des compétences. Pourtant, notre pays en regorge. Et régulièrement, des compatriotes sont reconnus et primés dans leur domaine ou secteur d’activités. C’est encore le cas avec la publication par le très réputé magazine Forbes version Afrique dans son édition de mars 2014, de la liste des 20 jeunes qui feront l’Afrique de demain. Parmi eux, trois Togolais. Leur parcours peut être source d’inspiration et aider les plus jeunes à se forger des carrières, bien meilleures que les leurs.

Par ordre d’arrivée, il y a la ministre des Postes et de l’Economie numérique, Cina Lawson, classée 4è. A 40 ans, le magazine la décrit comme sans conteste, l’une de celles qui incarne l’Afrique de demain. «  Un visage de la mondialisation mais aussi et surtout d’une Afrique tournée vers les nouvelles technologies et le développement de l’économie numérique » écrit notre confrère. Avant d’exposer sans parcours. Son passage chez France Télécom Orange, où elle occupait le poste de directrice de la stratégie et du développement commercial, puis chez Alcatel où elle a forgé ses convictions sur le changement technologique qui sied à notre époque. Diplômée de Harvard et de Sciences-Po, nommée jeune leader mondial lors du Forum économique mondial en 2012, Mme Lawson plaide pour une nouvelle Afrique, refondée autour d’un réseau panafricain complètement ouvert, toit comme l’est déjà, le secteur des nouvelles technologies.

Désormais, cette accroc aux NTIC et qui tweette régulièrement, s’occupe dans le gouvernement togolais en poste des Postes, de l’Economie numérique qui a remplacé dans son portefeuille, les télécommunications. Banque en ligne, commerce électronique, réseaux sociaux, ces secteurs porteurs seraient ses priorités.

En 13è position, arrive Mme Ingrid Awadé ex-directrice des impôts, aujourd’hui en charge du secteur informel. «  Cette femme de 40 ans n’a pas grandi dans un milieu doré qui la prédestinait à la carrière qu’elle fait aujourd’hui » décrit Forbes. Sa mère, femme de ménage, et son père, directeur d’une école primaire, lui auront inculqué «  les valeurs de courage et d’opiniâtreté d’une famille pauvre du nord du Togo. » Des valeurs indispensables pour mener de front toutes ses responsabilités, elle qui a dirigé entre 2006 et 2014, le service des impôts. «  Dame de fer pour les uns, cette diplômée en science de gestion est au coeur du pouvoir et dispose de la confiance absolue du président togolais » note notre confrère.

Jean-Marc Savi de Tové est le 3è Togolais de la liste. Surnommé le « petit prince de la finance » il est classé 17è. Passé par l’agence de développement britannique Commonwealth Development Corporation (CDC), monsieur Savi de Tové est aujourd’hui associé chez Cauris Management, une société de capital-investissement avec pour poste à Abidjan, qu’il a rejoint en 2011. Afro-optimiste, «  il ne cesse de proclamer sa croyance dans le potentiel économique africain qui, selon lui, n’a pas encore été totalement exploité » dit de lui Forbes.

LE CLASSEMENT COMPLET DU TOP 20 DES BÂTISSEURS DE DEMAIN :

1) MAGATTE WADE, 38 ANS :entrepreneuse,

fondatrice d’«_Adina_» (SÉNÉGAL).

2) ACHA LEKE, 40 ANS : directeur du bureau

de McKinsey à Lagos (CAMEROUN).

3) JANINE DIAGOU, 40 ANS : directrice générale

du pôle banque du groupe NSIA (CÔTE D’IVOIRE).

4) CINA LAWSON, 40 ANS : ministre des Postes

et de l’Economie numérique (TOGO).

5) DIDIER DROGBA, 35 ANS : joueur

de football professionnel (CÔTE D’IVOIRE).

6) VERONE MANKOU, 27 ANS : entrepreneur,

président-directeur de VMK (CONGO).

7) SWAADY MARTIN LEKE, 36 ANS : entrepreneuse,

fondatrice de Yswara (CÔTE D’IVOIRE).

8) ARTHUR ZANG, 26 ANS : ingénieur, créateur de la

tablette tactile médicale Cardiopad (CAMEROUN).

9) SAMUEL ETO’O, 32 ANS : joueur de football professionnel

(CAMEROUN).

10) TIDJANE DÈME, 40 ANS : responsable de Google

pour l’Afrique francophone (SÉNÉGAL).

11) RAINATOU SOW, 30 ANS : militante des droits

des femmes (GUINÉE).

12) ÉRIC KACOU, 38 ANS : cofondateur et directeur

général d’ES Partners (CÔTE D’IVOIRE).

13) INGRID AWADÉ, 40 ANS : directrice générale des

impôts (TOGO).

14) CLARE AKAMANZI, 34 ANS : directrice générale

du Rwanda Development Board (RWANDA).

15) DIEYNABA NDOYE BAKIRI, 37 ANS : entrepreneuse,

cofondatrice des enseignes Colorii_ (SÉNÉGAL).

16) MARIE-CÉCILE ZINSOU, 31 ANS : présidente de la

Fondation Zinsou pour l’art contemporain africain (BÉNIN).

17) JEAN-MARC SAVI DE TOVÉ, 40 ANS : associé

chez Cauris Management (TOGO).

18) SERGE THIERRY MICKOTO, 41 ANS : dir. général

du Fonds gabonais d’investissements stratégiques

(GABON).

19) ANTHONY OBAME, 24 ANS : champion de taekwondo

(GABON).

20) MAROU AMADOU, 42 ANS : ministre de la Justiceet porte-parole du gouvernement (NIGER)

 

Lire l’article sur http://www.focusinfos.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2031:2014-03-10-20-49-03&catid=6:societe&Itemid=51

 

le plus agé des frères a 27 ans il a fait ses études classiques mais n’a pas pu aller a l’université par manque de moyens .
Pour réaliser leur projet ils ont tout fait pour rassembler 45 000 dollars us mais malheureusement ils ont pu collecter que 1000 dollars us pour mettre au point cet hélicoptère qui peut voler que quelques minutes à cause de la faible puissance de son moteur . mais les deux frères affirment qu’il suffit d’un moteur plus puissant pour permettre à leur hélicoptère de s’envoler comme il se doit.
Une compagnie Haïtienne les a offert 13 000 dollars américains pour s’emparer de leur création mais ils ont refusé de le céder et déclarent qu’ils s’attendent à quelques choses de plus important. Leur plus grand souhait c’est que leur création fasse partie du patrimoine Haïtien .
un peu plus tard dans un interview un d’entre eux a déclaré qu’ils espèrent attirer l’attention des autorités sur la capacité de la jeunesse Haïtienne en Haïti et réclame plus d’encadrement pour la jeunesse Haïtienne et la possibilité pour eux de continuer leurs études.

Lu sur http://haitimwen.skyrock.com/

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane offre 100 millions de F CFA

Ecriture de l’Histoire générale du Sénégal des origines à aujourd’hui : Mary Teuw Niane offre 100 millions cfa

Pour la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal des origines à aujourd’hui, Mary  Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a reçu, à sa demande, une délégation restreinte du Comité d’initiative, dont le Professeur Iba Der Thiam, Coordonnateur scientifique du projet.
Le communiqué parvenu à la rédaction relate qu’ils «ont mis l’accent sur le fait que le projet en question se décline sous la forme d’une Histoire globale, plurielle, impartiale, ouverte à tous les spécialistes et experts disponibles, à la science reconnue, sans exclusive aucune.»
Cette histoire ne laissera de côté aucune région, aucune ethnie, aucune langue, aucune culture, aucune religion, aucune catégorie sociale, aucune profession. Elle se veut un puissant facteur d’unité nationale, de connaissance mu­tuelle, d’intégration, de solidarité, de paix, d’ouverture, de tolérance, de respect mutuel et de fraternité agissante. Convaincu de la pertinence du projet, le ministre avait décidé de passer sans délai, à la phase pratique d’exécution du projet, de mettre à la disposition de celui-ci, une subvention de 100 millions de francs, qui sera virée au compte du Codesria, partenaire du projet, chargé de gérer les fonds qui lui seront alloués.
Le séminaire de méthodologie et d’orientation qui était prévu sera convoqué, très prochainement, avec la participation d’environ 150 universitaires, chercheurs et con­tri­buteurs scientifiques, pendant deux jours.

Le Quotidien

Lu sur http://www.dakaractu.com/

 

Projet de réécriture de l’histoire du Sénégal: Le Comité de rédaction se donne un délai de 2 ans et demi

Reecriture HistoireLes premiers jalons du Projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal viennent d’être posés. Les différentes parties prenantes à l’élaboration de cette œuvre colossale se sont réunies, ce weekend, pour discuter et échanger sur les rapports des trois commissions chargées de faire un travail de revue documentaire et de définition d’un plan de travail. L’équipe rédactionnelle s’est donnée un délai de deux ans et demi pour réécrire l’histoire générale du Sénégal.

« L’histoire générale du Sénégal des origines à nos jours » écrite par des Sénégalais d’ici à l’horizon 2017. C’est le défi que s’est lancé le Comité de rédaction dirigé par le Pr. Iba Der Thiam. Les premières bribes de cette ambitieuse entreprise ont été esquissées ce weekend, à travers la présentation des rapports des trois commissions mises en place pour faire le point sur la documentation disponible et de définir le canevas de travail. A cette occasion, M. Thiam est revenu sur les enjeux et la pertinence d’une réécriture de l’histoire générale du Sénégal. Avec cet ouvrage qui sera divisé en plusieurs tomes, traduit dans les langues nationales et disposera d’une version abrégée à l’usage des écoles et des enseignants, il est d’avis que le Sénégal va se doter d’un outil qui lui permettra de prendre enfin son destin en main, en toute connaissance de cause. Parce que, a-t-il dit, « l’histoire ne permet pas seulement de connaître et d’expliquer le passé, elle sert aussi à comprendre le présent pour mieux préparer l’avenir ».

Si dans le passé il y a eu beaucoup de travaux qui ont essayé de prendre en charge tel ou tel aspect de la trajectoire historique du Sénégal, il demeure que le projet que conduit actuellement le Pr. Iba Der Thiam est sans commune mesure plus ambitieux, plus global et inclusif. Cela, par la qualité et la carrure intellectuelle de la communauté scientifique, politique et culturelle qui l’a pris en charge, mais aussi par la diversité des acteurs impliqués dans sa réalisation. En effet, près de 400 participants de toutes les couches de la société, des milieux économiques, sociaux, politiques et culturels ont déjà promis de mettre leur expertise, expérience, savoir et ressources au service de cette entreprise colossale qui, de l’avis de tous, est venue à son heure. Car elle vient combler une lacune et corriger un paradoxe. « Notre pays est indépendant depuis plus d’un demi siècle et n’a pas encore en sa possession une générale consensuelle permettant de retracer son histoire. Cela est d’autant plus étrange que nous sommes l’une des plus vieilles démocraties d’Afrique au sud du Sahara, l’une des rares communautés à pouvoir réclamer, dès le 19e siècle, d’une vie politique, économique, sociale et culturelle moderne et ininterrompue, attestée par des sources à la fois écrites et orales substantielles », a argué le coordonnateur du projet.

Le Pr. Thiam a précisé que le Comité de rédaction, pour donner à ce projet toute la pertinence souhaitable, entend s’écarter de toute vision de notre histoire impulsée par des évènements extérieurs, si importants soient-ils, que sont, par exemple, la traite négrière et la colonisation. « Rompant ainsi avec le mimétisme ambiant, les clichés déformants, nous ambitionnons d’écrire une histoire globale qui prendra en compte la réalité sénégalaise dans son infinie diversité. Pour le contenu, l’accent sera mis sur l’histoire intérieure de notre pays », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, l’élaboration de cet ouvrage pourrait déboucher plus tard sur une encyclopédie du Sénégal et sur la mise en place d’une grande bibliothèque nationale.

Elhadji Ibrahima THIAM
et Ibrahima BA

UN OUTIL DE DÉVELOPPEMENT, SELON MARY TEUW NIANE
Le projet d’écriture de l’histoire générale du Sénégal a fait l’objet d’un séminaire de planification et de programmation, samedi, à Dakar, en présence d’autorités gouvernementales, d’éminents universitaires et des artistes. Pour le ministre de l’Enseignement supérieur  et de Recherche, Mary Teuw Niane, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, la réalisation de cette initiative jouera un rôle essentiel dans le développement de notre pays.

Le projet d’écriture de l’« Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours » est gage d’un avenir de prospérité, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.  Mary Teuw Niane, qui présidait, samedi, la cérémonie d’ouverture du séminaire de planification et de programmation dudit projet, a soutenu que la réalisation de  cet immense chantier à l’initiative du Pr. Iba Der Thiam et qui réunit des universitaires sénégalais,  va jouer un rôle essentiel dans la bataille que mène le Sénégal pour son développement et pour son rayonnement sur la scène nationale, africaine et mondiale.

Selon lui, il permettra de combler « une grande lacune », en dotant notre pays de l’outil qui lui a manqué depuis son indépendance pour conduire son destin avec clairvoyance et lucidité, en s’appuyant sur une connaissance fine, sûre et précise de son passé. « Il s’agit d’un projet majeur qui aurait dû constituer, dès le lendemain de notre indépendance, une priorité absolue. D’autant plus que le territoire actuel du Sénégal, qui avait jadis abrité des entités plurielles unies par des liens culturels, économiques, sociaux, relationnels, religieux étroits et multiples, a connu, avant l’intrusion des forces étrangères, des processus de fragmentation qui ont affaibli ses capacités d’intervention et de réaction sur lesquelles les mutations consécutives aux Grandes découvertes et aux bouleversements à la fois scientifiques et géopolitiques qui en ont découlé, ont dessiné les contours d’un monde nouveau… », a-t-il indiqué.

Une histoire de rupture
M. Niane a promis d’accompagner le  projet durant toutes les étapes devant marquer sa réalisation.  « Je voudrais vous donner l’assurance que nous serons à vos côtés pendant toutes les étapes devant marquer la réalisation de cette œuvre importante, qui rendra à notre pays sa conscience historique, source de civisme et de patriotisme à l’heure où des défis majeurs nous interpellent », a-t-il rassuré.

Pour le ministre de la Culture et du Patrimoine Abdou Aziz Mbaye, qui a pris part à cette cérémonie, le projet de  réécriture de l’histoire générale du Sénégal doit être inscrit au titre des grands défis que toute nation, surtout quand elle est jeune,  doit relever. « L’histoire que vous allez écrire  sera nécessairement une histoire de rupture. Cela, du fait que la bibliothèque coloniale n’a jamais fait une place heureuse à nos traditions culturelles », a avancé Abdoul Aziz Mbaye, ajoutant que le développement ne se fera qu’au prix d’une « meilleure reconnaissance de nous-mêmes ». Dans le cadre de la production des documents issus de ce projet, M. Mbaye  a affirmé avoir  instruit la  Direction du livre et de lecture de se rapprocher du Comité scientifique dudit projet pour évaluer les coûts d’édition des ouvrages et de prendre les dispositions requises pour la prise en charge.

Elh. I. THIAM  et I. BA

REACTIONS
PR. SALIOU MBAYE, ANCIEN DIRECTEUR DES ARCHIVES NATIONALES: « IL FAUDRA AVOIR DE BONNE SOURCES »
« Ce projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal est une excellente initiative ; il faut s’en réjouir. C’est heureux que le président de la République ait pris cette décision et l’ait confiée à une personne comme le Pr. Iba Der Thiam. Il est important que nous nous appuyions sur notre histoire nationale pour retrouver notre passé et préparer notre avenir. Si on ne se connaît pas d’où l’on vient, on ne saura pas là où l’on va. Cependant, écrire, c’est bien, mais faut-il savoir conserver. On ne peut pas concevoir l’écriture d’une histoire sans avoir de bonnes sources. Or, les sources sont dans un lieu bien précis, au moins une partie, c’est-à-dire aux Archives nationales. Ces archives ne se limitent pas à l’écrit. Il faut y associer tous les supports, mais aussi les archives orales ».

LILYAN KESTELOOT, ANTHROPOLOGUE: « IL NE FAUT PAS S’ATTARDER SUR DES DÉTAILS »
Lylian anthropologue« C’est un projet important. On aurait dû commencer cela depuis longtemps, même s’il y a quelques travaux scientifiques qui ont évoqué le sujet. Il y a eu quelques séries de thèses très importantes faites par des enseignants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Ucad. Je peux citer la grande thèse d’Omar Kane, ceux d’Abdoulaye Bathily, de Mamadou Diouf, d’Abdoulaye Bara Diop, etc. Ces travaux ont déjà apporté les jalons de cette histoire. L’histoire du Sénégal est à refaire et à revoir de près. Je pense que tous les éléments sont là pour peu qu’on ne s’attarde pas trop dans des détails. Si c’est bien dirigé, si c’est fait avec un esprit scientifique pointu, ce projet audacieux et d’avenir peut beaucoup apporter au Sénégal ».

HAMIDOU DIA, ECRIVAIN, MEMBRE DU COMITÉ SCIENTIFIQUE: « IL EST IMPORTANT D’AVOIR UNE CLAIRE CONSCIENCE DE NOTRE BELLE HISTOIRE »
« C’est un magnifique projet, parce qu’un pays ne peut aller de l’avant sans qu’il connaisse parfaitement son passé, son histoire. Or, il se trouve que notre histoire, pour diverses raisons, a été falsifiée et modifiée, du fait des intrusions étrangères. Il se trouve aussi que notre jeunesse et nos cadres ne peuvent être armés puissamment pour le développement et l’émergence qu’en ayant une claire conscience de notre histoire qui, de surcroît, est une belle histoire. C’est pourquoi je salue ce grand projet que le chef de l’Etat a soutenu sans réserve dès le départ ».

PR. ABDOULAYE BARA DIOP, SOCIOLOGUE: « IL ÉTAIT TEMPS QUE NOUS AYONS NOTRE PROPRE POINT DE VUE SUR NOTRE PARCOURS HISTORIQUE » 
« C’est un projet très ambitieux mais aussi réalisable. Il faut bien qu’on écrive notre propre histoire. Maintenant, c’est à nous d’avoir notre propre point de vue sur notre parcours historique. On doit recenser d’abord tout ce qui a été écrit sur le Sénégal. Il faut voir les spécialistes dans tous les domaines, parce qu’il ne s’agit pas de faire une histoire évènementielle. C’est une histoire totale, donc il faudra traiter tous les aspects. Ensuite, en faire une interprétation, car l’histoire, ce sont  les faits et les interprétations. Il appartiendra aux générations futures de s’approprier cette histoire et de l’enrichir, vu que tout travail est inscrit dans le temps et dans l’espace. C’est une étape importante qui va marquer notre évolution ».

MANDIOME THIAM, CHEF DU DEPARTEMENT D’HISTOIRE: « C’EST UN PROJET UTILE POUR LES DÉCIDEURS »
« C’est un projet qui est venu à son heure, qui honore le Sénégal et son initiateur, en l’occurrence le Pr. Iba Der Thiam. Ce projet sera utile pour les décideurs, pour tout Sénégalais, comme pour les élèves, en ce sens qu’il y aura une version abrégée. Pour le réussir maintenant, il faut des moyens. Il faut mobiliser des  moyens, toutes les compétences de notre pays et de la diaspora, parce que cela va prendre du temps d’écrire l’histoire du Sénégal ».

Propos recueillis par : Elh. I. THIAM et I. BA
 
BOUBA SOW
 
Lu sur http://www.lesoleil.sn/

Chef d’entreprise et activiste, Mariéme Jamme se bat pour l’essor du continent africain grâce aux nouvelles technologies. Elle figure sur la liste 2013 des Young Leaders – « Jeunes dirigeants » – dressée par le Forum économique mondial. Elle avait été classée en 2012 par le magazine Forbes parmi les 20 jeunes femmes les plus influentes d’Afrique.

Née au Sénégal, diplômée en France et installée à Londres, Mariéme Jamme, à 39 ans, a déjà une longue carrière derrière elle. Issue d’une famille aisée, elle aurait pu se contenter du confort de la vie à Dakar. Mais elle part étudier en France et multiplie les petits boulots pour financer, en toute indépendance, son Master de marketing et communication. Une agence d’intérim, à Paris, jette son CV à la poubelle et lui conseille de faire… des ménages !

Lire l’article sur http://www.rfi.fr/mfi/20140110-marieme-jamme-nouvelles-technologies-senegal-grande-bretagne-afrique/

Il n’a que 25 ans, mais Mandla Maseko devrait devenir le premier Africain noir à voyager dans l’espace. Le jeune DJ sud-africain fait partie des 23 finalistes du concours Space Academy Lynx Appolo.

Au départ, ils étaient plus d’un million de jeunes à travers le monde à tenter leur chance pour un voyage dans l’espace. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 23 heureux élus, lauréats du concours Space academy Lynx Appolo. Parmi eux, un Sud-Africain de 25 ans : Mandla Maseko, surnommé « space boy ». En 2015, si tout se passe bien jusque là, ce jeune homme de Mabopane, près de Pretoria, prendra place à bord de la navette Lynx Mark II. Une première pour un Africain noir.

Lire l’article sur http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131224121427/

En amont du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, le « Forum Afrique – 100 innovations pour le développement durable » donne un coup de projecteur sur les innovations financières, technologiques, sociales, culturelles et écologiques menées sur le continent. Une vingtaine de projets sera présentée demain à Paris.

Agriculture, environnement, sécurité alimentaire, innovations sociales, éducation, appui aux entreprises… Le « Forum Afrique – 100 innovations pour le développement durable » vise à mettre en avant les initiatives innovantes dédiées à réduire l’exclusion dans les villes et les campagnes africaines et à soutenir un développement durable.

A la suite d’un appel à projets lancé en septembre dernier, 100 dispostifs ont été retenus sur les cinq critères suivants : l’innovation pour le développement durable, l’impact quantitatif et qualitatif, la faisabilité et la viabilité, la réplication et, enfin, la cohérence globale du projet.

La deuxième phase de sélection a distingué 21 projets qui seront présentés dès demain à Paris. L’occasion pour les lauréats d’accéder à des opportunités d’échanges et de rencontres avec des spécialistes du développement et de l’innovation (ONG, chercheurs, etc.), des investisseurs, des entreprises, des personnalités qualifiées, et des responsables politiques.

Parmi les lauréats, Aboudacar Sidy Sonko présentera demain la plateforme Mlouma, qui permet de relier plus facilement les producteurs et les acheteurs de produits agricoles. L’objectif du dispositif est de faciliter la commercialisation des récoltes en améliorant, à la fois, la marge des agriculteurs et les prix proposés aux consommateurs finaux. Le procédé, lancé au Sénégal, a été testé pour la culture des oignons et des papayes.

L’ONG Koru Kenya a, quant à elle, développé une monnaie alternative (Bengla-Pesa), sous forme de coupons papiers, pour favoriser le développement de micro-entreprises dans le bidonville de Bangladesh près de Monbasa, souvent confrontées à un manque de liquidité.

Autre exemple à Madagascar où la société Phileol, productrice d’huile végétale destinée à l’exportation, s’approvisionne en direct auprès de paysans locaux. Un procédé qui a permis la mise en valeur du ricin, une plante locale délaissée mais efficace contre la désertification.

 

 

Lu sur http://lesclesdedemain.lemonde.fr/

S’apitoyer sur la dégradation de la mangrove, les villageois sénégalais ne pouvaient l’accepter.

Pour rétablir l’équilibre de leur forêt de palétuviers, une vague de reboisement a submergé les deltas du Saloum et de Casamance.

Encadrés par une ONG Sénégalaise, l’Océanium, et soutenus par le groupe alimentaire Danone, 100 000 sénégalais ont accompli un exploit : planter 100 millions de palétuviers. Quand les consciences sont éveillées, la biodiversité reprend ses droits.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=RJVRQbOrQwo&feature=youtu.be

Vous ne le connaissez pas ? A vingt-sept ans, le Congolais Vérone Mankou a conçu la première tablette et le premier smartphone africains. Le jeune informaticien a un objectif : mettre à la disposition des Africains un matériel de qualité à prix abordable. Jusqu’à présent produits en Chine, ses appareils vont l’être au Congo à partir de juin. Son ambition profonde est de combattre la fracture numérique en Afrique.

 

Il est le président-fondateur de la société congolaise VMK (« Vou MouKa », soit « Réveillez-vous », en dialecte kikongo, version SMS), créée en 2009. Une sorte d’ovni du secteur des télécoms dans son pays. Il est aussi le père de la première « tablette » africaine, la Way-C, lancée en décembre 2011, du premier smartphone africain, Elikia (« Espoir » en lingala, la langue nationale du Congo), mis sur le marché fin 2012, et de l’Elikia Mokè, un portable polyvalent plus usuel, sorti en septembre dernier et déjà le plus acheté au Congo, selon son concepteur. « Il ne suffit pas de proposer de bons produits, encore faut-il qu’ils soient accessibles », explique Vérone Mankou.

Le créateur veut des produits attractifs : la Way-C de 7 pouces fonctionnant avec Androïd 2.3 coûte moins de 200 euros, l’Elikia, qui utilise une version personnalisée du logiciel libre Androïd le plus utilisé au monde, 115 euros, et le petit Mokè, 38 euros. Prolongement logique de cette démarche, celui qui doit son étonnant prénom à la passion d’amis de ses parents pour Shakespeare a pour souci constant de mettre en avant sur son VMK Market les applications mises au point par des développeurs africains… au service des Africains.

Ce missionnaire en guerre contre la fracture numérique a vite été repéré sur le continent. Dès 2011, il recevait à Abidjan le prestigieux Africa Telecom People Award pour « la meilleure initiative privée ». En 2013, « Forbes » le classait dans le Top 30 des « meilleurs entrepreneurs africains de moins de 30 ans », et l’hebdomadaire économique et financier « Les Afriques » le plaçait dans son Top 12 des « hommes de l’année en Afrique ». Des projets plein la tête, le « Steve Jobs africain » ne va visiblement pas s’arrêter en si bon chemin.

Celui qui, fils d’une institutrice et d’un ingénieur du pétrole, s’est lancé à vingt ans dans la conception d’un ordinateur portable à 200 euros souligne pourtant « ne pas avoir suivi un long cursus, titulaire d’un simple BTS en maintenance de réseaux à Pointe-Noire [la capitale économique]. Je n’ai pas eu la chance de continuer, car j’ai été embauché immédiatement. » Ce qui ne l’empêchera pas d’entrer comme architecte réseau chez un fournisseur d’accès Internet, de créer un moteur de recherche et une petite start-upqu’il revendra à un Français pour 15.000 euros, ni d’entrer rapidement en 2008, parallèlement à ses activités informatiques, comme conseiller en charge des TIC (technologies de l’information et de la communication) au cabinet d’un ministre des PTT et des Nouvelles Technologies alerté par la vitalité et la créativité du jeune technicien.« Il a un charisme, une force de persuasion, et vraiment les pieds sur terre malgré sa jeunesse », apprécie le ministre Thierry Lézin Mongala. L’idée du laptop low cost tournera court. « J’ai travaillé six mois dessus mais je n’ai pas réussi », trop complexe et trop cher, reconnaît Vérone Mankou. La présentation télévisée de l’iPhone par Steve Jobs le sauvera : « Pour le monde, c’était une révolution, pour moi, une révélation », dira-t-il, en prenant conscience que « l’ordinateur sans touches et sans souris, c’est l’avenir ».

Le Made in Congo

Son plan de vol est ambitieux. Sur le plan commercial, VMK va développer dès cette année des VMK Stores en joint-venture en RDCongo, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Rwanda (dans 8 villes au total), puis dans 5 pays africains par an à partir de 2015. Sur le plan industriel, 2014 va être l’année du big bang avec le début de la relocalisation de la production à Brazzaville, qui commencera dans un premier temps par le Mokè. L’aménagement d’un bâtiment dans le quartier de Mpila, près du port sur le fleuve Congo, qui regroupera bureaux et chaînes de montage, sera terminé à la fin janvier. Les machines, qui doivent être financées par le gouvernement, arriveront en mars pour une mise en route du made in Congo en juin. Explication de ce qui est aujourd’hui possible et qui ne l’était pas auparavant : la main-d’oeuvre congolaise est désormais 15 % moins chère qu’en Chine, et, surtout, les droits de douane dissuasifs sur les importations de composants devraient subir un coup de rabot : « On va essayer de desserrer les contraintes fiscales sur les intrants. C’est acquis sur le plan politique », confie-t-on en haut lieu à Brazzaville. Reste le problème des ressources humaines et des qualifications. « Honnêtement, il va être difficile de trouver des cadres ici. Ou alors ils sont hors de prix », reconnaît Vérone Mankou, qui tente une parade avec la création de la VMK Académie. Comme Elf l’a fait à son époque pour son père, « nous irons chercher les talents dans les écoles, et nous les formerons nous-mêmes », explique-t-il.

VIDEO de présentation

source:les echos

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Lupita Nyong’o décroche l’Oscar du meilleur second rôle féminin, le premier pour une Africaine dans cette catégorie. La comédienne offre sa première statuette au Kenya.

« Peu importe d’où l’on vient, nos rêves sont valides », déclarait-elle après avoir reçu sa statuette. La Kényane Lupita Nyong’o est devenue dimanche, à Los Angeles, la première Africaine à remporter un Oscar dans la catégorie meilleur second rôle féminin, pour son rôle de Patsey dans « 12 Years a Slave » de Steve McQueen C’est la deuxième comédienne, originaire du continent africain, à recevoir cette distinction, après Charlize Theron qui avait décroché l’Oscar en 2004 pour sa performance dans « Monster.

Un Oscar pour le Kenya

En décrochant cet Oscar, Lupita Nyong’o rentre dans le cercle très fermé des actrices noires qui peuvent se prévaloir de cette récompense où elle est, pour l’heure, la seule Africaine. Elle succède à Octavia Spencer (« The Help », 2011), Mo’Nique (« Precious », 2009), Jennnifer Hudson (« Dreamgirls », 2006), Whoopi Goldberg (« Ghost », 1990) et Hattie McDaniel (« Gone with the Wind », 1939).

 

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