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L’avancée des technologies de l’information et de la communication a atteint  un niveau très élevé, surtout dans le domaine de l’éducation. Aujourd’hui, grâce à cette technologie, on peut apprendre, discuter partager, à distance sans pour autant se déplacer. Cette révolution technologique  a aussi inspiré un jeune Sénégalais à travailler depuis longtemps  dans ce domaine pour faciliter l’intégration dans les écoles  et universités.  Il s’agit de  Abdou Khadre MBACKE ,  étudiant en informatique à l’ISM Dakar.

Ce natif de Diourbel, ville située à l’Est de Dakar a mis en place un système informatique plus connu sous le nom d’e-integration « ancêtre de ism integration ».

Le système a pour initiative de faciliter l’intégration des nouveaux étudiants qui a longtemps été un sujet de discussion au sein des écoles et universités sénégalaises.

C’est « une optique efficace s’agissant de rompre avec les vielles habitudes de pensées et d’agir. », explique  Abdou Khadre. Conscient des besoins liés à l’usage des Technologies de l’Information dans beaucoup de secteurs, cette plateforme entend donner une réponse à la problématique d’une bonne intégration les uns les autres.

Désormais, c’est l’étudiant qui va directement choisir son parrain ou sa marraine en se basant sur des spécialités[1]. La  plateforme est privée et prend en compte l’ensemble des filières présentes dans les écoles et universités sénégalaises, les étudiants pourront l’utiliser de manière convenable, ainsi ils peuvent être fiers d’avoir cette dernière au niveau de leur école.

En outre, à part la gestion du système de parrainage d’étudiants, e-integration permet aux étudiants de sauvegarder, gratuitement, leurs fichiers et leurs contacts, de ce fait, ils pourront les consulter et les télécharger à n’importe quel moment et à n’importe quel lieu, pourvu qu’ils aient une connexion internet. En sus, ils pourront rejoindre les clubs sans se déplacer, créer des évènements comme sur Facebook, discuter et chatter en ligne en même temps dans un salon groupé, se divertir avec des jeux de réflexion, publier des plannings, lire des articles sur les grands leaders d’entreprise et leur développement personnes.

Selon lui ,  la plateforme sera disponible dès la prochaine année scolaire pour toutes les universités et écoles sénégalaises.

Abdou Kadre est un étudiant en informatique qui a une tête bien faite. Après un brillant passage au Lycée d’Enseignement Général de Diourbel communément appelée LEGD où il décrochera le bac, avec la mention « Assez bien », il quittera les siens pour entamer son cursus universitaire à l’Institut Supérieur de Management de Dakar.

Il y publiera respectivement  ses deux ouvrages, un recueil poétique Méditations quotidiennes et un essai de développement intitulé Et si Diourbel refusait le développement ?

Depuis juin 2014, le jeune informaticien  est titulaire d’une licence en informatique appliquée à la gestion des entreprises avec une mention « très bien » en soutenance. Il ambitionne de devenir un Docteur en informatique et un intègre homme d’Etat.

Par 

 

Lu sur http://www.socialnetlink.org

   

 

Le car est allé à la découverte de Nubi-Arts, un endroit unique en son genre à Dakar. A la fois restaurant et galerie d’art, le lieu est également le fief de la maison d’édition Diasporas Noires. C’est dans le quartier de zone A, à deux pas de l’église Sainte Thérèse située non loin de l’E.N.A, que l’établissement dirigé par Mame Hulo est installé depuis quelques mois.

La dame saint-louisienne d’origine se définit comme une activiste du développement africain. Passionnée de lecture et de culture, Mame Hulo est une femme d’une trempe exceptionnelle. Elle est notamment à l’initiave du mouvement,   » Doyna ‘stop, contre la mendicité des enfants ». Nous lui dédierons une interview très prochainement, restez à l’écoute. Tandis que la maitresse des lieux s’attèle à la préparation des plats du jour, le car explore la spacieuse maison dédiée à l’art et à la gastronomie africaine. C’est en sirotant un jus de Bouye parfait, sans aromes artificiels, qu’il découvre le monde de Nubi-Arts. En fond sonore, la voix unique de Nina Simone s’élève, emplissant le lieu d’une ambiance intimiste.

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Le prix Nobel nigérian de littérature, Wole Soyinka, premier noir africain à avoir obtenu la prestigieuse récompense pour son oeuvre, a célébré dimanche ses 80 ans. Cet anniversaire a été marqué par diverses

 

Wole Soyinka est un écrivain nigérian né à Abeokuta le 13 juillet 1934. Il est le premier auteur africain et le premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, qu’il obtient en 1986. DR.

Romancier, poète, metteur en scène, acteur, dramaturge et militant, cette figure très populaire qui a consacré sa vie à son art et à la défense de la démocratie, a reçu de nombreux hommages, ralliant admirateurs et anciens adversaires.

Lire l’article sur http://www.jeuneafrique.com/actu/20140713T124154Z20140713T124130Z/ 

A 14 ans, Hyasmeen décroche une licence en droit

A 14 ans, Hyasmeen décroche une licence en droitCrédits: DR
Née le 25 septembre 1999 à Gofabo, dans le district autonome de Yamoussoukro, Biffi N’Da Hyasmeen Oréane Miensah Djoko fêtera ses 14 ans, le 25 septembre 2014, c’est-à-dire, dans trois mois environ. Et pourtant, cette adolescente vient de décrocher sa licence 2 en droit à l’Institut de l’université d’Abidjan.

N’Da Hyasmeen, elle a eu le Bepc à l’âge de sept ans, après avoir cumulé, en une seule année scolaire, toutes les classes du premier cycle du secondaire. Alors qu’elle avait été régulièrement orientée au lycée Sainte Marie (lycée d’excellence) en 6e, elle y a  interrompu ses études.

Elle s’en explique en ces termes : « Tant dans le car du lycée qui nous transportait tous les jours de la maison au cours que dans la cour de l’établissement, je faisais l’objet de raillerie de la part de mes camarades lycéennes qui étaient physiquement beaucoup plus grande que moi. Sur un air de moquerie, on disait de moi que ma place était au jardin ou au Cp1. Un jour, alors que nous nagions dans la piscine, une fille m’a portée comme si j’étais son bébé, ce qui a fait tordre de rire toutes les autres filles. J’en ai eu honte et j’ai compris que ma place n’était pas dans cet établissement où j’étais discriminée ».

Partie donc du lycée Sainte Marie, Hyasmeen a étudié toute seule à la maison, avant que ses parents ne décident de l’inscrire à l’Institut géniocratique Dagaud Norton Lewis qui reçoit les enfants ayant un quotient intellectuel élevé.
Et c’est dans cet établissement qu’elle a obtenu le Bepc la même année (2006-2007). Après quoi, elle va continuer à travailler à la maison.

Superstitieuse, la mère aurait décidé de retarder l’avancée de sa fille qui, en candidate libre, obtiendra le Bac C à 11 ans. Orientée à l’Institut universitaire d’Abidjan, la petite Biffi N’Da Hyasmeen qui vient d’obtenir brillamment sa licence 2 en droit entend poursuivre ses études jusqu’au doctorat.

C’est pourquoi, elle sollicite des autorités compétentes  et de toutes les bonnes volontés une bourse d’études pour aller se faire valoir dans des universités cotées en Europe ou en Amérique.

LANDRY KOHON

Lu sur  http://www.fratmat.info

Rolex vient d’annoncer le nom des lauréats du prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014. Parmi les cinq entrepreneurs récompensés figurent deux Africains : le Rwandais Olivier Nsengimana, primé pour son programme de préservation de la grue royale, et le camerounais Arthur Zang, récompensé pour sa tablette médicale CardioPad.

Les noms des lauréats du prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014 viennent d’être dévoilés. Âgés de moins de trente ans ou moins, les vainqueurs ont été retenus pour leur « capacité à utiliser la technologie de manière novatrice », selon un communiqué publié le 24 juin. Sélectionnés parmi 1 800 candidats à travers le monde, les jeunes entrepreneurs qui remportent cette compétition reçoivent chacun 50 000 francs suisses (41 000 euros) pour concrétiser leur projet. Parmi les cinq lauréats de l’édition 2014 figurent deux jeunes Africains : le Camerounais Arthur Zang (26 ans) et Olivier Nsengimana (30 ans), originaire du Rwanda.

Arthur-Zang Rolex

Tablette médicale

Le premier a été récompensé pour la tablette médicale CardioPad. Cet outil permet « aux soignants exerçant en milieu rural de transmettre les résultats d’examens cardio-vasculaires à des spécialistes en cardiologie via le réseau de téléphonie mobile », indique le communiqué du groupe suisse.

 

Lire l’article sur http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/22435-deux-africains-parmi-les-laureats-du-prix-rolex-a-lesprit-dentreprise-2014.html

Le jeune Camerounais Arthur Zang lauréat du «Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014» parmi 1800 candidats

Avec son Cardiopad, que certains experts n’hésitent pas à présenter comme pouvant être «la première tablette médicale d’Afrique», le Camerounais Arthur Zang (photo), 26 ans, a été désigné ce 24 juin 2014 depuis la Royal Society (prestigieuse institution londonienne de promotion des sciences), parmi les 5 lauréats du «Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014». Arthur Zang faisait partie des 1800 candidats ayant participé à ce concours à travers le monde.

Plus jeune des 5 lauréats de cette compétition (les quatre autres ont tous entre 29 et 30 ans), le jeune Camerounais recevra une enveloppe de 50 000 francs suisses, afin de «concrétiser son projet», qui consistera à finaliser sa trouvaille, qui est «un outil informatique permettant aux soignants exerçant en milieu rural de transmettre les résultats d’examens cardio-vasculaires à des spécialistes en cardiologie via le réseau de téléphonie mobile».

«Cette année a été marquée par un nombre record de projets provenant de jeunes candidats. Nous sommes fiers de présenter les nouveaux lauréats et de les accompagner dans leurs travaux, qui sont une grande source d’inspiration», a déclaré Rebecca Irvin, Directrice des programmes philanthropiques de Rolex, en dévoilant la liste des lauréats. «Chacun d’entre eux fait preuve d’un esprit d’entreprise hors du commun et d’un sens aigu des responsabilités. Le jury a cette fois-ci été impressionné par la manière très pragmatique dont chaque lauréat entendait apporter une solution à un problème concret. Ces cinq jeunes gens sont sans aucun doute des exemples à suivre, et Rolex est ravie de faire découvrir au monde les projets qu’ils portent», a-t-elle poursuivi.

Les Prix Rolex à l’esprit d’entreprise ont été créés en 1976 pour célébrer le 50ème anniversaire du chronomètre Oyster, première montre étanche au monde et symbole d’innovation. La vocation de ces prix est d’encourager celles et ceux qui, forts de leur talent et de leur dynamisme, cherchent à changer le monde de manière novatrice dans cinq grands domaines : sciences et santé, techniques appliquées, exploration et découvertes, environnement et préservation du patrimoine culturel.

Lancés en 2010, les Prix Rolex jeunes lauréats, eux, récompensent de jeunes visionnaires à un moment clé de leur carrière. Outre la somme d’argent qui lui est allouée, chaque jeune lauréat bénéficie d’une campagne publicitaire internationale pour son projet, intègre la communauté des anciens lauréats et membres de jury des Prix Rolex, et reçoit un chronomètre Rolex.

 

Lu sur http://www.investiraucameroun.com/

Plusieurs organisations regroupées en association dénommée Collectif de citoyens sénégalais et d’associations de défense des droits des enfants ont battu le macadam, lundi dernier, pour fustiger la mendicité des enfants dans les rues de Dakar. Ils appellent l’Etat à sanctionner les adultes qui continuent à violer cet interdit.
A Colobane, le décor est contradictoire. D’une part des hommes et des femmes munis de leurs pancartes et qui s’apprêtent à marcher pour dénoncer la condition des enfants « mendiants ». A quelques jets, des enfants habillés d’haillons, pots de conserve à la main, font la manche. L’un est à peine âgé 7 ans, l’autre 10 ans tout au plus. Subjugués par le spectacle des préparatifs et de regroupements des marcheurs, ils regardent avec beaucoup d’intérêt. Il s’agit en réalité d’une initiative qui veut défendre leur cause.
Toutes les couches de la société étaient, en effet, représentées à  la marche initiée contre la mendicité des enfants. Cette rencontre organisée à l’initiative de plusieurs organisations de défense des droits de l’enfant a regroupé plusieurs citoyens, le temps d’un après-midi. La marche a été un lieu de dénonciation des conditions «exécrables» d’enfants soumis à la manche. Pourtant, le Sénégal a bel et bien ratifié la loi qui interdit toute mendicité des enfants. Mais celle-ci peine encore à être convenablement appliquée. Ce constat de non-application a dès lors amené les nombreux partisans de la cause des enfants à élever la voix pour dénoncer ce vide. Les manifestants appellent à une plus grande vigilance de l’Etat en tant que garant de la cohésion sociale pour faire face à un tel fléau. « Le phénomène est tel que les enfants mendient même durant la nuit. Nous appelons à l’application de la loi et la condamnation des coupables. Il faut récupérer les enfants et leur donner une bonne éducation. Il appartient à l’Etat d’appliquer la loi», a dit Momo Diallo, membre du collectif « Dos au mur ». Pour Nathalie Dia, citoyenne sénégalaise, «nous ne pouvons pas rester insensibles devant les enfants laissés à eux-mêmes. Ce sont des enfants, ils doivent être protégés. Les enfants doivent aller à l’école coranique pour apprendre le Coran et non pour mendier. Nous appelons les autres à se joindre à la cause ».
Le phénomène de la mendicité des enfants étant, le plus souvent, constaté chez les disciples d’écoles coraniques, les marcheurs demandent, dès lors, le renforcement des moyens alloués à celles-ci. « L’Etat doit dégager des moyens pour appuyer les vraies écoles coraniques. Cela permettra peut-être de diminuer la mendicité des enfants », a dit Mame Hulo, une des initiatrice de la marche. «Les enfants qui mendient sont de plus en plus jeunes et nombreux. Beaucoup de personnes se cachent derrière les « daaras » pour envoyer les enfants mendier. L’Etat doit légiférer et appliquer l’interdiction de mendier pour les enfants », a-t-elle encore dit. C’est sous escorte policière que femmes, hommes et enfants ont fait entendre leur voix. Une manifestation d’autant plus symbolique qu’elle coïncide avec la célébration de la journée de l’enfant africain.

Oumar BA

Lu sur http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=40617:marche-contre-la-mendicite-des-enfants-un-collectif-dassociations-appelle-a-lapplication-de-loi-&catid=59:house-design&Itemid=108

 

La manifestation du 16 Juin 2014 « STOP à la Mendicité » a été une réussite surtout pour une premiere… 

Merci à tous ceux et celles qui sont venus nous soutenir nombreux…

Merci à ceux et celles qui nous ont soutenus même de loin car n’étant pas au Sénégal ou à Dakar… Un grand MERCI à vous tous
Merci et bravo aux centaines d’enfants tres mobilisés qui ont tenu banderoles et pancartes, crié des slogans et marché sous le soleil pendant plus de 2 heures…. De la vraie graine d’activiste, bravo les puces

Merci à notre star, Abdou Guite Seck trés engagé et actif, qui a animé avec un mégaphone toute la marche… Merci pour ta générosité et ton engagement !

Merci et bravo à tous les organisateurs, associations ou simples citoyens du Collectif S T O P à la Mendicité des Enfants !!!

Ce collectif rassemble des associations de défense des enfants comme ACTION ENFANCE, UNIES VERS’ELLE, ALIANCE pour l’Enfance, Foyer YAAKAR, Collectes et Partages, des célébrités comme Abdou Guité Seck, Pedre Ndiaye et des citoyens comme Momo Diallo, Mame Hulo, Sallimata Sall, Patricia Gomis, des acteurs engagés et anonymes. BRAVO <a nous tous !

La lutte ne fait que commencer, restons mobilisés, groupés, concentrés… Rendez-vous tres bientôt pour d’autres actions !

 

 

Pour plus d’informations lire aussi cet article

La mendicité des enfants du Sénégal, un problème social à stopper d’urgence

#StopDoyna #StopALaMendicitéDesEnfants #ManisfesteDu16Juin

 

Tous les enfants du monde n’ont pas les mêmes opportunités de vivre dans un endroit sécuritaire favorable à leur développement et à leur bien-être. En effet, le fossé est énorme entre la qualité de vie des enfants du Nord et ceux du Sud. Au Sénégal, l’un des plus grands facteurs de risques dont sont victimes les enfants est la mendicité. Les jeunes garçons y sont surreprésentés. Les enfants mendiants font partie du décor. Ils ont quitté le domicile familial sous prétexte d’éducation religieuse, mais sont victimes d’individus sans scrupules qui ne peuvent en aucun cas être assimilés aux maitres coraniques véritables et sincères.

Ces jeunes viennent de tous les coins du Sénégal et des pays limitrophes. Ils sont sales, couverts de plaies, pot à la main, ils vont de maison en maison, s’agglomèrent dans les endroits les plus achalandés pour s’assurer de ne pas rentrer bredouilles sous peine d’être battus par leurs tortionnaires. Ces enfants sont victimes d’une exploitation similaire à de l’esclavage.

Nous accusons l’État sénégalais d’avoir failli à son rôle de protection de la jeunesse, comme le précise le manifeste ci-dessous. Il a pourtant signé la Convention des Droits de l’Enfant… Nous savons pertinemment que ces enfants vulnérables sont victimes de toutes les formes de mauvais traitements : exploitation, abandon, négligence, abus physique, abus sexuel et mauvais traitements psychologiques. Sans compter qu’ils peuvent basculer dans le banditisme, car ils côtoient dans la rue des individus peu recommandables qui les utilisent pour divers trafics … Leur éducation est vouée à l’échec ! Pourtant, nous espérons d’eux qu’ils deviennent les futurs adultes responsables et dirigeants de notre pays. Quel réalisme de notre part!

De concert, nous sensibilisons la population sénégalaise à participer à la lutte contre la mendicité en cessant tout simplement de donner de l’argent à ces jeunes, car c’est cautionner leur calvaire, de rejoindre la lutte et de manifester leur indignation contre ce douloureux phénomène, mais aussi de dire à l’État sénégalais leur ras-le-bol d’être témoins d’une maltraitance qui perdure dans le temps et se cristallise dans la mémoire collective de la communauté. La mendicité ne doit aucunement être banalisée, elle doit absolument être interdite pour assurer le développement et la sécurité de nos jeunes.

Pour ce faire, le mandat revient à l’État sénégalais, avec la collaboration et la sensibilité de sa population. Une loi d’interdiction a été votée en 2005 et n’est malheureusement toujours pas appliquée à ce jour.

L’état doit financer toutes les solutions nécessaires pour que la mendicité enfantine cesse…C’est son rôle.

Une autre organisation intelligente est possible pour venir en aide à ces enfants, financer leur éducation, canaliser les dons et aider leurs familles.

D’ailleurs, pour contribuer à l’éradication de l’exploitation des enfants, un collectif de citoyens sénégalais et d’associations de défense des droits des enfants s’est mis en place. Il s’agit d’un groupe de réflexion et d’actions nommé « Stop à la mendicité des enfants », qui s’est créé une page Facebook pour soutenir le projet de lutte d’initiative communautaire, suivre ses actions et y participer. Ce collectif rassemble des associations de défense des enfants comme ACTION ENFANCE, UNIES VERS’ELLE, ALIANCE pour l’Enfance, Foyer YAAKAR, Collectes et Partages, des célébrités comme Abdou Guité Seck, Pedre Ndiaye et des citoyens comme Patricia Gomis, Mame Hulo, Momo Diallo, des acteurs engagés et anonymes, et moi-même. Nous croyons à l’empowerment de la population sénégalaise à prendre le destin de sa jeunesse et la protection de celle-ci en main en faisant bouger l’État du  statu quo.

Nous vous invitons à venir nombreux le 16 juin à la Place de l’Obélisque avec un carré de tissu rouge[1] épinglé sur votre vêtement pour manifester et dire DOYNA STOP A LA MENDICITÉ DES ENFANTS!

Salimata Sall 

MERCI DE FAIRE CIRCULER CETTE INFORMATION DANS LES RESEAUX SOCIAUX, DANS LA PRESSE, DANS VOTRE ENTOURAGE
[1] Le carré rouge est un outil de contestation, entre autres utilisé par les opposants à la hausse des frais de scolarité au Québec au printemps érable de 2012.

Le Musée de la Femme Henriette Bathily, inauguré le 17 juin 1994 à Gorée, est un hommage à toutes les femmes, il est dédié à la femme sénégalaise, contribue à la mise en place et au renforcement des instruments indispensables d’éducation, de libération, d’émancipation, d’armement moral et scientifique de la nation.
Pour les 20 ans du musée, Mme Annette Mbaye D’Erneville et son comité d’organisation ont réuni plusieurs générations de femmes méritantes et les ont honorées dans une atmosphère toute particulière…
La cérémonie a été présidée par la ministre de l’élevage Madame Aminata Mbengue Ndiaye, soutien de la première heure du musée et d’Annette Mbaye d’Erneville, la première Dame Marième Faye Sall était représentée par le Pr Penda Mbow.
Elles sont venues, elles étaient toutes là, belles, valeureuses, intelligentes, le sourire au cœur, fières de leur résilience dans cette société qui ne leur avait pas fait de cadeaux…. Des personnalités, des intellectuelles, des artistes, des agricultrices, des entrepreneuses, etc… Plusieurs générations de femmes, des battantes, des combattantes… Parfois accompagnées de leurs hommes qui pour une fois, revendiquaient les seconds rôles.
Et la première d’entre elles, elle était là, avec sa simplicité, son humanité et son humour en bandoulière, vaillante, heureuse, affectueuse, la Tata de la nation comme l’a dit la ministre et on pouvait constater une fois de plus, cette étrange et incroyable affection qui, depuis des décennies, lie les Sénégalais de toutes conditions à cette grande dame….
Cette cérémonie était empreinte d’une émotion tout inhabituelle. La ministre raconta que depuis l’âge de 8 ans, elle avait suivi pas à pas avec attachement des femmes de conviction et de terrain comme Tata Annette , Claude Absa Diallo et beaucoup d’autres… Souvenirs… Souvenirs…
Les mots disaient l’émotion toute contenue, comme ce slam intense et poignant racontant une tragédie de l’inceste, dite par Mariama Touré, jeune femme évoluant dans la Communication et dans la Danse, devant une assistance médusée, « salam, salam » avons-nous répondu tous en cœur et en communion…
L’Exposition « Deux Générations de Femmes …Une Vocation » présente des rôles modèles pour les jeunes générations sénégalaises et africaines, de fixer les repères pour les jeunes et d’honorer des femmes d’exception de ce pays.
Les temps ont changé, le temps de la parité est venu, mais pourtant le temps n’est pas encore au dépôt des armes, vigilance donc pour la jeune génération…
La cérémonie fut belle, les relais ont été passés, d’une femme expérimentée qui s’est distinguée à une autre qui vient à son tour de s’engager sur le même chemin.
La jeune génération paraissait presque audacieuse et décontractée à côté de leurs ainées encore absorbées par leurs valeureuses luttes. Merci Marie-Thérése, Claude Absa, Younouss, Madeleine, Aichetou, merci à toutes d’avoir ouvert à coup de massue les étroits sentiers de la promotion féminine… Merci Mère Bi !
Bravo au comité d’organisation, tout était parfait, la mise en place, la remise des diplômes, l’exposition des femmes honorées, le vernissage, le cocktail… Nous repartons les batteries rechargées, avec plus de courage encore pour les luttes féminines à venir !
Longue vie au Musée de la Femme Henriette Bathily et à sa présidente !
Mame Hulo
Directrice Diasporas Noires Edition

Liste des honorées :
Recherche sur les Produits Alimentaires : Docteur Marie Thérèse Basse Senghor & Professeur Salimata Wade
Diplomatie : Ambassadeur. Claude Absa Diallo & Ambassadeur.Isidora Mara Niang
Milieu Rural : Madame Korka Diaw (Riz/ Richard Toll) & Madame Bintou Mbaye Diouf (Produits Halieutiques /Sokone)
Université : Professeur. Arame Diop Fal (Linguiste) & Professeur. Sokhna Sané (Histoire)
Sport : Madame Fatou Gaye (Football Arbitre) & Les escrimeuses Mame Awa Ndao, Assy Sow et Awa Ly
Aéronautique : Madame Marie Jeanne Steaady Ndiaye (Nasa) etMadame Aichetou Sow (Aiguilleur du ciel)
Engagement Social : Madame Dalale Meroueh Derwiche (Associations Féminines)
Humanitaire : Madame Diéye Ndeye Dague Guéye(Section Féminine Association des Handicapés Moteurs)
Diaspora : Madame Birame N. Sock (Nouvelles Technologies –Third Solutions/USA)
Administration Territoriale : Gouverneur Viviane Bampassi Dos Santos