Un article paru l’an dernier sur Forbes, « Ten Young African Millionaires To Watch » mettait en lumière dix africains, millionnaires en dollars, malgré leur jeunesse (ils sont tous dans la vingtaine ou la trentaine). Curieusement, sept d’entre eux (70% de l’échantillon donc) ont fait fortune en partie ou totalement dans les nouvelles technologies. Voici donc leur portrait.

Jason Njoku Source:http://oknigeria.wordpress.com/2012/07/12/nigerian-business-owners-jason-njoku-and-ladi-delano-on-forbes-young-african-millionaires-list/Jason Njoku, 32 ans, Nigeria

 

Chimiste de formation, il fonde en 2010 iROKO , une société spécialisée dans la distribution en ligne de contenus de divertissement nigérians (films Nollywood, musique nigériane et africaine,etc.). Il est aujourd’hui à la tête de Spark, qu’il définit lui même comme « une compagnie qui crée des compagnies ».

 

 

 

Mark Shuttleworth, 39 ans, Afrique du Sud

 

Mark est le fondateur et principal financeur de Ubuntu. A 22 ans, il fonde Thwate, une société de sécurité internet qu’il revendra plus tard à VeriSign pour… 575 millions de dollars! Il est aujourd’hui à la tête d’un fond d’investissement, Knife Capital.

 

Justin Stanford, 29 ans, Afrique du Sud

 

Il quitte le lycée pour fonder sa première start-up à l’age de 18 ans. Il est aujourd’hui à la tête de ESET Southern Africa, qui représente exclusivement ESET dans 20 pays d’Afrique, et de 4DI Privaca, une compagnie spécialisée dans la sécurité informatique.

 

Vinny Lingham, 34 ans, Afrique du Sud

Ce jeune sud africain basé à San Francisco a fait fortune en fondant Yola, une compagnie spécialisée dans la création et l’hébergement de sites web. Il dirige aujourd’hui Gyft, qui propose des services de cartes de vœux virtuels sur mobile.

 

Kamal Budhabatti, 37 ans, Kenya

 

Il est le fondateur et le CEO de CraftSilicon qui propose des logiciels bancaires, de micro finance ou de paiements mobile et électronique avec plus de 200 clients en en Afrique et en dehors du continent.

 

Michael Macharia, 37 ans, Kenya

 

Fondateur de la SSII Seven Seas Technologies qu’il a lancée à 25 ans et  qu’il dirige, il est à la base comptable de formation.

 

 

Ashish Thakkar, 31 ans, Ouganda

 

EN 1996, à 15 ans, il se lance dans le commerce d’ordinateurs. Il est aujourd’hui à la tête de Mara Group, un conglomérat opérant dans les technologies de l’information, les services hôteliers, l’industrie, etc. et qui emploie plus de 7000 personnes.

 

Alors, chers amis Geek et entrepreneurs, ça vous donne des idées ?

 

Source http://www.techofafrica.com/

Ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du Culte

Tierno Amadou Omar Hass Diallo 

Le nouveau ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du Culte est connu du public bamakois. Né le 15 juin 1965 à Sikasso, Tierno Amadou Omar Hass Diallo, après ses études primaires et secondaires, est admis à l’Ecole normale supérieure (ENSUP) en 1988. Il passe deux années dans cet établissement, avant de se présenter avec succès au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’ingénieurs en 1991. En 1997, il décroche un diplôme cycle professorat en bureautique communication, équivalent du DEA.

Celui qui a la charge de concilier tous les courants religieux est passionné par le savoir. Cet attachement à la connaissance l’incite à entamer une série de formations professionnelles. D’abord à l’Office de la radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) à la division « Journal parlé » (1992). De 1994 à 2012, Tierno Amadou Omar Hass Diallo a participé à plusieurs séminaires au Mali et sur le continent : formation des formateurs sur la convention relative aux droits de l’enfant au compte de l’ONG Aide à l’enfance Canada ; séminaire de formation en andragogie avec l’Association Jeunesse action Mali ; stage à la division commerciale de Graphic Industrie et au département marketing de la Banque internationale du Mali (BIM).

Le nouveau ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du culte a également suivi une formation en coopération du développement en ville à Bruxelles entre novembre et décembre 2012.

Côté professionnel, Tierno Amadou Omar Hass Diallo a été successivement consultant en organisation et gestion administrative auprès du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). Il fut directeur de la Pyramide du Souvenir. Parallèlement, il enseignera dans plusieurs établissements universitaires comme professeur vacataire en organisation administrative à l’Institut de gestion des langues appliquées aux métiers (IGLAM) ; au Centre d’études et de formation en informatique et bureautique (CEFIB). Il fut également professeur vacataire des cours de communication à distance de l’IHM dans le cadre d’un partenariat avec l’Université de Caen et professeur de cours de communication-assistant à l’Institut universitaire de gestion (IUG).

Membre de l’équipe restreinte chargée de rédiger le rapport du Mali sur les droits de l’enfant, Tierno Amadou Omar Hass Diallo est également fondateur, avec l’artiste musicien Salif Keita, de SOS Albinos et auteur de plusieurs documents écrits et audiovisuels sur les albinos en Afrique.

Polyglotte, Tierno Amadou Omar Hass Diallo parle français, anglais, bamanan,  soninké et peul. 

Source: L’Essor du 13 sept 2013

Lu sur http://maliactu.net/membres-du-nouveau-gouvernement-fin/

Et grâce au soleil, l'eau devint potable
(Crédit photo : DR)
En Suède, une biochimiste a fabriqué un jerrycan qui purifie l’eau après trois heures d’exposition au soleil. 25 000 personnes en bénéficient déjà dans 16 pays.

Réaliser 1000 portraits de pionniers ? C’est le défi de Shamengo, un programme qui souhaite « participer à un monde meilleur ». En clair et en décodé, l’équipe de journalistes, techniciens, informaticiens, donne la parole en vidéo à des acteurs du monde entier engagés dans des projets bien différents : organisateur de la Coupe du monde des sans-abris, professeur anti-bégaiement, loueuse de ruminants et poste le tout sur son site Internet. Et si vous vous sentez l’âme d’un pionnier, vous pouvez vous faire connaître en vous inscrivant sur le site.

En partenariat avec Shamengo, Terra eco vous propose de découvrir un portrait de pionnier chaque jeudi. Aujourd’hui, découvrez comment Petra Wadström a réussi l’exploit de rendre l’eau potable grâce aux rayons du soleil.

 

 

Lu sur http://www.terraeco.net

Diplômée en communication et marketing, Mme Ano née Kakou Rosine est une passionnée de littérature et d’Internet. Bloggeuse par excellence et connue sous le pseudonyme de Yehni Djidji, elle vient de décrocher une médaille de bronze aux jeux de la francophonie 2013 à Nice. Elle s’est confiée à L’IA, le quotidien avec lequel elle a eu à collaborer…


Qu’est ce qui vous a valu la médaille de bronze à ces jeux au niveau de la littérature?
J’ai présenté une nouvelle qui s’intitule « Les enfants-pierres ». Ce n’est pas la première fois que je participe aux concours au niveau de la littérature. Même si avec la francophonie, c’est un autre standing. Quand je sais qu’il y a un concours en littérature, je fais tout pour y participer parce que cela permet de valoriser l’écrivain. Je me dis que les concours sont de bons moyens pour se faire remarquer.

Vous vous attendiez à une récompense ici, à Nice?
J’espérais au moins à une médaille toute modestie mise à part. On vient tous en espérant gagner et le vœu s’est réalisé. Je ne peux que dire merci à Dieu.

Concrètement, comment le concours s’est-il passé?
Les organisateurs nous ont demandé des textes qui devaient être envoyés au ministère de la Culture et de la Francophonie. J’ai envoyé donc mes textes, ensuite on m’a contacté pour dire que des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie devaient venir nous évaluer pour savoir si nous avions le niveau. J’ai donc participé à cette séance. Ils m’ont donné des conseils quand j’ai fini de lire mon texte. Ils m’ont dit que le fond était bon mais je devais revoir les ponctuations. J’ai retravaillé le texte et je le leur ai rapporté plus tard. Ici, il s’agissait de faire une lecture publique de ce texte et de participer à des ateliers qui ont permis aux différents participants de mieux se connaître, d’échanger…

Que peut-on retenir de votre œuvre?
‘’Les enfants-pierres’’ est une histoire qui parle d’une jeune fille pauvre. C’est une jeune fille qui tenait bien sa dignité malgré la pauvreté. Mais qui, à la mort de son père va plonger dans la prostitution. Dans cette nouvelle, c’est un exercice de tolérance. C’est un processus plus vaste où j’ai essayé de donner la parole à ceux qui ont des habitudes que je ne cautionne pas. C’est-à-dire, trouver des circonstances atténuantes à certains comportements qu’on condamne dans la société. Ce que je veux qu’on retienne, c’est de garder sa dignité quand on est pauvre. Qu’on ne soit pas contraint à faire certaines choses. Il faut rester digne et œuvrer pour sortir de la pauvreté. La prostitution ne doit pas être un raccourci.

Quelle sera votre prochaine étape?
A Abidjan, j’ai un événement littéraire qui s’appelle « Livresque ». Je suis à la quatrième édition. Et elle se tiendra cette année. C’est l’étape la plus proche. Je vais me pencher sur mon site internet qui promeut la lecture et qui permet aux jeunes écrivains de se côtoyer. Je prépare également mon prochain livre.
Réalisé par Annnoncia Sehoué, envoyé spécial

Lu sur www.abidjan.net

martha-chumo

Il y a 2 ans, Martha Chumo qui vit à Naïrobi (Kenya), avait pour vocation de devenir Medecin. Mais aujourd’hui elle se retrouve à la tête d’une école pratique d’informatique, après que le visa pour étudier 3 mois à Hacker School au USA, lui ait été refusé.

 Suite a un stage pendant lequel elle avait un accès quotidien à un ordinateur, Martha Chumo a décidé de faire carrière dans les métiers de l’informatique. Encore adolescente, elle a tout de même réuni de l’argent pour s’acheter un ordinateur à l’issu de se stage.

 

Techmissus-Martha_ChumoSon ordinateur en main, elle a appris a créer des programmes et à faire du développement web en fréquentant iHub (un espace de rencontre et de travail pour les professionnels et entrepreneurs du domaine de l’informatique). Pour aller encore plus loin dans son apprentissage, elle a postulé à Hacker School, une sorte de formation accélérée qui a la réputation de créer des professionnels de très haut niveau. Le problème c’est que Hacker School se trouve aux USA. Ingénieuse et prête à faire ce qu’il faut pour atteindre son objectif, Martha, lance une collecte de fond sur internet pour le financement de ses 3 mois de formation aux USA. Elle y arrive en récoltant $5 800, bien au delà des $4 200 dont elle avait besoin.

 

Mais grande sera sa désillusion lorsque l’ambassade des USA à Naïrobi, lui refuse le visa de court séjour. En effet, le consulat estime qu’étant une jeune femme célibataire, sans enfant et n’étant pas encore inscrite à l’université, elle n’a pas assez d’attache dans son pays. Et sans attache, elle représente donc un risque d’immigration illégale.

 

Martha ne baisse pas les bras pour autant et décide de créer sa propre « Hacker School ». Pour elle, si elle ne peut pas s’y rendre pour se former, c’est la formation qui viendra à elle. Elle lance donc une nouvelle campagne de collecte de fond pour son projet d’école (Naïrobi Dev School) sur le site indiegogo. A ce jour, elle a atteint le seuil de $12 000 sur les $50 000 dont elle a besoin pour lancer ce centre. Pour la soutenir, vous pouvez lui faire un don en cliquant ci-dessous.

 

http://igg.me/at/dev-school-in-nairobi

 

Si Martha cherche des financements y compris auprès d’entreprises locales, c’est surtout parce qu’elle a décidé que l’accès à Naïrobi Dev School sera gratuit. Comme pour le Hacker School américain, la formation au sein de l’école de notre jeune développeuse kenyane se tiendra sur 3 mois à un rythme soutenu. Bien entendu, une sélection sera faite pour ceux qui souhaitent en bénéficier.

 

Enfin, la future manager de Naïrobi Dev School pense avec philosophie que finalement que ce refus de visa était finalement une bonne chose pour elle.

 

Ne dit-on pas que « ce que femme veut, Dieu veut ». Voilà qui doit en inspirer plus d’une.

 

Jean-Patrick Ehouman

Lu sur http://www.savoiretpartage.com

 

 

SIDA: L’ESPOIR VIENT D’AFRIQUE DU SUD. LE ZULU SANUSI CREDO MUTWA DEVOILE AU MONDE LA PLANTE AFRICAINE QUI ARRETE LA PROGRESSION DU SIDA

QUI EST CREDO MUTWA?

 

Vusamazulu Credo Mutwa est un un Sangoma (Medecine-Man) d’Afrique du Sud.

Il est l’historien officiel de la nation Zulu.

Chaman de renommée mondiale et expert de premier plan, il a travaillé sur l’histoire occulte de l’Afrique.

Artiste, poète et sculpteur, Credo Mutwa est devenu un auteur célèbre et a remporté de nombreux prix pour ses travaux sur les spiritualités anciennes.

 

 

Les anciens chamans disent bien ceci du Baguenaudier (suderlandia fructosa):

Elle est «Pethora», «celle qui change» le développement de la maladie,

Elle est «Motlepelo», «celle qui ramène le cœur à la vie»,

Elle est « Insiswa», «celle qui disperse l’obscurité».

 

Credo Mutwa: « Je souhaite lancer un appel au monde. Tout d’abord, je ne suis ni un charlatan, ni un sensationnaliste. Je suis un vieil homme qui a vu beaucoup de choses. Je souhaite que le monde sache qu’un petit rayon d’espoir émane d’Afrique du Sud.

C’est une plante qui est presque sur le point de disparaître, une plante qui s’appelle « Suderlandia Fructosa ». Cette plante fait des miracles sur les gens qui ont cette terrible maladie appellée Sida. Et elle est si miraculeuse que les miracles se produisent en une semaine ou quinze jours. Une personne qui était couchée, sur le point de mourir, à qui l’on donne cette plante, se lève et a plus d’énergie et retrouve l’appétit, et elle est libérée de la dépression. Et je ressens une urgence nationale, une urgence mondiale, parce que les grands scientifiques n’ont pas produit un traitement sûr et valable pour le Sida. Je dis que cette plante devrait être plantée par tous les gouvernements bienveillants, par toutes les organisations bienveillantes, et qu’elle devrait être donnée aux êtres humains gratuitement.

 

 

Steve: « Absolument. Vous savez, ce qui serait important Credo, c’est que les gens comprennent ce qu’il faut faire avec cette plante ».

 

Credo Mutwa: « Ils n’ont rien à faire, Monsieur, vous allez trouver ça drôle. Vous mettez la plante en terre, d’accord, mais après, vous prenez ses petites feuilles et vous les mettez dans une tasse à thé, et vous verser de l’eau bouillante dessus. Et après vous laissez la tasse ici, comme du thé vous savez, et vous le buvez simplement, le patient boit simplement. »

 

Steve: « Les feuilles et la fleur rouge? »

 

Credo Mutwa: « Oui. »

 

Steve: « Vous les mélangez? Faut-il les sécher d’abord? »

 

Credo Mutwa: « Non, vous pouvez les prendre directement du jardin, parce que si vous les séchez trop, elles perdent une partie de leur bon esprit. C’est tout ce qu’il y a à faire. Maintenant, il y a de bons docteurs avec qui je travaille qui sont en train de faire des pilules avec cette plante. Mais vous savez monsieur, je sens que nous sommes face à une urgence nationale, à une urgence mondiale.

 

Vous savez monsieur, ce que je dis, c’est ceci : je ne peux guérir les gens de l’Afrique sans guérir aussi les gens des Caraïbes, parce que le Sida se répand tout autour du monde. Si je soigne les gens ici et qu’ils aillent mieux, le Sida viendra et mangera les mêmes personnes que j’ai essayé de guérir. Alors, le monde entier doit être guéri… (Dites, peut-on dire ceci? Personne ne va nous arrêter ou nous faire quelque chose?)

 

 

Steve: « Euh oui, je veux dire que ce n’est pas contre la loi de dire ceci, c’est notre droit de parler. »

 

Credo Mutwa: « Merci monsieur. Je vais vous dire pourquoi. A l’origine, la plante de « Suderlandia » était tout autour de l’Afrique. Et je vais vous dire ce qui s’est passé. Il y avait un drôle de petit oiseau brun-gris, qui se nourrissait de « Suderlandia », et cet oiseau était très comestible. Et les gens qui souffraient de la faim les tuaient avec des lance-pierres. Maintenant, cet oiseau a pratiquement disparu. Et maintenant… alors, la terre ici est difficile à cultiver.

 

Steve: « Les graines ne sont plus répandues.

 

Credo: « Oui, oui. Ce qu’il y a, c’est que vous avez besoin de prendre un papier de verre très fin et de le passer sur chaque graine. Les graines sont très petites, plus petites que des pépins de raisin. Et il faut passer chaque graine au papier de verre, puis la planter dans un petit pot. Et vous la laisser grandir jusqu’à ce qu’elle atteigne 8 ou 10 cms. Alors vous la prenez et vous la plantez dans une grande prairie. Et là, elle pousse, simplement. Des fermiers ont déjà entrepris de la cultiver, mais ils sont si peu. Il s’agit d’une urgence mondiale et nous ne devons pas être égoïstes.

 

 

Ces dernières années, il y a eu beaucoup de déclarations faites par des gens à propos de plantes ou d’herbes dont ils disaient qu’elles étaient bénéfiques pour combattre le sida. Les preuves ont été faites que certaines de ces déclarations étaient fausses, ou, dans le meilleur des cas, exagérées. Mais en Afrique du Sud, il y a une plante qui est sur le point de s’éteindre. Cette plante est appellée par les gens blancs « Suderlandia Fructosate », en Anglais. Cette plante est aussi appellée par les Afrikaans ‘kanterbos’, qui veut dire buisson à cancer, ou ‘kalkoenbos’, qui veut dire buisson à la dinde. Cette plante était connue depuis des milliers d’années en Afrique du Sud et dans d’autres parties de l’Afrique Sub-Saharienne. C’était un anti-dépresseur, un stimulant de l’appétit, et c’était aussi un stimulant spectaculaire du système immunitaire humain. Pendant de nombreuses années, le peuple Africain, et le peuple Xhoi-xhoi, et le peuple Xhoi-san et aussi le peuple Bantou, ont utilisé cette plante pour combattre le cancer, et elle était très efficace, et elle l’est encore. Et ils l’utilisent aussi pour combattre des maladies comme la tuberculose, avant qu’il n’y ait la streptomycine et d’autres drogues pour la tuberculose. Dans les anciens jours, quand des maladies vénériennes comme la gonorrhée, la syphillis et d’autres étaient aussi incurables que le Sida l’est aujourd’hui, notre peuple utilisait cette plante pour les combattre. S’ils n’avaient pas eu cette plante, le peuple noir de l’Afrique Australe aurait été détruit, comme les Aborigènes Australiens ont été détruits, et comme d’autres races Aborigènes ailleurs dans le monde se sont éteintes, à cause des maladies apportées d’Europe.

 

Maintenant, nous avons trouvé… moi et un groupe de docteurs, Dr Nijel Gerica, Dr Ben van Wyk, Dr Albreght, Dr Mayeng. Nous avons étudié cette plante et nous avons vu qu’elle avait un impact spectaculaire en créant une meilleure qualité de vie. Des gens qui ont un Sida déclaré, des gens qui ont été renvoyés chez eux pour y mourir… Non seulement nous avons, nous cinq, utiliser la plante pour aider beaucoup de gens à avoir une meilleure qualité de vie en l’espace d’une semaine ou quinze jours, mais il y a une dame, à l’hôpital de Zululand, une dame blanche, qui a sauvé beaucoup, beaucoup de gens condamnés à mourir du Sida dans cet hôpital. Et puis il y a aussi mon élève, Virginia Ratele, qui a sauvé beaucoup de gens qui étaient condamnés à mourir du Sida. Elle a fait ceci dans son village tribal, près de la ville de Kuruman.

 

 

Maintenant, il se passe quelque chose de très étrange. Virginia et moi, nous habitons dans les montagnes de Magaliesberg, et nous sommes menacés et terrorisés par des hommes blancs qui sont très professionnels dans leur façon de faire. Ils sont capables de neutraliser les lumières et les alarmes de sécurité dont la maison est équipée. Ils sont capables de rentrer par des portes alors même que nous avons placé des mécanismes dans les serrures pour les empêcher de le faire. Ce ne sont pas des voleurs ordinaires. Ce sont des professionnels qui savent exactement ce qu’ils font.

 

Je pense que toute l’humanité est confrontée à cette urgence, et que toute avidité et égoïsme devraient être balayés, et cette plante devrait être mise à la disposition de toutes les nations du monde. A la façon dont cette plante pousse, je sais qu’elle peut pousser à Nazareth, aux Etats-Unis, en Inde, en Chine et dans d’autres endroits où sévit le Sida. Je ne déclare pas que cette plante, aussi spectaculaires que soient les résultats, soit le remède pour guérir le Sida. Je dis qu’elle arrête sa progression, et qu’elle doit être utilisée par toute l’espèce humaine afin de stopper l’épidémie du Sida. Jusqu’au jour où les scientifiques auront trouvé un véritable remède qui ne soit pas du tout toxique. J’affirme que cette plante ‘Suderlandia’ n’est pas du tout toxique. Elle était même utilisée par des gens comme le Président Paul Kruger de la République Sud-Africaine, à la fin du 19 ème siècle. Et Paul Kruger a vécu très vieux, et une fois, il a envoyé de la ‘Suderlandia’ pour sauver la vie d’un Prince Allemand qui avait le cancer de la gorge. Mais le bateau qui venait du Mozambique est arrivé trop tard pour sauver le prince.

 

 

Je dis que les Nations Unies devraient entreprendre de faire pousser cette plante parce que nous sommes face à une urgence mondiale. Nous sommes confrontés à une maladie qui dévaste toute l’espèce humaine sans réfléchir. Et nous devons arrêter le Sida non seulement en Afrique, mais dans d’autres parties du monde aussi. Cette maladie doit être arrêtée. Ce n’est pas une maladie naturelle. Je me suis occupé du Sida ces cinq dernières années, et maintenant, moi, Credo Mutwa, je crois fermement que cette maladie a été créée par l’homme. La façon dont elle se comporte dans le corps humain ne ressemble à aucune des autres maladies créées par Dieu. Le Sida montre une intelligence satanique, et je lance un appel à tous les peuples du monde: il y a en Afrique du Sud une petite lueur d’espoir, qui est cependant sur le point de s’éteindre à cause de l’avidité, de l’égoïsme, et de la lâche dissimulation. Je dis que cette plante appartient à toute l’humanité. Elle appartient aux petits enfants qui meurent du Sida; elle appartient aux femmes et aux hommes ravagés par cette maladie. Et je crois fermement que des scientifiques pourront créer un médicament qui guérit le Sida à partir de cette plante. Et je lance cet appel au monde entier pour toute l’humanité. Notre gouvernement ne semble pas être capable de faire le premier pas, d’avoir cette plante semée partout en Afrique du Sud comme un cas d’urgence nationale.

 

 

Un plant de ‘Suderlandia’ est capable de traiter 10 personnes, et nous avons besoin de beaucoup de plantations. Et je dis que cette plante ne devrait pas être le jouet d’un businessman avide. Il ne devrait pas être le jouet des voleurs des organisations pharmaceutiques qui pillent les trésors de l’Afrique, les enferment dans leurs ordinateurs et les appellent leurs propriétés intellectuelles. Je dis que cette plante appartient à toute la race humaine, et que les organisations avides doivent la laisser. Nous n’avons pas besoin d’une maladie comme le Sida pour réduire la population du monde. J’ai entendu dire que le Sida avait été créé spécifiquement pour détruire l’Afrique et maintenant, je le crois – après plus de cinq ans à m’être occupé de cette maladie.

 

Et je dis ceci. Je ne permettrai pas à l’Afrique, une nation mal comprise et mal représentée, un continent mal compris et mal représenté, de périr pour satisfaire les desseins des conspirateurs. Je dis que l’Afrique doit vivre, je dis que l’Inde doit vivre, que la Chine doit vivre, et que les Etats-Unis aussi doivent vivre. Il y a un espoir, une petite lueur d’espoir, un rayon vert d’espoir, qui émane d’Afrique du Sud, et j’en appelle à tous nos compagnons humains, à tous les êtres humains, à le faire grandir et à le répandre partout dans le monde. Je vous supplie à tous de vous souvenir qu’il fut un temps où la malaria dévastait des communautés entières partout au Moyen-Orient, partout en Afrique et ailleurs. Et il est apparu un petit rayon d’espoir en Amérique du Sud, qui a grandi et qui est devenu de plus en plus grand. Ce rayon d’espoir, c’était l’écorce de l’arbre Cinchona, la quinine. Et la quinine a sauvé des milliers de vies, qui seraient autrement tomber dans l’oubli.

 

Je dis que les gens ne devraient pas me considérer comme un charlatan ou un excentrique. Je suis un chercheur auto-didacte. Je suis un écrivain et mes livres se sont vendus dans le monde entier. Je suis un inventeur, un historien, et un guérisseur traditionnel. Et je dis à ceux qui ne me croient pas: « S’il-vous-plait, venez en Afrique du Sud et regardez vous-même cette plante. » Je dis que nulle organisation n’a le droit de s’approprier cette plante, aucune. Et je dis, espérons que l’espèce humaine sera éclairée par ce petit cadeau du Sud de l’Afrique pour le disséminer sur toute la planète.

 

Interview réalisé par Spectrum Magazine.

 

 

APPENDICE

 

Lessertia frutescens est un arbuste du désert du Kalahari de la famille des Fabacées, connu des Bushmen San sous le nom de «Pethora», «celle qui change» le développement de la maladie, des Sothola sous le nom de «Motlepelo», «celle qui ramène le cœur à la vie», et des Zoulous sous le nom d’«Insiswa», «celle qui disperse l’obscurité». La plante a été employée comme adaptogène par les colons blancs qui l’ont surnommée le buisson pour le cancer «cancer bush».

 

Elle est peu connue en Occident. Ses principes actifs sont la L. canavanine, le pinitol, le Gaba, et surtout un glucoside triterpénoïde dénommé SU1. Des études non contrôlées en signalent l’utilisation chez plus de 1 000 patients affectés du sida dans une étude de trois à quatre ans.

 

Après une évaluation préliminaire sur des patients séropositifs européens qui en faisaient l’usage en automédication, nous avons vu un bénéfice évident sur l’asthénie; nous avons donc utilisé une préparation orale à base de lessertia en poudre à la posologie de 600 mg par jour sur 16 patients atteints de cancer (11 femmes et 5 hommes) entre 35 et 76 ans, en cours de chimiothérapie pour le contrôle de la «fatigue».

M. Grandi, L. Roselli & M. Vernay

 

 

Les Propriétés

 

La L-canavanine a été identifiée comme un agent thérapeutique possible du cancer du pancréas et d’autres types de cancer2. Un certain nombre de brevets ont été déposés concernant l’utilité de la L-canavanine dans le traitement de différentes maladies.

La L-canavanine a une activité anti-virale contre le virus influenzae et les rétrovirus, y compris le VIH. Un brevet enregistré aux États-Unis en 1988 revendique une destruction sélective in vitro de 95 % des lymphocytes infectés par le VIH.

 

Les résultats d’une étude expérimentale sur animaux suggèrent que Sutherlandia frutescens possède des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et hypoglycémiantes. Ils viennent crédibiliser l’usage traditionnel de la plante dans certaines communautés d’Afrique du Sud pour gérer ou contrôler la douleur arthritique ou d’autres maladies inflammatoires, aussi bien que le diabète de l’adulte.

 

*Action antitumorale.

Un extrait de Sutherlandia a montré un effet concentration-dépendant antiproliférateur sur différentes lignées cellulaires tumorales humaines.

 

*Une activité antioxydante et antibactérienne.

L’activité antibactérienne et antioxydante d’un extrait de feuilles de Sutherlandia frutescens a été testée. Il s’est montré actif contre Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis et Escherichia coli, apportant une base rationnelle à son utilisation, lorsqu’il est formulé dans une base huileuse, contre les infections cutanées à staphylocoques.

Une étude a décrit le pouvoir antioxydant d’un extrait aqueux de Sutherlandia frutescens et démontré qu’il est capable de neutraliser le peroxyde et le superoxyde d’hydrogène à une concentration aussi faible que 10 mcg/ml. Cela pourrait expliquer certaines de ses propriétés anti-inflammatoires. Cette activité antioxydante serait reliée à la présence de composés phénoliques, tannins et flavonoïdes.

 

RÉFÉRENCES

 

1. Tai J. et al., In vitro culture studies of Sutherlandia frutescens on human tumor cell lines, J. Ethnopharmacol., 2004, 93: 9-19.

2. Swaffer D.S. et al., Inhibition of the growth of human pancreatic cancer cells by the arginine antimetabolite L-canavanine, Canc. Research, 1994, 54(23): 6045-6048.

3. Ojewole J.A., Analgesic, anti-inflammatory and hypoglycemic effects of Sutherlandia frutescens R. BR. (variety Incana E. Mey) shoot aqueous extract, Methods Find Exp. Clin. Pharmacol., 2004 Jul-Aug, 26(6): 409-16.

4. Chadwixk W.A. et al., Anti-diabetic effects of Sutherlandia frutescens in istar rats fed a diabetogenic diet, J. Ethnopharmacol., 2006 Jul 22, e-pub ahead of print.

5. Tai J. et al., In vitro culture studies of Sutherlandia frutescens on human tumor cell lines, J. Ethnopharmacol., 2004 July, 93(1): 9-19.

6. Chinwo K.A., Sutherlandia frutescens extract can induce apoptosis un cultured carcinoma celles. J. Ethnopharmacol., 2005 Apr 8, 98 (1-2); 163-70.

7. Katerere D.R. et al., Antibacterial and antioxidant activity of Sutherlandia frutescens (Fabaceae), a reputed anti-HIV AIDS phytomedicine, Phytother. res., 2005 Sep, 19(9); 779-81.

8. Fernandes A.C. et al., The antioxidant potential of Sutherlandia frutescens, J. Ethnopharmacol., 2004, 95(1): 1-5.

9. Harnett S.M. et al., Anti-HIV activities of organic and aqueous extract of Sutherlandia frutescens and Lobostemon trigonous, J. Ethnopharmacol., 2005 Jan 4, 96 (1-2): 113-9. Edward Mills et al., African herbal medicines in treatment of HIV: Hypoxis and Sutherlandia. An overview of evidence and pharmacology. Nutrition Journal 2005, 4:19 doi; 10.1189/475-2891-4-19.

 

 

 

QUI EST CREDO MUTWA?

 

Vusamazulu Credo Mutwa est un un Sangoma (Medecine-Man) d’Afrique du Sud.

Il est l’historien officiel de la nation Zulu.

Chaman de renommée mondiale et expert de premier plan, il a travaillé sur l’histoire occulte de l’Afrique.

Artiste, poète et sculpteur, Credo Mutwa est devenu un auteur célèbre et a remporté de nombreux prix pour ses travaux sur les spiritualités anciennes.

 

SES PUBLICATIONS

  • Indaba, My Children (1964)
  • Zulu Shaman: Dreams, Prophecies, and Mysteries 2e édition (10 octobre 2003)
  • Songs of the Stars 1ère édition (mai 2000)
  • Africa Is My Witness, Blue Crane Books, Johannesburg 1966
  • The Reptilian Agenda with David Icke and Credo Mutwa – the complete series.
  • Isilwane, the Animal with Bowen Boshier (1996)
  • My People, the Writings of a Zulu Witch-Doctor (Penguin Books, 1977)
  • Witchcraft Violence and the South African Law with John Hund & Gordon Chavunkuka (Mar 30, 2012)
  • Let Not My Country Die (Mar 1, 1986)
  • Vusamazulu Credo Mutwa: Zulu High Sanusi (Profiles in Healing series) by Bradford Keeney PhD (Apr 28, 2006)
  • African Proverbs (Credo Mutwa gift books) (1997)
  • My people, my Africa (1969)
  • Bushman Shaman: Awakening the Spirit through Ecstatic Dance with Bradford P. Keeney (Nov 9, 2004)
  •  African Symbols of Goodwill (Credo Mutwa gift books)
  • Woman of Four Paths: The Strange Story of a Black Woman in South Africa with Virginia Nkagesang Rathele (Dec 1, 2007)
  • African Signs of the Zodiac (Credo Mutwa gift books)
  • Zulu Shaman Publisher: Destiny Books  (2003)
  • Credo Mutwa Symbols of Goodwill: 1997 Calendar
  • The Making of a Zulu Sangoma, Vusumazulu Credo Mutwa with Stephan Ph. D. Larsen and Illustrated (1994)Sacred Space: Clearing and Enhancing the Energy of Your Home by Denise Linn (Dec 26, 1995)
  • Dark Light Consciousness: Melanin, Serpent Power, and the Luminous Matrix of Reality with Edward Bruce Bynum (Jun 19, 2012)
  • Passport to the Cosmos with John E. Mack (Jan 15, 2011)

 

Pourquoi personne ne parle de ces gens formidables en Afrique qui font des choses peu banales et avec si peu de moyens ?

Bravo Monsieur Gaby OWANGA Directeur Général de la Société ELMAY et FRÈRES !!!

 

Reportage sur le constructeur Elmay & Frère, et le bateau sur le Lac Kivu; preuve de l’esprit d’entreprendre en Sud Kivu RDC – A été diffusé sur TV5

 

https://www.youtube.com/watch?v=v9d2Z5nzjUM

A l’occasion du 50ème  anniversaire de la Marche sur Washington (dimanche 28 août 1963) voici le discours emblématique donné ce jour-là par le Dr King dans son intégralité et dans sa version française.

« JE FAIS UN RÊVE »/ « I HAVE A DREAM

Texte de Martin Luther King, célèbre discours, prononcé en août 1963, à Washington, lors d’une marche contre la ségrégation raciale aux États-Unis, est l’un des symboles de la lutte pour l’égalité des droits.

« Je suis heureux de participer avec vous aujourd’hui à ce rassemblement qui restera dans l’histoire comme la plus grande manifestation que notre pays ait connue en faveur de la liberté.

Il y a un siècle de cela, un grand américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre acte d’émancipation. Cette proclamation historique faisait, comme un grand phare, briller la lumière de l’espérance aux yeux de millions d’esclaves noirs marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce fut comme l’aube joyeuse qui mettrait fin à la longue nuit de leur captivité.

Mais cent ans ont passé et le Noir n’est pas encore libre. Cent ans ont passé et l’existence du Noir est toujours tristement entravée par les liens de la ségrégation, les chaînes de la discrimination; cent ans ont passé et le Noir vit encore sur l’île solitaire de la pauvreté, dans un vaste océan de prospérité matérielle; cent ans ont passé et le Noir languit toujours dans les marches de la société américaine et se trouve en exil dans son propre pays.

C’est pourquoi nous sommes accourus aujourd’hui en ce lieu pour rendre manifeste cette honteuse situation. En ce sens, nous sommes montés à la capitale de notre pays pour toucher un chèque. En traçant les mots magnifiques qui forment notre constitution et notre déclaration d’indépendance, les architectes de notre république signaient une promesse dont héritait chaque Américain. Aux termes de cet engagement, tous les hommes, les Noirs, oui, aussi bien que les Blancs, se verraient garantir leurs droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur.

Il est aujourd’hui évident que l’Amérique a failli à sa promesse en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu d’honorer son obligation sacrée, l’Amérique a délivré au peuple noir un chèque sans valeur; un chèque qui est revenu avec la mention « Provisions insuffisantes ». Nous ne pouvons croire qu’il n’y ait pas de quoi honorer ce chèque dans les vastes coffres de la chance en notre pays. Aussi sommes-nous venus encaisser ce chèque, un chèque qui nous fournira sur simple présentation les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.

Nous sommes également venus en ce lieu sanctifié pour rappeler à l’Amérique les exigeantes urgences de l’heure présente. Il n’est plus temps de se laisser aller au luxe d’attendre ni de prendre les tranquillisants des demi-mesures. Le moment est maintenant venu de réaliser les promesses de la démocratie; le moment est venu d’émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale; le moment est venu de tirer notre nation des sables mouvants de l’injustice raciale pour la hisser sur le roc solide de la fraternité; le moment est venu de réaliser la justice pour tous les enfants du Bon Dieu. Il serait fatal à notre nation d’ignorer qu’il y a péril en la demeure. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu’advienne un automne vivifiant de liberté et d’égalité.

1963 n’est pas une fin mais un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de laisser fuser la vapeur et se montrera désormais satisfait se préparent à un rude réveil si le pays retourne à ses affaires comme devant.

Il n’y aura plus ni repos ni tranquillité en Amérique tant que le Noir n’aura pas obtenu ses droits de citoyen.

Les tourbillons de la révolte continueront d’ébranler les fondations de notre nation jusqu’au jour où naîtra l’aube brillante de la justice.

Mais il est une chose que je dois dire à mon peuple, debout sur le seuil accueillant qui mène au palais de la justice : en nous assurant notre juste place, ne nous rendons pas coupables d’agissements répréhensibles.

Ne cherchons pas à étancher notre soif de liberté en buvant à la coupe de l’amertume et de la haine. Livrons toujours notre bataille sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Il ne faut pas que notre revendication créatrice dégénère en violence physique. Encore et encore, il faut nous dresser sur les hauteurs majestueuses où nous opposerons les forces de l’âme à la force matérielle.

Le merveilleux militantisme qui s’est nouvellement emparé de la communauté noire ne doit pas nous conduire à nous méfier de tous les Blancs. Comme l’atteste leur présence aujourd’hui en ce lieu, nombre de nos frères de race blanche ont compris que leur destinée est liée à notre destinée. Ils ont compris que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. L’assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée biraciale. Nous ne pouvons marcher tout seuls au combat. Et au cours de notre progression, il faut nous engager à continuer d’aller de l’avant ensemble. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il en est qui demandent aux tenants des droits civiques : « Quand serez vous enfin satisfaits ? » Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que le Noir sera victime des indicibles horreurs de la brutalité policière.

Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que nos corps recrus de la fatigue du voyage ne trouveront pas un abri dans les motels des grandes routes ou les hôtels des villes. Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que la liberté de mouvement du Noir ne lui permettra guère que d’aller d’un petit ghetto à un ghetto plus grand.

Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que nos enfants seront dépouillés de leur identité et privés de leur dignité par des pancartes qui indiquent : « Seuls les Blancs sont admis. » Nous ne pourrons être satisfaits tant qu’un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu’un Noir de New York croira qu’il n’a aucune raison de voter. Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits tant que le droit ne jaillira pas comme les eaux et la justice comme un torrent intarissable.

Je n’ignore pas que certains d’entre vous ont été conduits ici par un excès d’épreuves et de tribulations. D’aucuns sortent à peine de l’étroite cellule d’une prison. D’autres viennent de régions où leur quête de liberté leur a valu d’être battus par les tempêtes de la persécution, secoués par les vents de la brutalité policière. Vous êtes les pionniers de la souffrance créatrice. Poursuivez votre tache, convaincus que cette souffrance imméritée vous sera rédemption.

Retournez au Mississippi; retournez en Alabama; retournez en Caroline du Sud; retournez en Géorgie; retournez en Louisiane, retournez à vos taudis et à vos ghettos dans les villes du Nord, en sachant que, d’une façon ou d’une autre cette situation peut changer et changera. Ne nous vautrons pas dans les vallées du désespoir.

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis : même si nous devons affronter des difficultés aujourd’hui et demain, je fais pourtant un rêve. C’est un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux. »

Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve que, un jour, l’État du Mississippi lui-même, tout brûlant des feux de l’injustice, tout brûlant des feux de l’oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve que, un jour, même en Alabama où le racisme est vicieux, où le gouverneur a la bouche pleine des mots « interposition » et « nullification », un jour, justement en Alabama, les petits garçons et petites filles noirs, les petits garçons et petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve que, un jour, tout vallon sera relevé, toute montagne et toute colline seront rabaissées, tout éperon deviendra une pleine, tout mamelon une trouée, et la gloire du Seigneur sera révélée à tous les êtres faits de chair tout à la fois.

Telle est mon espérance. Telle est la foi que je remporterai dans le Sud.

Avec une telle foi nous serons capables de distinguer, dans les montagnes de désespoir, un caillou d’espérance. Avec une telle foi nous serons capables de transformer la cacophonie de notre nation discordante en une merveilleuse symphonie de fraternité.

Avec une telle foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d’aller en prison ensemble, de nous dresser ensemble pour la liberté, en sachant que nous serons libres un jour. Ce sera le jour où les enfants du Bon Dieu pourront chanter ensemble cet hymne auquel ils donneront une signification nouvelle -« Mon pays c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante, pays où reposent nos pères, orgueil du pèlerin, au flanc de chaque montagne que sonne la cloche de la liberté »- et si l’Amérique doit être une grande nation, il faut qu’il en soit ainsi.

Aussi faites sonner la cloche de la liberté sur les prodigieux sommets du New Hampshire.

Faites la sonner sur les puissantes montagnes de l’État de New York.

Faites la sonner sur les hauteurs des Alleghanys en Pennsylvanie.

Faites la sonner sur les neiges des Rocheuses, au Colorado.

Faites la sonner sur les collines ondulantes de la Californie.

Mais cela ne suffit pas.

Faites la sonner sur la Stone Mountain de Géorgie.

Faites la sonner sur la Lookout Mountain du Tennessee.

Faites la sonner sur chaque colline et chaque butte du Mississippi, faites la sonner au flanc de chaque montagne.

Quand nous ferons en sorte que la cloche de la liberté puisse sonner, quand nous la laisserons carillonner dans chaque village et chaque hameau, dans chaque État et dans chaque cité, nous pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants du Bon Dieu, les Noirs et les Blancs, les juifs et les gentils, les catholiques et les protestants, pourront se tenir par la main et chanter les paroles du vieux « spiritual » noir : « Libres enfin. Libres enfin. Merci Dieu tout-puissant, nous voilà libres enfin.  » »

 

Source: Martin Luther King – 1963

LES IMAMS DU SENEGAL :  «La mendicité des enfants n’est pas recommandée par l’Islam»

 

L’Association des Imams du Sénégal a tenu le jeudi 14 mars 2013, à Dakar, un point de presse, pour se prononcer sur la mesure gouvernementale d’interdire la mendicité, après l’incendie de Médina. Appelant le gouvernement à ne pas reculer, face à la pression, les Imams ont précisé que l’Islam interdit la mendicité des enfants.

«Le maître coranique doit instruire l’enfant et l’éduquer, comme le lui recommande la charria, et non en faire un fond de commerce», a déclaré l’Imam Oumar Diène, en conférence de presse, à propos de la mesure d’interdiction de la mendicité au Sénégal. Estimant que la place des enfants n’est pas à quémander dans les rues qui n’éduquent pas, pis qui apprennent à mentir et à voler, il ajoutera que la mendicité enseigne aux enfants à aimer l’argent. Aussi, précisera-t-il que la mendicité, telle recommandée par l’Islam, n’est pas de recevoir de la menue monnaie mais, c’est quand le démuni reçoit une aide substantielle à même de le sortir de sa précarité.
Pour l’imam, les enfants sont victimes de gens mal intentionnés qui ne sont pas soucieux de l’enseignement du Coran et de la Religion. «C’est de l’enrichissement illicite», renseigne M. Diène qui appelle les maîtres coraniques à ne pas faire de la mendicité un droit religieux, étant donné que cela n’est écrit nulle part.
Si la mesure a été saluée, les Imams n’en conseillent pas moins la concertation. «L’Etat doit, avant toute mesure, consulter et informer les associations islamiques, les maîtres coraniques et autres chefs religieux du Sénégal», suggère, M. Diène, selon qui, l’Etat n’est pas là pour combattre l’Islam. Mieux, il est d’avis que l’Etat veille à l’ouverture d’écoles coraniques à Dakar, avec subventions et sécurisation. Mais, il précise que les parents doivent participer, en finance et en nourriture.
Fara MENDY
REWMI QUOTIDIEN

 

Lutte contre la mendicité des enfants : Les Layène encouragent l’Etat

 

Aux yeux du fils aîné du Khalife général des Layène, l’Etat doit poursuivre sa lutte pour l’éradication de la mendicité des enfants. Seydina Issa Laye, qui s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la 133ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, invite aussi à la purification des cœurs, au bannissement du tribalisme et des querelles de chapelles entre confréries pour l’intérêt «supérieur» de la Nation.

Dans sa croisade contre la mendicité des enfants, le gouvernement peut compter sur l’appui de la communauté layène. «Au nom de la religion, des personnes ne veulent pas que l’on touche aux daara, sous prétexte que l’Etat fait la guerre à l’islam. C’est un faux alibi. Ces gens l’invoquent juste pour se tirer d’affaire. Ils sont mus par d’autres intérêts», pense Seydina Issa Thiaw Laye.

De l’avis du fils aîné du khalife des Layène, l’Etat doit avoir un droit de regard sur cette question.

Veiller à l’utilisation de l’argent dépensé dans les daara
«Avant toute action, il faut qu’il y ait un dialogue. Pour autant, l’Etat ne doit pas en faire une question taboue. Il ne faut pas baisser les bras», conseille-t-il. Même si Seydina Issa Thiaw Laye reconnaît qu’il y a des personnes qui ne transigent pas avec l’éducation dans les daara, il s’est désolé du fait que d’autres «exploitent» les enfants à d’autres fins. «Et malheureusement, ils détiennent la majorité. Ce sont des délinquants. Les confréries investissent beaucoup d’argent dans les daara. De ce fait, elles doivent veiller à son utilisation», a encore déclaré en wolof, hier, Seydina Issa Thiaw Laye lors de la cérémonie officielle de la 133ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, qui avait convié «les hommes et les djinns» autour de son message «prophétique».
S’adressant aux fidèles, Seydina Issa Thiaw Laye a invité les uns et les autres à cultiver la tolérance, le respect d’autrui et à entretenir la paix. «Faisons de sorte qu’il y ait une communion entre les différentes confréries existantes. Et cette cohésion va se répercuter sur la paix du pays. ‘’L’hymne’’ des différentes confréries entonnée avant le début de la cérémonie entre dans ce sens-là», dit-il.

Non au déballage comme arme de chantage
Dans le même sillage, le fils aîné du Khalife général des Layène a prôné le dialogue. Il a invité les fidèles à purifier les cœurs, à bannir le tribalisme et les querelles de chapelles entre confréries pour l’intérêt «supérieur» de la Nation.
S’adressant à ceux qui brandissent le déballage comme arme de chantage, il est d’avis que c’est «dangereux» pour l’équilibre de la Nation. «Le 19 mars 2000, le Sénégal a vécu une alternance politique pacifique. Et il en a fait de même le 25 mars 2012 où l’on craignait le pire pour le Sénégal. Ce qui fait l’admiration du pays dans la sous-région comme sur la scène internationale, c’est cet héritage que nous devons préserver parce que nous n’avons pas le droit de régresser», estime Seydina Issa.
Le ministre de l’Intérieur, Pathé Seck, a salué les valeurs prônées par la communauté layène, notamment l’absence de discrimination entre races, ethnies, le respect du droit d’aînesse. Des attitudes qui entrent en droite ligne des enseignements de Seydina Limamou Lahi, fondateur de la confrérie layène. Le général Pathé Seck a surtout demandé à cette communauté «de prier» pour le retour de la paix au Mali et pour les Jambars –nom donné aux soldats sénégalais- qui y sont dépêchés afin qu’ils rentrent «sains et saufs».

nmseye@lequotidien.sn

Lu sur http://fr.africatime.com

REUNION D’ICANN EN AFRIQUE DU SUD – DURBAN47- Khéweul.com de Mouhamet Diop remporte le prix du meilleur registrar africain

En marge de la quarante septième réunion d’Icann qui s’est tenu en Afrique du Sud à Durban du 13 au 18 Juillet 2013, Icann Afrique a décerné le prix du meilleur registrar africain à kheweul.com devant les quatre autres registrars africains a appris GFM. 

Ainsi, Khéweul.com devance le registrar sud-africain Diamatrix et honore tous les acteurs évoluant dans le secteur des TICs au Sénégal. C’est Steve Crocker, Co-Fondateur Président du conseil d’administration de l’Icann  qui a remis le prix (photo) lors de la cérémonie des « Awards » à Durban le Mardi 16 Juillet. Selon Mouhamet Diop, PDG du registrar Kheweul.com « ce prix est le fruit de la persévérance et de l’engagement dans le travail. Il est aussi le résultat de l’abnégation et du dévouement d’une équipe professionnelle et solidaire. Je décerne ce prix à tous mes collègues qui ne cessent de travailler jour et nuit pour le développement de notre structure et de l’internet en Afrique ».

Kheweul.com a aussi été parmi les cinq premiers Registrars au niveau mondial à signer le nouveau contrat (RAA 2013) avec l’Icann, lors de la cérémonie de lancement pour la vente et la promotion des nouveaux noms de domaines génériques.

Rappelons que Kheweul.com est le deuxième registrar accrédité ICANN en Afrique et premier en Afrique de l’ouest à opérer sur le marché des noms de domaines pour ce qui concerne les extensions génériques. Le PDG Mouhamet Diop est un ancien membre du conseil d’administration de l’ICANN et bien connu dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Kheweul.com est basé au Sénégal, à Dakar et opère dans le secteur depuis le 18 Juin 2007.

L’Icann a été créé en 1998. C’est une société de droit californien basé au Etats-unis ; il est l’organisme mondial en charge de la gestion du système des noms de domaine et des adresses IP. A ce titre, il assure le maintien de la sécurité, de la stabilité et de l’interopérabilité d’Internet.

En outre, dans la section registre, gestionnaire de noms de domaine pays, .za, registre sud-africain a remporté le prix du meilleur registre africain devant le registre tanzanien .tz.

La prochaine réunion publique de l’ICANN est prévue à Buenos Aires en Argentine du 17 au 21 Novembre 2013.

SOURCE ICANN.

 

Lu sur http://www.gfm.sn