Le prix Nobel nigérian de littérature, Wole Soyinka, premier noir africain à avoir obtenu la prestigieuse récompense pour son oeuvre, a célébré dimanche ses 80 ans. Cet anniversaire a été marqué par diverses
Wole Soyinka est un écrivain nigérian né à Abeokuta le 13 juillet 1934. Il est le premier auteur africain et le premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, qu’il obtient en 1986. DR.
Romancier, poète, metteur en scène, acteur, dramaturge et militant, cette figure très populaire qui a consacré sa vie à son art et à la défense de la démocratie, a reçu de nombreux hommages, ralliant admirateurs et anciens adversaires.
A 14 ans, Hyasmeen décroche une licence en droitCrédits: DR
Née le 25 septembre 1999 à Gofabo, dans le district autonome de Yamoussoukro, Biffi N’Da Hyasmeen Oréane Miensah Djoko fêtera ses 14 ans, le 25 septembre 2014, c’est-à-dire, dans trois mois environ. Et pourtant, cette adolescente vient de décrocher sa licence 2 en droit à l’Institut de l’université d’Abidjan.
N’Da Hyasmeen, elle a eu le Bepc à l’âge de sept ans, après avoir cumulé, en une seule année scolaire, toutes les classes du premier cycle du secondaire. Alors qu’elle avait été régulièrement orientée au lycée Sainte Marie (lycée d’excellence) en 6e, elle y a interrompu ses études.
Elle s’en explique en ces termes : « Tant dans le car du lycée qui nous transportait tous les jours de la maison au cours que dans la cour de l’établissement, je faisais l’objet de raillerie de la part de mes camarades lycéennes qui étaient physiquement beaucoup plus grande que moi. Sur un air de moquerie, on disait de moi que ma place était au jardin ou au Cp1. Un jour, alors que nous nagions dans la piscine, une fille m’a portée comme si j’étais son bébé, ce qui a fait tordre de rire toutes les autres filles. J’en ai eu honte et j’ai compris que ma place n’était pas dans cet établissement où j’étais discriminée ».
Partie donc du lycée Sainte Marie, Hyasmeen a étudié toute seule à la maison, avant que ses parents ne décident de l’inscrire à l’Institut géniocratique Dagaud Norton Lewis qui reçoit les enfants ayant un quotient intellectuel élevé.
Et c’est dans cet établissement qu’elle a obtenu le Bepc la même année (2006-2007). Après quoi, elle va continuer à travailler à la maison.
Superstitieuse, la mère aurait décidé de retarder l’avancée de sa fille qui, en candidate libre, obtiendra le Bac C à 11 ans. Orientée à l’Institut universitaire d’Abidjan, la petite Biffi N’Da Hyasmeen qui vient d’obtenir brillamment sa licence 2 en droit entend poursuivre ses études jusqu’au doctorat.
C’est pourquoi, elle sollicite des autorités compétentes et de toutes les bonnes volontés une bourse d’études pour aller se faire valoir dans des universités cotées en Europe ou en Amérique.
Rolex vient d’annoncer le nom des lauréats du prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014. Parmi les cinq entrepreneurs récompensés figurent deux Africains : le Rwandais Olivier Nsengimana, primé pour son programme de préservation de la grue royale, et le camerounais Arthur Zang, récompensé pour sa tablette médicale CardioPad.
Les noms des lauréats du prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014 viennent d’être dévoilés. Âgés de moins de trente ans ou moins, les vainqueurs ont été retenus pour leur « capacité à utiliser la technologie de manière novatrice », selon un communiqué publié le 24 juin. Sélectionnés parmi 1 800 candidats à travers le monde, les jeunes entrepreneurs qui remportent cette compétition reçoivent chacun 50 000 francs suisses (41 000 euros) pour concrétiser leur projet. Parmi les cinq lauréats de l’édition 2014 figurent deux jeunes Africains : le Camerounais Arthur Zang (26 ans) et Olivier Nsengimana (30 ans), originaire du Rwanda.
Tablette médicale
Le premier a été récompensé pour la tablette médicale CardioPad. Cet outil permet « aux soignants exerçant en milieu rural de transmettre les résultats d’examens cardio-vasculaires à des spécialistes en cardiologie via le réseau de téléphonie mobile », indique le communiqué du groupe suisse.
Avec son Cardiopad, que certains experts n’hésitent pas à présenter comme pouvant être «la première tablette médicale d’Afrique», le Camerounais Arthur Zang (photo), 26 ans, a été désigné ce 24 juin 2014 depuis la Royal Society (prestigieuse institution londonienne de promotion des sciences), parmi les 5 lauréats du «Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2014». Arthur Zang faisait partie des 1800 candidats ayant participé à ce concours à travers le monde.
Plus jeune des 5 lauréats de cette compétition (les quatre autres ont tous entre 29 et 30 ans), le jeune Camerounais recevra une enveloppe de 50 000 francs suisses, afin de «concrétiser son projet», qui consistera à finaliser sa trouvaille, qui est «un outil informatique permettant aux soignants exerçant en milieu rural de transmettre les résultats d’examens cardio-vasculaires à des spécialistes en cardiologie via le réseau de téléphonie mobile».
«Cette année a été marquée par un nombre record de projets provenant de jeunes candidats. Nous sommes fiers de présenter les nouveaux lauréats et de les accompagner dans leurs travaux, qui sont une grande source d’inspiration», a déclaré Rebecca Irvin, Directrice des programmes philanthropiques de Rolex, en dévoilant la liste des lauréats. «Chacun d’entre eux fait preuve d’un esprit d’entreprise hors du commun et d’un sens aigu des responsabilités. Le jury a cette fois-ci été impressionné par la manière très pragmatique dont chaque lauréat entendait apporter une solution à un problème concret. Ces cinq jeunes gens sont sans aucun doute des exemples à suivre, et Rolex est ravie de faire découvrir au monde les projets qu’ils portent», a-t-elle poursuivi.
Les Prix Rolex à l’esprit d’entreprise ont été créés en 1976 pour célébrer le 50ème anniversaire du chronomètre Oyster, première montre étanche au monde et symbole d’innovation. La vocation de ces prix est d’encourager celles et ceux qui, forts de leur talent et de leur dynamisme, cherchent à changer le monde de manière novatrice dans cinq grands domaines : sciences et santé, techniques appliquées, exploration et découvertes, environnement et préservation du patrimoine culturel.
Lancés en 2010, les Prix Rolex jeunes lauréats, eux, récompensent de jeunes visionnaires à un moment clé de leur carrière. Outre la somme d’argent qui lui est allouée, chaque jeune lauréat bénéficie d’une campagne publicitaire internationale pour son projet, intègre la communauté des anciens lauréats et membres de jury des Prix Rolex, et reçoit un chronomètre Rolex.
Plusieurs organisations regroupées en association dénommée Collectif de citoyens sénégalais et d’associations de défense des droits des enfants ont battu le macadam, lundi dernier, pour fustiger la mendicité des enfants dans les rues de Dakar. Ils appellent l’Etat à sanctionner les adultes qui continuent à violer cet interdit.
A Colobane, le décor est contradictoire. D’une part des hommes et des femmes munis de leurs pancartes et qui s’apprêtent à marcher pour dénoncer la condition des enfants « mendiants ». A quelques jets, des enfants habillés d’haillons, pots de conserve à la main, font la manche. L’un est à peine âgé 7 ans, l’autre 10 ans tout au plus. Subjugués par le spectacle des préparatifs et de regroupements des marcheurs, ils regardent avec beaucoup d’intérêt. Il s’agit en réalité d’une initiative qui veut défendre leur cause.
Toutes les couches de la société étaient, en effet, représentées à la marche initiée contre la mendicité des enfants. Cette rencontre organisée à l’initiative de plusieurs organisations de défense des droits de l’enfant a regroupé plusieurs citoyens, le temps d’un après-midi. La marche a été un lieu de dénonciation des conditions «exécrables» d’enfants soumis à la manche. Pourtant, le Sénégal a bel et bien ratifié la loi qui interdit toute mendicité des enfants. Mais celle-ci peine encore à être convenablement appliquée. Ce constat de non-application a dès lors amené les nombreux partisans de la cause des enfants à élever la voix pour dénoncer ce vide. Les manifestants appellent à une plus grande vigilance de l’Etat en tant que garant de la cohésion sociale pour faire face à un tel fléau. « Le phénomène est tel que les enfants mendient même durant la nuit. Nous appelons à l’application de la loi et la condamnation des coupables. Il faut récupérer les enfants et leur donner une bonne éducation. Il appartient à l’Etat d’appliquer la loi», a dit Momo Diallo, membre du collectif « Dos au mur ». Pour Nathalie Dia, citoyenne sénégalaise, «nous ne pouvons pas rester insensibles devant les enfants laissés à eux-mêmes. Ce sont des enfants, ils doivent être protégés. Les enfants doivent aller à l’école coranique pour apprendre le Coran et non pour mendier. Nous appelons les autres à se joindre à la cause ».
Le phénomène de la mendicité des enfants étant, le plus souvent, constaté chez les disciples d’écoles coraniques, les marcheurs demandent, dès lors, le renforcement des moyens alloués à celles-ci. « L’Etat doit dégager des moyens pour appuyer les vraies écoles coraniques. Cela permettra peut-être de diminuer la mendicité des enfants », a dit Mame Hulo, une des initiatrice de la marche. «Les enfants qui mendient sont de plus en plus jeunes et nombreux. Beaucoup de personnes se cachent derrière les « daaras » pour envoyer les enfants mendier. L’Etat doit légiférer et appliquer l’interdiction de mendier pour les enfants », a-t-elle encore dit. C’est sous escorte policière que femmes, hommes et enfants ont fait entendre leur voix. Une manifestation d’autant plus symbolique qu’elle coïncide avec la célébration de la journée de l’enfant africain.
Oumar BA
Lu sur http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=40617:marche-contre-la-mendicite-des-enfants-un-collectif-dassociations-appelle-a-lapplication-de-loi-&catid=59:house-design&Itemid=108
La manifestation du 16 Juin 2014 « STOP à la Mendicité » a été une réussite surtout pour une premiere…
Merci à tous ceux et celles qui sont venus nous soutenir nombreux…
Merci à ceux et celles qui nous ont soutenus même de loin car n’étant pas au Sénégal ou à Dakar… Un grand MERCI à vous tous
Merci et bravo aux centaines d’enfants tres mobilisés qui ont tenu banderoles et pancartes, crié des slogans et marché sous le soleil pendant plus de 2 heures…. De la vraie graine d’activiste, bravo les puces
Merci à notre star, Abdou Guite Seck trés engagé et actif, qui a animé avec un mégaphone toute la marche… Merci pour ta générosité et ton engagement !
Merci et bravo à tous les organisateurs, associations ou simples citoyens du Collectif S T O P à la Mendicité des Enfants !!!
Ce collectif rassemble des associations de défense des enfants comme ACTION ENFANCE, UNIES VERS’ELLE, ALIANCE pour l’Enfance, Foyer YAAKAR, Collectes et Partages, des célébrités comme Abdou Guité Seck, Pedre Ndiaye et des citoyens comme Momo Diallo, Mame Hulo, Sallimata Sall, Patricia Gomis, des acteurs engagés et anonymes. BRAVO <a nous tous !
La lutte ne fait que commencer, restons mobilisés, groupés, concentrés… Rendez-vous tres bientôt pour d’autres actions !
Tous les enfants du monde n’ont pas les mêmes opportunités de vivre dans un endroit sécuritaire favorable à leur développement et à leur bien-être. En effet, le fossé est énorme entre la qualité de vie des enfants du Nord et ceux du Sud. Au Sénégal, l’un des plus grands facteurs de risques dont sont victimes les enfants est la mendicité. Les jeunes garçons y sont surreprésentés. Les enfants mendiants font partie du décor. Ils ont quitté le domicile familial sous prétexte d’éducation religieuse, mais sont victimes d’individus sans scrupules qui ne peuvent en aucun cas être assimilés aux maitres coraniques véritables et sincères.
Ces jeunes viennent de tous les coins du Sénégal et des pays limitrophes. Ils sont sales, couverts de plaies, pot à la main, ils vont de maison en maison, s’agglomèrent dans les endroits les plus achalandés pour s’assurer de ne pas rentrer bredouilles sous peine d’être battus par leurs tortionnaires. Ces enfants sont victimes d’une exploitation similaire à de l’esclavage.
Nous accusons l’État sénégalais d’avoir failli à son rôle de protection de la jeunesse, comme le précise le manifeste ci-dessous. Il a pourtant signé la Convention des Droits de l’Enfant… Nous savons pertinemment que ces enfants vulnérables sont victimes de toutes les formes de mauvais traitements : exploitation, abandon, négligence, abus physique, abus sexuel et mauvais traitements psychologiques. Sans compter qu’ils peuvent basculer dans le banditisme, car ils côtoient dans la rue des individus peu recommandables qui les utilisent pour divers trafics … Leur éducation est vouée à l’échec ! Pourtant, nous espérons d’eux qu’ils deviennent les futurs adultes responsables et dirigeants de notre pays. Quel réalisme de notre part!
De concert, nous sensibilisons la population sénégalaise à participer à la lutte contre la mendicité en cessant tout simplement de donner de l’argent à ces jeunes, car c’est cautionner leur calvaire, de rejoindre la lutte et de manifester leur indignation contre ce douloureux phénomène, mais aussi de dire à l’État sénégalais leur ras-le-bol d’être témoins d’une maltraitance qui perdure dans le temps et se cristallise dans la mémoire collective de la communauté. La mendicité ne doit aucunement être banalisée, elle doit absolument être interdite pour assurer le développement et la sécurité de nos jeunes.
Pour ce faire, le mandat revient à l’État sénégalais, avec la collaboration et la sensibilité de sa population. Une loi d’interdiction a été votée en 2005 et n’est malheureusement toujours pas appliquée à ce jour.
L’état doit financer toutes les solutions nécessaires pour que la mendicité enfantine cesse…C’est son rôle.
Une autre organisation intelligente est possible pour venir en aide à ces enfants, financer leur éducation, canaliser les dons et aider leurs familles.
D’ailleurs, pour contribuer à l’éradication de l’exploitation des enfants, un collectif de citoyens sénégalais et d’associations de défense des droits des enfants s’est mis en place. Il s’agit d’un groupe de réflexion et d’actions nommé « Stop à la mendicité des enfants », qui s’est créé une page Facebook pour soutenir le projet de lutte d’initiative communautaire, suivre ses actions et y participer. Ce collectif rassemble des associations de défense des enfants comme ACTION ENFANCE, UNIES VERS’ELLE, ALIANCE pour l’Enfance, Foyer YAAKAR, Collectes et Partages, des célébrités comme Abdou Guité Seck, Pedre Ndiaye et des citoyens comme Patricia Gomis, Mame Hulo, Momo Diallo, des acteurs engagés et anonymes, et moi-même. Nous croyons à l’empowerment de la population sénégalaise à prendre le destin de sa jeunesse et la protection de celle-ci en main en faisant bouger l’État du statu quo.
Nous vous invitons à venir nombreux le 16 juin à la Place de l’Obélisque avec un carré de tissu rouge[1] épinglé sur votre vêtement pour manifester et dire DOYNA STOP A LA MENDICITÉ DES ENFANTS!
MERCI DE FAIRE CIRCULER CETTE INFORMATION DANS LES RESEAUX SOCIAUX, DANS LA PRESSE, DANS VOTRE ENTOURAGE
[1] Le carré rouge est un outil de contestation, entre autres utilisé par les opposants à la hausse des frais de scolarité au Québec au printemps érable de 2012.
« Le slam est l’art de faire valser les cœurs au rythme de la prosodie »
Les amoureux du slam à Dakar connaissent très bien le poète Sérère au dreadlocks, Diamil Ciss.Grâce à ses belles prestations lors des soirées poétiques que le collectif des slameurs organise, tous les 15 jours au restaurant Just 4 U, où le poète-slameur distille de la connaissance, de l’amour, de la passion…Très généreux de son art, il décide avec l’aide des éditions « Diasporas noires», de mettre sur le marché un recueil de nouvelles. Avec votre site de référence, Peuplesenegalais.net, l’homme disserte sur l’art de matérialiser les émotions par les mots : la poésie, le slam, le « kébétou »… Entretien.
Diamil Ciss, vous êtes slameur, ecrivain, poete.Recemment vous avez sorti un roman.Parlez-nous de cette production, de quoi est-ce que ça parle ?
En effet, il s’agit d’un recueil de nouvelles publié aux éditions « diasporas noires » sous la direction de Mame Hulo et qui comporte six (6) textes. Donc ce n’est pas à vrai dire, ce qu’on appelle un roman. Pour rappel, la nouvelle est d’un autre genre littéraire qui s’apparente plutôt au récit, avec la différence notable que la nouvelle garde un certain suspens, histoire de donner ou d’aboutir à ce qu’on appelle, une « chute ». Elle diffère aussi du récit par le fait qu’elle n’est pas toujours vraie dans sa totalité, même si elle est presque toujours issue de faits plus ou moins réels et plutôt cocasses, sortant un peu de l’ordinaire.
Ce recueil comprend donc les six textes dont voici les différents titres :
– Le grain de sable
– La vengeance
– Cinq pièces de 2 sangs
– Le fil blanc
– La souris électrique
– Trente mille volts de rêve (qui est en même temps le titre du bouquin)
– Voilà, planté, le décor de cette première production.
Quelle est votre définition du slam, de la poesie, de l’ecriture, de l’art en général ?
Le slam à mon avis, est le passage de la plume à la scène, de l’écrit à l’oral. Je le définis comme : l’art de combiner les mots d’une manière agréable à l’oreille et utile à l’esprit, l’art de faire valser les cœurs au rythme de la prosodie. Le slam n’est qu’une chronique poétique traitant du lyrique, du comique, du satirique, de l’esthétique et de l’éthique. Je trouve aussi que bien que souvent poétique, il a une forte connotation philosophique, mais surtout de vécu. Car pour moi, nos œuvres ne sont que le reflet de nos âmes. Pour moi, un bon texte de slam, est celui qui peut englober, et l’esthétique, et l’éthique, pour que la poésie ne soit plus seulement qu’un décor qui parle de choses « aériennes », de solstices et d’équinoxes pour ne pas dire grand choses sur nos propres réalités.
On a l’habitude de dire qu’on ne nait pas homme, on le devient. Eh bien, certainement aussi, on ne nait pas artiste. A votre avis, peut-on naitre slameur, poete, ecrivain ?
Non, je ne crois pas que l’on naisse artiste même si on peut hériter de beaucoup de choses via nos gênes. Quelqu’un disait que l’écriture est un exercice de notation et de révision, donc, qui nécessite beaucoup de labeur. Ceci pour dire que le talent à lui seul ne suffit pas, il faut de l’amour, de la passion, de l’ambition pour se surpasser, même si le travail sans génie n’est rien, tout aussi vrai que le don sans travail, n’est que peu de chose. Donc, il faut forcément les deux.
Où est-ce que les lecteurs peuvent acheter votre Livre ?
Pour le moment, les exemplaires qui ont été imprimés sont en route depuis le Canada, où ils ont été imprimés et ne tarderont certainement pas à arriver. Donc rendez-vous est donné d’ici peu pour la distribution.
Le Musée de la Femme Henriette Bathily, inauguré le 17 juin 1994 à Gorée, est un hommage à toutes les femmes, il est dédié à la femme sénégalaise, contribue à la mise en place et au renforcement des instruments indispensables d’éducation, de libération, d’émancipation, d’armement moral et scientifique de la nation.
Pour les 20 ans du musée, Mme Annette Mbaye D’Erneville et son comité d’organisation ont réuni plusieurs générations de femmes méritantes et les ont honorées dans une atmosphère toute particulière…
La cérémonie a été présidée par la ministre de l’élevage Madame Aminata Mbengue Ndiaye, soutien de la première heure du musée et d’Annette Mbaye d’Erneville, la première Dame Marième Faye Sall était représentée par le Pr Penda Mbow.
Elles sont venues, elles étaient toutes là, belles, valeureuses, intelligentes, le sourire au cœur, fières de leur résilience dans cette société qui ne leur avait pas fait de cadeaux…. Des personnalités, des intellectuelles, des artistes, des agricultrices, des entrepreneuses, etc… Plusieurs générations de femmes, des battantes, des combattantes… Parfois accompagnées de leurs hommes qui pour une fois, revendiquaient les seconds rôles.
Et la première d’entre elles, elle était là, avec sa simplicité, son humanité et son humour en bandoulière, vaillante, heureuse, affectueuse, la Tata de la nation comme l’a dit la ministre et on pouvait constater une fois de plus, cette étrange et incroyable affection qui, depuis des décennies, lie les Sénégalais de toutes conditions à cette grande dame….
Cette cérémonie était empreinte d’une émotion tout inhabituelle. La ministre raconta que depuis l’âge de 8 ans, elle avait suivi pas à pas avec attachement des femmes de conviction et de terrain comme Tata Annette , Claude Absa Diallo et beaucoup d’autres… Souvenirs… Souvenirs…
Les mots disaient l’émotion toute contenue, comme ce slam intense et poignant racontant une tragédie de l’inceste, dite par Mariama Touré, jeune femme évoluant dans la Communication et dans la Danse, devant une assistance médusée, « salam, salam » avons-nous répondu tous en cœur et en communion…
L’Exposition « Deux Générations de Femmes …Une Vocation » présente des rôles modèles pour les jeunes générations sénégalaises et africaines, de fixer les repères pour les jeunes et d’honorer des femmes d’exception de ce pays.
Les temps ont changé, le temps de la parité est venu, mais pourtant le temps n’est pas encore au dépôt des armes, vigilance donc pour la jeune génération…
La cérémonie fut belle, les relais ont été passés, d’une femme expérimentée qui s’est distinguée à une autre qui vient à son tour de s’engager sur le même chemin.
La jeune génération paraissait presque audacieuse et décontractée à côté de leurs ainées encore absorbées par leurs valeureuses luttes. Merci Marie-Thérése, Claude Absa, Younouss, Madeleine, Aichetou, merci à toutes d’avoir ouvert à coup de massue les étroits sentiers de la promotion féminine… Merci Mère Bi !
Bravo au comité d’organisation, tout était parfait, la mise en place, la remise des diplômes, l’exposition des femmes honorées, le vernissage, le cocktail… Nous repartons les batteries rechargées, avec plus de courage encore pour les luttes féminines à venir !
Longue vie au Musée de la Femme Henriette Bathily et à sa présidente ! Mame Hulo Directrice Diasporas Noires Edition
Liste des honorées :
Recherche sur les Produits Alimentaires : Docteur Marie Thérèse Basse Senghor & Professeur Salimata Wade
Diplomatie : Ambassadeur. Claude Absa Diallo & Ambassadeur.Isidora Mara Niang
Milieu Rural : Madame Korka Diaw (Riz/ Richard Toll) & Madame Bintou Mbaye Diouf (Produits Halieutiques /Sokone)
Université : Professeur. Arame Diop Fal (Linguiste) & Professeur. Sokhna Sané (Histoire)
Sport : Madame Fatou Gaye (Football Arbitre) & Les escrimeuses Mame Awa Ndao, Assy Sow et Awa Ly
Aéronautique : Madame Marie Jeanne Steaady Ndiaye (Nasa) etMadame Aichetou Sow (Aiguilleur du ciel)
Engagement Social : Madame Dalale Meroueh Derwiche (Associations Féminines)
Humanitaire : Madame Diéye Ndeye Dague Guéye(Section Féminine Association des Handicapés Moteurs)
Diaspora : Madame Birame N. Sock (Nouvelles Technologies –Third Solutions/USA)
Administration Territoriale : Gouverneur Viviane Bampassi Dos Santos
Sourceur, accélérateur et financeur de startups du monde entier (avec un focus particulier sur les pays émergents et notamment les BRICS) SeedStars est un accélérateur et un fonds d’investissement suisse – basé à Genève – qui vient d’achever un périple de plusieurs mois pour identifier les meilleurs startups à l’international, à travers l’organisation de mini-concours locaux. Chaque finaliste par pays étant invité à participer à la finale du 4 février à Genève (inscription ici).
SeedStars vient de produire une infographie particulièrement intéressante qui détaille le fonctionnement de l’écosystème innovation au Kenya : avec ses 44 millions d’habitants et une économie où 31% du PIB passe par le e-payment (notamment via les services de paiments mobile proposée par Success Story nationale M-Pesa, le fleuron de l’opérateur Safaricom), le Kenya commence à faire figure de poids lourd de l’économie numérique sur le continent africain, aux côtés du Nigéria et de l’Afrique du Sud. Et loin (et parfois très loin) devant des pays possédant une démographie comparable comme le Cameroun ou la République Démocratique du Congo. A tel point que plusieurs observateurs parlent maintenant de l’émergence d’une Savannah Valley du côté de Nairobi, à l’image de la mondialement célèbre Silicon Valley Californienne.
Autre point fort à relever, l’implication des pouvoirs publics dans l’amélioration des infrastructures et pour soutenir un secteur privé très actif pour aider les startups kényannes : on dénombre aujourd’hui plus de 1200 business angels et fonds d’investissements privés au Kenya, tandis que le gouvernement a investi près de 140 millions d’US$ dans des startups locales.
Lu sur http://startupbrics.com/infographie-kenya-startups-et-innovation-les-raisons-dun-succes-africain/#%21