En Afrique, comme dans le reste du monde, les femmes sont sous-représentées sur la scène politique. Cependant, 2011 et 2012 ont vu un nombre sans précédent de candidates présidentielles en lice pour le bureau. 2012 a également inauguré la deuxième femme Chef d’Etat, mais aussi une femme Présidente de la Commission de l’Union africaine pour la première fois. En outre, le Rwanda se classe au premier rang dans le monde pour ce qui est de la représentation féminine au Parlement avec plus de 50 % de représentation.
L’essor De La Femme présente la Présidente Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et la Présidente Joyce Banda du Malawi parmi Boussaina Kamel, la toute première femme aspirante présidentielle de l’Egypte (2012), l’Honorable Rebecca Kadaga, première femme Présidente de la Chambre au Parlement de l’Ouganda, l’Honorable Rabiaa Nejlaoui, le plus jeune membre du Parlement en Tunisie et l’Honorable Hlobisile Ndlovu, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Swaziland.
Ces femmes leaders font part de leurs expériences et défis dans leur marche vers les postes, de leurs ambitions, de leurs modèles et de leur vision d’un avenir de l’Afrique avec une représentation égale. Toutes celles qui sont présentées dans L’essor De La Femme sont des pionnières; des femmes qui ont repris le manteau et ouvert la voie à d’autres pour que d’autres leur emboîtent le pas. Naît-on leader ou on le devient? Quelles sont les leçons qui peuvent être tirées de celles qui sont venues avant? Quelles sont les caractéristiques qui conduisent à la réussite dans le leadership? L’essor De La Femme explore toutes ces questions.
Le documentaire a été commissionné conjointement par FEMNET et le PNUD et produit par InCA comme partie d’une série sur la Femme en développement en Afrique.
Elyes khadhraoui, jeune tunisien âgé de seulement 11 ans, a décroché le premier prix de « la course aux nombres », concours international de calcul mental, organisé chaque année dans tous les établissements scolaires français par l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE).
La mère du jeune lauréat s’est déclarée « émue et fière de la brillante victoire de son fils », affirmant qu’Elyes a été classé premier à l’échelle nationale, maghrébine et internationale, sur 75 mille à travers le monde entier. « C’est la première fois qu’un Tunisien remporte le concours international de calcul mental dont la finale s’est déroulée le 22 mai dernier », a-t-elle souligné.
« Le jeune Elyes, qui est inscrit à l’école primaire Guy de Maupassant de Sousse, rêve de devenir médecin afin de trouver un remède contre le cancer a-t-elle dit, ajoutant que son fils pratique également le football.
La directrice de l’école française, a relevé que ce concours vise à encourager l’exercice du calcul mental, rapide et réfléchi, et consiste à résoudre des opérations arithmétiques, en une durée de temps trés courte (7 minutes).
Les médias de façon générale mettent souvent en avant des stars du show-business aux mœurs légères au détriment de personnes ordinaires qui ont accompli des choses extraordinaires. Ben Carson fait partie de ces personnes.
Il fut éduqué par sa mère célibataire et il était au départ un mauvais élève et un enfant violent. En prenant en compte tous ces éléments, il aurait pu avoir une triste destinée. Mais c’était sans compter sur le dévouement sans limite de sa mère pour la réussite de ses enfants.
Il est aujourd’hui l’un des meilleurs et plus doués neurochirurgiens au monde. Il a non seulement tenté mais aussi réussi les opérations les plus risquées. Il est connu pour être le premier médecin au monde qui a réussi à séparer deux jumeaux siamois reliés l’un à l’autre par le bas de la tête depuis leur naissance, sans qu’aucun des deux ne décède.
Très influent aux États-Unis, il nous livre dans cet entretien, sa vision sur la vie et sur l’influence qu’on peut avoir sur notre destinée grâce à notre volonté. On remarque surtout l’importance del’éducation dans cette vidéo.
Traduction :
« J’ai eu assez de chance pour avoir une mère qui croyait en moi alors que personne d’autre n’y croyait. Et elle a refusé de me voir échouer. Je veux dire, elle nous* permettait de regarder que peu de temps la télévision. Et elle nous faisait lire des livres alors que tout le monde était dehors en train de jouer, nous devions lire des livres.
Et en lisant ces livres, j’ai lu beaucoup de livres sur beaucoup de personnes, des personnes qui ont réussi et j’en suis venu à réaliser que j’étais le seul maître de ma destinée.
Il n’y a vraiment personne d’autre, ni aucune influence extérieure, le facteur social ne compte pas forcément. C’est juste toi et les choix que tu fais.
Et une fois que j’ai réalisé ça, vous savez, la pauvreté ne me dérangeait plus parce que je savais que je pouvais changer ça. Plus rien ne me dérangeait, car je savais que j’avais ce pouvoir de changement, et que donc je pouvais tout changer.
Et c’est le message que j’essaye de faire passer aux gens. Les circonstances dans lesquelles vous êtes nés ne comptent pas tant que vous avez un cerveau normal, parce que le cerveau humain est l’organe le plus fabuleux de l’univers.
Et tous les cerveaux le sont. Et je peux vous le dire en tant que neurochirurgien, vous savez, quand j’ouvre ce crâne, que je retire les os et que je vois le cerveau.
Je ne peux dire si ce cerveau vient d’Afrique, de Scandinavie, d’Iran ou d’Amérique du Sud, parce qu’ils sont tous les mêmes !
Et c’est un fait, c’est ce truc qui fait vraiment qui nous sommes, tout ce qui est a l’extérieur n’est pas si important. Vous savez les gens accordent tellement d’importance sur ce qui ne l’est pas.«
*nous = lui et son frère qui est devenu ingénieur.
Le réfrigérateur pot-en-pot (ou réfrigérateur pot dans un pot) et son procédé de fabrication ont été conçus par Mohammed Bah Abba, un enseignant nigerian d’une famille de fabricants de pots, qui a fait breveter un réfrigérateur pot-en-pot en 1995 pour aider les familles Soudanaises à conserver leurs aliments.
Il s’agit d’un dispositif de réfrigération qui maintient les aliments au frais sans électricité, en utilisant le refroidissement par évaporation. Un pot en terre cuite poreuse ou en argile, garni de sable humide, contient un pot intérieur (qui peut être hermétique et ainsi contenir des liquides) dans lequel l’aliment est placé : l’évaporation du liquide extrait la chaleur de la cuve intérieure. L’appareil peut être utilisé pour refroidir des substances telles que l’eau, les aliments ou les médicaments sensibles aux hautes températures.
Pour son développement, Bah Abba a remporté le Rolex Awards for Enterprise (100.000 $) et le Shell Award for Sustainable Development en 2012.
En Afrique, l’innovation n’est pas seulement dans les logiciels ou dans les applications. Elle se retrouve également dans les usages. Après les Cyber Café qui ont permis à la grande majorité des africains de découvrir Internet, voici aujourd’hui la « Tablette Cafe« . Ce projet ingénieux a été lancé à Dakar dans le quartier populaire de la Médina.
Financé en partie par Google Africa, La Tablette Cafe comme son nom l’indique propose à la place des PC fixes habituels, des tablettes Google Nexus 10.
Lire l’article sur http://www.techofafrica.com/innovation-dans-les-usages-voici-la-tablette-cafe-made-in-dakar/
Le Nigeria économise 254 milliards de Naira en introduisant de la farine de manioc dans la fabrication du pain
Le manioc ne sert donc plus seulement à faire du fufu ou du tapioca. Il y a 2 ans, le Nigéria s’engageait dans une réforme de son secteur agricole, qui visait à diminuer les coûteuses importations de blé destinés à produire le pain pour le pays. En introduisant 40% de farine de manioc dans la fabrication du pain, l’état le plus peuplé d’Afrique voulait par la même occasion stimuler l’agriculture locale.
Le résultat aujourd’hui est une économie nette de 254 milliards de Naira, soit 1,2 milliard d’Euro, et la naissance d’un secteur agro-industriel très rentable. Le Nigéria s’est spécialisé dans la formation de boulangers travaillant la farine de manioc et sur les marchés, la différence entre le pain fait uniquement de farine de blé et celui issu du mélange avec de la farine de manioc ne se fait pas sentir.
Fort de cette expérience, le gouvernement va lancer un train de mesure pour stimuler le secteur. 30 millions de $ sont requis pour bâtir une unité de raffinage de 50 000 tonnes. Des taux d’intérêt bas et des incitations financières vont être mises sur pied. Des zones de raffinage vont être créées dans tout le pays. De l’électricité va être fournie et des routes construites. Selon le ministre de l’agriculture Akinwumi Adesina, le secteur de la farine de manioc pourrait peser 8,5 milliards de $ en 2020.
Deux ateliers littéraires feront, bientôt, leur apparition à Dakar, d’après une initiative des éditions Diaspora Noire.
La ville de Dakar sera bientôt le point de convergence des futurs talents littéraires sénégalais. Directrice de la Maison d’édition numérique Diaspora Noire, et elle-même auteur d’un roman (Dior – le bonheur Volontaire, 2011), la franco-sénégalaise Mame Hulo propose, à partir de février, des ateliers d’écriture au public sénégalais.
Sériés en deux niveaux de difficultés, ces cours intitulés »Plume en Herbe » et »Plume Romanesque » sont ouverts à tous les passionnés de littérature voulant s’initier ou faire leurs armes en écriture, dans les différents genres que sont l’autofiction, l’autobiographie, le récit, la poésie, le roman, entre autres. Des exercices mensuels seront proposés aux participants qui pourront, par la suite, lire leurs textes devant les autres et échanger, sans crainte, sur leurs idées et leurs préoccupations stylistiques. Il s’agit essentiellement d’accompagner la démarche des aspirants écrivains en soulignant les points forts de leurs manuscrits en chantier et de déverrouiller les éventuels blocages en leur ouvrant de nouvelles pistes d’écriture.
L’inscription à ces ateliers se fera avec un nombre de places limitées à 15, dans le but de disposer de temps matériel pour se pencher sur chaque cas, selon l’instigatrice. Les dites séances devraient se tenir chaque premier samedi et dimanche du mois, selon qu’il s’agit de »Plume en herbe » ou de »Plume Romanesque », dans un restaurant de la place. Mais ce n’est pas gratuit, puisque les inscriptions, déjà ouvertes sur le site web des éditions Diaspora Noire, oscillent entre 6 et 10 000 FCfa par mois.
Créée en 2011, la maison d’édition se donne la vocation de publier les auteurs d’Afrique et de sa diaspora. Avec 19 livres répartis en 6 collections différentes, cette maison d’édition se veut panafricaine dans l’âme et, surtout, tournée vers le futur avec une approche du livre numérique, jusque-là inédite au Sénégal.
Une université américaine a découvert une plante dénommée Nepeta Cataria qui « pourrait être une solution » pour l’éradication du paludisme au Sénégal, en Afrique et en Amérique latine, a révélé le chimiste français Franck Phélippeau.
« Il existe une solution qui permet d’éradiquer le paludisme dans tous les pays d’Afrique, y compris même ceux d’Amérique latine. Cette solution provient du Nepeta Cataria », a-t-il notamment précisé, ajoutant qu’une expérience est en cours au Burundi où la plante est cultivée.Il a fait cette révélation samedi à Popenguine (Mbour) au cours d’un point de presse animée par les responsables de la Fondation Aïdara Chérif.
« J’ai essayé d’entrer en contact avec le cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, sans succès. C’est ainsi que j’ai décidé de récupérer la graine pour la planter afin de la donner aux populations pour leurs problèmes de santé liés au paludisme », a-t-il dit.
Selon Franck Phélippeau, « cette plante a une capacité répulsive dans la feuilles, qui est vingt fois supérieure à n’importe quelle autre répulsive actuelle. « Si vous prenez une feuille de cette plante et que vous la passez entre les mains, vous ne serez jamais piqués dans la journée par une moustique », a-t-il signalé.
« Et pourtant, ça fait maintenant un an qu’elle existe et que rien ne bouge. Cela me rend fou, parce qu’en un an, beaucoup de personnes sont décédées du paludisme. Elles sont 3000 personnes décédées, par jour, du paludisme en Afrique et 5000 individus dans le monde, par jour, et rien ne bouge », s’est inquiété le chimiste.
Cette situation s’explique, d’après lui, par la mainmise de l(industrie pharmaceutique. « Tout le monde cherche à déposer un brevet ou à développer des solutions de produits chimiques ou de synthèse », a-t-il relevé.
« Je n’ai rien inventé moi, mais je suis basé sur une étude qui a été menée il y a deux ans et qui a été publiée par une université américaine. Quand j’ai voulu les conclusions de l’étude en question, ça m’a rendu fou, parce que je ne supporte pas certaines idées », a-t-il dit.
« C’est qu’il y a deux ans que cette université américaine s’était rendue compte que cette répulsive était très importante et peut protéger, au moins, 95% de personnes contre la paludisme », a dit Franck.
Pour le docteur en Pharmacie, Mohamed Tamba, il faut retourner aux valeurs ancestrales. Il estime qu’il faut « s’enraciner fortement » sur les valeurs ancestrales avant de s’ouvrir à l’extérieur.
« Il faut que les Sénégalais et les Africains reviennent à leurs valeurs ancestrales », a lancé Dr Tamba.
La start-up kényane Ushahidi a présenté son dernier projet BRCK, un outil qui permet de se connecter à internet depuis n’importe quel endroit.
« Si ça marche en Afrique, alors ça marchera partout dans le monde ». Telle est la devise des fondateurs d’Ushahidi, une start-up basée à Nairobi. Ils l’ont démontré dès 2008 avec leur logiciel open-source de cartographie interactive utilisé notamment par l’ONU et les plus grands médias du monde.
Après le logiciel (software), ces créateurs de solutions innovantes et utiles au continent, s’essaient à la création de matériel informatique (hardware).
Lire l’article sur http://www.rfi.fr/economie/20130616-start-up-ushahidi-brck-brique-connexion-internet-kenya/
Le premier film africain en 3D est ivoirien. Ce long-métrage, de 65 minutes, retrace l’histoire de la Princesse ivoirienne Abla Pokou. Elle est contrainte de s’exiler au royaume du peuple Ashanti (actuel Ghana), à la suite du coup d’Etat perpétré, au 18e siècle, par Kongouê Bian, un ancien guerrier du roi Opokou Warê.
Le film d’animation en 3D, Pokou Princesse Ashanti, est réalisé par Afrikatoon. Ce long-métrage d’une durée de 65 minutes relate l’histoire du royaume du peuple Ashanti (actuel Ghana) où la Princesse ivoirienne Abla Pokou s’exile, malgré elle, à la suite du coup d’Etat perpétré, au 18e siècle, par Kongouê Bian, un ancien guerrier du roi Opokou Warê.
« Ce premier long métrage ivoirien en 3D viendra en appui aux manuels scolaires qui relatent déjà l’histoire du royaume du peuple Ashanti. Aussi il permettra à tous ceux qui souhaitent connaitre l’histoire du peuple Baoulé, de le découvrir à travers ce long métrage », rapporte Techmissus.com.
Pokou Princesse Ashanti, le premier film africain en 3D, doit sortir en France, le 6 juillet en salles et en avant-première au Cinéma Primera.