REPUBLIQUE DE GUINEE
ATELIER REGIONAL DE CONCERTATION ENTRE COMMUNICATEURS ET TRADITIONALISTES MANINKA
Kankan du 03 au 12 Mars 1998
La charte de Kouroukan Fouga a été pour la première fois contée dans ses quarante quatre (44) articles à Kankan (République de Guinée) lors de l’atelier régional de concertation entre communicateurs et traditionalistes maninka tenu du 03 au 12 Mars 1998. Ont participé :
- Traditionalistes
1.1 Siaka KOUYATE de Niagassola dans la Préfecture de Siguiri Rép. De Guinée, famille gardienne du Sosobala (balafon fétiche de Soumaoro KANTE)
1.2 Djéli – Lamine KOUYATE de Loïla dans la Préfecture de Mandiana – (Rép. De Guinée) décédé au mois Juin dernier.
1.3 Damissa Sekou DIABATE dans la Préfecture de Siguiri (Rép. De Guinée)
1.4 Djéli – Koulako TOURE dans la Préfecture de Faranah (Rép. De Guinée)
1.5 Mamady KANTE dit Konkoba dans la Préfecture de Dinguiraye Rép. De Guinée
1.6 (Vieux) KOITA, Préfecture de Kérouané (Rép. De Guinée)
1.7 Sekouba CONDE, Préfecture de Dabola (Rép. De Guinée)
1.8 Elhadj Oumar CAMARA Préfecture de Kankan (Rép. De Guinée
1.9 Abdoulaye KANOUTE – Tambakounda (Rép. Du Sénégal)
- Communicateurs et autres participants
2.1 Bernard FELLER (Directeur Intermédia Consultant SA, organisateur de l’atelier)
2.2 Alpha Kabiné KEITA (Directeur Radio Rurale de Guinée, président de séance)
2.3 Mamadou Lamine DOUMBIA (Radio Rurale Tambacounda – Rép. Du Sénégal)
2.4 Mory SOUMANO Journaliste ORTM ( Rép. Du Mali)
2.5 Neguedougou SANOGO (Radio scolaire du Mali)
2.6 Nouhou CISSE Professeur, Direction Générale ORTM (Rép. Du Mali)
2.7 Amadou Baba KARAMBIRI Journaliste Radio Rurale Burkina Faso
2.8 Louis MILLOGO Professeur d’Université (Burkina Faso)
2.9 Mangone NIANG Directeur du CELTHO (Niamey)
2.10 Ibrahima Doumbiya, ACCT – Paris
2.11 Siriman KOUYATE Magistrat, personne ressource(Rép. De Guinée)
2.12 Lansana CONDE Professeur d’Université, personne ressource(Rép. De Guinée)
2.13 Cheick Oumar CAMARA Journaliste culturel ORTG (Rép. De Guinée)
2.14 Saa Bédou TOURE Chef de la station de la Radio Rurale de Kankan
2.15 Souleymane CONDE Journaliste-animateur Station Radio Rurale Kankan (Rép. De Guinée)
2.16 Mamady KANTE Journaliste-animateur Station Radio Rurale Kankan (Rép. De Guinée)
2.17 Mme Fatoumata BAMBA Journaliste-animatrice Station Radio Rurale Kankan (Rép. De Guinée)
2.18 Ahmadou DIALLO Direction Générale Radio Rurale de Guinée
Texte sous réserve de modification en raison car en cours de validation par un corps d’historiens
LA CHARTE DE KOUROUKAN FOUGA
Les représentants du mandé primitif et leurs alliés, réunis en 1236 à Kouroukan Fouga (actuel cercle de Kangaba en République du Mali) après l’historique bataille de Kirina ont adopté la charte suivante pour régir la vie du grand ensemble mandingue.
I – DE L’ORGANISATION SOCIALE:
Article 1er: La société du grand mandé est divisée en seize (16) porteurs de carquois, cinq (5) classes de marabouts, quatre classes (4) de nyamakalas. Chacun de ces groupes a une activité et un rôle spécifiques.
Article 2: Les nyamakalas se doivent de dire la vérité aux Chefs, d’être leurs conseillers et de défendre par le verbe les règles établies et l’ordre sur l’ensemble du royaume.
Article 3: Les morikanda Lolu (les cinq classes de marabouts) sont nos maîtres et nos éducateurs en islam. Tout le monde leur doit respect et considération.
Article 4: La société est divisée en classes d’âge. A la tête de chacune d’elles est élu un chef. Sont de la même classe d’âge les personnes (hommes ou femmes) nées au cours d’une période de trois années consécutives.
Les Kangbès (classe intermédiaire entre les jeunes et les vieux) doivent être conviés pour participer à la prise des grandes décisions concernant la société.
Article 5: Chacun a le droit à la vie et à la préservation de son intégrité physique. En conséquence, toute tentation d’enlever la vie à son prochain est punie de la peine de mort.
Article 6: Pour gagner la bataille de la prospérité, il est institué le Kön¨gbèn Wölö (un mode de surveillance) pour lutter contre la paresse et l’oisiveté.
Article 7: Il est institué entre les mandenkas le sanankunya (cousinage à plaisanterie) et le tanamanyöya (forme de totémisme). En
conséquence, aucun différent né entre ces groupes ne doit dégénérer, le respect de l’autre étant la règle.
Entre beaux-frères et belles-sœurs, entre grands parents et petits-enfants, tolérance et le chahut doivent être le principe.
Article 8: La famille KEITA est désignée famille régnante sur l’empire.
Article 9: L’éducation des enfants incombe à l’ensemble de la société. La puissance paternelle appartient en conséquence à tous.
Article 10: Adressons-nous mutuellement les condoléances.
Article 11: Quand votre femme ou votre enfant fuit, ne le poursuivez pas chez le voisin.
Article 12 : La succession étant patrilinéaire, ne donnez jamais le pouvoir à un fils tant qu’un seul de ses pères vit. Ne donnez jamais le pouvoir à un mineur parce qu’il possède des liens.
Article 13: N’offensez jamais les nyaras.
Article 14: N’offensez jamais les femmes, nos mères.
Article 15: Ne portez jamais la main sur une femme mariée avant d’avoir fait intervenir sans succès son mari.
Article 16: Les femmes, en plus de leurs occupations quotidiennes doivent être associées à tous nos Gouvernements.
Article 17: Les mensonges qui ont vécu 40 ans doivent être considérés comme des vérités.
Article 18: Respectons le droit d’aînesse.
Article 19: Tout homme a deux beaux-parents: Les parents de la fille que l’on n’a pas eue et la parole qu’on a prononcé sans contrainte aucune. On leur doit respect et considération.
Article 20: Ne maltraite, pas les esclaves, accordez leur un jour de repos par semaine et faites en sorte qu’ils cessent le travail à des heures raisonnables. On est maître de l’esclave et non du sac qu’il porte.
Article 21: Ne poursuivez pas de vos assiduités les épouses: du Chef, du voisin, du marabout du féticheur, de l’ami et de l’associé.
Article 22: La vanité est le signe de la faiblesse et l’humilité le signe de la grandeur.
Article 23: Ne vous trahissez jamais entre vous. Respectez la parole d’honneur.
Article 24: Ne faites jamais du tort au étrangers.
Article 25: Le chargé de mission ne risque rien au Mandé.
Article 26: Le taureau confié ne doit pas diriger le parc.
Article 27: La jeune fille peut être donnée en mariage dès qu’elle est pubère sans détermination d’âge. Le choix de ses parents doit être suivi quelque soit le nombre des candidats.
Article 28: Le jeune homme peut se marier à partir de 20 ans.
Article 29: La dote est fixée à 3 bovins: un pour la fille, deux pour ses père et mère.
Article 30: Venons en aide à ceux qui en ont besoin.
II – DES BIENS:
Article 31: Il y a cinq façons d’acquérir la propriété: l’achat, la donation, l’échange, le travail et la succession. Toute autre forme sans
témoignage probant est équivoque.
Article 32: Tout objet trouvé sans propriétaire connu ne devient propriété commune qu’au bout de quatre ans.
Article 33: La quatrième mise-bas d’une génisse confiée est la propriété du gardien.
Article 34: Un bovin doit être échangé contre quatre moutons ou quatre chèvres.
Article 35: Un œuf sur quatre est la propriété du gardien de la poule pondeuse.
Article 36: Assouvir sa faim n’est pas du vol si on n’emporte rien dans son sac ou sa poche.
III – DE LA PRESERVATION DE LA NATURE:
Article 37: Fakombè est désigné Chef des chasseurs. Il est chargé de préserver la brousse et ses habitants pour le bonheur de tous.
Article 38: Avant de mettre le feu à la brousse, ne regardez pas à terre, levez la tête en direction de la cime des arbres.
Article 39: Les animaux domestiques doivent être attachés au moment des cultures et libérés après les récoltes. Le chien, le chat, le canard et la volaille ne sont pas soumis à cette mesure.
III – DISPOSITIONS FINALES:
Article 40: Respectez la parenté, le mariage et le voisinage.
Article 41: Tuez votre ennemi, ne l’humiliez pas.
Article 42: Dans les grandes assemblées, contentez vous de vos légitimes représentants et tolérez-vous les uns les autres.
Article 43: Balla Fassèkè KOUYATE est désigné grand Chef des cérémonies et médiateur principal du mandé. Il est autorisé à plaisanter avec toutes les tribus en priorité avec la famille royale.
Article 44: Tous ceux qui enfreindront à ces règles seront punis. Chacun est chargé de veiller à leur application.
L’idée : Régler la problèmatique de la commercialisation des produits agricoles.
Le fonctionnement : Mlouma est un service web et mobile qui permet aux agriculteurs et aux agro-industries de prendre la meilleure décision de vente ou d’achat de produits agricoles grace auxinformations que nous mettons à leur disposition en temps réel.
Originalité : L’originalité de notre startup c’est qu’elle permet d’amener la technologie mobile dans des zones rurales très reculées et permettre aux agriculteurs d’intéragir avec le reste du monde via la plateforme Web.

L’idée : Régler la problèmatique de la commercialisation des produits agricoles.
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Nous mettons directement en contact producteurs et achéteurs de produits agricoles en éliminant les intermédiaires.
Sources de revenu : Abonnement, % sur les ventes, SMS…
Région / Pays : Sénégal
Perspectives : Zone UEMOA
Que Peut-on faire pour vous : Communiquer sur notre produit et nous accompagner dans le proccessus de lever de fonds en nous mettant en rapport avec des partenaires stratégiaues.
Site web : www.mlouma.com
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Mlouma/457833664231494
Twitter : http://twitter.com/mlouma_sn
Autre : Nous faisons partie du programme d’accélération « Buntutéki » mis en place par l’incubateurCTICDAKAR (www.cticdakar.com) et nous venons de remporter le prix BUNTUTEKI lors du premierGIST Boot Camp West AFrica.
Lu sur http://africaidea.com/mlouma-connecte-les-agriculteurs-africains-et-les-detaillants-via-mobile-et-web/

Le mouvement panafricain des jeunes d’Afrique et de la diaspora, s’est plié au jeu des questions réponses dans la page sociétal deFlashmag de ce mois Vis-versadans les ligne qui suivent son coordinateur Mahfouz Badirou nous en dit un peu plus .
Flashmag :c’est quoi le MOPJAD?
Mahfouz Badirou : le MOPJAD c’est un Mouvement Panafricain des Jeunes d’Afrique et de la Diaspora. Pour plus d’information visitez notre site web : www.mopjad.org
Flashmag :comment est-ce qu’il a été et quand?
Le MOPJAD a été créé en 2010 suite aux bilans négatifs des 50années d’indépendance en Afrique et à l’appel lancer par la présidente du MAF madame CALIXTHE BEYALA a la jeunesse Africaine.
Flashmag :Quels sont vos principaux objectifs?
Mahfouz Badirou : En l’ article 5 de son Statut, Le Mouvement se fixe les objectifs suivants :
– Procéder à une relecture de l’histoire du continent Africain, pour la destruction de toute forme de préjugés et de calomnies formulés contre la race noire et le continent Africain;
-Soutenir et appuyer le projet des Etats-Unis d’Afrique en mettant sur pied un comité interafricain pour la création des Etats –Unis d’Afrique, seule voie pour favoriser l’épanouissement, le progrès et l’évolution de l’Afrique et de l’Africain
– lutter contre toutes sortes d’impérialismes en Afrique
– Détruire l’Afro pessimisme et l’Afro scepticisme,
– Démonter les fausses théories de l’Eurocentrisme, par des productions littéraires
– Plaider pour la réhabilitation de nos grands empereurs et héros, en rebaptisant tous les monuments, boulevards, lieux publics en Afrique qui portent le nom des colons, par des noms tels que Soundiata Kéita, Samory Touré, Gon coulibaly, Kwamé Nkrumah, Nelson Mandela…
– Réconcilier l’humanité avec elle-même, en rapprochant les différentes races (noire, blanche, jaune), par la destruction de toute forme de barrière et de préjugés, en vue de favoriser l’intégration Africaine dans le concert des Nations
– Inviter l’Africain à être plus déterminant et responsable face à son présent et à son devenir.
– Plaider pour la Suppression de la carte de séjour et de toute barrière imposée à un africain sur le continent Africain, car ceci est un symbole du renforcement de la balkanisation de l’Afrique, fruit de la conférence de Berlin (1884-1885)
– Unifier et réconcilier toutes les forces vivesdu continent et de la diaspora africaine, à travers le monde, en vue de préparer le véritable « UN RETOUR AU PAYS », c’est-à-dire, accorder la nationalité du pays Africain à tout noir américain ou de tout autre continent qui veut investir ou s’établir en Afrique, pour le développement socio-économique et culturel du continent.
– Renforcer les liens de fraternité et de coopération, dans tous les domaines entre les noirs africains, les noirs américains, ceux de l’inde, du Yémen, de l’Australie, de l’Arabie et autres pour le renforcement de la coopération Africaine.
-Doter le continent africain d’une organisationadministrative, économique, sanitaire, pédagogique puissante, autonome et unifiée pour rayonner sur le monde.
– Créer l’Amour, la fraternité, la solidarité, l’entraide mutuelle entre tous les Africains en transcendant toute barrière ethnique, religieuse, frontalière, sociologique, historique, raciale, linguistique, par la lutte contre la xénophobie, le racisme, le tribalisme, la corruption, le Népotisme, le favoritisme, le nationalisme exacerbé, l’égoïsme…
– Mettre sur pied des infrastructures de communication pour mieux véhiculer le message et la philosophie du PANAFRICANISME à travers le monde.
– Aller à la reconquête de la science et de la technologie qui ont pris racine en Afrique, seuls moyens efficaces pour diriger l’humanité
– Plaider la paix et la protection les droits de l’homme, de la femme et des enfants en Afrique
– Contrecarrer l’invasion culturelle de l’occident et de l’orient dont est victime la culture africaine
Flashmag :l’Afrique est en perpétuelle mutations que préconiser vous pour sortir de la léthargie qui semble être un boulet pour le développement du continent noir ?
Mahfouz Badirou :Pour que l’Afrique sorte de sa léthargie,
Il faut d’abord que toute la jeunesse Africaine prenne conscience de son véritable problème
-Ensuite placer chacun face à ses responsabilités pour le réel décollage de l’Afrique
– Et enfin Unir toute la jeunesse Africaine autour d’un idéal commun qu’est les ETATS UNIS D’AFRIQUE et la monnaie unique qui sortira l’Afrique de sa dépendance économique.
Flashmag :Quels sont les perspectives d’avenir de votre mouvement? Que compte le bilan de votre rapport d’activité depuis que votre mouvement a vu le jour?
Mahfouz Badirou : Réaliser le grand rêve de nos pères panafricains qu’est les ETATS UNIS D’AFRIQUE, car seule la jeunesse Africaine peut le concrétiser.
– Contrecarrer l’invasion culturelle de l’occident et de l’orient dont est victime la culture Africaine.
– lutter contre toutes sortes d’impérialismes en Afrique pour favoriser son réel décollage
Notre rapport d’activité est assez dense entre autre nous avons :
-Installé des représentants du MOPJAD dans presque tous les pays de l’Afrique qui évolue.
– milité pour le départ de l’ex président français Mr NICOLAS Sarkozy qui était un frein au développement de l’Afrique et qui revivait les réseaux France-Afrique ; ainsi que le président sénégalais Maitre Wade qui voulait un troisième mandat anticonstitutionnel.
Nous avons créé au BÉNIN deux centres d’études panafricain qui sensibilisent les jeunes sur le rôle de la jeunesse dans le développement, présentement nous sommes en train de créer un troisième au TOGO.
Flashmag : Au moment de clore cette interview avez-vous une mention spéciale envers le public et la diaspora noire du monde entier?
Mahfouz Badirou : Tout d’abord je remercie la tribune du magazine culturelle, Flashmag pour cette interview. Le message que j’ai a adressé à la diaspora noire est d’être plus déterminant et responsable face au présent et au devenir de l’Afrique
Et surtout adhérez massivement au MOPJAD pour qu’ensemble nous puissions réécrire l’histoire de l’Afrique pour les 50années à venir car nous croyons au brillant futur de l’Afrique. J’en profite de cette occasion pour lancer un appel à la diaspora noire de venir en aide au mouvement par des subventions matérielles ou financières pour que nous relevions ce défi qui s’impose a nous, par ce geste vous contribuez au développement de l’Afrique. Vous pouvez nous contacter par email à mopjad@yahoo.fr ou en visitant notre site web : www.mopjad.org
Je vous Remercie.
Entretien realisé par la redaction de Flashmag, avec le concours de Mahfouz BADIROU
Président du MOPJAD (Mouvement Panafricain des Jeunes d’Afrique et de la Diaspora)
Lu sur http://www.flashmagonline.net
Chef d’entreprise ayant porté son idée d’espaces de beauté global et sur-mesure jusqu’au succès.
En juillet 2005, alors âgée de 24 ans, Hapsatou Sy se lance dans la grande aventure Ethnicia. Après une formation en commerce international et un voyage à New-York où elle découvre d’immenses espaces de beauté pour toutes les femmes quel que soit leur type de peau et de cheveu sans distinction, son projet devient pour elle une évidence. Elle ouvre son premier espace de beauté Ethnicia sur l’île Saint-Louis à Paris.
En 2007, elle remporte le 2ème prix de l’innovation commerciale, un concours ouvert aux jeunes entrepreneurs, qui lui ouvrira les portes de l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe, les Quatre Temps dans le quartier d’affaires de La Défense. Aujourd’hui, son concept s’est imposé sur le marché de la beauté et le développement de l’enseigne continue avec l’ouverture de nouveaux espaces : A date, 17 espaces de beautés ont ouvert leurs portes et 3 autres ouvertures sont prévues prochainement.
Pour Hapsatou Sy qui a des rêves plein la tête, comme développer d’autres business et s’impliquer de plus en plus dans l’humanitaire, ce n’est que le début de son aventure d’entrepreneur.
Videos, séries et émissions sur M6.fr : Profil Hapsatou Sy http://www.m6.fr/magazine-l_inventeur_2012/jury/hapsatou_sy/#ixzz20b1zB2xk
Mise à jour :
Selon nos informations, Hapsatou Sy, la chef d’entreprise remarquée dans le jury de L’Inventeur de l’année sur M6 aurait signé pour rejoindre l’équipe de chroniqueuses qu’animera Laurence Ferrari. L’émission devrait être mise à l’antenne cet automne sur la chaîne Direct 8
Hapsatou Sy, 31 ans, qui a créé une enseigne d’esthétique comptant près de vingt espaces, a retenu l’attention par son aisance, son charisme et sa personnalité. Autant d’atouts qui ont convaincu Laurence Ferrari et ses équipes. Elle rejoindra donc le pool de chroniqueuses de l’ex-présentatrice du 20 Heures de TF1 pour un talk-show, inspiré d’un format américain qui s’appelle The View.
Le principe ? Cinq femmes à forte personnalité commentent l’actualité dans une première partie avant d’interviewer un invité dans la seconde. L’émission d’une heure pourrait être diffusée sur Direct 8 tous les jours à l’heure du déjeuner.
Lu sur http://www.tele-2-semaines.fr

La communauté d’Anja, à Madagascar, vient de recevoir une récompense des Nations Unies pour avoir réussi à sauver sa forêt et sa faune grâce à l’écotourisme, un exemple des promesses de l’économie verte qui sera à l’ordre du jour du sommet du développement durable à Rio.
Un bonnet vissé jusqu’aux yeux, Mamy affronte le vent et la pluie de l’automne austral, en montrant fièrement trois montagnes de granit grises collées les unes aux autres: la fierté de la communauté d’Anja.
« C’est un endroit particulier » dit Mamy, né au village, et aujourd’hui guide dans ce parc naturel. « On va voir des lémuriens, des grottes, des tombes ancestrales, des caméléons, des oiseaux, des papillons, et aussi des plantes médicinales », annonce-t-il.
Dans les montagnes, un dédale de couloirs dans la pierre. « Ici, vous voyez, ces cornes de zébus marquent l’entrée d’une tombe ». Un peu plus loin, le guide regarde en l’air. Des lémuriens blancs et noirs sautent d’arbre en arbre: « Ce sont des lémuriens Maki-Katta. +Katta+ vient de l’anglais +cat+, car ils ressemblent à des chats. »
Aujourd’hui, 300 lémuriens vivent dans le parc d’Anja. Il y a vingt ans, ils étaient sur le point de disparaître.
Au début des années 1990, la moitié des 13 hectares de la forêt d’Anja avait été coupée illégalement, avec des conséquences dramatiques: baisse des réserves d’eau, assèchement des rizières, ensablement des champs. Les lémuriens s’étaient enfuis, et les rares qui restaient, parfois, étaient mangés par les villageois au bord de la famine.
Face au désastre, les habitants créent en 2001 une association: « Anja Miray » (« Communauté d’Anja », qui regroupe six villages). Les Nations Unies, avec diverses ONG internationales et malgaches, lui font un don d’environ 30.000 euros. Dans le but de responsabiliser la communauté de base elle-même de l’intérêt économique de protéger son environnement.
Onze ans plus tard, l’ONU vient de décerner à « Anja Miray » le « Prix Equateur », qui récompense 25 communautés dans le monde pour leur travail sur la protection de la biodiversité et la promotion de l’écotourisme.
Du 20 au 22 juin, des représentants d’Anja partiront recevoir leur prix à Rio de Janeiro, où près de 130 chefs d’Etat et de gouvernement seront réunis pour la Conférence des Nations unies sur le développement durable, 20 ans après le Sommet de la Terre.
Ce sommet se donne pour objectif de favoriser l’émergence d’un nouveau modèle de développement, réconciliant croissance économique et préservation des ressources de la planète, tout en favorisant l’inclusion sociale.
Au village près d’un puits, Bruno plaisante avec quelques amis. Lui aussi est un natif d’Anja, et lui aussi est guide. Il emprunte un chemin en terre pour se rendre chez lui. Devant sa maison en briques, des enfants jouent.
« Avant c’était une toute petite maison. Aujourd’hui nous avons de l’argent, grâce à l’association. Il y a plusieurs milliers de touristes qui viennent chaque année. Alors j’ai pu agrandir ma maison, construire un balcon ».
Ces balcons, typiques de la région, sont la marque d’un certain statut social. « Maintenant presque tout le monde en a un ! », se félicite Bruno.
L’écotourisme rapporte à cette communauté de 2.500 habitants environ 30.000 euros par an. Grâce à l’argent du tourisme, l’association finance des patrouilles de surveillance du parc, le recensement des espèces qui y vivent, le reboisement de la forêt, mais aussi un système de protection sociale pour les handicapés et les personnes âgées. La communauté est aujourd’hui autosuffisante pour son alimentation.
Avant le départ de leurs représentants pour Rio pour recevoir leur prix, les habitants d’Anja ont célébré une fête avec une quarantaine de représentants de plus de 400 communautés locales de tout le pays.
« Je ressens de la fierté pour cette communauté », dit Fatma Samoura, coordinatrice des Nations Unies à Madagascar, qui était invitée.
Mais ce succès ne fera école que s’il existe une véritable volonté politique du gouvernement.
« Aujourd’hui ces communautés, à travers la déclaration qu’elles vont faire à Rio, vont néanmoins lancer un cri d’alarme, en leur disant +écoutez, nous, nous avons pris l’option de ne pas être dépossédés de notre terroir, mais nous aimerions également que les autorités malgaches puissent vraiment nous aider à rester chez nous et à produire tout en sauvegardant la nature+ ».
Les délégués présents ce soir-là ont fondé un réseau dont le but est d’assurer à chaque communauté le même type de développement qu’à Anja.
Parmi ces représentants, il y avait celui de la région de Didy, à l’est de la capitale malgache, dont le parc naturel est en ce moment même dévasté par des dizaines de milliers de mineurs. Depuis plusieurs mois, le parc naturel de Didy est le nouvel eldorado du saphir, à Madagascar.
Lu sur http://www.rtl.be