Dans les différentes sélections de cette 65e Festival de Cannes, qui s’ouvre ce mercredi 16 mai, s’affichent cinq films africains. Des réalisateurs venus d’Egypte, d’Algérie, du Maroc et du Sénégal. C’est Yousry Nasrallah, né au Caire en 1952, qui concourt pour la Palme d’or avec une œuvre habitée de sentiments révolutionnaires. Après la bataille sera projeté en première mondiale ce jeudi 17 mai sur la Croisette.

Un, deux, trois, quatre, cinq films venus d’Afrique, est-ce beaucoup ou pas assez pour le plus grand festival au monde ? Chacun des films présentés apportera la réponse. Personne ne saura combien de films africains se retrouvaient parmi les 1 779 films soumis à la sélection qui n’en a au final retenu que 38. Les responsables du festival refusent de donner des informations concernant le nombre de films candidats réalisés par un pays ou un continent : « Ce n’est pas dans l’intérêt du cinéma ».

 

Lire l’article sur http://www.rfi.fr/afrique/20120516-printemps-africain-festival-cannes-2012-Yousry-Nasrallah-Moussa-Tour%C3%A9-Nabil-Ayouch-Merzak-Allouache-Fyzal/

 

 « Si j’ai l’opportunité d’être utile et efficace, je dirai oui. »

Christiane Taubira, nouvelle ministre de la Justice est issue du Parti radical de gauche (PRG). Économiste de profession, elle qui a fêté ses 60 ans en novembre dernier, est députée de Guyane depuis 1993.

Née à Cayenne, en Guyane, dans une famille modeste, cette porte-parole de la cause des noirs, qui a toujours conservé sa liberté de ton a débuté sa carrière politique comme militante indépendantiste.

Pour son amie Esther Benbassa, sénatrice EELV, c’est en outre une véritable icône : « Les gens l’arrêtent dans la rue. Elle suscite l’admiration. »

« Je ne suis pas en quête de consécration »

Mais Christiane Taubira revendique bien évidemment d’autres qualités, et de nombreux faits d’armes, principalement au Parlement. Comme la lutte contre les mines antipersonnel ou l’adoption, en 2001, de la loi qu’elle a rédigée reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité. Elle a aussi été rapporteur pour le Parlement européen des relations entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, dans le domaine de l’environnement et du développement durable.

C’est ce qui lui faisait nous dire mardi : « Je ne suis pas en quête de consécration. » En 2002, elle fut au moins en quête de reconnaissance, lorsqu’elle présenta sa candidature au premier tour de l’élection présidentielle. Pour le PRG elle y obtenait 2,32 % des voix. En 2007, elle se rallie à Ségolène Royal dès le mois de janvier pour devenir sa conseillère.

elle dira ensuite avoir décliné une offre de Nicolas Sarkozy, qui lui proposait d’entrer au gouvernement.

Peu sensible à la discipline de parti, elle a souvent marqué son indépendance, notamment, en prenant position pour le « non » au référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005 alors que le PRG, dont elle était alors vice-présidente, appelait à voter « oui ».

Pour la primaire du PS en 2011, Christiane Taubira se range aux côtés d’Arnaud Montebourg. Elle fait campagne avec énergie, le suivant dans la plupart de ses déplacements, multipliant les interventions en meeting, jusqu’au jour du lancement par le chantre de la démondialisation du Mouvement Rose Réséda, en février dernier. Mais c’est François Hollande qui a été désigné candidat PS, et qui fait de Christiane Taubira sa ministre de la Justice.

 

Extraits d’articles lus sur  http://www.lepoint.frhttp://tempsreel.nouvelobs.com

Au Cameroun, les radios diffusent des messages de prévention contre l’utilisation du plastique pour l’emballage la nourriture. IPS Africa nous raconte l’initiative de Maya Stella, gérante de restaurant qui a décidé d’utiliser des feuilles de bananiers pour emballer le fufu, un plat camerounais.

«J’ai entendu à la radio que les papiers plastiques n’étaient pas bons pour envelopper la nourriture parce qu’ils provoquaient le cancer. J’ai tenu compte de cet avertissement parce que je devais protéger mes clients», affirme Stella.

«Ces produits sont naturels et c’est dans la culture africaine d’utiliser des feuilles de bananiers», déclare-t-elle.

«La nourriture a vraiment une bonne odeur quand elle est emballée dans des feuilles de bananiers»,ajoute le professeur Agatha Tanya, nutritionniste de l’université de Yaoundé 1.

 

Lire l’article sur http://ivoirescoop.net/axps/mobile/permalink/4137.html 

La 10ème édition du Dak’art s’ouvre vendredi

Dakar, 10 mai (APS) – La dixième édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art) s’ouvre officiellement vendredi à 10 heures, au Grand Théâtre, sous la présidence effective du chef de l’Etat, Macky Sall.

La capitale sénégalaise accueille, jusqu’au 10 juin, cet évènement culturel qui se tient sous le thème : « Créativité contemporaine et dynamiques sociales ».

Au programme, figurent l’exposition internationale au Musée Théodore Monod avec 42 artistes issus de 21 pays d’Afrique et de l’Ile de la Réunion, des expositions en hommage à Papa Ibra Tall à la Place du Souvenir Africain, et à Joe Ouakam à la rue Jules Ferry, indique un communiqué.

Il est également prévu une exposition d’artistes invités à la Galerie nationale d’art, une exposition sur le thème de la créativité des femmes à la Maison de la Culture Douta Seck, les rencontres et des échanges au Village de la biennale.

Le Dak’art sera aussi ponctué par un programme « OFF » constitué de manifestations spontanées et autonomes, qui seront organisées autour de l’événement central à Dakar et dans les régions, selon toujours le communiqué.

Le ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, a visité dimanche après-midi le Village de la 10ème Biennale de l’art africain contemporain situé à la gare ferroviaire de Dakar.

« Je suis venu dire à tous ceux qui se posaient des questions, que la Biennale aura bien lieu, et ce sera dans cette gare ferroviaire. Il y avait beaucoup de questions à ce sujet, surtout avec la situation électorale qui a retardé l’avancée des travaux », a dit Youssou Ndour.

Le Dak’art, qui s’est consolidé au fil des années, reste « la manifestation la plus importante pour les artistes, de manière générale », selon le ministre de la Culture, soulignant que la solidarité sera au cœur de la 10ème édition.

Pour lui, « ce sera une manière de montrer que l’union fait la force. Nous aurons cette expression qui va montrer que cette sous-région (ouest-africaine) est soudée ».

La gare ferroviaire a été sécurisée, des barreaux ont été installés pour que les gens puissent visiter convenablement les expositions. La propreté a été aussi renforcée, a dit le directeur du Patrimoine culturel au Sénégal, Hamady Bocoum.

« On va ressortir la pierre telle qu’elle était il y a cent ans. Nous allons la (gare) reconstruire dans son aspect primaire, mettre de la peinture et ce sera fini », a-t-il poursuivi.

« Nous avons émis le souhait de requalifier la gare, afin qu’elle devienne un musée d’art contemporain, mais ce sera aux autorités d’en décider », a encore dit Mr Bocoum.

Pour les besoins de la Biennale, « la gare sera réhabilitée et disposera d’un espace de restauration, un coin pour enfants, un espace multimédia, un autre pour des artistes brésiliens et une salle de conférence sur l’art, l’environnement, entre autres », a expliqué le designer Bibi Seck.

OID/BK/DND

Lu sur http://www.aps.sn

L’ouvrage « Le monde en devenir : réflexions sur le nouvel ordre économique international » est une façon de repenser l’ordre économique mondial et de susciter le sursaut à l’effet de bâtir un nouveau monde avec moins d’inégalités, a dit son auteur Amadou Mahtar Mbow.

L’ancien Directeur général de l’UNESCO s’exprimait, samedi à Dakar, au cours d’une cérémonie de dédicace de deux de ses ouvrages qui ont été réédités par la maison d’édition L’Harmattan-Sénégal.

Il a expliqué que son idée était ‘’d’en arriver à un monde qui permettrait à tous les peuples de vivre dans la dignité, c’est-à-dire à l’abri de la faim, de la maladie de l’ignorance et de la misère qui, selon lui, affecte une bonne partie de l’humanité’’.

Ecrits il y a plus 30 ans, dans un contexte marqué par ’’la nécessité de rééquilibrer les relations internationales entre pays en voie de développement et pays développés’’, ces ouvrages véhicules des idées développées ‘’d’une certaine actualité’’, a souligné l’auteur.

Dans « Le monde en devenir : réflexions sur le nouvel ordre économique internationale », M. Mbow a abordé des questions de développement, se demandant dans quelles conditions peut être créé un nouvel ordre mondial, autre que celui ‘’des inégalités’’ entre nations développés et non développées.

‘’Ce livre est aussi, une somme d’expériences sur ma condition d’ancien colonisé, sur ma sensibilité qui m’a été inculquée au sein de ma famille, dans la société (…)’’, a-t-il expliqué, estimant que c’est cet arrière-fond qu’il s’est efforcé de réutiliser dans cet ouvrage.

Outre « Le monde en devenir : réflexions sur le nouvel ordre économique internationale », l’ouvrage « Aux sources du futur : la problématique mondiale et les missions de l’UNESCO » d’Amadou Mahtar Mbow a été réédité également par la même maison d’édition.

Son auteur a rappelé que cet ouvrage avait pour but de préparer un plan à moyen terme fondé sur l’analyse des problèmes essentiels du monde. ‘’C’est-à-dire à partir d’une analyse, définir les objectifs que l’UNESCO devrait poursuivre dans les domaines de sa compétence pour contribuer à la solution de ces grands problèmes’’, a-t-il expliqué.

Des décennies après, ces problèmes sont encore d’actualité avec les inégalités et la crise économique qui se pose, a-t-il souligné, justifiant le choix de ‘’la réédition’’ de ces ouvrages qui, selon lui, pourraient être une voie de solutions aux problèmes du monde actuel.

La cérémonie de dédicace s’est déroulée dans les locaux du Centre de recherche ouest africain (WARC), en présence de personnalités politiques, de la société civile, des universités, d’étudiants et de membres de la famille de l’auteur.

 Abdoulaye Badji

 

Lu sur http://www.aps.sn

 

 

 

Le mouvement « Y’en a marre » est sorti de la ligne de contestation pour porter des chantiers citoyens avec le concept de nouveau type de sénégalais (NTS) qui fait office de son programme de société, a déclaré mardi son porte-parole, Fadel Barro.

‘’Après le combat héroïque et victorieux du peuple sénégalais dans lequel le mouvement a joué un rôle déterminant, l’heure est à la projection dans les perspectives’’, a dit Fadel Barro, lors d’une conférence de presse.

Selon M. Barro, ‘’depuis sa création il y a plus d’un an, +Y’en a marre+ prône un changement de mentalité pour l’émergence d’un nouveau type de sénégalais (NTS)’’.

‘’L’objectif’’ est, dit-il, de ‘’traduire en acte la philosophie de ce NTS, contribuer au développement du Sénégal, devenir et faire émerger de vrais agents de changement, des acteurs efficaces de développement socio-économique de notre pays’’.

Fadel Barro précise que le programme de Y en a marre s’articule autour de trois axes : ‘’la construction d’une citoyenneté agissante et le renforcement de la démocratie’’, ‘’la participation au développement socio-économique et à l’autopromotion’’ et ‘le développement de la culture et la sauvegarde de la paix et de la solidarité’’.

Ces trois axes ont abouti à six ‘’grands chantiers’’, a-t-il indiqué. ‘’Le chantier formation à la citoyenneté, le chantier renforcement observation de la démocratie, le chantier environnement et santé communautaire, le chantier arts et culture urbaines, entrepreneuriat, leadership et autopromotion, et le chantier paix et solidarité’’.

Pour la réalisation des ces chantiers, a souligné Fadel Barro, « Y’en a marre » entend sortir des chantiers battus et compte sur l’engagement et la mobilisation de ses membres.

‘’Le développement d’un pays ne dépend pas uniquement de moyens financiers, ce sont aussi les ressources humaines, le génie et l’engagement’’, a-t-il indiqué.

‘’Notre principal moyen, c’est l’engagement, le génie sénégalais, le talent du peuple sénégalais, c’est l’organisation de +Y’en a marre+, et la disponibilité de la jeunesse sénégalaise. C’est notre capacité d’exister et à aller mobiliser et trouver les moyens là ou ils se trouvent et à les mettre au service du développement.’’

‘’Nous allons démarrer avec de petits moyens pour commencer à réaliser notre rêve. Nous allons nous cotiser, vendre des t-shirts, des casquettes, mais aussi chercher des subventions de l’Etat, des bailleurs de fonds, les institutions internationales’’, a-t-il indiqué.

 

Lu sur http://www.seneweb.com

 

Elles occupent toutes les sphères d’activités. Le succès de la carrière de ces Africaines en font des personnalités incontournables sur le continent.

  

Joyce Banda, le gage d’espoir du Malawi

Les premiers mots de Joyce Banda, lorsqu’elle est investie le 7 avril comme présidente du Malawi, sont en faveur de la réconciliation et de l’unité nationale. En réalité, celle qui prend les rênes du pays, dès le lendemain de l’annonce officielle du décès du président Bingu Wa Mutharika, a bien conscience de la difficulté de la tâche qui l’attend. D’abord, parce que la légalité constitutionnelle a bien failli ne pas être respectée.

La Constitution malawite prévoit qu’en cas de décès du chef de l’Etat, c’est le vice-président qui assure l’intérim. Or, bien que vice-présidente depuis 2009, Joyce Banda était en très mauvais termes avec le président Mutharika, dont elle n’a jamais cessé de critiquer les dérives autoritaristes. En 2010, elle est d’ailleurs exclue du parti de Mutharika, le Democratic Progressive Party (DPP). De ce fait, les barons de cette formation politique la voyaient mal succéder à leur mentor. Il aura donc fallu tout le courage et la détermination de cette femme de 61 ans, pour éviter unecrise politique au Malawi.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/2707/femmes-influentes-afrique

Le ministre de la Culture et du Tourisme a annoncé la création d’une radio pour les écrivains pour la vulgarisation des œuvres littéraires. C’était hier à Keur Birago lors de la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.  

Les écrivains auront bientôt une radio. C’est la promesse faite par le ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, hier à Keur Birago lors de la célébration de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur. Ndour a annoncé la nouvelle après avoir écouté les différents intervenants exposer les problèmes du livre et de sa promotion au Sénégal. Selon lui, la fréquence permettra aux écrivains de vulgariser leurs productions littéraires auprès des lecteurs. Ceci résoudra le déficit de promotion constaté au niveau des médias existants.

«La radio fera connaître les livres et toutes les autres formes d’art», dit-il. Mais avertit-il, «la musique ne jouera pas les premiers rôles dans cette fréquence, car il y a déjà des stations privées qui s’en occupent». La radio des écrivains diffusera la tradition orale et la production audio tirée des extraits de livre. Le ministre de la Culture appelle à revoir les contenus et les produits extérieurs qui envahissent le pays. Pour lui, la radio va permettre de rectifier tous ces impairs.

Le président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Alioune Badara est favorable à l’idée. Car pour lui, «le livre n’a toujours pas le support qu’il faut dans les stations radios». Même s’il reconnaît qu’il y a beaucoup d’émissions dédiées à la littérature, Bèye dénonce «les passages vides». Déjà le président de l’Aes signale qu’un comité sera constitué pour  tracer les voies et moyens afin que cette radio puisse fonctionner de manière  normale.

Au-delà des écrivains, le ministre Youssou Ndour, soulignant son intérêt pour la culture, estime qu’une large concertation sera entamée avec tous les acteurs pour solutionner les problèmes de la culture. Il assimile la culture à un train dont tous les wagons se valent. Il assure qu’il fera tout le nécessaire pour que toutes les formes d’art se développent.

DEVANT LES ECRIVAINS : You sort ses talents de «charme»

Tout le monde sait que le chanteur Youssou Ndour est une véritable bête de scène. Aujourd’hui dans les habits de ministre de Culture et du Tourisme, il a aussi ses propres astuces. Hier, lors de la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, à keur Birago, c’est un Youssou Ndour affectueux qui s’est présenté.  Très détendu dans son costume noir assorti d’une cravate de même couleur et d’une chemise blanche, le ministre, sourire affiché durant toute la rencontre, était très disponible pour tous. Oreilles attentives aux discours, hochement de la tête pour approuver les propos des uns et des autres, il n’a pas hésité à céder sa place aux différents orateurs pour un meilleur enregistrement devant la multitude de micros des confrères. Il était parfois même le premier à applaudir lorsque de bonnes idées sortaient.

Lors du discours du président le l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Aioune Badara Bèye, il s’est levé pour saluer une future jeune écrivaine porteuse de handicap obligeant Bèye à interrompre ses propos. Youssou Ndour par ce geste affectif sert aussi une accolade à la romancière Aïssatou Cissé, elle est aussi porteuse de handicap. Sa communication est aussi inédite. Son discours qu’il a entamé en Wolof devant les écrivains et autres intellectuels, s’est terminé en français. Pour une première sortie en public devant les acteurs du milieu, le nouveau ministre fait dans le «charme».

Baba MBALLO

Lu sur http://www.walf-groupe.com

 

 
Nous avons trahi l’héritage de nos ancêtres. L’Afrique est le berceau de l’humanité. Notre illustre compatriote CHEIKH ANTA DIOP l’a scientifiquement démontré.

L’homo sapiens sapiens africanus était bien un nègre. ‘’ Ce serait en raison de sa migration vers d’autres lieux et son acclimatation dans diverses parties du globe qu’il aurait connu des transformations physiologiques l’amenant à perdre sa mélanine et l’aspect crépu de ses cheveux. ‘’
C’est bien en Éthiopie qu’ont été découverts les plus anciens restes connus au monde de l’homme moderne. L’Afrique est donc le berceau des premières civilisations humaines. ‘’Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont créé les Arts, la religion, la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes, la médecine, l’architecture, l’agriculture, à une époque où le reste de la Terre était plongé dans la barbarie ! ‘’
N’est-ce pas en Afrique qu’est née et s’est développée l’une des plus brillantes civilisations de l’histoire de l’humanité ?
Nous avons trahi l’héritage de nos ancêtres parce-que notre continent patauge dans un bourbier indescriptible et souffre de tous les maux. Il est affligeant de constater que les descendants des Pharaons d’Égypte sont les plus pauvres au monde, ils souffrent du sous-développement, de la famine, des carences sur le plan de l’éducation, de la santé, sont en retard sur les plans techniques et technologiques. C’est en Afrique que les droits de l’homme sont les plus bafoués. La corruption et l’injustice gangrènent notre continent et entravent notre développement.
Mon dieu, que sont devenus les descendants des plus grands bâtisseurs de l’histoire ?
Ils n’ont plus rien à dire, ‘ Waax rek mognou décé ‘ des mots, des mots, rien que des mots et des querelles stériles. Si nous avions perpétué l’œuvre de nos ancêtres, nous n’en serions pas là à devoir fouiller dans le passé pour pouvoir prétendre à un peu de respect. Parce que nous sommes des citoyens de seconde zone dans un monde ou nous n’avons pas droit à la parole. On ne nous consulte pas, même pas pour les décisions concernant l’avenir de la planète. Nous n’avons rien à dire, juste à tendre la main et quémander parce que nous sommes incapables de nous prendre en charge nous-mêmes.
Bien sûr, nous pouvons invoquer des circonstances atténuantes. Oui, comment en serait-il autrement ? Nous avons tellement souffert, nous sommes à genoux meurtris par plusieurs siècles d’esclavage. Pendant la traite négrière, au moins quinze millions d’hommes et de femmes ont était arrachés à notre continent.
Oui cette déportation massive a perturbé, le développement des pays d’Afrique. Pendant la colonisation l’occident a continué à pilier nos richesses. Aujourd’hui des puissances impérialistes perpétuent leurs pratiques abjectes. L’exploitation et l’asservissement continuent et portent le masque subtil de l’aide au développement.
A l’heure du Néocolonialisme, les pays créanciers, les pays donateurs, les grandes institutions internationales nous dictent leurs lois. Oui, dans cette course au développement nous souffrons de sérieux handicaps. Oui l’Afrique est encore enchainée Mais alors, que dire des Japonais qui ne sont partis de rien après la Deuxième Guerre mondiale ? Malgré des richesses naturelles inexistantes et un pays entièrement détruit par les bombes, ils ont réussi à se hisser au rang de puissance mondiale. Ces gens sont-ils plus intelligents que nous ? Ou sont-ils plus courageux que nous ?
En tout cas, partis de rien, ils ont réussi à se prendre en charge et aujourd’hui ils ne comptent sur personne. C’est la preuve évidente qu’il nous est possible à nous aussi de changer de vie.
Je vous invite à la révolution, pas dans le sens violent du terme mais comme un changement radical d’orientation, nous devons nous libérer du passé et regarder vers l’avenir. ‘’Le malheur du nègre est d’avoir été esclave… Mais je ne suis pas l’esclave de l’esclavage qui déshumanisa mes pères. Je suis mon propre fondement ‘’. Notre avenir n’est pas déterminé par notre passé, c’est l’idée que nous nous faisons de l’avenir qui détermine ce que nous sommes.

Nous devons vous libérer de nos complexes d’infériorité qui entravent l’expression de notre génie. Nous devons arrêter d’essayer de copier des modèles de développement qui de l’aveu même de leurs créateurs sont sans avenir.
Ce sursaut nous le devons à notre mère Afrique au non de la liberté. Connaissez-vous une adresse au Sénégal où on fabrique des aiguilles pour machine à coudre ou des lames de rasoir ? C’est à cause de notre incapacité à concevoir des objets si peu complexes que nous dépendons des autres. Notre indépendance est une déclaration de principes. La réalité est bien moins reluisante : Nous sommes à genoux, pieds et mains liés, estampillés : peuplades primitives.
Nous devons nous montrer dignes de l’héritage de nos ancêtres en restaurant la Dignité et le Respect. Comment pourrions-nous concevoir et accepter qu’en l’espace de quelques siècles nous ayons tout oublié ? Nous pouvons comprendre qu’à cause de facteurs historiques sur lesquels il est inutile de s’attarder que l’Afrique accuse un certain retard, mais rien n’explique notre léthargie actuelle. Nous avons du génie, nous avons de la créativité, nous avons notre mot à dire et nous allons le crier haut et fort.

Nous devons aller au-delà des mots et des discours, au-delà des déclarations d’intentions au-delà des querelles révisionnistes stériles, vers un pays qui s’appelle CONCRET. Un pays dans lequel les habitants ne tendent pas la main et n’attendent rien de personne. Un pays dans lequel les mots LIBERTE, DIGNITE et HONNEUR revêtent tout leur sens. C’est mon ambition pour notre mère Afrique.
Rappelez-vous que l’œuvre de création n’est pas une exclusivité réservée à une élite formée dans les grandes écoles occidentales. Faux ! C’est encore ce qu’ils voudraient nous faire croire pour mieux nous assujettir. Ces institutions enseignent une science qui est une expression standardisée d’une partie du savoir universelle, un savoir que nous et nos ancêtres avons aussi contribué à bâtir. Une science qui n’est pas la science parce que non exhaustive. Une science qui n’a que trop souvent montré ses limites et nous limite dans notre compréhension du monde. Dans leur modèle le grand-père sorcier noir qui guérit avec des incantations ne détient pas un savoir. Pourtant nous savons bien que ces incantations nous font du bien quand leurs médications se révèlent impuissantes.
C’est dans notre génie et notre créativité, dans notre âme noire que se trouvent nos solutions
Je vous invite à la révolution, à la renaissance d’un Africain d’un nouveau genre ; libéré de ses complexes et de son passé, citoyen du monde, sans couleur ni frontières, enrichi de toutes les influences et soucieux de préserver son authenticité
Je vous invite à travailler à la renaissance africaine, une Afrique libérée de ses chaines qui prend son destin en main. Une Afrique apaisée et sereine, qui est prête à oublier. Une Afrique fière et digne qui regarde vers l’avenir. Avec la mondialisation nous avons une opportunité unique de combler le fossé qui nous sépare des autres.
Notre liberté dans ce monde sera fonction de notre détermination à refuser de nous aliéner aux autres.
Je suis heureux de vous avoir rencontré, Je sais que nous partageons cette vision commune d’une Afrique libre, fière et digne. II nous est possible de changer de vie, non pas dans une dynamique de rupture, mais pour faire évoluer les rapports nord-sud vers un partenariat gagnant-gagnant.

Nous sommes capables en puissant dans le capital commun des connaissances universelles de concevoir les outils du développement. Des machines adaptées a nos besoins et accessibles à notre budget. Nous pouvons nous appuyer sur notre sensibilité noire pour élaborer des solutions alternatives. Nous pouvons nous développer par nous-mêmes. Nous pouvons nous développer autrement.
Nous sommes dépositaires du savoir de nos ancêtres, cet héritage est enfoui tout au fond de chacun d’entre nous, nous devons briser les barrières mentales qui entravent l’expression de notre génie. Cette bataille doit commencer de manière individuelle. Chacun en fonction de ses compétences et de sa sensibilité devra apporter sa pierre à l’édifice de la reconquête de l’initiative historique.
Je suis venu à vous à bord de mon propre véhicule. Les mauvaises langues diront que je n’ai rien inventé. Oui, parce que ce n’était pas dans mon intention, je ne cherche pas à réinventer le sucre je cherche seulement des solutions techniques africaines pour les problèmes techniques africains. Mes ancêtres se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée Nil pour bâtir une civilisation millénaire. J’ai retenu la leçon.
Il faudra qu’on se souvienne de nous comme de ceux qui un jour ont livré la dernière bataille. Ceux qui ont brisé les barrières mentales. Ces chaines invisibles et sournoises qui avaient fini par saper les bases de notre confiance en nous et déstructuré notre personnalité noire, il faudra qu’on se souvienne de nous comme de ceux qui un jour on inversé la tendance pour restaurer l’Afrique dans ces droits.
Je vous invite à faire ensemble ce que nous voulons avec ce que nous avons parce que somme toute l’intelligence c’est notre capacité à profiter du milieu et cela nous le savions depuis très très longtemps….

Par Baila Ndiaye

 
Syndiely 1.1 Une voiture faite de bric et de broc

Conçue et réalisée par moi même dans les ateliers du Lycée d enseignement Technique et de Formation Professionnel de Thies .Nous sommes capables en puissant dans le capital commun des connaissances universelles de concevoir des machines adaptées à nos besoins et accessibles à nos budgets . Nous pouvons nous développer par nous mêmes . — avec Baila Ndiaye.

 

Message de Baila Ndiaye :
Je profite de la tribune qui m’est offerte pour lancer un appel aux frères et soeurs de la Diaspora – Je suis entrain de fabriquer un avion. Je recherche une hélice tripale propulsive de 1.6 m de diamètre. Même un hélice en fin de vie fera l’affaire, je compte sur vous !!!

Sa page Facebook https://www.facebook.com/baila.ndiaye.9

Multimedia identifies the range of distinctive method of conversations thatindividuals and governments, in addition to bodies use to get in touch with a lot of many people. These encompass newsprint, radio stations, television set broadcasts, in addition to the Online world and others. The effectiveness of the mass media describes the reveal provide this freedom to publish data of interest into the public devoid of disturbance on the administration or other experts. Even though this drive is important in defending the fascination of common, most authorities and folks employ it in providing their political and economic pastimes. The marketing and government bodies brainwash everyone by controlling the article that obtains published and manipulating it to offer explicit preferences. Advertising censorship and content restriction is unique as a premier talk to in advertising brainwashing. This procedure uses the employment of level influence to reduce and control the material authored by media stations. If possible, these kind of content articles are known to be offensive and bad for the general public.

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