Baila Ndiaye, est un thiessois talentueux (de la ville de Thiès au Sénégal). Avec de la recupération et un savoir faire extraordinaire, Baila construit sa propre voiture. Une voiture qui roule correctement….Visitez sa page facebook pour voir étape par étape comment ce genie thiessois a procédé pour en arriver là.

Aujourd’hui, Il cherche à fabriquer un avion. Eh oui un avion. Que ceux qui ont les moyens s’approchent de lui… Ceux qui connaissent perspicacité et son savoir faire disent qu’il en est bien capable …

Sa page facebook

Lu sur http://thiesinfo.com/ 

 

Message de Baila Ndiaye :

Je profite de la tribune qui m’est offerte pour lancer un appel aux frères et soeurs de la Diaspora – Je suis entrain de fabriquer un avion. Je recherche une hélice tripale propulsive de 1.6 m de diamètre. Même un hélice en fin de vie fera l’affaire, je compte sur vous !!!

 

EoleWater, l'éolienne qui fabrique de l'eau.

INNOVATION – Eole Water est une start-up française, basée à Sainte Tulle, dans le Sud de l’Hexagone, qui a mis au point une éolienne capable de produire de l’électricité, mais aussi jusqu’à 2.000 litres d’eau potable par jour…

Voici une éolienne qui va permettre à des milliers de personnes vivant dans des zones isolées de pouvoir accéder à l’eau potable et à l’électricité. Le concept est simple, et écologique: l’eau provient de l’air, l’énergie du vent et les composants sont tous entièrement recyclables.

«L’éolienne pèse 11 tonnes, mesure 30 mètres de haut et n’a pas besoin d’être connectée à un réseau, précise Thibault Janin, Directeur marketing et logistique d’Eole Water. Grâce à la condensation de l’air, c’est une nouvelle source d’eau qui peut s’installer n’importe où. Nous sommes au tout début de la commercialisation. Nous avons signé des contrats à Abu-Dhabi. Les premières éoliennes y seront implantées à la rentrée. Nous sommes également en contact avancé avec la Polynésie, le Chili, le Bénin ou encore la Zambie.»

Une bonne nouvelle quand on sait que plus d’un milliard de personnes n’ont pasaccès à l’eau potable et que 2,6 milliards de personnes manquent d’installations sanitaires de base…

Plus d’infos: www.eolewater.com

Cycloclean, de l’eau potable en un coup de pédale

 

 

Lu sur  http://www.20minutes.fr

Joyce Banda, qui a succédé samedi à Bingu wa Mutharika à la présidence du Malawi, est une femme à poigne de 61 ans, féministe convaincue.

Vice-présidente du pays, elle était pourtant passée dans l’opposition après avoir été exclue du Parti démocratique progressiste (DPP), le parti au pouvoir.

Deuxième femme à présider un pays africain après la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, elle sera chef de l’Etat jusqu’aux prochaines élections, prévues en 2014.

 

Lire l’article sur http://www.levif.be/actualite/international/malawi-la-feministe-joyce-banda-premiere-femme-a-presider-le-malawi/article-normal-162955.html 

Dorothée avec son prix à Abudja / ©DR

Dorothée Danedjo Fouba :

« L’open source et le logiciel libre sont une solution pour le développement économique de l’Afrique’

La jeune journaliste – bloggeuse passionnée de TIC a reçu le 19 mars à ABUJA au Nigéria le 1er prix africain 2012 de reportage sur les logiciels libres organisé parla fondation africaine des logiciels libres et open source (FOSSFA), grâce à son webreportage: « Développement socio-économique du Cameroun grâce aux Open Source et aux logiciels libres »

Goducamer : Vous venez de remporter le 1er prix en Afrique grâce à votre reportage sur les logiciels libres en Afrique. Est-ce votre 1er prix international ?

Dorothée Danedjo Fouba : Il ne s’agit pas de mon premier prix international à proprement parler. En 2010, j’avais concouru pour le même award « African Foss reporter ». Cette année là j’ai reçu le 2nd prix. Aujourd’hui, c’est une distinction plus valorisante qui m’amène à avoir plus confiance à mes compétences.

G.d.c. : Parlez-nous du contenu de votre reportage qui a remporté ce prix

D.D.F. : Mon webreportage parle tout d’abord de l’appropriation faite par les promoteurs des langues nationales au Cameroun des logiciels libres dans l’apprentissage linguistique. Ensuite il donne des explications sur ce qu’est le logiciel libre et l’open source tout en saluant les initiatives locales en vue de la promotion de ces technologies pour l’environnement et l’industrie du mobile au Cameroun.

G.d.c. : Quelle est la nécessité réelle de ces logiciels pour l’Afrique ? Aident t-ils à améliorer notre quotidien ? Si oui donnez nous quelques exemples pratiques

D.D.F. : Concrètement, le logiciel libre et l’open source sont une solution au développement économique de l’Afrique. Avec ces technologies, il est possible de faire de grosses économies en matière d’achat des licences d’installation de logiciels ordinaires pour les entreprises. L’aspect économique est également évoqué quand on parle d’antivirus qui coûtent des dizaines de mille (F.CFA) au moins par ordinateur. Avec les systèmes libres et open source, il n’y a pas de souci de virus informatique. Ce sont deux gros facteurs non négligeables.

G.d.c. : Promouvoir les logiciels libres n’expliquerait il pas un manque à gagner de la part de leur concepteur ? Si non, cela résout-il donc le problème de piratage ?

D.D.F. : A première vue c’est ce que l’on pourrait penser, cependant les concepteurs des logiciels libres le font dans une logique de partage de données. Pour que leurs activités soient rentables, certaines versions sont onéreuses à titre exceptionnelle. Dans le domaine de la comptabilité et les ressources humaines par exemple, certains concepteurs créent des systèmes libres ou open source de gestion adaptés aux problèmes de l’entreprise demandeuse. Des francs symboliques sont donc levés mais ils vivent dans la plupart des cas de leurs droits d’auteurs. Sur un autre plan, il est indéniable que ces logiciels permettent d’éviter le piratage parce qu’en fait ces technologies sont codées pour des besoins spécifiques avec une liberté d’amélioration du code source dans certains cas. Qui voudra pirater ce qui est libre? Le mot en lui même n’a plus son sens.

G.d.c. : Parlant de votre vie professionnelle qu’est vous a poussé à vous intéresser particulièrement aux TIC ?

D.D.F. : En quelques mots: le désir de faire quelque chose de différent, un peu hors du commun. Tout ce qui est habituel est monotone, donc il faut aller à la conquête des terres apparemment arides et les valoriser.

G.d.c. : Que peut-on trouver concrètement sur votre site danedjofouba.com ? (depuis combien de temps existe-il ? et pourquoi l’avez-vous crée ?)

D.D.F. : Mon site est conçu sur le modèle blog, journal personnel. En réalité, il me permet de relayer des infos dont le prolongement est parfois difficile dans les médias traditionnels. Il est très axé technologies, culture et société.www.dorotheedanedjo.com arrive après des blogs sur hébergeurs gratuits que j’ai créé entre 2008 et 2010 sur overblog et plus tard wodrpress. Il me fallait un espace où je pouvais diffuser des informations de toutes natures: écrite, audio ou vidéo sans passer forcément par d’autres sites-hébergeur de sons ou de vidéo. en fin 2009 j’ai travaillé au moyen de mettre en place ce site plus autonome et je l’ai lancé en début 2010.

G.d.c. : Selon vous quelles sont les trois principales caractéristiques d’un bon web journaliste ?
D.D.F. : Donner la bonne information, User d’instantanéité, savoir illustrer par des liens interactifs

G.d.c. : En dehors des TIC, avez-vous d’autres passions ?

D.D.F. : Passion est un mot que je n’apprécie pas beaucoup. Ceci dit, j’aime bien tout ce qui est culture notamment les livres, le cinéma et la musique.

G.d.c. : Nous nous sommes laissez dire que vous êtes un inconditionnelle des concours pour journalistes, quel est le prochain prix que vous visez ?
D.D.F. : Inconditionnelle des concours, peut être un peu fort comme caractéristique mais amoureuse des challenges peut être plus exact. J’ai postulé pour d’autres distinctions journalistiques, dans d’autres domaines et les résultats tombent au fur et à mesure.

G.d.c. : Un mot aux Go du Camer…

D.D.F. : Elles doivent se prendre en main et doivent pouvoir se battre afin de réussir et prospérer dans leurs initiatives et à goducamer le site, beaucoup de courage.

Visiter le site de Dorothée : www.dorotheedanedjo.com 

Lu sur http://www.goducamer.com

 

 

 


Souleymane Atta Diouf-Inventeur train & bateau… par anicethierry

L’inventeur de génie Souleymane Atta Diouf nous parle ici de son invention et aussi de l’importance de l’énergie solaire dans la vie quotidienne de l’africain, ceci du point de vue d’un africain, ainsi que son impact sur les problèmes tels que: l’exode rural, la mécanisation de l’agricuture, les transports… Il nous fait aussi part de sa position par rapport à la pensée « occidentale » dans le monde des sciences. Ecoutez, apprenez et posez vous des questions.

 

 

SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL

Dakar, 4 avr (APS) – Haïdar El Ali, nommé mercredi à la tête du ministre de l’Environnement dans le premier gouvernement du président Macky Sal, est l’un des écologistes sénégalais les plus connus à travers le monde.

Il est considéré comme l’un des 100 écologistes les plus influents de la planète, selon le quotidien français ‘’ Le Monde’’.

Très engagé dans le combat de l’environnement, Haïdar El Ali, 59 ans, est président de la Fédération des partis écologistes et verts d’Afrique de l’Ouest.

Issu d’une famille d’immigrés libanais, il est né à Louga. Très proche du Parti socialiste et de son leader Ousmane Tanor Dieng, Haïdar El Ali a été élu ‘’ homme de l’année’’ en 2002 par la Radio-télévision sénégalaise (RTS).

Il s’était distingué lors du naufrage du bateau le ‘’ Joola’’, en étant l’un des premiers à arriver sur les lieux de la catastrophe. L’écologiste plonge, filme et livre ses observations.

À l’origine moniteur de plongée, il est directeur de l’Oceanium de Dakar . Très actif contre la surpêche, Haidar El Ali a aussi donné à son groupe de plongeurs un objectif de dépollution de l’océan au large du Sénégal .

Il a participé à la récupération de quelque 3000 filets de pêches abandonnés qui continuent à emprisonner les poissons.

En 2009, Haidar El Ali a insufflé une dynamique qui a permis de replanter 30 millions de palétuviers en Casamance.

BHC/ASG

 

Lu sur http://www.aps.sn/

SENEGAL-GOUVERNEMENT-PORTRAIT

Dakar, 4 avr (APS) – L’artiste-musicien et homme d’affaires Youssou Ndour, 52 ans, nommé mercredi ministre de la Culture et du Tourisme, confirme ainsi son ancrage en politique, après avoir réussi à bâtir un groupe de médias comprenant un quotidien (L’Observateur), une radio (RFM) et une télévision (TFM).

Cette nomination de l’auteur-compositeur peut être considérée comme une récompense après le soutien actif qu’il a apporté à Macky Sall, élu président de la République le 25 mars dernier. Il avait mis entre parenthèse ses activités musicales pour briguer le suffrage de ses compatriotes, ne reprenant le micro que lundi dernier pour fêter la victoire de Sall.

Leader du mouvement citoyen ‘’Fekke Maci Boole’’, Youssou Ndour, dont la candidature à la Présidence de la République avait été rejetée par le Conseil constitutionnel en janvier dernier, s’était fortement impliqué dans la campane de l’opposition et du Mouvement du 23-Juin (M23) contre une candidature d’Abdoulaye Wade.

L’homme est surtout connu pour sa carrière en musique, une activité artistique qu’il a commencée à l’âge de 12 ans. Dans ce domaine, il avait conquis le monde, obtenant notamment le Grammy Award de ‘’Meilleur album World Music’’— pour son disque ‘’Egypt’’. Il venait là de ‘’boucler la boucle’’ des distinctions dont tout musicien peut rêver.

Youssou Ndour est à ce jour le seul Sénégalais, un des rares Africains avec le Malien Ali Farka Touré, la Béninoise Angélique Kidjo et la Capverdienne Cesaria Evora (2004) à remporter un tel prix.

L’enfant de la Médina, quartier populaire de Dakar où il est né le 1-er octobre 1959, a été initié par sa grand-mère aux traditions des griots sénégalais dont il descend du côté maternel. Mame Marie Sène ne savait pas alors que bien des années plus tard, ‘’You’’, comme l’appellent ses fans, deviendrait une star reconnue de la chanson mondiale.

Il est loin le temps où, Elimane, son père rêve pour lui d’un métier ‘’noble’’ comme avocat ou médecin. Inscrit à l’Ecole des Arts de Dakar, il déserte les bancs au bout de deux ans pour vivre sa passion. Le jeune chanteur rejoint le Diamono, puis le Star Band d’Ibra Kassé, ‘’père’’ de la musique moderne sénégalaise. Il y chante la pachanga et le cha-cha-cha, rythmes afro-cubains alors en vogue.

A 17 ans, il met sur pied son propre orchestre, l’Etoile de Dakar. Lui et ses amis s’adonnent à un mélange de rythmes traditionnels et d’instruments modernes. C’est l’époque de ‘’Xaliss’’, son premier succès local. En 1981, il restructure son groupe, surnommé depuis lors Super Etoile de Dakar.

L’artiste a aussi collaboré avec Paul Simon sur l’opus ‘’Graceland’’, Wyclef Jean (ex-Fugees) qui assure la production de plusieurs titres de l’album ‘’Joko’’ et enrichit le musicien des influences hip-hop et reggae.

Le Grammy Awards obtenu en février 2005 était venu s’ajouter à une pile de distinctions aussi prestigieuses les unes que les autres. En 1994, après l’album ‘’Wommat’’, vendu à des millions d’exemplaires, il obtient plusieurs disques d’or en Europe. Cet album contient le single Seven Seconds, chanté avec Nenneh Cherry, qui décroche le MTV Award de la meilleure chanson de l’année.

Le deuxième disque d’or — le titre ‘’Animé’’ interprété avec l’Italien Massimo Di Cataldo — n’est pas un événement pour Youssou Ndour qui estime cela s’inscrivait dans le cours normal des choses. Le prestige du chanteur était déjà grand. Il avait d’ailleurs été sollicité pour le parrainage d’actions de type humanitaire.

L’arrivée de Youssou Ndour sur la scène internationale s’effectue en 1985, quand l’Anglais Peter Gabriel l’invite en studio pendant l’enregistrement de son album ‘’So’’. Il lui offre la première partie de sa tournée en 1987 et l’emmène avec lui pour la tournée mondiale d’Amnesty International en 1988, aux côtés de Sting et Bruce Springsteen.

Ambassadeur de l’Unicef depuis 1993, il se fait le défenseur des causes humanitaires, le porte-parole de l’Afrique. Ainsi, il demande l’annulation de la dette de l’Afrique, lors de la cérémonie des 15-ème Victoires de la Musique à Paris en mars 2000, apportant son soutien à l’association Jubilee 2000 créée par Bono et dont il fait partie.

En 1995, il investit ainsi les royalties de ‘’Wommat’’ pour créer sa propre maison de disques, Jololi et un studio d’enregistrement ultramoderne, Xippi, afin d’aider les musiciens africains à se faire connaître. Devenu un businessman averti, il règne aussi sur une société de communication (qui détient un journal et une radio), une usine de duplication de cassettes du pays.

Les récompenses et honneurs n’ont pas cessé de tomber pour autant : meilleur artiste africain aux Kora Awards (1996), chanson officielle de la Coupe du monde 1998 —, ‘’artiste africain du siècle’’ du magazine Folk Roots (1999), Prix international de la musique de l’UNESCO (2004), introduction de son nom dans le Larousse illustré (2005)…

Très attaché à sa ville natale, il choisit de rester à Dakar alors que tant d’autres en sont partis. Il préfère se battre chez lui pour, dit-il, ‘’rendre’’ ce que son pays lui a donné depuis ses débuts dans la très populaire Médina, réputée pour ses night-clubs et ses bals populaires.

C’est là que Youssou Ndour a forgé sa voix dans les kassak (cérémonie collective et initiatique pour les circoncis) avant de confronter son art à d’autres rythmes pour donner une riche discographie.

Au plan international, il a sorti les disques ‘’The Lion’’ (1989), ‘’Set’’ (1990), ‘’Eyes Open’’ (1992), ‘’Wommat’’ (1994), ‘’Joko’’ (2000), ‘’Nothing’s In Vain’’ (2002), ‘’Egypt’’ (2004), ‘’Rokku mi rokka’’ (2007) et ‘’Dakar-Kingston’’ (2010).

ADC/BK

Lu sur http://www.aps.sn/

Les envois de fonds des émigrés sénégalais se chiffrent à 643 milliards de francs CFA en 2011 malgré la crise en Europe, indique la Direction de la prévision et des études économiques du Sénégal (DPEE).

Dans sa dernière note de conjoncture transmise à l’APS, la DPEE souligne une ‘’hausse des transferts des migrants (sénégalais) malgré la crise de la dette en zone euro’’.

‘’Comparés à 2010, les transferts se sont bien comportés en enregistrant une hausse de 14,1 milliards ou 2,2%’’, indique la même source.

La note de conjoncture de la DPEE signale que ces transferts de migrants sénégalais proviennent pour l’essentiel de la France, de l’Italie et de l’Espagne.

Elle relève en 2011 une ‘’situation monétaire marquée par un repli de 53,5 milliards des avoirs extérieurs nets, une progression de 11,9% du crédit intérieur et une expansion de 5% de la masse monétaire’’.

’Lumières de la renaissance‘’ est ‘’la révélation d’un auteur au talent précoce’’ (préface)

Dakar, 10 mars( APS) – Le recueil de poèmes ‘’Lumières de renaissance’’ de l’auteur Thierno Souleymane Diop Niang est, selon l’écrivain Nafissatou Dia Diouf, ‘’la révélation d’un style et d’un auteur au talent précoce’’.

Ce tout premier opus, +Lumières de la renaissance+ est une lumière pour la renaissance d’un nouveau citoyen libre, conscient, agissant et digne, en un mot, humain’’, a écrit Mme Diouf dans la préface de cet ouvrage présenté samedi à un public constitué de parents, amis et proches de l’auteur.

Cet ouvrage est ‘’la révelation d’un style et d’un auteur au talent précoce’’, a ajouté Nafissatou Dia Diouf, qui a participé à la cérémonie de présentation du livre. ‘’L’Afrique est omniprésente dans l’ouvrage.’’

‘’Avec des accents senghoriens parfois, sa pensée s’exprime en vers libres, en vers rimés ou en prose, dans une maîtrise étonnante de la langue, malgré quelque imperfection‘’, soutient l’auteur de la préface du recueil.

L’auteur Thierno Souleymane Diop Niang, étudiant en droit, soutient que c’est une ‘’expérience’’ accumulée au fil de nombreuses années par la lecture qu’il a voulue faire parler dans son ouvrage.

‘’Jai toujours aimé les livres et j’ai commencé à écrire depuis le lycée. C’est toute une expérience que j’ai acquise au contact des livres au fil des années. A un moment donné, j’ai pensé qu’il fallait exterioriser toute cette expérience là, tout ce talent caché en moi’’, a-t-il affirmé.

‘’Les sources d’inspiration, je ne suis pas allé loin pour en trouver : c’est ma mère. C’est cette dame qui est là, dont je suis le fils unique. [Elle] a tout été pour moi. Malgré mes errements, c’est elle ma muse’’, a-t-il dit, montrant du doigt sa mère assise devant l’assistance.

Ses amis et son environnement l’ont aussi inspiré, a-t-il affirmé. ‘’Ce sont, a-t-il indiqué, les lieux que je fréquente, les bus, les cars rapides et les taxis que je prends et les gens chaleureux que je rencontre qui ont constitué ma muse.’’

Thierno Souleyemane Diop Niang ‘’milite pour un monde plus équilibré, en prônant une conscience nouvelle mue par les valeurs civilisationnelles africaines ou simplement les valeurs humaines fortement secouées par une époque mercantiliste’’, écrit son éditeur, Diasporas noires.

AAC/ESF

LUMIÈRE DE LA RENAISSANCE» de THIERNO SOULEYMANE DIOP NIANG : Poésie militante pour un monde plus équilibré

LUNDI, 12 MARS 2012 12:34

La Maison de la culture Douta Seck a abrité, samedi, la présentation du recueil de poèmes de l’étudiant Thierno Souleymane Diop Niang. Selon l’écrivain Nafissatou Dia Diouf qui a préfacé ce recueil, l’Afrique est omniprésente dans ce recueil où  l’auteur s’insurge contre ceux qui ont ébranché le continent pour bâtir leurs divins jardins.

Thierno Souleymane Diop Niang, étudiant en droit, a procédé samedi à la présentation de son premier recueil de poèmes intitulé « Lumières de la Renaissance », à la Maison de la culture Douta Seck. Cet ouvrage de 64 pages, édité par « Diasporas noires » et riche de trente quatre poèmes, a été préfacé par l’écrivain Nafissatou Dia Diouf.  Elle y parle de ce jeune poète qui « traite des thèmes variés dans un style assez singulier, empreint de spiritualité naturelle, et repousse les frontières des règles de la poésie dans son dessein de s’épanouir ». Nafissatou Dia Diouf estime que cette œuvre est « une lumière pour la renaissance d’un citoyen nouveau, libre, conscient, agissant, digne, en un mot, humain ».   L’Afrique est omniprésente dans ce recueil où Thierno Souleymane Diop Niang s’insurge contre ceux-là qui l’ont ébranchée pour « bâtir leurs divins jardins ».

« Si sa terre est son thème de prédilection, sa mère demeure son inspiratrice, et l’être aimé, sa muse. Ce qui nous donne à penser que l’auteur se nourrit d’amour et de mots, de raisons et de passions. Oui, il sait aussi se mettre à nu, rendant encore plus touchant ses mots, ses doutes et ses douleurs », apprécie-t-elle.  « Avec des accents senghoriens parfois, sa pensée s’exprime en vers libres, en vers rimés ou en prose, dans une maîtrise étonnante de la langue (…)», souligne-elle.  « C’est une expérience accumulée au fil de nombreuses années, par la lecture, que j’ai voulu faire parler dans mon recueil. J’ai toujours aimé les livres et j’ai commencé à écrire depuis les classes du niveau secondaire. J’ai acquis toute une expérience au contact des livres.  A un moment donné, j’ai pensé qu’il fallait extérioriser toute cette expérience », explique l’auteur Thierno Souleymane D. Niang.  M. Niang révèle que sa muse, c’est sa mère, dont il est le fils unique, mais son inspiration lui vient aussi de ses amis et de son  environnement.  Pour sa part, la directrice de la maison de la culture Douta Seck, Fatou Sidibé G. Diallo, a vivement félicité le jeune écrivain, représentant d’une jeunesse parfois révolutionnaire, mais qui constitue l’espoir du pays.

Venu présider la cérémonie au nom du ministre d’Etat, ministre de la culture, du genre et du cadre de vie, le directeur de cabinet Racine Senghor soutient : « le Sénégal a besoin que sa bibliographie s’agrandisse, et que naissent des poètes ».   La beauté de cet ouvrage, souligne-t-il, est liée au fait que « l’auteur utilise beaucoup de ressources à l’image des modes d’expression de chez nous, sans respecter la poésie classique». Quant à son homonyme, il a dit qu’il est « agréablement surpris, car il n’avait jamais décelé chez l’auteur un talent si extraordinaire ». Mme Annette Mbaye D’Enerville est allée dans le même sens, en encourageant le jeune poète.

Souleymane Diam SY