Face à la mondialisation des échanges et à la pression de certaines puissances économiques internationales, des regroupements régionaux et intercontinentaux organisent la résistance à l’Occident.

L’Asie s’est réunie autour de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est), les pays émergents BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et en Afrique aussi, l’heure est au regroupement. La nomination de la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine n’était pas le seul sujet à l’ordre du jour du dernier Sommet de l’organisation. L’autre fait essentiel, ce sont les États africains qui ont décidé de se réunir pour construire une zone de libre-échange à l’échelle d’un continent.

Rattraper les retards économiques de l’Afrique

Conscients du retard de leurs économies, les dirigeants africains ont décidé de se réunir pour développer leur commerce national, interrégional puis international. L’objectif est de « stimuler les échanges commerciaux entre les pays africains », car il s’agit d’un « avenir prometteur qui va considérablement améliorer l’économie africaine et le processus de son intégration », a indiqué le communiqué publié du 18ème Sommet de l’Union africaine de février 2012.

La décision de lancer une zone de libre-échange continentale d’ici 2017 remet en cause les fondements de la pensée économique occidentale, qui veut l’exploitation des uns sur les ressources des autres. Face à la crise économique et financière occidentale, les pays africains tentent depuis des années de promouvoir l’intégration économique sur le continent en créant plusieurs organisations économiques sous-régionales, dont la Communiqué de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) ou encore le Marché commun de l’Afrique centrale et australe (COMESA). Dans 5 ans, ces organisations formeront une zone de libre-échange.

Changer de discours

Cela ne fera pas les affaires de l’Occident. Comme le montrent les négociations des Accords de partenariat économique entre l’Europe et les pays d’Afrique, Caraïbe et Pacifique, la tentation occidentale est de diviser les continents en sous-régions. Et quand l’arme économique ne suffit pas, il reste l’option militaire pour imposer un système ultralibéral.

Ce sont les guerres ou les soutiens à des coups d’État, comme au Chili ou encore en Argentine, mais le bouleversement de l’ordre économique mondial, avec l’émergence des pays asiatiques ou encore la croissance des pays africains (4% de croissance en 2011), conduit maintenant les puissances occidentales à tenir un discours différent. Les nombreux conflits commerciaux et économiques entre la Chine et les États-Unis montrent la baisse d’influence de l’économie américaine dans le système économique mondial.

En effet, la Chine est parvenue par sa position de 2nde puissance économique internationale à obtenir la clémence des institutions internationales telle que l’OMC. Les positions chinoise et africaine vont imposer de nouveaux échanges économiques et diplomatiques entre l’Occident et le reste du monde. En effet, le continent africain a aujourd’hui la capacité de se développer sans les anciens colonisateurs, grâce à des partenariats avec les pays émergents qui ont mis en place une relation de « gagnant-gagnant ».

Céline Tabou /Témoignages

 

Lu sur http://senrevolution.com

Présentation – Objectifs et Missions

 

I.        OBJECTIFS ET MISSIONS 

 

Pour permettre à PRO.ME.TRA d’exercer librement et avec facilité ses missions et ses objectifs, le Gouvernement du Sénégal lui a octroyé une validité diplomatique.

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En effet, le 04 Août 2004, cette validité diplomatique est scellée par la signature d’un Accord de Siége entre le Gouvernement et l’Organisation Internationale pour la Promotion des Médecines Traditionnelles (PRO.ME.TRA).

 

A.   OBJECTIFS

 

PRO.ME.TRA est une Organisation Internationale ayant pour objectif général de promouvoir les Médecines Traditionnelles et de tisser les liens entre les cultures à travers le monde.
Les objectifs spécifiques de PRO.ME.TRA se résument comme suit :
  • Organiser au niveau national, les leaders des religions anciennes, les chefs de cultes traditionnels et les guérisseurs afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle,
  • Apporter une assistance technique dans les projets liés à la réhabilitation des Médecines Traditionnelles, des religions anciennes et de la spiritualité universelle,
  • Poser les bases d’une science peu connue, par une meilleure vulgarisation de la rationalité des pratiques africaines,
  • Aider la science conventionnelle à élargir son domaine d’action par une contribution dans le traitement des affections dites incurables et contribuer au rapprochement des deux médecines,
  • Redéfinir certaines pratiques discutables de la médecine moderne, dont la survaccination, l’accouchement horizontal…,
  • Lutter contre toutes pratiques traditionnelles pouvant nuire à la santé de la mère et de l’enfant, et de manière plus générale, à la santé des populations,
  • Favoriser les échanges d’expériences en matière de médecines traditionnelles dans la sous région, en Afrique et à travers le monde, dans un souci de réhabilitation des valeurs culturelles,
  • Former les guérisseurs en véritable agents IEC –Information-Education-Communication– auprès de leur population locale par la méthode FAPEG, méthode pédagogique de Formation et d’auto-perfectionnement des guérisseurs mise au point par PRO.ME.TRA,
  • Impliquer les guérisseurs à tous les niveaux pour relever les défis sanitaires qui interpellent l’Afrique et le monde,
  • Aider à la mise en place des cadres juridiques nécessaires à la pratique des médecines traditionnelles,
  • Aider les gouvernements à mettre en place des stratégies pour l’introduction judicieuse des médecines traditionnelles dans les systèmes de santé nationaux et permettre à chaque citoyen de faire le choix de sa médecine,
  • Organiser des voyages d’études et de formation pour étudiants et chercheurs,
  • Créer des structures de conditionnement des médicaments à base de plantes médicinales ou d’équipements sanitaires sur la base de recherches rigoureuses crédibles et conformes à l’éthique internationale,
  • Tisser des liens et créer des réseaux entre toutes organisations, associations, institutions ou structures oeuvrant dans le sens de la réhabilitation des cultures et civilisations indigènes en Afrique et dans le monde,
  • Etudier les religions traditionnelles, de manière générale, et celles africaines de manière particulière,
  • Promouvoir les recherches relatives à la spiritualité et favoriser ses applications pratiques pour une humanité meilleure et plus éclairée,
  • Permettre l’intégration panafricaine et servir d’instrument de relations internationales,
  • Apporter sa contribution dans la formation de jeunes leaders africains.
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PRO.ME.TRA appuie la jeunesse et l’école par des dons et oeuvre pour la formation de futurs leaders africains

 

B.   MISSIONS

 

PRO.ME.TRA est autant un organisme de Recherche culturelle, de pratique médicale, de diffusion scientifique, qu’un instrument d’intégration africaine et de relations internationales à travers la revalorisation des médecines traditionnelles, des religions anciennes et de la spiritualité universelle.
Ces missions doivent permettre de donner un avenir au Tiers Monde et singulièrement de concourir à la
réhabilitation des sciences indigènes, qui, de par leur histoire, se perdent et se perdent à grand pas. C’est l’une des raisons pour lesquelles son action est symbolisée par ce logo.
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LA JARRE est un symbole fondamental dans les traditions indigènes. C’est avant tout le vase d’abondance inépuisable, d’où le liquide s’écoule comme d’une source. C’est pourquoi, il est attribué aux divinités fluviales.
La jarre est aussi le breuvage d’immortalité, et en conséquence de la vie. Les jarres sont encore les substituts des gardiens de l’espace sur les aires sacrificielles, (les xamb des lébu pratiquant le ndëp au Sénégal). La jarre reste aussi l’instrument de la boisson conventionnelle. Elle contient entre autre l’EAU : source de vie, moyen de purification et centre de régénération. La jarre comme le vagin, la matrice, est source de vie. C’est pourquoi, dans certaines traditions anciennes, les enfants morts étaient ramenés à l’attitude fœtale et enfermés dans une jarre ; une sorte de retour aux sources.
Certains mythes racontent qu’à la porte de Dieu, il y a 2 jarres. Une jarre à gauche qui contient les biens et une jarre à droite qui contient les maux.

 

LA JARRE PERCEE DE TROUS
Les cinq derniers siècles ont porté un coup fatal aux sociétés indigènes à travers le monde. En effet, avant le XVe siècle, il y avait un équilibre entre les continents et un respect mutuel entre les cultures et les civilisations.
L’Afrique, singulièrement, a été saignée à blanc et saigne toujours depuis l’ère des explorateurs, jusqu’à l’essor économique actuel en passant par l’esclavage et la colonisation.
Faut-il le rappeler, l’esclavage a décimé plus de 80% de la population active du continent africain. Au lendemain de l’esclavage, ce continent fragilisé a été découpé, en morceaux, par les colonisateurs. Aujourd’hui, les termes de l’échange économique entre le Nord et le Sud accentuent davantage les déperditions de l’Afrique.
Tous ces coups, ces grands coups ont percé la jarre de plusieurs trous. Le sang s’écoule, la vie s’en va. L’avenir de l’Afrique devient hypothétique. L’Afrique aujourd’hui couvre à peine1% de l’économie mondiale. La disparition de l’Afrique, la destruction totale des populations africaines ne changeront pas grand chose à l’évolution du monde. C’est préoccupant ! La jarre est percée. Que faire ? Pour espérer un avenir pour l’Afrique, PRO.ME.TRA invite toutes ses filles, tous ses fils, dans un élan collectif à fermer un trou de la jarre avec un doigt. Seulement un doigt sur les dix. Ainsi, cette jarre sera encore capable de jouer pleinement son rôle et ressusciter de ses cendres l’Afrique.
C’est là le sens de la devise de PRO.ME.TRA : «Mboga Com» : «Tous ensemble dans l’honneur, la dignité et la fierté, nous devons unir nos efforts et collectivement fermer les trous de cette jarre».

 

Pour en savoir plus, visitez le site de PRO.ME.TRA International http://www.prometra.org/ 

Les entrepreneurs sociaux mettent en œuvre des solutions innovantes et pragmatiques aux problèmes sociaux en s’attaquant aux causes profondes et en créant une vraie transformation sociale.

Cinq Africains ont été nommés Entrepreneurs Sociaux de l’année 2012 le mois dernier lors du Forum économique mondial sur l’Afrique à Addis-Abeba, en Ethiopie. Les Prix sont décernés par la Fondation Schwab pour l’entrepreneuriat social et ont été présentés par Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial. La Fondation Schwab a été créée en 2000 et a été d’identifiée comme leader mondial de l’entrepreneuriat social dans plus de 40 pays à travers le monde. Parmi les cinq lauréats de l’année 2012, on compte deux entrepreneurs d’Afrique du Sud, une venant d’Ethiopie, un du Rwanda et une équipe de deux entrepreneurs opérant au Burkina Faso.

Bethlehem Tilahun Alemu, Co-Fondatrice et Directrice Générale,soleRebels, Ethiopie

L’entreprise soleRebels recycle des pneus de voiture pour en faire des semelles en caoutchouc à partir desquelles elle fabrique des chaussures élégantes, durables, et respectueuses de l’environnement à destination des marchés internationaux. soleRebels offre une formation et un emploi à des centaines de travailleurs défavorisés en Ethiopie, en misant sur le riche patrimoine artisanal du pays et la création d’un nouveau modèle d’ emploi pour les entreprises locales. La société, qui avait déjà été finaliste des Africa Awards 2011 pour l’entrepreuriat, utilise principalement des méthodes respectueuses de l’environnement et s’engage à une empreinte zéro carbone.

Sameer Hajee, PDG,Groupe Nuru Energy, Rwanda

Le groupe Nuru Energy travaille avec des micro-entrepreneurs pour diffuser ses diodes lumineuses Nuru, qui produisent jusqu’à 26 heures de lumière rechargeables à un sixième du coût du kérosène. Elles peuvent être rechargées hors-réseau, à l’aide d’une plateforme à pédales. A ce jour, Nuru Energy a mis en place ses produits dans 70 villages et a vendu 10.000 LED Nuru. Beaucoup de maisons en Afrique ne sont pas connectés aux réseaux électriques.

Paul Scott Matthew, directeur Afrique, North Star Alliance, Afrique du Sud

Dans les années 1990, Paul Matthew a noté les impacts alarmants de VIH / SIDA sur les travailleurs ambulants tels que les chauffeurs de camion et s’est rendu compte que ces travailleurs n’avaient pas accès aux soins de santé de base. North Star Alliance offre aux travailleurs mobiles et aux communautés liées un accès continu de haute qualité à la santé et aux services de sécurité à travers un réseau de cliniques reliées entre elles connu sous le nom de « Roadside Wellness Centres ». Depuis l’ouverture de son premier centre en 2005 au Malawi, le réseau de North Star s’est étendu à 22 centres dans 10 pays.

Andrew Muir, Directeur exécutif, Fondation Wilderness, Afrique du Sud

La Fondation Wilderness, créée en 1972, intègre des programmes de protection de l’environnement au travail social et éducatif. Elle a formé des milliers de jeunes à devenir des leaders communautaires et des gardiens du parc national. Plus de 100.000 jeunes défavorisés / vulnérables ont bénéficié de la Fondation Wilderness à travers ses interventions sociales et ses programmes d’éducation environnementale. Les activités de la fondation Wilderness ont permis de réhabiliter plus de 200.000 hectares de nature sauvage africaine et ces zones ont été étendues dans l’intérêt de la conservation et la protection de l’environnement.

Seri Youlou et Thomas Granier, co-fondateurs de l’association La Voûte Nubienne, Burkina Faso

Seri Youlou, agriculteur burkinabé, et Thomas Granier, maçon français, ont construit une maison à voûte nubienne au Burkina Faso il y a 10 ans. En formant des agriculteurs à la construction de maisons voûtées avec des toits en terre, l’association fournit à un prix abordable des solutions de logement écologiquement durable qui constituent une source de revenus pour les agriculteurs au cours des saisons maigres. « Au Sahel, c’est la seule alternative à l’utilisation de bois rare et de tôles inadaptées – chaudes et chères – qui obligent les populations à une architecture les enfermant dans un cercle vicieux de pauvreté », notent-ils sur leur site internet. Aujourd’hui, plus de 200 maçons ont construit environ 1300 maisons à voûte nubienne en Afrique de l’Ouest.

Hilde Schwab, présidente et co-fondatrice de la Fondation Schwab pour l’Entreprenariat Social, a commenté dans un communiqué de presse : « L’Afrique a connu une croissance considérable au cours de la dernière décennie. Les entrepreneurs sociaux utilisent des approches innovantes pour étendre l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’énergie et au logement pour les populations marginalisées qui ne peuvent être incluses dans les marchés traditionnels. Ils veillent à ce que la croissance, telle que connait Afrique, soit et reste inclusive. »

Leyla Traoré, article initialement paru chez notre partenaire Next-Afrique

Lu sur http://terangaweb.com

 

L’Arts T216 est la première tablette tactile entièrement fabriquée en Tunisie. Sa configuration hyper musclée, qui n’a rien à envier aux marques concurrentes et son prix abordables (499 dinars) font d’elle la meilleure en terme de rapport qualité-prix du marché.

« C’est l’histoire de 4 amis: Moez Affes, Kais Lajmi, Oussama Makni et moi-même. A la base, on s’était rassemblés afin de créer un projet ambitieux, qui s’est finalement concrétisé par l’élaboration de la première tablette tactile 100% tunisienne. Cela reflète l’étendue de la matière grise dont le pays dispose » dixit Chiheb Bouattour, l’un des promoteurs et en même temps, général manager de l’entreprise productrice. Une rencontre qui s’est déroulé à la cité des sciences de Tunis, ce lundi 5 mars 2011, a été l’occasion d’en savoir davantage sur les spécificités de ce nouveau produit que nous évoquions déjà dans un article précédent (lire : Tablette tactile de Tunisie star du SIB 2011). Nous avons eu l’occasion de rencontrer cette équipe de promoteurs qui déborde d’ambition et de créativité.

artstactileAu cours de son intervention, le responsable a affirmé que la tablette tactile demeurait un choix stratégique dans la mesure où il s’agissait d’un produit de consommation largement répandu et qui plus est, hautement concurrentiel. « On est conscient qu’on a brûlé des étapes mais cela valait vraiment le coup, puisqu’on a réussi le pari de créer le premier produit tunisien à haute valeur ajoutée ! » martèle l’ingénieur. En effet, il faut savoir que cette tablette tactile, baptisée ARTS T216 est de conception et de fabrication entièrement tunisienne. Sur ce point, Kais Lajmi, Technical manager du groupe, précise « Il ne s’agit pas d’un vulgaire montage ou d’une tablette chinoise marquée de notre logo, mais bel et bien d’un assemblage 100% maison où chaque composant électronique (de surcroit importé, comme le processeur, le disque dur, l’écran…) a été soigneusement incorporé par nos soins. » Et il ajoute  » Même le design est unique, la preuve: la coque a été moulée et fabriquée en Tunisie! ».

 

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De son coté, Moez Affes, Soft et Application manager, nous a indiqué que cette tablette , qui tourne sous Android version 2.3, était homologuée par Google fait important qui lui assure un accès total au Market Place, ce qui n’est pas toujours le cas pour des tablettes que l’on peut trouver sur le marché tunisien  » Nous travaillons en parallèle avec certains partenaires qui souhaitent créer un market d’application locales » conclut le développeur qui nous assure au passage, que l’ARTS T216 bénéficiait d’un rapport qualité-Prix unique: 499 dinars. Surtout que ses caractéristiques techniques n’ont rien à envier aux marques concurrentes. Jugez par vous-même:

– Processeur : Freescale A8

– Vitesse processeur : 1.2GHz

– Mémoire vive : 1GB RAM

– Capacité de stockage Standard 8GB NAND Flash + port microSD

– Système d’exploitation Android 2.3

– Résolution 1024×768 WXVGA (4:3)

– Ecran tactile 9.7″ capacitif multi-touche

– Batterie 4000mAh : En marche : 4~5 heures, En veille: 24 heures

– Capteur 3D, 4 directions

– Camera: 2.0MP arrière & 0.3MP frontale

– Port USB USB 2.0, Mini USB

– Port HDMI

– lecteur de carte Micro SD

– Wi-Fi Wireless LAN 802.11b/g

– Hauts-parleurs son stéréo 0.5wx2 .

– Utilitaires WORD, EXCEL, PPT, PDF, TXT, ZIP …

– Communication MSN, Skype, E-mail, Twitter ,Facebook…

– Divertissement Jeux , E-book

– Image JPG,BMP,PNG,GIF,TIF…

– Audio MP3,WMA,MP2,AAC,MA4,FLAC,3GP,WAV

– Vidéo: AVI, WMV, MOV, MP4, MPEG, FLV, 3GP, Flash…

– Online playback and flash 11.X

Après un rapide test, l’engin parait bel et bien tenir la route: son large écran capacitif tactile de 9.7 », permet de naviguer, de lire clairement des pages en format word ou pdf en toute fluidité. Idem pour les jeux vidéo les plus gourmands qui tournent à merveille. Sans oublier la lecture des vidéos en format HD, elle aussi supportée. Compatible HDMI, la tablette peut même être branchée à un téléviseur à écran plat.

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Et cerise sur le gâteau: il existe également plusieurs étuis détachables (vendus séparément) destinés aussi bien à la tablette Arts qu’à ses concurrentes. Autant dire que les 4 compères ont pensé à tout.

 » Ces modèles de housses ont été réalisés par un designer. On les fabrique également en Tunisie » souligne Kais qui nous rappelle entre autre, que l’Arts T216 bénéficie d’une garantie d’un an et d’un service après vente extrêmement réactif,avant de conclure :  » Il s’agit d’un des points forts de notre entreprise puisque nos tablettes sont entièrement fabriquées dans notre usine située à Sfax.  »

Quoi qu’il en soit, chapeau bas pour cette équipe, qui malgré le nombre incalculables de difficultés (liées au contexte politique et social actuel, aux taxes douanières exorbitantes dont sont affublés les importateurs de composants informatiques…), a pu réaliser leur rêve: celui de prouver au monde entier que les tunisiens étaient eux aussi capable d’accomplir des merveilles technologies issues de leur savoir!

Pour connaitre les principaux points de vente de l’Arts T216, vous pouvez consulter le site web officiel à cette adresse.

Samy Ben Naceur

Lu sur http://www.tekiano.com

(Agence Ecofin) – La ville de Kolda, au Sénégal (670 km au sud de Dakar), teste une expérience inédite: la déclaration de naissance par téléphone mobile. L’initiative est un partenariat entre l’ONG Aide et Action, l’opérateur Sonatel et l’Etat sénégalais. Elle se déroule dans un environnement où de nombreuses personnes n’ont pas d’extrait de naissance, y compris des élèves arrivant en classe d’examen. C’est le problème qu’a voulu résoudre Aide et Action. Si l’expérience de Kolda est concluante, la déclaration de naissance par téléphone sera progressivement étendue aux autres régions du Sénégal, voire à d’autres endroits dans le monde, les mêmes difficultés se retrouvant dans beaucoup de pays en développement.

Expliquant le projet état civil, Ousmane Diallo, coordonnateur d’Aide et Action au Sénégal indique au quotidien Le Soleil qu’il « vise à faciliter la déclaration des naissances dans ces villages cibles pour que tous les enfants nés durant le mois puissent être déclarés auprès de leur centre d’état civil [dans] un processus qui associe le téléphone portable dans la déclaration des naissances auprès des parents, des chefs de villages et des centres d’état civil ». Les premiers résultats paraissent satisfaisants, avec 300 déclarations de naissance enregistrées en deux mois.

Le processus est sécurisé, avec un logiciel qui gère le système et une base de données pour stocker les informations. « Chaque téléphone d’un village est rattaché à son centre d’état civil qui dispose d’un téléphone codé », tout comme le chef de village, affirme le coordonnateur de l’ONG qui n’exclut pas que les actes de mariage et de décès puissent aussi, plus tard, faire l’objet de services du même type.

Les initiateurs sont aujourd’hui en train de recenser les difficultés que rencontrent les utilisateurs afin d’y apporter les améliorations nécessaires. Ingénieure en recherche développement d’Orange France, Valérie Le Dunois, chargée de la conception du programme sur les déclarations des naissances, estime que les résultats obtenus témoignent de l’engouement des populations pour ce type d’application.

Lu sur http://www.seneweb.com

Plusieurs rêvent d’un emploi. D’autres le créent. Devant les tristes “cimetières” de mangues pourries, Gratitude Ntonda Mandiangu a eu l’idée de préserver les richesses naturelles gaspillées du Bas-Congo en République démocratique du Congo et a créé sa propre entreprise.
Un cliquetis de bouteilles dans son local de 25 mètres carrés. “Voilà les jus de maracujas, ici le jus de mangues, au fond les jus de gingembre et d’orange, et ici le miel pour sucrer les boissons, et l’hydromel, le vin de miel.”


C’est ici que cette jeune entrepreneure de 25 ans, diplômée en technique agroalimentaire, transforme et conserve les fruits qui certes font la richesse du Bas-Congo mais qui meurent dans les champs. L’absence de véhicules et la pauvreté du réseau routier du pays ne permettent pas de les acheminer au marché à temps. “Il fallait leur trouver une valeur ajoutée au lieu de perdre toute cette matière première disponible à bas prix.”

Relever le défi

Mademoiselle Gratitude, comme elle tient à se faire appeler, emploie une vingtaine de femmes de sa région de Kisantu. Elles aident à nettoyer, couper, réduire en purée, stériliser et embouteiller les fruits. Sa micro-entreprise, le Cetrapal, (Centre de transformation de produits agro alimentaires locaux ) a été créée en 2008 avec un petit fonds de démarrage de l’Union Européenne qui lui a permis d’acheter les appareils nécessaires.

Les efforts de certains pour la décourager ont eu l’effet contraire : elle a redoublé d’efforts pour relever le défi et prouver qu’une femme peut réussir. “Je me suis lancée”, dit-elle. Ses parents, actifs eux aussi dans le domaine agricole l’ont beaucoup encouragée à fonder son entreprise. A quelques pas du local, sa mère gère quelques champs qui ont l’avantage de ne pas être éloignés du centre de transformation. Une entreprise familiale ? Résolument non, répond la maman : “Elle devra réussir par ses propres moyens”. Car faire intervenir la famille dans ces contrées, explique-t-elle, risquerait de faire faillir l’entreprise. Elle n’en dit pas plus.

Marketing

Une telle petite entreprise peut-elle survivre alors que les multinationales disposent déjà de réseaux de distribution efficaces de boissons sucrées et colorées à des prix inférieurs aux succulents jus embouteillés localement? A quelques kilomètres d’ici, au café terrasse de l’impressionnant jardin botanique de Kisantu, la journaliste commande un jus local. On ne sert que les cocas habituels dans cette institution qui s’enorgueillit de préserver le patrimoine agricole de cette région fertile du Bas-Congo qui, si elle s’organisait, pourrait nourrir tout le pays.

Mademoiselle Gratitude rêve de synergie avec les grandes compagnies, et aussi avec ses concurrents en Afrique de l’Ouest, plus avancés dans ce domaine. Elle veut s’en inspirer “et même les dépasser”. Pour l’instant – et c’est déjà une victoire dont elle est fière – ses jus Cetrapal sont vendus dans un supermarché à quelques heures de route dans la capitale Kinshasa, et ailleurs en RDC. Elle rêve de conquérir tout le pays, l’Afrique, et pourquoi pas, le reste du monde.

Agriculture moderne

Car l’avenir du pays est dans l’agriculture, affirme Gratitude, de concert avec nombre d’organisations internationales et de gouvernements africains. Mais l’agriculture, où il faut travailler dur sans rien gagner, n’intéresse pas les jeunes congolais, déplore-t-elle. Ce n’est pas cette agriculture “de l’antiquité” à la houe qu’il faut privilégier, mais une agriculture moderne mécanisée. C’est là que se trouve l’avenir. “Quand le peuple congolais mangera très bien, tout s’arrangera.”

HELENE MICHAUD

Lu sur http://www.lecongolais.cd

 

 

La styliste sénégalaise et fondatrice de la Semaine de la mode de Dakar, Adama Amanda Ndiaye, alias Adama Paris.

 

 

La Fashion Week de Dakar (du 12 au 17 juin), au Sénégal, fête cette année ses 10 ans. Sa fondatrice, la styliste Adama Amanda Ndiaye, alias Adama Paris, revient sur la genèse de cet événement et ses ambitions.

Comment vous est venue l’idée de ce projet, il y a dix ans ?

Adama Paris : Mon père est diplomate, du coup, j’ai grandi à l’étranger. Un jour, j’ai eu envie de revenir dans mon pays d’origine, le Sénégal, et d’y créer quelque chose. Mon univers étant celui de la mode, j’ai voulu présenter mes collections dans le cadre d’un défilé. C’est à ce moment que je me suis rendue compte qu’il n’existait pas de semaine de la mode sur le continent africain. J’ai décidé d’y remédier.

D’ailleurs, l’intérêt porté à cet événement a considérablement augmenté au cours de ces dix ans. On accueille pour cette édition trente créateurs, venant de neuf pays différents – la première année, seuls sept stylistes présentaient leurs collections. On prend de plus en plus d’ampleur à l’international, beaucoup d’autres pays, notamment africains, s’intéressent à notre projet. On note aussi une croissance des acheteurs. Ces derniers sont originaires de pays africains, mais pas uniquement. Certains viennent de Londres ou de Paris, ce qui témoigne d’un réel marché, qui ne se limite pas qu’à notre continent.

 

 

 

Comment décririez-vous la mode africaine ?

Adama Paris : Ce qui est essentiel dans la mode, et plus largement dans la création africaine, c’est sa diversité. On a pour ambition de la reproduire lors de la Fashion Week de Dakar en faisant appel à une large palette de créateurs, originaires de différents pays et avec des influences variées. Notre objectif est avant tout de montrer que l’on peut être Africain et moderne, que la mode de notre continent ne se limite pas au pagne et au boubou. Par ailleurs, la majorité des designers africains ont fait leurs classes en Europe, leur regard sur la mode ne se limite pas aux racines africaines, au traditionnel. On essaie d’éduquer le regard que les gens portent sur ce continent : on est en phase avec notre époque.

Un styliste égyptien, Titos, a déclaré à la BBC qu’il était « très compliqué defaire de la mode dans [son pays] » en raison du poids de la religion. Qu’en pensez-vous ?

Adama Paris : C’est un véritable problème. A Dakar, nous voulons offrir une plateforme à des personnes qui se trouvent non pas dans l’incapacité de créer dans leur pays, mais qui n’ont pas la possibilité de partager leurs créations. Sur le continent africain, l’interprétation faite par certains des religions, mais aussi l’intolérance envers l’homosexualité et tant d’autres tabous, sont un frein au partage et à la découverte d’œuvres, bien au-delà de l’univers de la mode. La problématique transcende par ailleurs le cadre africain. Cette année, une créatrice pakistanaise participe à la Fashion Week de Dakar. Elle aussi souffre d’un environnement national très limitant. On a la chance au Sénégal de bénéficier d’unclimat moderne et tolérant dans lequel la religion est présente, mais non contraignante.

Une créatrice pakistanaise présente ses collections. Lors de cette manifestation, il n’y a donc pas uniquement des stylistes africains ?

Adama Paris : On a par le passé accueilli des créateurs originaires du Laos ou de la Chine. C’est la deuxième année que cette styliste pakistanaise est présente à Dakar. Notre Fashion Week n’a pas été pensée comme une vitrine de la mode africaine, mais plus comme une manière de fixer le regard sur notre continent. L’idée était de faire de notre capitale une ville où s’expose une création et une zone géographique où existe un véritable marché.

Lors du défilé organisé en plein air à Dakar.

Vous avez mis en place un défilé gratuit sur le boulevard du Centenaire avec pour ambition de démocratiser la mode…

Adama Paris : J’aime la mode parce que je la ressens comme un moyen de se réaliser, au même titre que la musique ou la peinture. Dès lors, il est pour moi inconcevable de la limiter à une catégorie de personnes. Organiser ce défilé au cœur d’un quartier populaire de Dakar était essentiel. On a toujours essayerd’élargir notre audience dans le cadre de cette Fashion Week, en délocalisant certains défilés dans d’autres villes du Sénégal, mais c’est la première fois que l’on met en place un événement de cette échelle dans la capitale. Cela a permis à des stylistes de faire vivre leurs créations, de les montrer à une population qui n’aurait jamais pu les voir en vrai et de faire participer les gens à un rêve plus grand.

Ce n’est pas parce qu’on n’a pas les moyens de s’offrir quelque chose que l’on n’en apprécie pas la beauté. Et puis, de nombreuses jeunes filles ici aimeraientdevenir mannequin ou travailler dans le monde de la mode. C’est important pour elles de vivre ce genre de rendez-vous. Il faut encourager l’entrepreneuriat, notamment féminin, en Afrique. La mode souffre de son sectarisme, il est indispensable de la démocratiser.

Par Aude Lasjaunias (propos recueillis)

Lu sur http://www.lemonde.fr

L’entrepreneur sénégalais Moustapha Kane de la société spécialisé amarante, spécialisé dans le web et le mobile, vient de remporter le premier prix du Global Innovation through Science and Technology Initiative (GIST) pour l’Afrique de l’Ouest, grâce à son application de rechargement mobile.

Ce concours, organisé par les Etats-unis d’Amérique dans le but de promouvoir le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), s’est tenu à Dakar les 10 et 11 juillet 2012.Quelque 150 participants, originaires d’une dizaine de pays, étaient en compétition pour le GIST Afrique de l’ouest dont le premier prix est doté d’un montant de montant de 2.000 dollars américains (environ 1 Million FCFA). M. Kane a présenté une application dénommée CMO (Credit Multi Operator) permettant d’acheter et d’échanger du crédit téléphonique pour ceux ayant souscrits à un service de téléphone mobile prépayé, sans barrière entre les différents opérateurs.

Outre récompense, M. Kâne se verra offir la possibilité de séjourner aux Etats-unis pour des rencontres d’affaires. Le lauréat pourra y développer ses compétences auprès de centres techniques. « Scott Harvey, l’un des fondateurs de Facebook, sera mon mentor pendant la formation » s’enthousiasme le gagnant.

Moustapha Kane qui a déjà plus de 10 ans d’expérience dans le domaine des nouvelles technologies pense devoir sa victoire au caractère innovant et réaliste de son produit.

« Nous sommes les premiers à proposer ce type de service dans la région », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « le produit conserve les avantages du prépayé grâce aux offres, tout en proposant plus de rigueur ».

La compétition du GIST était organisée en partenariat avec l’incubateur d’entreprises CTIC de Dakar, la plateforme Lions@frica et la Banque africaine de développement (BAD). Les organisateurs avait d’abord sélectionné une centaine de dossiers pour ne retenir que 24 entrepreneurs. Ceux-ci ont dû prouver la valeur de leur projet en se soumettant à l’exercice du “speech”, c’est-à-dire en le présentant en dix minutes devant un jury de professionnels.

Outre le CMO, trois autres produits ont reçu un prix, parmi lesquels une autre application sénégalaise, MLouma, permettant de mettre en relation les agriculteurs et les acheteurs par le mobiles et internet. Les deux autres projets ivorien et ghanéen proposent respectivement un service pour acheter des marchandises par SMS et une application envoyant des informations agricoles aux fermiers.

Le GIST organise aussi ce type de compétitions au Maghreb, au Moyen Orient et en Asie. Son objectif principal est d’encourager la création d’entreprises dans le domaine des nouvelles technologies avec des produits visant à améliorer les conditions de vie et la croissance économique.

La Chine est devenue en 2009 le premier partenaire commercial de l’Afrique. L’Afrique doit-elle avoir peur de la puissance chinoise? Doit-elle redouter une nouvelle forme de colonisation? Voici 5 raisons de croire à un nouveau partenariat.

Mise à jour du 19 juillet 2012: A l’occasion de la cinquième conférence interministérielle Chine-Afrique qui se tient à Pékin (Chine) jusqu’au 20 juillet, le président Hu Jintao a annoncé une hausse des crédits chinois au continent à hauteur de 20 milliards de dollars (environ 16 milliards d’euros). Entre 2009 et 2011, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont augmenté de 83 %, faisant de la Chine son premier partenaire commercial.

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Raison numéro 1: Pékin redonne à l’Afrique un rôle et une dimension sur l’échiquier international

Ceux qui n’ont pas connu la guerre froide ne savent pas que jusqu’à l’effondrement de l’URSS (décembre 1991), l’Afrique était courtisée par les pays qui formaient les deux blocs. L’ONU était un champ de bataille où chaque voix comptait. Les Etats-Unis et l’Europe de l’Ouest d’un côté, et le bloc soviétique de l’autre passaient leur temps à choyer les pays du Sud, et notamment les Etats africains, en quête de soutien. L’Afrique avait un poids dans les enceintes du monde.

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La top-modèle Alek Wek n’était pas rentrée dans son pays natal depuis des années. Entre temps, les choses ont beaucoup changé. Car son village, situé dans le sud du Soudan, fait désormais partie d’un nouveau pays.

Alek Wek, premier mannequin africain à avoir posé en couverture du magazine Elle, est revenue au Soudan du Sud souffler la première bougie de l’indépendance, rapporte The Guardian.

La top-modèle avait le Soudan en 1991. Le pays était alors en proie à une guerre civile qui coûta la vie à plus de deux millions de Soudanais entre 1983 et 2005. Parmi les victimes, le père d’Alek Wek.

Dès les premières années du conflit, la famille d’Alek Wek quitte le village de Wau. Avec ses parents et ses huit frères et sœurs, la fillette s’enfuit dans la brousse.

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