Oprah Winfrey vient de donner un sérieux coup de pouce à l’écrivain kényan Binyavanga Wainaina.

Animatrice de télévision star, productrice, milliardaire, cette Africaine-Américaine de 56 ans est considérée comme la femme la plus influente au monde dans le domaine littéraire, avec son Oprah Book Club, le segment «livres» de son talk-show créé en 1996, dix ans après la première du Oprah Winfrey Show.

Le roman du Kényan Binyavanga Wainaina, One day I will write about this place (Un jour j’écrirai sur cet endroit) fait partie des 27 livres sélectionnés dans la liste de lecture de Winfrey pour l’été 2011.

En y étant cité, ce collaborateur du magazine américain Vanity Fair et du quotidien The New York Times, lauréat du prix Caine de la nouvelle pour Discovering Home en 2002, devrait bénéficier de « l’effet Oprah », avançait Africa Review dans un article publié le 25 juillet 2011.

Le site This is Money expliquait ce phénomène le 9 juillet dernier :

«L’effet Oprah, c’est le pouvoir des millions de dollars de l’animatrice, qui transforme un inconnu en quelqu’un d’incontournable […] Quand elle recommande un livre dans la rubrique Oprah Book Club de son émission, celui-ci devient immédiatement un best-seller. En 2005, The New York Times observait qu’un roman mentionné par Oprah déclenchait un million de ventes supplémentaires.»

Le 25 mai dernier, Oprah présentait son émission pour la dernière fois. Mais elle n’en a pas pour autant perdu son influence : son site, sur lequel elle continue de publier ses recommandations littéraires, cumule 70 millions de visiteurs par mois.

Ce n’est pas la première fois qu’un auteur africain est cité parmi les coups de cœurs de la star. Ainsi, le premier roman du Nigérian Uwem Akpan Say You’re One of Them a été propulsé en tête des ventes aux Etats-Unis en 2009 grâce au Book Club d’Oprah.

Les romans de Wainaina et Akpan traitent tous deux de la condition des enfants en Afrique, leurs difficultés et leur vision de l’avenir. Oprah Winfrey croit au développement du continent par la culture et l’éducation. Elle a ainsi créé en 2007 une école pour jeunes filles en Afrique du Sud, la Leardership Academy for Girls, afin de former l’élite africaine de demain.

Lu sur Africa Review, This is Money

 

Google ne s’y est pas trompé en investissant l’Afrique. L’utilisation d’Internet via la téléphonie mobile, l’engouement pour les blogs, celui pour les applications «anti-crise», ou encore l’émergence d’une communauté de geeks made in Africa… Autant de raisons pour persuader un peu plus le géant américain que l’Afrique est la terre promise qui lui permettra d’étendre encore un peu plus son monopole.

«En moyenne, il y a 94 noms de domaines pour 10.000 internautes à travers le monde. En revanche, il n’y en a qu’un pour 10.000 en Afrique», explique The Next Web, un blog dédié aux projets d’avenir sur la Toile.

Dans un article du 17 juillet 2011, il s’arrête sur la stratégie du leader de la Silicon Valley pour sortir le continent de son statut de cinquième roue du carrosse de l’Internet mondial.

Lire l’artcile sur http://www.afriqueitnews.com/2011/12/07/lafrique-tisse-sa-toile-avec-google/

La chanteuse Susana Baca se bat depuis des années pour défendre l’héritage culturel africain au Pérou. Et ce n’est pas à 67 ans qu’elle va s’arrêter, assure le Los Angeles Times, qui a pu recueillir ses confidences.

«Je veux que [les Africains-Péruviens] sentent qu’ils ne viennent pas de nulle part… qu’ils se sentent légitimes», explique-t-elle. «L’Histoire officielle est celle des blancs. L’idée est de rendre visible celle que l’on cache», ajoute son mari Ricardo Pereira, musicologue.

Descendante d’esclaves noirs, Susana acquiert le statut de «diva» dans la presse alors qu’elle parcourt le monde pour célébrer sa culture métissée. En 2002, elle est lauréate du meilleur album folk au Latin Grammy Awards pour Lamento Negro.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/10985/susana-baca-la-diva-qui-celebre-les-africains-peruviens