Ubongo Kids

Ubongo Kids, à la conquête de l’Afrique!

On connaissait déjà « Dora l’exploratrice » ou autres dessins animés ludique visant à divertir et éduquer les jeunes enfants. Voici désormais Ubongo Kids, la première série animée créée de toute pièce en Tanzanie. Son contenu éducatif, axé sur les mathématiques et les sciences, met en scène les aventures de trois enfants dans un monde féérique où les animaux parlent.

Diffusé pour la première fois en janvier 2014, le dessin animé rassemble aujourd’hui plus d’un million de téléspectateurs chaque semaine. Ubongo Kids est également diffusé en anglais dans toute l’Afrique de l’Est via la chaîne satellite chinoise Star Swahili.

Lire l’article sur http://www.afrik1fluences.com/actu.asp?NumActu=4948

Hulo Guillabert

«L’Afrique n’est pas pauvre, elle est appauvrie à dessein par de multiples prédateurs qui lorgnent constamment sur son sous-sol, ses richesses, déstabilisent son économie…»

Africaleadnews – (Dakar)  

Sa frimousse est désormais reconnaissable entre mille. Grande silhouette légère, Mame Hulo a choisi la rue du peuple indigène après une vingtaine d’années à l’étranger. A Dakar comme un peu partout dans la sous-région, ses nombreuses activités d’activiste commencent à faire du bruit. Dans cet entretien, l’écrivain éditrice, fondatrice de la Revue des bonnes nouvelles d’Afrique, revient sur les problèmes de l’Afrique, sur ses relations avec l’Occident. Elle parle, par ailleurs, de son optimisme quant à l’avenir du continent africain.

Mame Hulo, pouvez-vous rappeler votre parcours aux lecteurs d’Africaleadnews ?

Je suis née au Sénégal. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 21 ans, et après 30 ans d’absence, j’ai fait le choix de revenir y vivre en 2012. J’ai vécu un an et demi à Abidjan, 20 ans à Paris, près de 8 ans à la Réunion, un an et demi à Montréal…

J’ai abandonné une carrière de consultante-chef de projet NTIC auprès des grandes entreprises françaises pour devenir éditrice, écrivain, promotrice culturelle et activiste du panafricanisme. En somme, j’ai choisi l’art et l’Afrique.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à revenir vous installer au Sénégal et à créer les éditions «Diasporas noires» entre autres projets à thématique panafricaine ?

Les dernières années, l’exil me pesait de plus en plus. Je revenais au Sénégal quasiment deux fois par an et repartais la mort dans l’âme. Et puis à un moment donné, j’ai pris la décision de m’engager pour l’Afrique et j’ai pensé qu’il fallait que je fasse ce geste militant très fort de revenir y vivre quelles que soient les difficultés auxquelles je serai confrontée car après tout, les Africains avaient les mêmes problèmes.

J’ai eu l’idée de créer Diasporas Noires Éditions après avoir assisté au scandale de la falsification du livre de Sylvia Serbin «Reines et héroïnes d’Afrique» et j’ai pensé que les Africains devaient s’éditer eux-mêmes. Éditons nous-mêmes,  nos histoires et notre Histoire ! Diasporas Noires est et restera donc 100% africaine !

Comment vous est venue cette vocation artistique ?

Depuis l’âge de 8 ans, j’étais une grande lectrice. Mais je me sentais aussi un écrivain. A l’école, au lycée et partout où je passais, les enseignants montraient une admiration non dissimulée pour mes textes qui étaient lus systématiquement à toute la classe. Je raconte cela dans mon roman autobiographique «Dior – Le Bonheur volontaire». J’écris tout le temps dans ma tête. Je pense qu’être écrivain, c’est un état d’être permanent et non choisi, ce n’est pas un rôle que l’on peut endosser ou jouer. Je pense qu’on nait écrivain ou peintre même si cela peut se révéler tard dans notre vie. J’étais aussi très bonne en dessin. D’ailleurs adolescente, je dessinais mes robes. J’ai toujours senti en moi une fibre artistique dans beaucoup de domaines.

Qu’en est-il exactement du Nubi-arts restaurant-galerie ?

Le Nubi-Arts est un concept d’espace socioculturel et restaurant africain auquel je tiens beaucoup et qui avait un grand succès d’estime. J’en étais très fière mais j’ai dû fermer en janvier car on avait de trop lourdes charges, n’ayant aucune aide ni subvention, ni aucun partenaire financier. Je souhaite le réinstaller dans un emplacement plus approprié, plus fréquenté avec des charges réduites mais je n’ai pas encore eu la possibilité de le faire. « J’avais trouvé un magnifique emplacement mais malheureusement c’était administrativement compliqué car sur un site géré par l’Etat ». D’ailleurs, il faudrait que j’écrive à la mairie de Dakar ou au ministère de la Culture pour trouver un lieu pas trop cher. Je pense que ce genre de concept devrait se développer pour promouvoir l’art africain par les Africains eux-mêmes et ne pas laisser ce monopole depuis 50 ans aux instituts et centres culturels étrangers. La véritable indépendance commence par la Culture et l’art.

Comment comptez-vous élargir ou développer ces projets ? Avez-vous des partenaires ?

Non ! Je n’ai pas de partenaires parce que c’est très difficile de bien s’entendre avec des gens, d’avoir la même vision et de se faire confiance dans des relations d’argent. Il est vrai aussi que je suis du genre à ne pas trop savoir faire de concessions en ce qui concerne ma vision des choses. (Rires).

Pensez-vous réussir ce pari dans le contexte d’une Afrique, régulièrement, secouée par des tragédies d’ordre socio-économique ?

C’est vrai que le contexte n’est pas facile, de plus l’art en général, la littérature en particulier ne sont des priorités pour personne en Afrique. Je parle des Etats et des gens. Je mets en œuvre mes idées avec mes fonds propres, je me ruine souvent. (Rires). Mais je suis heureuse quand même d’y parvenir, de démontrer que c’est possible. C’est une grande satisfaction d’avoir créé la maison d’édition Diasporas Noires, d’avoir créé le Nubi-Arts, des concepts avec une vision africaniste bien marquée qui peuvent servir d’exemples aux jeunes Africains.

Que pensez-vous du drame qui s’est récemment produit en Méditerranée notamment avec le naufrage de plus de 500 migrants africains ?

Je pense à leurs mères, leurs parents et je me sens anéantie et impuissante face à cette volonté que les jeunes ont de rejoindre coûte que coûte l’Europe. Il y aura beaucoup à faire pour changer cette mentalité. Les jeunes Africains doivent pouvoir rester en Afrique et y vivre prospères et en paix. L’Afrique a de quoi nourrir tous les Africains si elle n’était pas systématiquement pillée. L’Afrique n’est pas pauvre, elle est appauvrie à dessein par de multiples prédateurs qui lorgnent constamment sur son sous-sol, ses richesses, déstabilisent son économie notamment avec le franc CFA et les nombreuses multinationales qui y règnent sans partage. Qu’ils nous laissent tranquilles et peut-être que bientôt, plus aucun Africain n’aura envie d’émigrer. Qu’ils nous laissent tranquilles et nous pourrons enfin prendre notre destin en main !!! Mais je pense que c’est trop leur demander car eux-mêmes jouent leur survie. Donc il va falloir se battre contre ses prédateurs de l’Afrique et sauver nos fils de la noyade.

Quelle devrait être, selon vous, la réaction des dirigeants africains devant une telle situation ?

Pour moi, les dirigeants africains surtout francophones ne lèvent jamais le petit doigt pour arrêter ces drames qui se déroulent depuis des années sous leurs yeux. Les entendez-vous ? Prennent-ils des mesures ? Anticipent-ils sur ces drames prévisibles ? Non !

Je suis désolée de le dire mais ces dirigeants-là ne sont jamais sur le registre du bien-être de leurs peuples. Nos fléaux et nos catastrophes passent et ils sont là, sourds, muets, aveugles. Parfois ils font des promesses circonstancielles et puis ça passe et on passe à la catastrophe suivante. Voilà à quoi le peuple africain est confronté depuis 55 ans. Dommage qu’on ne puisse pas cloner Thomas Sankara. Mais je suis sûre qu’il y a des Sankara partout en Afrique qui attendent leur heure. Je suis optimiste.

 

Étant donné que vous voyagez beaucoup en Afrique, quelle politique sociale proposeriez-vous pour résoudre ce fléau ?

Malheureusement, je ne suis ni politique ni économiste. Il parait que c’est eux qui ont des solutions. J’avoue humblement que je n’ai pas de solution miracle à part être sur le terrain de la conscientisation du peuple africain, sur le front du changement de la conscience et de paradigme. Voilà pourquoi, j’ai créé en 2011 la Revue des bonnes nouvelles d’Afrique pour dire à nos jeunes «Regardez comme l’Afrique est belle et riche, soyez optimistes, positifs. Vous êtes beaux, intelligents, ne laissez personne vous dire le contraire. Ayez confiance en vous, en l’Afrique. Les problèmes nous pouvons les résoudre !». À part les problèmes cités plus haut, je pense que nous avons aussi un déficit d’estime de soi et de manque de confiance en nos capacités. On nous dit depuis si longtemps que nous sommes nuls.

Que dites-vous aux jeunes Africains, en particulier ceux qui ont des projets et qui ne peuvent pas maintenant les réaliser sur place ?

Je pense que cet argent qu’ils arrivent à trouver pour payer les passeurs, cette énergie incroyable qu’ils déploient pour traverser tout cet enfer avant d’arriver en Europe, utilisés ici, feraient des miracles et leur permettraient de réaliser beaucoup de choses. Mais ces jeunes ne sont pas éduqués et personne ne les aident à voir cette évidence et à agir concrètement dans ce sens. Les Etats ne remplissent plus leur devoir d’éducation, les associations sont dépassées par l’ampleur de la tâche. Un discours de vérité doit aussi être tenu sur la réalité qui les attend sur le parcours et en Europe.

Les Africains de la Diaspora doivent être conscients de leur responsabilité quand ils reviennent en vacances pour étaler leur soi-disant belle vie en Europe. Il faut que cela cesse ! Que nous soyons tous responsables dans nos discours respectifs. Moi, quand je vivais en Europe et que je venais en vacances, mon entourage disait parfois avoir honte de moi car je ne m’habillais pas assez bien et je n’étalais pas ma richesse. J’avais tout le temps un discours dissuasif.

Quelles sont vos activités en tant qu’activiste ?

Elles sont nombreuses et variées. Beaucoup pensent que je me disperse, que je travaille trop. (Rires).

Je m’occupe de Diasporas Noires qui est une maison d’édition militante qui veut faire la promotion des écrivains afro-descendants partout dans le monde.

Je m’occupe de la Revue des bonnes nouvelles d’Afrique qui met en avant des choses valorisantes en Afrique que les médias internationaux ne montrent jamais.

Je viens aussi de lancer des formations numériques culturelles notamment une formation pour créer une maison d’édition numérique.

J’ai beaucoup de pages Facebook que j’administre, dont un groupe qui compte 18 000 personnes avec des débats très denses et intéressants sur l’Afrique.

Je suis aussi dans des clubs panafricains où l’on réfléchit à des thèmes comme les États-Unis d’Afrique ou le Franc CFA.

Je me lance également depuis l’année dernière dans une activité de conférencière notamment sur trois sujets qui me tiennent à cœur : L’Afrique Numérique, L’Afrique Unie et L’Afrique Optimiste.

Le sort des albinos me préoccupe beaucoup et j’essaie de soutenir au maximum de mes possibilités mon amie Adrienne Ntankeu, présidente de l’association ANIDA Tous ensemble pour l’Albinisme.

Et pour finir, j’œuvre beaucoup au sein du Collectif Stop à la Mendicité des enfants que j’ai fondé en avril 2014 et nous faisons beaucoup d’actions d’éclat depuis un an pour sensibiliser la société et l’État sur ce drame humain. Nous avons fait un manifeste, beaucoup de manifestations et participé au Forum Social Africain en octobre dernier. Nous avons écrit une lettre ouverte au Président de la République. Notre prochaine manifestation aura lieu le 16 juin prochain, journée de l’Enfant Africain. Je lance un appel pour que tous les Sénégalais viennent montrer leur désaccord et leur honte face à ces enfants maltraités sous nos yeux.

De quelle manière les gens adhèrent à votre cause. Quelles sont les manifestations de solidarité ?

Les gens sont extrêmement bienveillants, solidaires avec moi alors que souvent, ils ne me connaissent pas. J’ai eu le cas d’un jeune Congolais qui était pion dans un lycée en France et s’était mis en tête de m’envoyer 50 ou 100 euros par mois de son maigre salaire afin de me payer une assistante. (Rires). J’en ai eu les larmes aux yeux ! Et puis le collectif a beaucoup de soutien, d’encouragements et de demandes d’adhésion. Mais nous refusons tous les financements d’où qu’ils viennent. Nous cotisons nous-mêmes car il nous faut rester intègre pour pouvoir mener ce combat difficile et ne pas nous faire récupérer.

Mais souvent, les jeunes me contactent à travers mon site ou sur les réseaux sociaux. Ils attendent de moi que je les conseille, que je les aide dans leurs actions, leurs associations ou autres. Je m’efforce de répondre à tous, mais parfois ce n’est pas facile de trouver le temps ou l’énergie. J’ai aussi beaucoup d’Africains qui veulent rentrer en Afrique et qui me demandent conseil.

Vous est-il arrivé de subir une quelconque pression ou d’être intimidée dans le cadre de vos activités ?

Bizarrement non ! Dans le cadre du Collectif Stop à la mendicité des enfants, on m’avait dit de faire attention mais non, aucune pression à signaler.

Quelles sont vos projections à court terme en tant que leader d’opinion et dans un contexte d’actes de citoyenneté ?

Il y a beaucoup à faire. Actuellement, je consolide ma maison d’édition et travaille à son expansion en associant des représentants d’autres pays d’Afrique, j’ai déjà un Camerounais qui nous a rejoint comme directeur de deux collections Savoirs et Résistances, une Congolaise qui a une superbe plume également, d’autres suivront bientôt. Je rêve d’une grande maison d’édition panafricaine dédiée au changement des consciences et des paradigmes en Afrique.

Je continue à travailler sur la Revue des bonnes nouvelles d’Afrique qui a une audience dans les Diasporas Noires du monde entier.  On m’écrit du Japon ou d’Indonésie par exemple.

Et puis, ce département Diasporas Noires Formations que je viens de créer est aussi très important car il a l’ambition de promouvoir le numérique en Afrique, nous voulons former des jeunes acteurs socioculturels, des éditeurs, des promoteurs d’art à la maitrise des réseaux sociaux, à la culture numérique comme outil d’émancipation.
Nous voulons apporter notre pierre à la construction de l’Afrique Numérique.

Quelle est votre conception globale de la vie ?

Je vois la vie comme une série de situations que l’on doit transcender et qui nous font évoluer vers le meilleur. Donc pour moi, les Africains sont dans la phase d’évolution vers le meilleur après des siècles du pire. Pour moi, le 3e millénaire est africain malgré les apparences chaotiques actuelles. Notre tour est venu. Même si ce n’est pas encore visible pour tout le monde, c’est sous le capot. Moi, je le vois bien et j’y crois fermement.

Votre dernier mot ?

UBUNTU qui veut dire «je suis parce que nous sommes». Pour moi, c’est le mot symbole issu de la sagesse ancestrale africaine qui peut nous aider à réaliser les États-Unis d’Afrique. Je salue les lecteurs d’Africaleadnews et vous remercie infiniment pour l’intérêt que vous portez à ma vision et à mes combats.

 

Propos recueillis par Diouma SOW

www.diasporas-noires.com

Lu sur http://africaleadnews.com

 

Le commerce électronique est en ‘’nette’’ progression sur le continent africain et pourrait, d’ici à 10 ans, constituer 10% des ventes au détail des plus grandes économies africaines, informe l’étude « Global e-Commerce Logistics 2015″.

« La naissance du commerce électronique révolutionne les pratiques logistiques locales et les réseaux physiques de distribution « , note l’étude dont copie est parvenue à APA.

Selon le document, grâce à ce type de commerce et de sa logistique, les consommateurs ont désormais accès à toute une série de produits qu’ils peuvent acheter sur un simple clic.
« Ils sont par ailleurs de plus en plus nombreux à s’attendre à une livraison immédiate, ce qui accroît l’importance de la logistique », selon le document, qui souligne par ailleurs que cette situation encourage à son tour les détaillants et les fournisseurs de logistique à rechercher de nouvelles initiatives pour améliorer les services de livraison et offrir des avantages compétitifs.

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1- Le Caire, Égypte

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LIRE L’ARTICLE SUR http://afrique360.com/2015/03/03/afrique-ces-belles-images-dafrique-que-les-medias-occidentaux-montrent-jamais-photos_13605.html

L’audace a fait de Yapi N’Cho Didier avec ses inventions un signal fort pour l’Afrique et pour le monde entier, Mais hélas, ce Bill Gates ivoirien s’est éteint dans la nuit du dimanche au Lundi de Pâques à 2 Heures du matin du 6 Avril 2015 à Abidjan.

‘‘La Souris Mystère 7’, ‘Le DVD Dead Cryptor’, ‘DCE (Dead Cryptor Email)’, ‘Mezo Web Cam’, ‘CN.lov’… des outils révolutionnaires inventés par Yapi Didier, un ivoirien passionné d’informatique ne verront peut être pas les chemins des cybers, des bureaux ou des domiciles des passionnés en informatique de Côte d’Ivoire.

YAPI DIDIER débuta sa carrière depuis son enfance. Dans la région du « Gôh Djiboua » communément appelée GAGNOA, une localité du sud-ouest de la république de Côte d’Ivoire d’où est originaire le footballeur international DIDIER DROGBA. Il bricolait depuis le primaire les appareils électroniques (radio, montre électronique, calculatrice, jouets et autres gadgets électroniques). En 1992, il fût saisi d’un mal de dos qui le poussa à fabriquer un appareil électronique de contrôle de la position verticale assise, lequel déclenchait automatiquement un signal d’alerte sonore en cas de mauvaise posture.

Lire l’Article sur http://www.rti.ci/infos_societe_10560_cote-d-ivoire-yapi-n-cho-didier-un-jeune-inventeur-genial-s-est-eteint.html

L’ancien président américain Bill Clinton le surnomme « Bill Gates africain », mais pour CNN, cet informaticien nigérian de 54 ans est le père de l’Internet. Lauréat du prix Gordon Bell en 1989 (la plus haute distinction dans la recherche en informatique), Philip Emeagwali œuvre depuis des décennies pour l’industrialisation de l’Afrique car selon lui : « L’Afrique périra si elle continue à consommer ce qu’elle ne produit pas et à produire ce qu’elle ne consomme pas. ».

Lors d’une conférence devant la communauté africaine à Valence en Mai 2008 il déclare que si rien n’est fait, au moment de célébrer les 100ans de la création de Organisation de l’Unité Africaine (devenue Union Africaine) un article de journal se libellera ainsi : « Les dernières parties de la forêt équatoriale vont bientôt disparaître, traversées par des pipelines et des plateformes de forage des usines de raffinage de gaz naturel. La pollution globale sera le legs des générations futures. Les réserves pétrolières offshore de l’Afrique sont taries. Les installations pétrolières abandonnées deviendront alors un objet d’attraction pour les touristes. Les constructions qui accueillaient les bureaux et les usines des compagnies pétrolières se transformeront en villes fantômes. Dans un monde sans pétrole, le transport aérien va disparaître, et les hommes recommenceront à traverser les mers avec des navires à vapeur. Les fermiers utiliseront des chevaux à la place des tracteurs. La faux remplacera la moissonneuse batteuse. A mesure que les cultures diminueront, la famine envahira le globe. Sans moyens de faire rouler leurs véhicules, les parents resteront chez eux, sans boulot et les enfants marcheront pour aller à l’école ».

Pour Philip Emeagwali, il est certain comme la mort que les réserve actuelles ne conduisent pas l’humanité à plus de 40 ans, et qu’au lieu de se demander quand l’Afrique sera à bout de ses ressources naturelles, l’on peut se demander que fait l’Afrique de son pétrole et de ses matières premières

Lire l’article sur http://westafrica.smetoolkit.org/westafrica/fr/content/fr/4334/Philip-Emeagwali-%C2%ABle-p%C3%A8re-de-l%E2%80%99Internet-%C2%BB-et-sa-vision-de-l%E2%80%99Afrique

L’affaire opposant l’ancien étudiant Keba Diop et la Société Générale vient de prendre fin à Toulouse. En effet, après un pourvoi en cassation auprès de la Haute juridiction, la Société Générale perd le procès et a été condamnée le 31 mars 2015 à payer 80 000 euros de dommages et intérêts à cet ancien étudiant de l’ESC. Ce dernier a été satisfait de cette décision malgré une compensation qui semble dérisoire, l’essentiel dit-il, est que cet arrêt devienne désormais une référence pour ceux qui, comme lui, veulent se protéger de ces sociétés malveillantes.

Lire l’article sur http://www.totem-world.com/la-societe-generale-reconnue-coupable-davoir-voler-le-projet-innovant-de-letudiant-keba-diop.html

Dakar, lundi 20 Avril 2015

LETTRE OUVERTE à Monsieur Macky Sall Président de la République du Sénégal 

Monsieur le Président de la République

Nous sommes un Collectif de fait « DOYNA STOP à la Mendicité des Enfants au Sénégal », composé de simples citoyens et d’associations de défense et de protection des enfants mendiants du Sénégal, associations sincères qui œuvrent depuis longtemps pour cette cause et qui sont fatiguées d’essayer d’arrêter la mer avec leur bras.

Ce collectif a pour unique but l’interdiction de la mendicité des enfants et afin de bien marquer notre différence avec certaines mauvaises pratiques qui perdurent autour des enfants mendiants, nous disons d’emblée que nous n’acceptons aucun financement d’où qu’il vienne, nous cotisons et nous dépensons plus d’énergie que d’argent pour essayer de sensibiliser et changer les consciences.

Cela fait un an maintenant que nous faisons des manifestations pacifiques à des dates symboliques comme le 16 Juin (Journée internationale de l’Enfant Africain) et le 20 novembre (Journée Internationale des Droits de l’Enfant), pour sensibiliser l’État et le peuple sénégalais sur la situation dramatique de ces enfants, véritables rebuts de la société sénégalaise ; nous avons participé au Forum Social Africain en octobre dernier à Dakar et notre stand a connu une grande fréquentation, car ce sujet préoccupe la plupart des Sénégalais et des Africains, même s’ils n’ont pas forcément de cadre approprié pour pouvoir exprimer cette préoccupation. Nous avons également participé récemment à la marche de commémoration de la mort des 9 jeunes talibés dans un incendie à la Médina.

Aujourd’hui, 20 avril, il parait que c’est la « journée nationale du talibé », bien que ce mot n’englobe pas tous les enfants mendiants dont nous nous préoccupons, nous saisissons cette occasion symbolique pour vous exprimer notre désespoir au sein du Collectif, le désarroi des associations de plus en plus dépassées par l’ampleur de la tache de soutien et de réinsertion, le malaise grandissant de la Société Civile Sénégalaise qui n’en peut plus de ravaler sa honte tous les jours devant l’horrible spectacle de ces enfants déguenillés, couverts de plaies et de maladies, sales, affamés, souvent enrôlés par les bandits des rues, à la merci de toutes les prédations notamment des pervers …

Ce dramatique spectacle est aussi un facteur important d’incompréhension et de dénigrement de notre pays par tous les touristes et étrangers foulant notre sol, il est vraiment temps de trouver une solution durable et digne pour notre pays, pour ces enfants qui sont le devenir de notre pays,  notre avenir est hypothéqué, car comment autant d’enfants pourront-ils sortir indemnes de cette vie que le mauvais sort et la négligence de notre société leur a offerte comme un cadeau empoisonné et devenir des adultes responsables…

Nous nous permettons de vous interpeller sur la loi 2005-06 qui n’est pas appliquée ou si peu, alors qu’elle stipule clairement l’interdiction de mendier et la criminalisation de la traite des personnes mineures…

Les enfants sont des êtres vulnérables qui ont besoin de la protection de l’État, et de la même façon qu’un voleur est puni par la loi, arrêté et enfermé, de la même façon, un maltraiteur, exploiteur ou violeur d’enfant devrait l’être encore plus, car c’est bien plus grave que de voler, et tous doivent être égaux devant la loi, et la loi existe bel et bien…

Elle aurait été certainement mieux appliquée si l’interdiction de mendier ne visait que les enfants, au moins dans un premier temps…

Et les personnes désireuses de donner leurs oboles aux enfants pourraient bien se rendre dans les daaras non loin de chez eux, afin de le leur donner directement dans l’enceinte sécurisée de leur lieu de vie et d’études… Les Sénégalais peuvent bien faire cet effort… Donc il n’est nullement question d’interdire de donner l’aumône, mais plutôt d’interdire la mendicité qui est clairement une sorte de racolage dans la rue, surtout concernant des enfants.

Cette loi qui, si elle était strictement appliquée, permettrait déjà aujourd’hui même, de protéger un grand nombre d’enfants, car des criminels traversent nos frontières, se prétendant à tort maitre coranique et viennent réduire des enfants en esclavage sous nos yeux.

Afin de résoudre tous ces problèmes, nous savons que vous travaillez à un projet de loi de modernisation des daaras depuis un certain temps, et que vos prédécesseurs y travaillaient aussi, mais nous trouvons juste ce temps vraiment long, très long, car cela fait des années que ce sujet est d’actualité…

Nous sommes conscients que ce projet de loi, lorsqu’il sera adopté, pourra résoudre beaucoup des difficultés évoquées dans cette lettre.

Monsieur le président, nous vous demandons respectueusement d’accélérer la cadence si cela est possible, car en attendant des dizaines de milliers d’enfants souffrent mille martyres tous les jours et ce n’est pas digne de notre pays.

Voici un extrait de notre manifeste du 16 Juin :

Nous, Collectif de Citoyens Sénégalais et d’Associations de défense des droits des enfants, déclarons solennellement en ce jour du 16 Juin 2014 Journée de l’Enfant Africain

Que nous ne voulons plus voir d’enfants mendiants dans les rues du Sénégal, nous ne voulons plus être les témoins impuissants de leur terrible souffrance

– Que l’État du Sénégal en tant que garant de la Cohésion Sociale et de l’ordre public, ne PEUT plus fermer les yeux sur ce fléau qui gangrène notre société, nos rues, nos cœurs et nos enfants.

– Que l’État du Sénégal en tant que responsable de la protection des plus faibles et en tant que signataire de nombreux traités internationaux de protection de l’enfance doit remplir sa mission et TOUTE sa mission.

– Que l’État du Sénégal est en infraction par rapport à tous ces traités et qu’il est coupable de NON-ASSISTANCE à enfants en danger

ü  Que ces enfants sont l’AVENIR de notre pays, c’est donc notre avenir que nous hypothéquons !

– Que la mendicité des enfants doit être purement et simplement INTERDITE ! La loi de 2005-06 doit être appliquée et si nécessaire renforcée.

– Que l’état du Sénégal doit financer TOUTES les solutions à mettre en œuvre pour l’après-interdiction, quelle que soit leur nature, politique, culturelle, religieuse, éducative, familiale, etc…

Nous refusons d’entrer dans des débats complexes culturels ou religieux ou de tout autre nature, nous disons juste :

  • DOYNA STOP A LA MENDICITÉ DES ENFANTS !
  • DOYNA STOP A LA SOUFFRANCE DES ENFANTS MENDIANTS
  • LA PLACE D’UN ENFANT N’EST PAS DANS LA RUE !
  • LA PROTECTION DE L’ENFANT EST UN DROIT !

Nous espérons de tout cœur que cette lettre sera entendue et comprise comme étant notre contribution citoyenne à la bonne marche de notre cher pays, nous espérons que très bientôt, ces visions traumatisantes d’enfants, errant dans nos rues avec leur horrible souffrance en bandoulière, ne seront plus que mauvais souvenirs.

Nous comptons sur vous, Monsieur le Président, le Collectif vous remercie par avance pour toute action allant dans le sens de notre requête légitime…

Veuillez agréer Monsieur le Président de la République, nos très respectueuses salutations.

 

LES MEMBRES DU COLLECTIF DOYNA STOP À LA MENDICITÉ DES ENFANTS

 

L’AFROPESSIMISME (Chronique d’une manipulation… par NGOMBULU

Quiconque est habitué à regarder les chaînes de télévision occidentales, finit par croire que la misère est une normalité en Afrique. Une ribambelle de gamins crasseux au coin d’une rue implorant la pitié du dieu dollar ; des cadavres jonchant les trottoirs des cités désertes en Somalie ; des caniveaux remplis d’ordures ménagères ; des malades du sida agonisant dans des hospices mal éclairés et tutti quanti. C’est ce genre de reportages qui fait exploser l’audimat en Occident. Voir des Nègres languir, conforte certains Occidentaux dans leurs fantasmes. L’émission Envoyé spécial est spécialiste en la matière. Au lieu de parcourir autant de kilomètres pour chercher le désastre en Afrique, les équipes de reporters feraient mieux d’aller filmer dans les Balkans, mais aussi les oubliés de l’Europe. Il suffirait de se rendre à Groznyï ou dans n’importe quelle cité tchétchène pour trouver des enfants squelettiques ou des populations sous alimentées. En Albanie, Roumanie, Moldavie (pour ne citer que ces trois pays), les mendiants professionnels se comptent par milliers. A Chisinau, des jeunes filles se prostituent pour le prix d’une bouteille de coca-cola ; à Constanza, la mendicité infantile est flagrante. En Albanie, des familles sillonnent les campagnes pour trouver de quoi se mettre sous la dent. La signalisation routière à Tirana n’a rien à envier à celle d’un village. Pour les trafiquants d’organe, ces pays européens sont des grandes surfaces bon marché, où chacun s’approvisionne en reins, foie, poumons, bras, jambes, cœur… Prélever des organes sur des vivants ou des cadavres, les chirurgiens s’en donnent à cœur joie. Apparemment, ce commerce est très juteux dans une région du monde dit civilisé. La vente du corps humain en pièce détachée au cœur de l’Europe, ne semble pas émouvoir grand monde. Tout cela est bien triste. Et pourtant, les mêmes chaînes de télévision s’abstiennent de montrer cette réalité et se focalisent uniquement sur celle des pays africains. Pour quelles raisons ? Inciter les Africains à se renier, et ça marche !

L’Europe se préoccupe de cacher ses lambeaux, mais n’hésite pas à exhiber ceux des autres. L’objectivité voudrait qu’elle montre toute sa garde robe. L’Afrique coquette existe. Pourquoi est-elle occultée ? Les taudis de Lisbonne, Naples, Athènes, Nicosie… n’apparaîtront jamais sur les écrans en Afrique. Chypre se vide de sa population à cause de la misère. Celle-ci émigre en masse au Royaume-Uni sans que cela ne fasse grand bruit dans les médias. Les téléspectateurs africains auront toujours droit aux images de la Tour Effel, la Cathédrale de la Sagrada familia, Tower bridge ou la verte pelouse de Black Heath. Toutes ces images ont un impact considérable sur les téléspectateurs incultes. Elles provoquent un afro-pessimisme obsessionnel. « Oh ! L’Afrique, c’est la fille aînée de la pauvreté », clament les cassandres.

Pour se démarquer de leurs congénères et échapper au mépris, de nombreux Africains vivant dans l’Hexagone se désafricanisent en se faisant appeler Afropéens, une identité artificielle reconnue nulle part. Les plus « raffinés » se considèrent comme des métis culturels, malgré leur fort accent et leur goût prononcé pour la sauce gombo. Ces derniers se bousculent lors des meetings politiques pour être au premier rang. Sourire forcé aux lèvres, ils applaudissent des négrophobes patentés dans l’optique d’obtenir un strapontin. Conseiller municipal dans un hameau, voilà une fonction qui ferait la fierté d’un Afropéen, même s’il méritait mieux. Curieusement, ce sont ces mêmes cancres qui se plaignent de l’arrivée massive des Chinois en Afrique. Les Chinois sont très clairvoyants. Ils savent que derrière chaque calamité en Afrique se cache un gisement de diamant ou de coltan. Ils ne se laissent pas décourager par des propagandistes bien rémunérés. Ce peuple a compris, qu’avec les médias occidentaux, il faut tout le temps réinterpréter l’actualité, surtout celle concernant les pays du Tiers-monde. Contrairement aux Afropéens, les Chinois sont hermétiques à toute propagande. En Chine, une mauvaise actualité sur l’Afrique fait grimper la bourse. Les demandes de visa dans les consulats africains en Chine sont des indices révélateurs. Le chinois ordinaire n’espère qu’une chose, s’installer en Afrique pour devenir grand. Une fois le visa accordé, Mr Li Shen Chang rassemblera quelques babioles fabriquées à Shangaï ou Guangzhou et débarquera en « Enfer » pour concurrencer ceux qui y font la pluie et le beau temps, c’est-à-dire les mastodontes occidentaux.

Marquons une pause pour suivre Envoyé spécial :

« Mesdames et messieurs, après des années de recherches approfondies, l’Institut d’Epidémiologie de Fatalité en Brie vient d’annoncer que d’ici 5 ans, le Swaziland va être rayé de la carte à cause du H.I.V ».

A l’annonce de cette nouvelle catastrophique, les Afropéens seront les premiers à mordre à l’hameçon. Un lavage de cerveau qui dure depuis des siècles ne laisse pas de place aux doutes. Il favorise la crédulité et la naïveté chez celui ou celle qui le subit. De ce fait, la victime s’approprie systématiquement le paradigme du nettoyeur à sec. Il hypothèque deux de ses sens (la vue et l’ouïe) parce que ses yeux et ses oreilles ne lui servent plus à rien. Tout observateur serein sait pertinement que les médias n’informent pas, ils intoxiquent les auditeurs et téléspectateurs à longueur de journée. L’Afrique est le continent le plus convoité, le plus courtisé, le plus pillé et le plus dénigré au monde. C’est celui qui détient également le taux de suicide le plus faible, malgré son appauvrissement. Sa vitalité (40% d’Africains ont moins de 15 ans) et ses immenses réserves de minerais sont comme des aimants qui attirent les chasseurs de trésor. Qui aurait intérêt à en dire du bien ? Même les soldats de la M.O.N.U.C (Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo) se sont livrés au viol des femmes et braconnage d’éléphants dans la province de l’Ituri. En 2008, des dizaines de tonnes d’ivoire ont été découvertes dans l’une de leurs casernes. Cette nouvelle n’a suscité aucun commentaire dans les médias. Pendant ce temps, les Afropéens étaient entrain de papoter sur leur sujet favori (l’intégration). Pauvres aliénés !

A force de s’abreuver à la télévision, les Afropéens se sont vulnérabilisés. Ils succombent facilement au poison. Un poste téléviseur ou radio en panne, serait une bénédiction pour des êtres aussi candides. L’Irak et l’Afghanistan ont été les plus grosses arnaques de ce début du 21e siècle. Les chaînes de télévision occidentales ont vendu les peaux de Saddam Hussein et du Mollah Omar à un prix exorbitant. Kofi Annan a été mis sur écoute par les services secrets de Bush et Blair, pour avoir décelé leur plan macabre. Plus de 100 000 morts pour faire main basse sur les gisements de pétrole irakiens. En Irak, la laïcité a pris fin et en Afghanistan, les Talibans n’ont jamais été aussi forts. Malgré tout, les Afropéens n’ont pas tiré de leçon. Ils sont toujours aussi accrocs aux journaux télévisés.

Dociles et naïfs, les Afropéens ont cru religieusement en la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité ». Mais depuis que Sarko a décidé de retirer la nationalité aux citoyens de seconde zone qui oseraient ferrailler avec des lampistes, les Afropéens se sont soudainement souvenus de leurs origines. Ils auraient dû s’inspirer de l’oncle Koffi Yamgnane, qui a changé son fusil d’épaule pour participer à la chasse aux électeurs au Togo.

Celui ou celle qui osera me reprocher d’être trop africain, je lui dis « M-E-R-D-E ! ».

Devinette : Après les Roms, ce sera les ?

Ngombulu Ya Sangui Ya Mina Bantu LASCONY
Ecrivain, documentariste, historiographe
Institut Cercle-Congo

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NYSYMB LASCONY Écrivain, historiographe, documentariste, conférencier…

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Les caméras de « Réussite », magazine économique co-produit par « Jeune Afrique », vous font découvrir l’incubateur iHub et la maquette de la future Sillicon Valley africaine. Deux preuves du succès des nouvelles technologies au Kenya.

Depuis quelques années, les multinationales des nouvelles technologies choisissent Nairobi pour se développer au sud du Sahara.

Dans la capitale kényane, les startups trouvent également les moyens de se développer, notamment au sein de I-Hub. Cet incubateur reproduit en Afrique l’esprit de la silicon-valley : travail, espace détente, lieu d’échanges. Tout est fait pour faire émerger des nouvelles sociétés qui vont réussir.

Lire l’article sur http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/24096-plongee-dans-nairobi-capitale-africaine-de-linnovation.html

JE RENDS HOMMAGE AUX ETUDIANTS KÉNYANS en partageant cet article…
« ils nous ont enterrés, ils ne savaient pas que nous étions des graines »

Mame Hulo