Le 21e prix de la meilleure baguette de Paris a été remporté jeudi par Djibril Bodian, boulanger au Grenier à Pain, dans le 18e arrondissement. Cet artisan avait déjà reçu cette distinction enviée en 2010. Il risque d’y avoir du monde ce week-end devant le Grenier à Pain, au 38 rue des Abbesses (18e) . Mais le boulanger Djibril Bodian à l’habitude.
Pour la deuxième fois, jeudi soir, sa baguette a été élue meilleure baguette de Paris. Une confirmation pour cet artisan de 37 ans, d’origine sénégalaise, formé au centre de formation de Pantin, qui avait déjà été honoré en 2010. « La première fois, on se dit que c’est extraordinaire, que c’est peut-être un coup de chance. Mais là, je crois vraiment que le travail paie. J’ai persévéré pour retenter ma chance. C’est une immense joie », a réagi à chaud l’heureux gagnant, contacté par Dakar-echo à l’annonce des résultats.
Cinq critères pour déterminer la meilleure baguette
Outre la notoriété, Djibril Bodian remporte un prix de 4 000 euros et le prestige de devenir pendant un an le fournisseur officiel de l’Elysée. Il faut dire que sa baguette s’est distinguée parmi celles de 230 autres artisans-boulangers venus concourir jeudi à la Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers-Pâtissier, dans le splendide hôtel particulier du 7 quai d’Anjou (4e).
La diaspora africaine correspond à l’ensemble formé par les Africains vivant ailleurs qu’en Afrique – ayant émigré volontairement – et aux descendants d’Africains déportés et mis en esclavage (qui constituent le groupe le plus nombreux, principalement concentré sur le continent américain).
Estimations chiffrées.
La présence des Africains hors d’Afrique et des Afro-descendants sur 4 continents représente probablement 200 millions de personnes.
On peut estimer qu’au moins 162 millions d’Afro-descendants vivent en Amérique et aux Antilles et au moins 12 millions en Europe. le reste sur les autres continents.
Il est jeune, beau, talentueux et…Camerounais ! Créé en 2013 à l’initiative de l’Alliance Francophone et de RFI, le Prix Stéphane Hessel de la Jeune écriture francophone, parrainée cette année par l’Alliance Francophone, RFi et TV5Monde a récompensé Steve-Leo Mekoudja, dans la catégorie « nouvelles ». Il a reçu sa récompense hier, au Salon du livre à Paris.
Prix reservé aux 15-25 ans, la troisième édition du Prix Stéphane Hessel de la Jeune écriture francophone « nouvelles » était présidée cette année par Arnaud d’Hauterives et avait pour thème: « L’exaspération est un déni de l’espoir » (Une citation de Stéphane Hessel). L’étudiant de la Technische Universität Berlin, en Allemagne, Steve-Leo Mekoudja, l’homme a la plume la plus impressionnante du moment, original et virevoltant, a donc gagné. Sensuelle, sensible, haletante et humaniste, cette belle plume fera parler…
Abengoa, une société internationale qui met en œuvre des solutions technologiques innovantes visant la durabilité dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement, et l’organisme financier d’État, l’Industrial Development Corporation (IDC), en collaboration avec le KaXu Community Trust (fiducie communautaire) ont inauguré une centrale solaire de 100 MW à proximité de la ville de Pofadder (Province du Cap-du-Nord). Cette centrale peut fournir une énergie propre et renouvelable à environ 80 000 foyers d’Afrique du Sud. Le ministre du Développement économique, Ebrahim Patel, a inauguré officiellement cette centrale solaire innovante, en compagnie du vice-ministre pour les Entreprises publiques, Bulelani Magwanishe, du Premier ministre du Cap-du-Nord, Silvia Lucas, de dirigeants d’Abengoa et d’IDC et de représentants de la communauté locale.
KaXu Solar One, la première centrale électrique thermique solaire (Solar Thermal Electricity, STE) en Afrique du Sud, intègre un système de stockage qui permet la production de 100 MW pendant une durée de 2 heures et demie après le coucher du soleil ou avant l’aube. Ce projet entraînera un afflux d’investissements directs et indirects en Afrique du Sud d’environ 891 millions de dollars US, génèrera approximativement 516 millions de dollars US en taxes au cours des 20 prochaines années et créera un millier d’emplois dans le secteur du bâtiment durant sa construction, d’une durée de trois ans.
Ce partenariat public-privé bien organisé a été adjugé par le Département de l’Énergie d’Afrique du Sud. Il permettra de fournir de l’énergie propre et fiable à Eskom, la compagnie de production et de distribution d’électricité d’Afrique du Sud, dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 20 ans. Abengoa possède 51 % du projet, l’IDC 29 % et la fiducie communautaire KaXu 20 %.
Manuel Sanchez Ortega, vice-président et directeur général d’Abengoa, a déclaré : Nous sommes fiers de contribuer à aider l’Afrique du Sud à répondre à ses besoins actuels en énergie. Ce projet laissera un héritage qui profitera à toute la communauté de Pofadder, du Cap-du-Nord et du pays tout entier. Cela n’aurait pas été possible sans le leadership du ministère de l’Énergie de l’Afrique du Sud. Geoffrey Qhena, directeur général de l’IDC, a souligné : Ce projet, qui s’appuie sur un solide partenariat des secteurs public et privé, s’inscrit dans nos efforts visant à soutenir les initiatives de l’État pour introduire des sources alternatives d’énergie dans le bouquet énergétique du pays, comme envisagé dans le plan intégré de ressources.
Il est Caribéen, originaire de Montserrat, très jeune, doué et noir. À 15 ans, Warren Cassell Jr. est un entrepreneur déjà établi à l’échelle internationale, un auteur de deux livres et un millionnaire en devenir.
À l’âge de 15 ans, il a au cours de son ascension vers la gloire et sa jeune fortune, fondé plusieurs entreprises, a contribué à l’Huffington Post et a même gagné un premier dan en ceinture noire de Tae Kwon Do.
Citant sa biographie personnelle, Warren est un membre des dirigeants du club d’investissement et a été constamment reconnu comme un modèle de chef d’entreprise qui occupe un rôle de premier plan pour les jeunes.
Durant cette dernière année, le ministère de la Jeunesse de Montserrat a reconnu le jeune adolescent comme un exemple d’une « jeunesse montante » et l’a nommé » Entrepreneur de l’Année 2013 du Journal de Caraïbes. «
Son portefeuille d’activités et d’investissements est à la fois large et impressionnant : il inclut son engagement dans les médias, des activités Internet et de la fabrication de nourriture. Il a en outre investit activement dans des fonds spéculatifs, des titres financiers de sociétés et dans l’immobilier.
Vision et volonté
Warren est le fondateur et PDG du Groupe Abella, une société d’investissement privée conçue pour gérer ses investissements dans un certain nombre de secteurs incluant les médias, l’édition, la technologie et des services financiers.
Le Groupe Abella travaille également avec les investisseurs institutionnels et des particuliers fortunés à co-investir dans un portefeuille varié.
« J’ai l’intention de faire tout et n’importe quoi d’éthique pour atteindre mon succès « , a-t-il annoncé au journal The Sport of Business (Le Sport des Affaires).
« J’ai défini mes objectifs », ajoute-il, » et je suis déterminé à les atteindre, peu importe si cela signifie sacrifier quelques heures de sommeil ou de faire des choses que je n’aime pas nécessairement faire. »
Il est un homme d’affaires rapide et compétitif qui cherche toujours à être » en avance sur les autres qui ne sont pas prêts à parcourir le »mile » supplémentaire ou faire ce qu’il faut pour réussir. »
Alors que plus de 80 % des Tanzaniens dépendent toujours du kérosène et des bougies pour la production de lumière, le gouvernement de Dodoma entend équiper les foyers en kits solaire d’ici 2017.
(Crédits : Off Grid Electrics)
Ce projet doit changer profondément la vie des Tanzaniens. Pour permettre à des millions de personnes d’avoir accès à l’électricité, le gouvernement du président Jakaya Mrisho Kikwete promeut l’initiative « One Million Solar Homes » (Un million de foyers solaires). Au lieu de produire une coûteuse centrale solaire, il va doter les foyers de « kits solaires ».
Ces kits sont composés de petits panneaux solaires et de batteries. Le dispositif, qui coûte cent dollars, est vendu dix au consommateur. Plus que le produit, l’utilisateur achète un service, qu’il doit activer une fois par semaine par le biais de son téléphone portable. Une fois l’installation effectuée par un employé d’Off Grid Electrics, l’utilisateur gère lui même sa consommation d’électricité, et peut obtenir davantage d’énergie en payant un supplément. Le kit de base génère assez de Watts pour éclairer une petite maison, charger un portable ou regarder la télévision.
UN SERVICE SOLAIRE À LA DEMANDE
« C’est un service propre et social, car très abordable », avance Xavier Helgesen, le PDG de Off Grid Electrics, l’entreprise américaine en charge du projet.
Au lieu d’investir dans une couteuse infrastructure nationale comme les autres entreprises, Off Grid souhaite partir des consommateurs qui n’ont généralement pas besoin de plus de 10 à 50 watts, ce que peut fournir un kit solaire. Si l’investissement est élevé, la rentabilité devrait l’être autant car ce système nécessite peu d’entretien et de logistique. La lumière du soleil étant gratuite.
Il s’appelle Kushiator Newlove Kwaku dit Providence. Il est le directeur général du Bureau de recherche et de transfert de technologie (BRTT) créé en 2009 et installé au quartier Tanghin de Ouagadougou. Kushiator travaille seul mais fait recours très souvent à d’autres personnes notamment des soudeurs. Au cours d’un entretien accordé à Burkina24, Providence donne des détails sur son ambition d’exploiter toutes les ressources naturelles aussi minimes soient-elles.
Kushiator Newlove Kwaku est né au Ghana. Il dit arriver au Burkina vers 1992 et travaille sur les énergies renouvelables depuis 2004.
« Dans toute l’Afrique, on est le seul bureau qui fait ce travail. Je collabore un peu avec des Français, des Américains et des Chinois, sur les mêmes types de recherches mais en particulier pour pallier au manque de pétrole », nous a-t-il confié dès l’entame de l’entretien.
Il dit développer de multiples systèmes dans des domaines comme l’irrigation massive, la protection des eaux, la construction de réservoirs souterrains ou de surface, etc. dans le cadre de la technologie moderne adaptée à l’Afrique particulièrement au Burkina.
Parce que selon lui, il existe des systèmes de modèles d’appareillages européens qui ne sont pas forcément adaptés à l’Afrique. A la découverte donc des trois produits phares développés par Kushiator Newlove Kwaku.
Les feux tricolores solaires et sans composant électronique
Kushiator dit vouloir que les Burkinabè puissent voir la circulation régulée même en cas de délestage. C’est pourquoi il développe des feux tricolores solaires indépendants des réseaux électriques.
« Efficaces et résistants », il indique que le boitier électronique de ces feux a été remplacé par un boitier d’interrupteur électrique automatisé.
La pompe éolienne à multi utilisations
Aperçu d’une Pompe éolienne (pour forage)
Pour apporter sa pierre à l’édifice d’une sécurité alimentaire durable au Burkina et pour résoudre le problème de la pluviométrie lié au changement climatique, Providence met en œuvre une pompe.
La pompe éolienne à multi utilisations permet, aux dires de son développeur, « de pomper de l’eau en grande quantité des forages, des puits, des barrages, des rivières et des marigots, pour faire de l’irrigation massive sans utiliser du carburant ni d’électricité, mais plutôt la force du vent, même les plus faibles ».
Il rassure que cette pompe « peut fonctionner au minimum pendant 10 ans sans entretien et sans panne. Elle est équipée d’un disque éolien extrêmement sensible qui tourne à des vents de cinq kilomètres heure actionnant la pompe ».
Nous avons eu la chance de rencontrer Mame Hulo à Dakar en octobre dernier. Elle nous parlé de sa grande passion pour la culture et de son combat contre la mendicité des enfants au Sénégal. Il n’en a pas fallu plus pour être complètement sous le charme de cette femme qui se donne pour son pays et son continent. Elle se définit elle même comme une grande panafricaine et heureusement pour nous, il est de ces femmes fortes et actives sur lesquelles l’Afrique peut compter.
AO/ Qui est Mame Hulo ?
Je suis sénégalaise, née au Sénégal, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 21 ans, et en 2012, j’ai fait le choix de revenir y vivre après avoir vécu plus de 30 ans à l’extérieur : 1 an et demi à Abidjan, 20 ans à Paris, 7 ans et demi à la Réunion, 1 an et demi à Montréal…
Et j’ai abandonné une carrière de consultante-chef de projet NTIC auprès des grandes entreprises françaises pour devenir éditrice, écrivain, promotrice culturelle, et activiste du panafricanisme.
AO/ Racontez nous l’histoire de Diasporas Noires ?
Malgré un métier assez « scientifique », je suis passionnée d’écriture et de littérature depuis l’âge de huit ans… Et en août 2011, alors que j’étais à Montréal, je suis partie du constat que selon de nombreuses études, 90% des manuscrits sont refusés par les maisons d’édition classique et je me suis dit que les statistiques concernant les Africains devaient être en dessous de zéro… Rires.
J’avais envie de m’engager pour l’Afrique, j’ai alors décidé de créer la maison d’édition Diasporas Noires, une édition numérique avec l’ambition d’en faire à long terme une grande maison d’édition dédiée au rayonnement du continent africain et de toutes ses diasporas à travers le monde, de plus une maison d’édition éthique, équitable et 100 africaine.
Et j’ai également créé la Revue des bonnes nouvelles d’Afrique sur le même site, car je suis une afro-optimiste revendiquée et assumée…
Et malgré les circonstances actuelles, il y a beaucoup de bonnes nouvelles, croyez-moi… Je crois fermement en l’avenir lumineux de l’Afrique.
La Côte d’Ivoire, à huit mois de la présidentielle, s’est lancée dans un ambitieux projet de Couverture médicale universelle (CMU), alors que les autorités sont critiquées pour leur répartition trop inégalitaire des fruits de la forte croissance économique.
« Moins de 5% de la population bénéficie de la protection sociale contre le risque maladie », déplorait en janvier le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, alors que le coût prohibitif des soins constitue un réel « obstacle » à « l’égal accès à la santé ».
La mise en place d’une couverture sociale d’envergure, une première en Côte d’Ivoire, vise à combler ce manque.
La CMU, qui doit entrer en fonction en septembre, à un mois du scrutin, prendra en grande partie en charge les consultations médicales et les soins infirmiers, ainsi que certains médicaments, examens et actes hospitaliers.
Des programmes équivalents ont été récemment instaurés au Mali et au Gabon, sans réussite faute de moyens, tandis qu’au Ghana 30 à 40% de la population est couverte, d’après un expert.
L’assuré, dont la contribution exigée est de 1.000 francs CFA (1,50 euro) par mois – les parents devront payer cette somme pour tout enfant âgé de plus de cinq ans -, ne s’acquittera que de 20 à 30% du coût des prestations.
« On ne veut pas aller vers le tout gratuit car on veut éduquer les populations », commente Karim Bamba, le patron de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).
Le professeur Donatien Mavoungou a présenté vendredi son nouveau vaccin contre le Sida, appelé L’IMMUNOREX TM, au cours d’une conférence de presse à Libreville.
Ce vaccin est actuellement en phase d’essai clinique et à déjà été testé sur plus de 200 malades en France et n’a présenté aucune réaction négative sur ces derniers.’’ Nous avons actuellement un vaccin thérapeutique contre le Sida, qui est à ce jour un des rares au monde à avoir réussi à entrer en phase 2, avec une autorisation d’arrêt de trithérapie pendant deux mois’’, a déclaré le professeur Mavoungou, devant les journalistes. Ce vaccin aux dires du chimiste gabonais serait actuellement le plus avancé de tous les vaccins contre le Sida au Monde au sein des grands centres de recherche.