Mame Hulo, Panafricaniste et directrice des éditions Diasporas noires : «Nous organiserons bientôt le premier grand congrès panafricain pour une Afrique fédérale et les Etats africains unis»

Par Aïssatou LY   le 10 July 2015

Vêtue humblement d’un orange marié au noir, Mame Hulo accueille Le Quotidien dans sa demeure à Mermoz. L’activiste, d’un certain âge, est connue pour ses idées fortes et son engagement sans égal pour la cause africaine. Elle est née et a grandi au Sénégal puis est partie vivre en France avec son mari. Hulo y a occupé des postes de responsabilité, d’abord consultante, chef de projet Ntic au sein de  grandes organisations et structures comme Orange, Sfr, Edf ou La poste… Mais après des dizaines d’années de vie en France, Mame Hulo revient au bercail en 2009. Elle crée son cabinet de consultance à Dakar, qui ne donne pas les fruits escomptés. Elle repart alors à Montréal, mais l’amour pour ses souches africaines est plus fort que tout. Elle revient alors en 2012, cette fois-ci pour réaliser ses rêves. La panafricaniste abandonne ainsi sa carrière de consultante pour se consacrer à une autre plus noble à ses yeux : s’engager pour l’Afrique et pour la culture africaine. Elle crée à ce titre, une maison d’édition numérique Diasporas noires ainsi que la Revue des bonnes nouvelles.

Qu’est-ce qui vous a poussée à devenir éditrice ?
C’est suite à un fait qui m’a profondément marquée, Sylvia Serbin, une Martiniquaise, auteure du livre Reines et héroïnes d’Afrique, a vu son livre massacré et falsifié par une maison allemande qui l’a traduite en y insérant une vision raciste de l’Afrique. Elle a porté plainte, mais n’a pas obtenu gain de cause. Vous imaginez, son livre circule encore aujourd’hui avec son nom et des idées qui ne sont pas les siennes ! Au regard de ces faits, j’ai pensé que les Africains devaient arrêter de se faire éditer par les Occidentaux.Car nos intérêts sont divergents. Eux, leurs intérêts c’est de prolonger leurs propres visions des Africains et de l’Afrique, le misérabilisme, notre soi-disant incapacité de s’en sortir sans leur aide… Je dis souvent : écrivons nous-mêmes notre Histoire et nos histoires. Donnons notre propre version des faits sans les dénaturer par le miroir que nous tendent les autres… Nous avons déjà entendu la version de la chasse donnée par les chasseurs, écoutons la version des lions à présent, il est temps !

Pourquoi avoir choisi le nom Diasporas noires pour votre maison d’édition numérique ? 
C’est Diasporas noires  avec un «s» à la fin. Je ne parle pas que de l’Afrique, mais aussi de ses diasporas, l’ancienne qui date de plusieurs siècles comme la plus récente. Les Africains et les afro-descendants sont dispersés à travers le monde, et Diasporas noires  veut promouvoir leurs écrits et leurs talents.

Pourquoi avoir investi le créneau du numérique et pas celui du livre en papier ?
Il ne faut pas faire d’opposition entre ces deux supports. Je lis moi-même toujours des livres en papier. Mais le numérique est un grand défi pour l’Afrique. Quand j’étais à Montréal, je voyais les étudiants dans le métro qui lisaient avec des liseuses. Ce sont des sortes de tablettes sur lesquelles ils peuvent mettre jusqu’à 100 livres et se balader avec. Lire où ils veulent. Qui peut déambuler avec 100 livres en papier ? Il faut que l’Afrique utilise toutes ces innovations technologiques aussi pour avancer… C’est un pari très important ! A ce propos même j’animerais en juillet une conférence sur «L’Afrique Numérique… Et nos bibliothèques ne brûleront plus».

Qu’est-ce qui explique votre retour au Sénégal ? Avez-vous ressenti le mal-être en Europe ?
Non, pas du tout. Je suis quelqu’un qui a une grande force de caractère. Je m’impose là où je suis. Mon père me disait tout le temps «qui se sent exclu, est exclu». C’est pourquoi je ne me suis jamais sentie exclue en Europe. Par contre, quand l’amour de la Patrie domine tout, on n’a pas le choix. J’ai décidé d’être là en Afrique, de vivre avec mes frères africains même si parfois ce n’est pas facile après autant de temps d’absence.

Que ressentez-vous alors face à ces migrants africains qui quittent leurs pays à la recherche de l’Eldorado en Europe ?
Je vais être franche et vous dire que je ressens de l’impuissance face à ces vagues de migrants. Je n’ai pas de solution et c’est d’autant plus triste que les dirigeants africains ne réagissent pas. La seule chose que je peux faire, c’est d’essayer de conscientiser les jeunes. Pour leur dire que l’Afrique a sa jeunesse, ses ressources, sa richesse et peut s’en sortir par ses propres moyens. L’éducation de nos enfants est très importante et elle est vraiment à refonder. Notre système d’enseignement, hérité de l’Occident, n’a pas changé. Nos livres scolaires sont rédigés en Europe, et érigent l’Occident comme modèle en tout. Nos enfants apprennent les grands hommes d’Europe et pas les nôtres comme Cheikh AntaDiop, pourtant un grand savant. Ce que l’on met dans la tête de nos enfants est tout à fait erroné. Je mène un travail de conscientisation pour dire aux Africains d’arrêter de regarder l’Europe comme un Eldorado. C’est dans ce cadre que j’ai créé la Revue des bonnes nouvelles Afrique pour rehausser leur estime de soi.

Vous défendez toujours le panafricanisme. Comment le vivez-vous ?
Mon panafricanisme je le vis tout le temps. Je suis 100% africaine et je revendique le concept d’africanité toutes les minutes de ma vie. En guise d’exemple, je vous raconte une anecdote. Au Sénégal, la majeure partie des propriétaires des grands restaurants sont des étrangers. Avec une amie, nous voulions organiser un jour un dîner. Nous nous sommes renseignées pour trouver un restaurant un peu classe, dont le propriétaire est Africain. Là, nous ne parlons pas de couleur de peau, mais de sentiment d’appartenance à l’Afrique. C’est une manière de les soutenir, car ils ne sont pas nombreux à Dakar par manque de moyens. Les étrangers ont eux, de grands moyens et repartent avec leur argent dans leur pays… On doit être solidaires et consommer africain pour préserver notre patrimoine et notre culture. C’est comme cela qu’on développera le continent. L’indépendance commence par l’Art et la Culture.

Aujourd’hui on parle de panafricanisme, alors qu’il est impossible pour un Sénégalais de se rendre au Gabon ou au Congo sans visa. Pensez-vous que vivre le panafricanisme est possible ?
Oui je garde bon espoir que ce rêve va se réaliser bientôt. Je suis afro-optimiste. Aujourd’hui les Africains sont de plus en plus conscients qu’ils ne peuvent aller vers un développement sans mutualiser leurs forces. D’ailleurs qui nous a imposé ces barrières ? N’est-ce pas au sortir de la conférence de Berlin que ces barrières ont été instituées par les colons ? L’Afrique, elle ne connaissait que les grands empires. C’est scandaleux que l’on nous impose encore aujourd’hui ces lignes de démarcation. Le milliardaire africain, Ali Dangoté, le déplore souvent dans ses interviews. Et je trouve qu’il a raison, il faut un changement de paradigme.

Vous dites : «Je suis une afro-optimiste revendiquée et assumée.» Cela sous-entend quoi ?
On avait l’habitude de voir une Afrique misérable entre guerres et corruption et autres fléaux. On ne montrait que des images négatives d’elle. J’ai alors réalisé ce concept de Revue des bonnes nouvelles d’Afrique  et d’afro-optimisme. Pour dire qu’en Afrique, il y a aussi beaucoup de bonnes nouvelles, des jeunes bouillonnants, décomplexés, créatifs et qui inventent des tas de choses incroyables…

Partagez avec nous le concept Nubi-Arts ?
Le Nubi-Arts c’est un espace culturel. Il y avait un restaurant africain, une galerie, une boutique et une salle de conférences. J’y animais des ateliers d’écriture et d’autres manifestations musicales ou autres. Mais j’ai dû le fermer en janvier parce que les charges étaient devenues trop lourdes et je ne disposais d’aucune aide financière. Je voudrais le réinstaller au Monument de la Renaissance, mais pour l’instant, il y a des contraintes administratives.

On vous présente comme la «Mama Africa», dans quel sens prenez-vous ce compliment ? 
C’est un grand compliment ! C’est Myriam Makéba qui était gratifiée de ce surnom donc je me sens très honorée et ça m’encourage à aller de l’avant dans mes combats pour une Afrique unie et solidaire, dans l’esprit ubuntu : «Je suis parce que nous sommes.»

Vous êtes aussi auteure. Dans votre premier roman, Dior, le bonheur volontaire,  quels sont les thèmes que vous évoquez ?
C’est un roman autobiographique où je raconte dans la première partie, mon enfance et dans la seconde, l’histoire de mes parents de manière un peu romancée. En fait mes parents étaient de religions différentes, mon père catholique, ma mère musulmane. Dans le livre, Dior et Edouard étaient jeunes et pensaient vraiment pouvoir vivre une vie heureuse. Mais c’était sans compter avec l’opposition familiale, doublée par le regard de la société qui condamne tout mariage entre un catholique et une musulmane. C’était mal vu, et malgré leur lutte, la communauté a finalement eu raison d’eux puisqu’ils divorceront.

Quel regard portez-vous sur la femme africaine, ses conditions de vie et son avenir ?
Les femmes et les enfants sont les plus faibles de la société, il nous faut les protéger contre les prédations de toutes sortes. La femme africaine doit être libre et entrer massivement dans les instances de décision, afin de participer pleinement à l’évolution de l’Afrique et à son unification.

Vous êtes aussi engagée dans la lutte contre la mendicité. Comment menez-vous le combat ?
Le combat contre la mendicité des enfants, est un combat que je mène depuis longtemps. Même quand j’étais à l’Ile de la Réunion, j’organisais des évènements et les fonds récoltés je les envoyais au Sénégal pour aider les enfants mendiants ou pauvres. J’ai créé le collectif «Doyna-Stop à la mendicité des enfants» parce que je pense que la seule solution c’est de les libérer de la rue. Ce collectif demande à l’Etat d’accélérer le processus de mise en place des daraas modernes et aux maîtres coraniques de se concerter pour revenir avec leurs propositions au plus vite. Afin qu’on les sorte définitivement de là où ils sont, à la merci de tous les pervers et de toutes les maladies.

Quel regard portez-vous sur la culture au Sénégal ?
A vrai dire, je ne m’occupe pas particulièrement de la culture sociétale, mais plutôt de la culture au sens artistique. Je suis très admirative de la création des artistes sénégalais, des écrivains, etc. Cependant, je trouve qu’il y a un problème au niveau institutionnel. Car la culture est le parent pauvre au Sénégal. Il n’y a pas beaucoup de subventions, le milieu artistique se débrouille seul souvent. Par exemple, les subventions ne sont pas adaptées pour l’édition numérique à la Direction du livre, les conditions qu’ils posent sont les mêmes que pour l’édition classique, alors que l’édition numérique est bien moins chère. C’est dommage, car on pourrait créer plus de maisons d’édition numérique et donc éditer beaucoup plus de livres avec peu d’argent.

Si l’on vous proposait le poste de ministre de la Culture, que changeriez-vous alors ?
Rires… Il faudrait d’abord que le gouvernement qui me le propose soit vraiment libre par rapport aux prédateurs extérieurs de l’Afrique pour que j’accepte ce poste. Et si c’était le cas, je mettrais plus l’accent sur les idées et les comportements pour changer les choses en profondeur. Le problème avec nos gouvernants, c’est qu’ils pensent que c’est l’argent seul qui résout les problèmes. Mais ce sont les idées et les comportements qu’il faut d’abord changer. Je parle souvent de changement de paradigme et de changement de conscience.

Quels sont vos projets actuels ?
Mon principal projet c’est celui de transmission à la jeunesse. Je prévois d’animer plusieurs conférences : l’Afrique unie, l’Afrique numérique, l’Afrique optimiste. Je suis invitée en novembre au Salon du livre en Martinique. Je dois me rendre au Gabon dans quelques mois.Donc je veux porter le message aussi dans la diaspora et partout en Afrique. Et je suis également membre d’un comité d’initiative pour organiser le premier grand congrès Pan Africain pour une Afrique fédérale et les Etats Africains Unis. Ce projet est bien avancé et je suis très fière d’en faire partie.

aly@lequotidien.sn

Source : http://www.lequotidien.sn

L’idée lui est venue en 2008 après les émeutes de la faim que son pays a traversées. Elle imagine de remplacer le blé importé par des féculents produits sur place.

Le projet lui aurait pris 3 ans, le temps de trouver la formule adéquate pour que son produit ait les mêmes caractéristiques que les pattes importées, notamment en terme de viscosité.

Elle réussi finalement à trouver la formule idéale et se trouve même un gros client en la personne du cuisinier en chef des lions indomptables du Cameroun. L’Équipe nationale de football du Cameroun lui achète 750 paquets pour les ramener à la coupe du monde 2014 au Brésil.

Aujourd’hui, grandie de cette expérience, elle projette désormais d’agrandir son entreprise dans toute l’Afrique, Elle a déjà trouvé un atelier pour travailler.

Seulement elle peine au niveau des financements. Pour 2 millions de francs CFA (3000 euro) afin réhabiliter une vielle usine abandonnée et installer son matériel de travail, qu’elle ne dispose pas, Dorothy risque de voir son projet tomber à l’eau.

Lire l’Article sur 

http://lentrepreneuriat.net/sucess-storiesune-camerounaise-invent-des-p-tes-alimentaires-base-de-manioc

L’île Maurice confirme sa réputation d’économie performante de l’Afrique et poursuit sa progression prometteuse.

Résultat de recherche d'images pour "ile maurice"Indian Ocean Times rapporte qu’alors que les autorités mauriciennes ont placé l’objectif de 2020 pour que Maurice rejoigne le rang des pays à revenus élevés, le PIB (Produit intérieur brut) par habitant a considérablement augmenté entre 2005 et 2013 passant de 5.200 dollars à 9.300 dollars.

Le seuil de la Banque mondiale pour être classé parmi les pays à revenus élevés est de 12.746 dollars par habitant annuel. Un développement des infrastructures et une amélioration des services de santé et de l’éducation seront aussi pris en compte au passage pour considérer l’île Maurice comme une économie à revenus élevés.

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http://www.linfo.re/ocean-indien/ile-maurice-rodrigues/663061-l-ile-maurice-se-rapproche-du-seuil-d-un-pays-a-revenu-eleve

Guerda Massillon,  une jeune chercheure de nationalité haïtienne vivant à Mexico, reçoit ce 9 juin à Toronto le prix « 2015 IUPAP Young Scientist Award in Medical Physics » en marge de la conférence mondiale de physique médicale. La diaspora haïtienne se dit honorée pour cette nouvelle distinction qui couronne le travail d’une compatriote. La jeune Haïtienne partage ce prestigieux prix avec trois Allemands, un Bulgare et un Iranien qui l’ont reçu avant elle.

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Née à Bassin-Bleu, dans le département du Nord-Ouest d’Haïti, Guerda Massillon, détentrice depuis 2006 d’un doctorat de l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), a d’abord obtenu une licence en physique à l’École normale supérieure de l’Université d’État d’Haïti (1993-1996). Ensuite, elle a déménagé à Mexico City en 1998 où elle a obtenu une maîtrise en physique.

Lire l’article sur 

http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/sante/une_scientifique_ha_tienne_distingu_e_en_physique_m_dicale.html

 

Ufot Ekong, est un jeune génie nigérian étudiant dans une université japonaise. Il vient de résoudre une équation mathématiques qui depuis son apparition, il y a 30 ans n’avait jamais été résolue.

Voilà des nouvelles qui réjouissent et qui font dire que l’Afrique n’est pas que le continent des coups d’État et de Boko Haram. Un jeune nigérian du nom Ufot Ekong vient de résoudre une vieille équation mathématique. Depuis son apparition, il y a 30 ans, personne n’était parvenue à la résoudre. Les plus grands mathématiciens s’y sont cassés les dents; mais pas Ufot Ekong.

Il faut dire que le jeune nigérian est tout simplement un génie. Toujours sur les bancs de l’université, il accumule les performances académiques et les brevets d’invention tout en faisant des boulots pour payer ses études.

LIre l’Article sur http://news.africahotnews.com/?idnews=797277

 

Cette incroyable innovation provient d’un entrepreneur originaire d’Aulnay-sous-Bois (Seine Saint Denis).

Mohammed Diakité, né à Anyama près d’Abidjan (Côte d’Ivoire), qui a entamé en 2011 une recherche scientifique à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon sur l’impact de la diaspora africaine sur le développement du continent accomplit ce projet inédit pour l’ensemble des diasporas africaines présentes sur le territoire français.

« Comme tous les Africains, dès mon arrivée en France, mon premier réflexe a été d’appeler ma famille restée en Cote d’Ivoire. Peu de temps après, dès que j’ai touché ma première bourse, j’ai eu la volonté d’envoyer de l’argent à mes proches » s’est ainsi exprimé M.Diakité.

Lire la suite de l’article sur NegroNews http://negronews.fr/2015/06/05/inspiration-ethicphone-lapplication-3-en-1-dans-votre-mobile-appel-transfert-et-paiement-vers-lafrique/

 

Communication : 

Démarrage d’une période d’expérimentation de 6 mois auprès des clients potentiels résidents de la ville de Bondy.

L’expérimentation se déroule en deux étapes
Dès le 18 juin 2015 et ce jusqu’au 18 août, la population cible du test sera recensée
Dans un deuxième temps pendant les 4 mois qui vont suivre, chaque personne recensée pourra recevoir
– Une carte SIM
– une carte de paiement prépayée
– une carte secondaire pour son proche en Afrique
Les cartes auront une recharge à utiliser pour appeler, payer, transférer de l’argent ( entre 24 et 66 euros offerts à chaque testeur )

Pour rappel, grâce à ETHICPHONE vous pourrez bientôt téléphoner, transférer de l’argent, payer de mobile à mobile à l’international
Pour en savoir plus sur l’expérimentation rendez-vous à la Maison de la jeunesse et des services publics de la ville de Bondy. 1, rue Jean Lebas, Bondy. Plus d’information au 0148025659

Le site pour en savoir plus http://www.ethicphone.com/

Nous vous parlions de lui dans un précédent article paru sur notre site. Baila Ndiaye est l’homme qui veut fabriquer le premier avion sénégalais après avoir construit la première monoplace du Sénégal. Nous suivons avec le plus grand intérêt la progression de ses projets. Après SINDIELY, la monoplace qui a séduit le monde, en marge de son projet de construction d’un avion dénommé SAKILIBA 1.0 l’épervier du Cayor, Baila Ndiaye vient de dévoiler les esquisses de RA.

Sous ce nom se cache deux significations. On peut lire le grand dieu égyptien Amon ou y voir le symbole de la renaissance Africaine. Les formes de la voiture de course ont été tracées par un ami designer sénégalais expérimenté vivant aux Etats-Unis du nom de Bibi Seck.

Lire l’article http://regardsdejeunes.com/une-marque-de-voiture-vraiment-africaine-baila-ndiaye-devoile-les-esquisses-dune-ra/

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Bibliothèque de Muyinga

«Le défi des ressources limitées pour ce projet est devenu une opportunité », a déclaré les architectes. « Nous avons réussi à respecter une chaîne d’approvisionnement de matériaux de construction, main-d’œuvre à circuit court, soutenir l’économie locale et l’installation d’une fierté dans la construction de cette bibliothèque avec le matériau  vu pour les pauvres par une partie de la population – la terre. »

 

Dans une culture burundaise très informelle et orale, les enfants sourds sont exclus des histoires,de l’information,de  l’échange, et de l’éducation. Ils sont souvent  isolés, ou même expulsés d’un certain groupe de personnes. La bibliothèque de Muyinga, lié à un pensionnat  pour les enfants sourds, apporte la possibilité d’appartenir à un groupe, d’appartenir à la communauté plus large de Muyinga par des infrastructures publiques , un premier exemple  à Muyinga. Dans un stade ultérieur, l’école intégrera davantage ses élèves sourds dans la société en général par un futur atelier de bois en milieu scolaire, et une future salle polyvalente, à la fois au service de toute la communauté  de Muyinga pour un  dialogue interculturel dans un processus participatif .

Lire l’article complet sur http://archicaine.org/bibliotheque-de-muyinga-au-burundi-par-bc-architects/

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Il n’est pas dans les habitudes du Dr Denis Mukwegue de s’exposer ainsi face à la terre entière. Loin des ors du monde, il travaille sans cesse, opérant jour et nuit dans son hôpital de Panzi, à l’Est de la République démocratique du Congo, transformé malgré lui en sanctuaires pour femmes violées par les belligérants, milices et militaires d’armées ‘régulières’, qui s’affrontent à travers leurs corps suppliciés. Violer pour détruire, détruire pour posséder.

Le corps des femmes,  » une arme bon marché et redoutablement efficace » comme il le constate sans élever la voix. Ce contraste entre la douceur de cet homme, mi pasteur (il prêche toujours) mi médecin, des paysages à la beauté stupéfiante, soulignés par une musique insistante d’une part, et les horreurs subies par des femmes, des jeunes filles, des fillettes, mais aussi des garçons, traverse les presque deux heures du film de Colette Braeckman et Thierry Michel, journaliste et réalisateur, belges tous deux, consacré au médecin qui  » répare les femmes« . Et qui rêve sans doute de faire autre chose, que la folie des combattants cesse enfin dans cette région du Sud Kivu où se battent Congolais, Rwandais et Burundais, attisée par des mauvais génies qui voudraient s’approprier les métaux précieux enfouis sous ces terres.

Lire l’article sur http://www.black-feelings.com/accueil/detail-actualite/article/un-film-a-la-gloire-de-denis-mukwege-le-gynecologue-qui-repare-les-femmes-violees/

La commune de Bargny, une localité située à 30 km de Dakar offre désormais le wifi public à ses populations. Le réseau va couvrir un rayon de 5 000m2, de la mairie à la place publique.

Le projet entre dans le programme : Bargny commune numérique. Selon Gaye Abou Ahmed Seck, le maire de Bargny, cette initiative est indispensable à l’ère du numérique. « Dans l’élan des innovations que la commune a entreprises, une étude de faisabilité pour l’installation d’un wifi public a été faite. Bargny a désormais  la première place publique connectée du département de Rufisque. Le wifi public permettra de rendre la place plus attrayante, d’avoir une jeunesse ouverte et connectée au reste du monde, afin de servir la société », explique-t-il.

Lire l’article sur http://www.afriqueitnews.com/2015/04/08/senegal-bargny-commune-numerique/

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