Les économies africaines continuent d’améliorer leurs réglementations des affaires, selon le rapport Doing Business 2013 de la SFI et de la Banque mondiale. Parmi les 50 économies qui ont le plus amélioré leur environnement des affaires pour les entreprises locales depuis 2005 se trouvent 17 économies d’Afrique subsaharienne. Entre juin 2011 et juin 2012, 28 des 46 gouvernements d’Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l’environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes. Avec 4 réformes l’année dernière, le Burundi accède au top 10 des économies ayant amélioré au moins trois des domaines mesurés par Doing Business, et s’avère être la seule économie à faibles revenus de la liste.

Doing Business classent les pays en fonction de la facilité d’y faire des affaires, de 1 à 185, la première place indiquant le plus haut niveau de facilité. Plusieurs critères sont pris en compte : la facilité et le temps de création d’une entreprise, l’octroi de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des impôts, le commerce frontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.

Voici la liste des pays africains qui ont le plus réformé leur cadre des affaires ces huit dernières années :

Maurice : rang mondial Doing business 2013 : 19e

Commentaire Doing business : L’Ile Maurice a renforcé l’accès à l’information sur le crédit en collectant les informations sur les paiements auprès des détaillants et en partageant les informations positives et négatives sur le crédit. De plus le transfert de propriété a été accéléré avec la mise en place d’un système de gestion électronique au registre du Département Général.

Rwanda : rang mondial Doing business 2013 : 52e

Commentaire Doing business : Le Rwanda a facilité l’exécution des contrats avec la mise en place d’un système d’assignation par voie électronique de dépôt de plainte. Le pays a facilité le raccordement à l’électricité en réduisant les coûts pour obtenir un nouveau raccordement électrique.

Ghana : rang mondial Doing business 2013 : 64e

Commentaire Doing business :Le Ghana a raccourcit les délais d’importation en augmentant les passages au scanner des importations et en changeant le système de vérification des douanes.

Nigeria : rang mondial Doing business 2013 : 131e

Commentaire Doing business : Le Nigeria a introduit une nouvelle contribution salariale obligatoire payée par l’employeur. Domaine de réforme de la réglementation des affaires: le paiement des taxes et impôts a été rationalisé et facilité.

Sierra Leone : rang mondial Doing business 2013 : 140e

Commentaire Doing business : La Sierra Leone a amélioré l’accès à l’information sur le crédit en mettant en place un bureau de crédit public au sein de la banque centrale et en garantissant le droit aux emprunteurs de vérifier leurs données personnelles. De plus, le pays a facilité le transfert de propriété en informatisant les systèmes du Ministère des Terre, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement.

Madagascar : rang mondial Doing business 2013 : 142e

Commentaire Doing business : Madagascar a facilité la création d’entreprise en permettant à un guichet unique de prendre en charge la publication de l’avis de constitution de l’entreprise.

Mozambique : rang mondial Doing business 2013 : 146e

Commentaire Doing business : Le Mozambique a facilité la création d’entreprise en introduisant une procédure d’autorisation simplifiée.

Guinée Bissau : rang mondial Doing business 2013 : 148e

Commentaire Doing business : La Guinée-Bissau a facilité la création d’entreprise par l’établissement d’un guichet unique, éliminant ainsi la nécessité d’une licence d’exploitation et en simplifiant le procédé pour fournir un casier judiciaire et la publication de l’avis d’enregistrement. L’utilisation d’outils informatisés pour l’enregistrement des entreprises, ainsi que la réduction des frais d’inscription ont également participé à faciliter la création d’entreprise.

Mali : rang mondial Doing business 2013 : 151e

Commentaire Doing business : Le Mali a réduit le coût du paiement des taxes et impôts en réduisant le taux d’imposition des entreprises – bien que le pays ait aussi introduit une nouvelle taxe foncière. Dans le même temps, le pays a simplifié les procédures pour payer les taxes et impôts par l’introduction d’un formulaire unique pour la déclaration et le paiement de plusieurs taxes et impôts.

Burkina Faso : rang mondial Doing business 2013 : 153e

Commentaire Doing business : Le Burkina Faso a facilité l’exécution des contrats par la mise en place d’un tribunal du commerce spécialisé et par l’abolition de la taxe d’enregistrement de décisions judiciaires. L’exécution des contrats a été améliorée par une réduction des frais et l’introduction de mécanismes alternatifs de résolution des différends.

Togo : rang mondial Doing business 2013 : 156e

Commentaire Doing business : Le Togo a facilité la création d’entreprise en réduisant les frais d’enregistrement, en améliorant les processus de traitement au guichet unique pour l’enregistrement des entreprises et en replaçant l’exigence d’une copie du casier judicaire des fondateurs par une déclaration sur l’honneur au moment de l’enregistrement de l’entreprise.

Burundi : rang mondial Doing business 2013 : 159e

Commentaire Doing business : Le Burundi a mis en œuvre des réformes dans plusieurs domaines de la réglementation des affaires : l’obtention de permis de construire a été facilitée et le transfert de propriété a été accéléré. Le Burundi a aussi facilité la création d’entreprise en éliminant l’exigence d’une certification par un notaire des documents de l’entreprise, de la publication des informations sur les nouvelles entreprises dans un journal et de l’enregistrement des nouvelles entreprises auprès du Ministère du Commerce et de l’Industrie. Le pays a réduit le temps pour le commerce transfrontalier en améliorant l’utilisation des systèmes d’échange de données électroniques.

Sao Tomé et Principe : rang mondial Doing business 2013 : 160e

Commentaire Doing business : Sao Tomé et Principe a rendu l’obtention des permis de construire plus coûteux en augmentant les frais associés.

Sénégal : rang mondial Doing business 2013 : 166e

Commentaire Doing business : Le Sénégal a facilité le démarrage d’une entreprise en remplaçant l’exigence d’une copie des dossiers criminels des fondateurs par une déclaration sous serment au moment de l’enregistrement de la société.

Angola : rang mondial Doing business 2013 : 172e

Commentaire Doing business : L’Angola a facilité le raccordement à l’électricité en éliminant le besoin pour un client de faire une demande d’autorisation auprès de deux compagnies d’électricité différentes pour obtenir un raccordement au réseau électrique.

Niger : rang mondial Doing business 2013 : 172e

Commentaire Doing business : Le Niger a raccourcit les délais d’importation de biens en développant et en optimisant le système d’échange de données électroniques pour les formalités douanières.

Côte d’Ivoire : rang mondial Doing business 2013 : 177e

Commentaire Doing business : La Côte d’Ivoire a facilité la création d’entreprise en réorganisant le greffe du tribunal où les entrepreneurs déposent leurs documents d’entreprise.

Article publié par Next-Afrique

Lu sur http://terangaweb.com

 

 A 16 ans, elle fait sensation dans le monde des échecs. Phiona Mutesi, une Ougandaise issue des bidonvilles, a appris à jouer aux échecs un jour où elle cherchait à manger.

En 2011, Tim Crothers lui consacrait un article dans le prestigieux magazine de sport américain, ESPN Magazine. Elle, c’est Phiona Mutesi, une Ougandaise de 16 ans qui a découvert les échecs en se baladant dans les couloirs d’un tournoi, à la recherche de nourriture. Aujourd’hui, l’écrivain consacre un livre entier sur l’adolescente qu’il considère comme l’ultime outsider. « Avant de découvrir les échecs, je vivais dans la rue« , confie Phiona à la CNN. « Il n’y avait rien à manger dans la rue« .

Lire la suite l’article sur http://www.gentside.com/insolite/phiona-mutesi-la-championne-d-039-echecs-issue-des-bidonvilles-ougandais_art46992.html

Du Burkina Faso au Lesotho ou au Kenya, en passant par le Mali, le Ghana et le Rwanda, la Banque mondiale a recensé 26 exemples de réussites à méditer. Une sorte de leçon en 26 points sur le dynamisme économique du continent.

« Yes Africa Can ». C’est sous ce titre, certes un peu usé, que la Banque mondiale vient de publier un ouvrage consacré à 26 cas de success stories emblématiques d’un continent en plein essor malgré les secousses politiques. De la mangue malienne au tourisme rwandais, de la généralisation de l’accès à l’éducation en Ouganda en passant par la couverture santé en Éthiopie, en passant par le paiement mobile au Kenya, autant d’exemples à méditer et à reproduire que la Banque mondiale a souhaité mettre bout à bout dans ce recueil de près de 500 pages préfacé par la vice-présidente de l’institution, la Nigériane Obiageli Katryn Ezekwesili. Un ouvrage voué au redressement de l’image du continent.

Lire l’article sur http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110707184121/

«Mogadiscio, passés oubliés et futurs lointains»: l’exposition qui se tient à Londres est pleine de promesses quant à la capitale somalienne. Malgré un passé douloureux, le retour au pays des exilés somaliens dessine l’avenir du pays sous un jour meilleur.

L’International Architecture & Design Showcase propose une série de manifestations à Londres entre juin et août 2012, à l’initiative du British Council.

Parmi les cinq pays africains représentés, la Somalie offre une voix attendue et renaissante avec l’expositionMogadiscio, passés oubliés et futurs lointains (Mogadishu, forgotted pasts and distant futures) qui a ouvert le 5 juillet 2012.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/90549/somalie-mogadiscio-passes-oublies-et-futurs-lointains

 

L’organisme de recherche britannique The Legatum Institute (LI) vient de publier un classement de prospérité de 142 pays. Le premier pays africain dans ce classement n’est pas celui que l’on croit…

Comme chaque année depuis 2006, l’organisme de recherche The Legatum Institute (LI), dévoile l’indice de prospérité de 142 pays à travers le monde.

L’institut a pour ambition de ne pas mesurer uniquement la richesse économique mais aussi le bien-être de la population d’un pays.

Elle se base sur huit principaux critères de mesure, à savoir: l’économie, l’entrepreneuriat et les opportunités, l’éducation, la santé, la gouvernance, la sécurité, les libertés individuelles et le capital social, réalisé sur quatre ans.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/98135/economie-classementles-10-pays-africains-les-plus-prosperes

Macky Sall et ses convives lors de l’ouverture du sommet Africités

Comment développer l’Afrique de demain à partir des collectivités locales ? C’est à cette question que tentent de répondre les différents participants du sixième sommet d’Africités. Le président sénégalais Maky Sall a donné mardi le coup d’envoi du Forum, qui se tient jusqu’au 8 décembre à Dakar.

Alors qu’il était attendu à 9h, ce n’est finalement qu’à 10h30 que Macky Sall est arrivé au King Figh Palace, à Dakar, où se tient actuellement le Forum Africités. « Toujours du retard ! Ca c’est bien l’Afrique ! », rouspètent certains participants impatient que le président sénégalais donne le coup d’envoi de ce sixième sommet. Mais leur agacement se dissipe très vite. La géante tente, bondée de monde, où la cérémonie d’ouverture a lieu, est l’objet de toutes les curiosités. Plusieurs centaines de personnes, originaires de tout le continent, ont répondu à l’invitation.

Les femmes africaines ont particulièrement attiré l’attention avec leurs boubous colorés. « Elles sont belles », entendait-on régulièrement dans l’assistance. Ces dames, très coquettes, n’ont pas été les seules à être remarquées. Des hautes personnalités assises sur l’estrade près du chef d’Etat sénégalais ont aussi fait l’objet de tous les regards, notamment les ex-présidents sud-africain Tabo Mbeki , cap-verdien Pedro Pires et béninois Nicephore Soglo. Le maire de Paris Bertrand Delanoe a aussi répondu à l’invitation. Son discours enflammé est d’ailleurs très applaudi : « Nous devons bâtir ce siècle de la démocratie locale solidaire en Afrique. En tant qu’élus locaux, nous devons proposer des solutions pour améliorer les services d’assainissement, de l’éducation, de la santé… Ce Forum est un grand évènement dédié à la paix en Afrique. C’est un sommet d’espérance pour les populations et pour l’Afrique ! ».

« L’Afrique ne pourra pas se développer sans infrastructures »

Comment construire l’Afrique à partir de ces territoires ? Questionne quant à lui le président sénégalais, qui souligne qu’ « aujourd’hui les grandes villes africaines ont un nouveau paradigme. Elles doivent faire face à l’accroissement de la population, aux problèmes d’assainissement de l’eau et d’emménagement urbain ». Il rappelle également que l’Afrique « ne pourra pas se développer sans infrastructures adéquates qui puissent nous relier les uns aux autres ». Même son de cloche du côté de l’ex-président béninois et maire de Cotonou qui met en exergue les problèmes de « mobilité urbaine » que rencontrent les villes africaines. La démographie est en effet en pleine croissance. « Dans les prochaines années, il y aura plus d’un milliard d’habitants de plus en Afrique. Comment loger et nourrir toutes ces populations ? C’est une question qu’il faudra résoudre ».

Alors qu’elle est l’une des solutions pour résoudre cette équation ? L’ancien président béninois et le maire de Dakar, Khalifa Sall, également présent à l’ouverture du sommet, sont convaincus que le développement de l’Afrique doit passer par les collectivités locales. Ils estiment qu’il est primordial de « doter les collectivités locales de plus de moyens pour qu’elles puissent répondre à ces exigences ». Ils ont lancé un appel au président sénégalais afin d’évoluer en ce sens. Ce dernier a promis que l’Union africaine allait se pencher sur la question pour développer le potentiel des collectivités locales africaines. Reste à savoir si l’organisation panafricaine concrétisera ce projet.

PAR ASSANATOU BALDÉ

Lu sur http://www.afrik.com

Il est jeune, a 16 ans et est devenu le plus jeune invité du Massachussets Institute of Technology, MIT, une prestigieuse université américaine. Son exploit : à 13 ans, autodidacte, il construit batteries et générateurs électriques à partir d’objets trouvés dans les poubelles de son village en Sierra Léone.

Ne disposant pas d’électricité, ce jeune garçon a voulu aider sa famille en mettant à sa disposition une batterie entièrement fabriquée par ses soins, et issue de l’association de l’acide, du soda, du métal, le tout combiné dans une tasse et scotché. Invention qui s’avéra tout à fait utile pour produire de l’électricité, et qui le poussa, toujours à partir d’objets trouvés dans des poubelles à fabriquer un générateur pour le bonheur de sa famille.

Les voisins affluaient dans la maison du petit prodige, qui pour recharger un téléphone, qui pour étudier sous les lueurs des ampoules… Mais Kelvin ne s’arrêta pas en si bon chemin. Il fabriqua ensuite une station radio fait maison où il donne la parole à des jeunes de son village (cf vidéo ci-dessous)

Découvert grâce à un étudiant sierra-léonais

Le jeune Kelvin a été découvert par un étudiant du MIT, lui aussi sierra-léonais, David Sengeh, qui impressionné par la débrouillardise du garçon incita son université à l’inviter.

« Il fera bientôt parti des résidents du MIT dans le cadre de notre initiative de développement international et un invité de l’école d’ingénierie d’Harvard, explique David Sengeh. Il acquerra plus de savoirs pratiques pour pouvoir aider sa communauté. »

D’ores et déjà le jeune prodige veut s’attaquer à un projet plus grand: construire une éolienne qui fournira de l’électricité à tout son village. Plus que jamais, les jeunes inventeurs africains ont besoin de décideurs et financiers, privés ou publics pour soutenir leurs projets qui sont très souvent bénéfiques aux populations.

Lu sur http://www.lanouvelletribune.info

‘’La Pirogue’’ de Moussa Touré (longs métrage) et ‘’Président Dia’’ d’Ousmane William Mbaye (documentaire) ont décroché le Tanit d’Or, récompense suprême de la 24ème session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) clôturée samedi soir à Tunis (Tunisie), a appris l’APS auprès des organisateurs.

‘’Tey’’ (Aujourd’hui) d’Alain Gomis a, quant à lui, reçu le Prix spécial du jury dans la catégorie ‘’longs métrages’’, indique le palmarès de la compétition de ce festival de cinéma arabe et africain, qui s’était ouvert le 16 novembre dernier dans la capitale tunisienne.

« La Pirogue », film de 87 minutes sélectionné dans la catégorie « Un certain regard », à la dernière édition du Festival international de Cannes (16-27 mai), aborde le thème de l’émigration. Il raconte l’odyssée d’un groupe de Sénégalais et de Guinéens à travers le regard d’un capitaine de pirogue chargé de les transporter jusqu’aux îles Canaries.

Pour les longs métrages, c’est la troisième fois que le Sénégal obtient le grand prix des JCC, après Ousmane Sembène pour ‘’La Noire de…’’ (1966, première session) et Mansour Sora Wade pour ‘’Ndeysaan, Le Prixdu pardon’’ (2002, 19ème session).

Dans ‘’Président Dia’’, Ousmane William Mbaye donne la parole à Mamadou Dia, président du Conseil de gouvernement du Sénégal (1956-1962), qui s’explique sur les événements politiques survenus en décembre, à l’origine de sa destitution.

 

Voici le palmarès complet de la 24ème session des Journées cinématographiques de Carthage :

 

CATEGORIE DES LONGS METRAGES

– Tanit d’Or : ‘’La Pirogue’’ de Moussa Touré (Sénégal)

– Tanit d’Argent : ‘’Mort à vendre’’ de Faouzi Bensaïdi (Maroc)

– Tanit de Bronze : ‘’Sortir au jour’’ de Hala Lotfi (Egypte)

– Prix spécial du jury : ‘’Aujourd’hui’’ d’Alain Gomis (Sénégal)

– Prix de la meilleure actrice : Ciomara Morais pour son rôle dans ‘’Tout va bien ici’’ de Pocas Pascoal (Angola)

– Prix du meilleur acteur : Ali Suleiman pour son rôle dans ‘’Le dernier vendredi’’ de Yahya Alabdallah (Jordanie)

 

 

CATEGORIE DES COURTS METRAGES

– Tanit d’Or : ‘’Courte vie’’ d’Adil El Fadili (Maroc)

– Tanit d’Argent : ‘’Bousculades, 9 avril 1938’’ de Sawssen Saya et Tarak Khaladi (Tunisie)

– Tanit Bronze : ‘’Lyzia’’ de Marie-Clementine Dusabenjamba (Rwanda)

 

CATEGORIE DES DOCUMENTAIRES

– Tanit d’Or : ‘’Président Dia’’ d’Ousmane William Mbaye (Sénégal)

– Tanit d’Argent : ‘’La vierge, les Coptes et moi’’ de Namir Abdel Meseeh (Egypte)

– Tanit de Bronze : ‘’It’s all in Lebanon’’ de Wissam Charaf (Liban)

 

PRIX PARALLELES

– Mention spéciale du jury de la Fédération internationale des ciné-clubs :  »Parfums d’Alger » de Rachid Belhadj (Algérie) et  »Le professeur » de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)

– Prix du meilleur court métrage tunisien de la section  »Perspectives » (attribué par la Chambre syndicale des producteurs tunisiens) :  »Le fond du puits » de Moez Ben Hassan

– Prix du meilleur monteur et Prix du meilleur photographe (décernés par l’Union générale des travailleurs tunisiens -UGTT) : Karim Ben Hamouda et Hatem Nachri (Tunisie).

 

Par BOUBA SOW

Lu sur http://www.lesoleil.sn/ 

Le rapport annuel de l’ONUSIDA paru ce mardi note une considérable diminution des contaminations et des décès liés au sida en Afrique subsaharienne, alors que les financements internes dans ces régions sont en constante augmentation.

L’Afrique subsaharienne a connu un net déclin des nouvelles contaminations et des décès liés au sida ces dernières années, avec un progrès notoire dans la prévention concernant les enfants, note mardi dans son rapport annuel l’ONUSIDA.

Le nombre des décès est passé à 1,8 million en 2005 à 1,2 million en 2011, soit une baisse de 32% en six ans. Le nombre des nouvelles contaminations est évalué à 1,8 million en 2011 contre 2,4 millions en 2001, une baisse de 25% en dix ans.

 Photo de http://enfants-dafrique52.skyrock.com/2.html

Entre 2009 et 2011, le nombre des enfants nouvellement atteints par le VIH en Afrique subsaharienne a diminué au total de 24%, avec des progrès spectaculaires (déclin de 40 à 59%) dans six pays : Afrique du Sud, Burundi, Kenya, Namibie, Togo et Zambie. Dans quatre pays en revanche, le nombre des infections a augmenté : Angola, Congo, Guinée Bissau et Guinée Equatoriale.

Ces progrès manifestes ne doivent pas faire oublier que l’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée dans le monde. En 2011, on estime que 23,5 millions de personnes y vivent avec le VIH, soit 69% des personnes infectées au niveau mondial. A noter que 92% de ces personnes sont des femmes enceintes. Par ailleurs, plus de 90% des enfants ayant contracté le VIH en 2011 vivent dans cette zone.

Augmentation des financements dans les zones les plus touchées

L’organisation ONUSIDA relève néanmoins que des progrès ont été faits dans les opérations de dépistage et de traitement des patients, qui couvrent une population de plus en plus large. Des efforts considérables au niveau du financement de la lutte contre le VIH ont aussi été faits.

Alors que dans 21 pays, l’aide internationale représente plus de 50% des investissements, le financement national atteint plus de 75% en Afrique du Sud et au Botswana, et plus de la moitié en Namibie, au Gabon et sur l’île Maurice. En outre, les dépenses nationales ont été doublées au Kenya entre 2008 et 2010, au Togo entre 2007 et 2010 et au Rwanda entre 2006 et 2009.

Lu sur www.lci.tf1.fr  

http://lci.tf1.fr/science/sante/sida-declin-des-deces-et-des-contaminations-en-afrique-7675614.html

Semaine bénie des dieux de la littérature pour le romancier Tierno Monétembo dont  » Le Terroriste Noir », consacré lundi par le prix Erckmamm-Chatrian à Metz (considéré comme le « Goncourt lorrain ») est aussi depuis mardi lauréat du Prix international du Roman Métis de la plus grande cité d’outremer.

Les organisateurs de la troisième édition du prix littéraire dionysien, Association Réunion des Livres, Saint-Denis, Rectorat, Dac Oi… se sont retrouvés hier dans la salle des mariages de l’ancien Hôtel de ville, sous la magnifique toile du peintre de marine Ménardeau, « Les âges de la vie », pour rendre le verdict prononcé par les jurés d’ici et d ’ailleurs placés sous la présidence de l’homme de lettres et journaliste, Mohammed AIssaoui.

Les délibérations ont été portées plusieurs jours durant par la magie satellitaire entre la Réunion et l’autre côté de la mer, donnant finalement une immense majorité des voix sinon la totalité, à l’auteur guinéen qui vit aux Etats-Unis, Tierno Monénembo, pour la qualité de son ouvrage « Le terroriste noir ». Marie-Jo Lo-Thong, l’experte en littérature de l’antenne du ministère de la Culture en cette île a su résumer la pensée de tous ceux qui comme elle ont apprécié l’écriture et l’histoire de ce roman dont l’action se situe dans les Vosges au coeur de la Résistance, pendant la Seconde Guerre mondiale, où s’est illustré un jeune engagé d’origine africaine, héros de cette aventure.

« Un livre qui séduit par sa leçon d’himanisme, le terroriste ici signifiant résistant. Celui qui porte une action remarquable pour la France », expliqua la conseillère livre de la DAC OI ajoutant que, au nom de l’Histoire, ce personnage est un héros.

 » Tierno Monenembo témoigne là d’une belle écriture et d’une magnifique intrigue racontant la vie d’un village où les gens sont contents d’accueillir autrui et sont importants les uns pour les autres. On n’a pas une seconde envie de lâcher ce livre, pris que l’on est par le fil du récit particulièrement éloquent au niveau des émotions », dit encore Marie-Jo Lo-Thong appréciant ce morceau de littérature qui fait avancer le monde avec des armes non vulgaires. « Un vrai bonheur » assure-t-elle, que partage à l’évidence Tahar Ben Jelloum dans un billet adressé aux autres membres du jury où il souligne « la force du roman de Tierno Monenembo, son écriture limpide,tout en retenue, et son contenu en noir et blanc qui, par des détours historiques parle bien de sujets actuels ».

L’auteur primé en cette saison dédiée, aime donc les personnages atypique. Il l’a prouvé avec l’épopée africaine d’Olivier de Sanderval, Français qui devint « roi de Kahel » dans le Fouta-Djalon, au XIXe siècle, et il récidive avec avec l’histoire extraordinaire du tirailleur sénégalais, devenu chef d’un maquis de la Résistance.

Un héros méconnu par une France peu reconnaissante et à laquelle pourtant il rend un puissant hommage. Tierno Monénembo, homme de convictions qui a fui la Guinée de Sékou Touré, n’hésite pas lui-même à s’engager, que ce soit pour condamner l’ingérence des puissances occidentales en Afrique ou pour défendre l’honneur de Nafissatou Diallo… Il a découvert son héros Addi Bâ en lisant la presse quand au début 2000, la médaille de la Résistance fut remise à sa famille à titre posthume. Monenembo est alors parti pour ce village vosgien sur les traces de son « terroriste noir ». Il faudra attendre un mois pour voir l’auteur convié à recevoir son prix le 6 décembre prochain. ce qui nous laisse le temps de lire l’ouvrage déjà à l’honneur… dans toutes les bonnes librairies !

Marine Dusigne

* « Le terroriste noir » de Tierno Monenembo paru au Seuil

Lu sur http://www.clicanoo.re