La Librairie Galerie Congo participe à la 17ème édition du salon Plume Noire qui se tiendra le vendredi 19 octobre 2012 à « l’ADRESSE » 34, boulevard de Vaugirard, Paris 15ème sous le thème de la poésie. Un hommage y sera rendu à Léon Gontran Damas.octobre 2012 – communiqués de festivalscontact mail

Le SALON DU LIVRE DE LA PLUME NOIRE 2012.

Le Salon du Livre de la Plume Noire est organisé pour promouvoir les littératures du monde noir et du monde francophone. Il est l’un des rendez-vous de Lire en Fête (manifestation nationale du ministère de la Culture et de la Communication). Pendant le salon, pour la 7ème année consécutive, le « Prix Senghor », sera remis en présence de Henri Lopes, écrivain et ambassadeur du Congo en France, et de nombreuses personnalités.

La sélection de l’édition 2012 :

Thure de Thierry LEUZY – Ed. de la Bagnole (Québec)
Le goût du rat de Maureen PITZ – Ed Le Bas Vénitien (Belgique)
Arvida de Samuel Archibald – Ed Le Quartanier (Québec)
L’angle mort de Véronique Merlier – Ed Arléa (France)
Tous les corps naissent étrangers de Hugo Léger – XYZ Editeurs (Québec)
Le silence ne sera qu’un souvenir de Laurence Vilaine – Ed Gaïa (France-Roumanie)
Si tu passes la rivière de Geneviève Damas – Ed Luce Wilquin (Belgique)
La nuit du chien de Olivier Brunhes – Ed Actes Sud (France)
Avant le silence des forêts de Lilyane Beauquel – Gallimard (France)
Les deux aveugles de Jéricho de Matthieu Mégevand – Ed. L’Age d’Homme (Suisse)
Léna de Virginie Deloffre – Ed Albin Michel (France-Russie)

Partenaire du Salon Plume Noire pour la troisième année consécutive, la Librairie Galerie Congo organisera des séances de dédicaces et proposera une vaste sélection de titres liés aux thèmes abordés pendant les tables-rondes, les livres des auteurs sélectionnés pour le Prix Senghor, et les dernières sorties littéraires.

L’exposition collective éphémère « Art Urbain, Nature et Pixel » avec les oeuvres de Christophe BLANC (peintre), Ivan SOLLOGOUB (peintre), Jacques SUBILEAU (peintre-Plasticien), Jérôme GULON (céramo- Plasticien) et Yves YACOËL (plasticien) est ouverte au public du 19 au 21 Octobre 2012.

Pour obtenir le programme détaillé : Marie-Alfred Ngoma, 01 40 62 72 81,marie-alfred.ngoma@lagaleriecongo.com

Lu sur http://www.africultures.com

Malgré ses 236 millions d’affamés, selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le continent africain peut se nourrir et nourrir le monde à en croire le président du Fonds international de développement agricole (Fida), le Nigérian Kanayo F. Nwanze.

Selon un rapport publié, ce 9 octobre 2012, par les Nations Unies, 868 millions de personnes ont souffert de sous-alimentation chronique pendant la période 2010-2012 dans le monde, soit autant que les trois années précédentes. «L’agriculture paysanne et familiale des pays du Sud peut et doit devenir rentable, afin de susciter des vocations et de contribuer à nourrir l’humanité», souhaite Kanayo F. Nwanze, et pour cela il est nécessaire de soutenir les petits agriculteurs comme le recommande le forum pour la révolution verte en Afrique.

Lire l’article sur http://gabonreview.com/blog/kanayo-f-nwanze-lafrique-peut-se-nourrir-et-nourrir-le-monde/

Du 10 octobre 2012 au 14 juillet 2013, le musée Dapper présentera l’exposition « Design en Afrique : s’asseoir, se coucher et rêver », qui dévoile un univers principalement voué à des objets supportant le corps.

Leur conception est marquée par une créativité en prise directe avec les attitudes, les mouvements, mais aussi avec les symboles de la décoration et bien entendu ces objets traduisent aussi les cultures des hommes à qui ils sont destinés. Formes et fonctions dialoguent ainsi pour le confort des uns… ou le prestige des autres. Domaine où l’inventivité est forte en Afrique subsaharienne, tant hier qu’aujourd’hui, le mobilier utilisé pour s’asseoir ou dormir constitue le sujet de cette exposition, alors que les objets traditionnels sont aujourd’hui fréquemment remplacés par des pièces contemporaines fabriquées en série. L’exposition Design en Afrique ne vise pourtant résolument pas à la confrontation de l’ancien et du nouveau. Elle tente en revanche à donner à voir combien et comment les besoins du quotidien stimulent la créativité, et l’ont fait depuis bien longtemps. Les créateurs d’origine africaine concrétisent en toute liberté leurs réflexions, et l’inspiration de quelques-uns s’approche du répertoire des arts traditionnels, même s’ils sont, pour certains, formés en Europe et que leurs réalisations touchent, timidement, davantage l’Occident que l’Afrique elle-même.

L’art du design est ouvert à des pratiques, telle que l’installation, réservées jusqu’alors à d’autres modes d’expressions plastiques, favorisant ainsi l’émergence d’esthétiques nouvelles qui entretiennent souvent un dialogue original avec les cultures traditionnelles. Les designers présentés sont Kossi AssouNicolas Sawalo CisséIssa DiabatéCheick DialloAlassane DraboBalthazar FayeIviart IzambaOusmane MBayeVincent NiamienAntonio Pépin et Christian NdongMenzamet, et Jules-Bertrand Wokam. La commissaire de l’exposition est Christiane Falgayrettes-Leveau.

Design en Afrique, au musée Dapper, 35bis rue Paul Valéry 75116 Paris,             01 45 00 91 75      , du 10 octobre 2012 au 14 juillet 2013, de 11 à 19h. Fermé les mardi et jeudi. Métro Victor Hugo ou Charles-de-Gaulle-Étoile

 

Lu sur http://agencetropiques.wordpress.com

ÑUUL KUKK est né pour faire rempart aux marques de produits de dépigmentation qui se permettent de déployer des campagnes publicitaires pour vanter leurs produits (Ex: Djarabi, Shiny Innovation, Khess Petch…

ÑUUL KUKK est une réponse citoyenne directe à ces procédés marketing répréhensibles mais aussi une opportunité de déployer une campagne permanente de sensibilisation sur la nocivité de la pratique de dépigmentation.

QUE SIGNIFIE ÑUUL KUKK?

Il est difficile de traduire avec fidélité, en y incorporant toute la nuance, le terme Wolof « Ñuul Kuuk ». Pour faire simple, « Ñuul Kuuk » signfie « Tout(e) Noir(e) ».

« Ñuul » veut dire « Noir(e) ». En Wolof, « Kuuk » est un qualificatif exclusivement associé à « Ñuul » pour accentuer la noirceur. En quelque sorte, l’expression « Ñuul Kuuk » fait ainsi référence au degré maximal que peut atteindre la « couleur » noire.

QUELLE EST L’AMBITION?

  • Magnifier la beauté noire en affichant des images de belles femmes à la peau foncée
  • Centraliser une base de connaissance et de données sur les dangers de la dépigmentation
  • Recueillir des témoignages, des astuces, des conseils pour sublimer la beauté des peaux noires et offrir ainsi une alternative aux personnes qui vivent mal leur apparence et souhaitent l’améliorer

BRAVO aux initiateurs de cette contre campagne afin de stopper un véritable désastre sanitaire en Afrique, les cancers de la peau se développent, entre autres…

VISITEZ LE SITE  ET FAITES PASSER LE MESSAGE

http://www.nuulkukk.com/index.php/fr/

Il existerait un antidouleur naturel plus puissant que la morphine

Le venin du mamba noir, l’un des plus grands serpents d’Afrique, aurait une valeur analgésique aussi puissante que la morphine.

Des chercheurs français ont découvert que le venin d’un très grand reptile d’Afrique, le mamba noir, a des effets analgésiques aussi puissants que ceux de la morphine. Dans leur rapport, publié dans la revue britanniqueNature le 3 octobre dernier, ils indiquent que la substance du serpent rivalise avec les propriétés de la morphine, les effets secondaires en moins.

Testé en laboratoire sur des souris, ces dernières n’ont pas subi de dépression respiratoire comme on l’observe souvent chez les patients à qui l’on a administré de la morphine et le phénomène d’accoutumance est moindre.

A cela s’ajoute une capacité équivalente à neutraliser la douleur au niveau local et sur le système nerveux central. Des résultats encourageants pour des scientifiques en mal de nouveaux antalgiques.

C’est en 1990 que les chercheurs ont mis en avant le rôle des ASICs (une famille de protéines) dans la sensation de la douleur. Les recherches de nouveaux antidouleurs s’orientent donc vers les substances capables de bloquer l’action des ASICs.

Aujourd’hui, nous savons que le venin du mamba noir d’Afrique est supporté par les souris  mais nous ignorons quand nous pourrons l’utiliser sur l’homme car s’il n’est pas mortel dans l’immédiat, une morsure non traitée est fatale.

Lu sur http://www.donnetonavis.fr/il-existerait-un-antidouleur-naturel-plus-puissant-que-la-morphine.html

 

L’African School of Economics (l’école d’économie africaine, ASE) verra le jour à la rentrée de l’année scolaire 2014-2015. Son but est de répondre au manque d’écoles en Afrique où la formation et la recherche n’ont rien à envier à celles des meilleures universités du monde. ASE souhaite devenir une école de classe mondiale qui pourra contribuer au développement de l’Afrique à travers une formation excellente, des projets de recherche créatifs et des solutions innovantes et africaines pour éclairer les politiques et décisions économiques des pays africains.

Le projet de l’African School of Economics est porté et conduit par Léonard Wantchekon, professeur béninois d’économie politique à l’Université de Princeton. Il avait déjà créé en 2004 à Cotonou l’Institut de Recherche Empirique en Economie Politique (IREEP), un institut qui fournit une expertise en matière de gouvernance et de politiques publiques. L’ASE se veut un prolongement du succès de l’IREEP, qui incorporera tout ce qui fait le succès d’un grand département d’économie comme celui de l’université de Princeton ou de l’Ecole d’Economie de Toulouse.

A travers ses programmes de niveau Master : Master en business (MBA), Master en Administration Publique (MPA), Master en Mathématiques, Economie et Statistiques (MMES) et Master en développement (MDS), l’école préparera des professionnels africains à des postes managériaux importants dans les agences de développement ou les multinationales, de même que des entrepreneurs cherchant à monter leur propre entreprise. Elle réduira également la fameuse « fuite des cerveaux » en proposant à des étudiants de très grande qualité une formation du niveau des standards internationaux. L’école aura également deux programmes doctoraux (un doctorat en économie et un doctorat en management) à travers lesquels elle entend faire mieux entendre les voix et les avis africains les mieux informés dans les débats sur les questions qui touchent le continent.

Si comme on peut le voir dans un article paru sur TerangaWeb, des Masters MMES ou MBA de bonne qualité existent déjà dans la région au Sénégal (CESAG), au Cameroun (l’ISSEA), en Côte d’Ivoire (l’ENSEA) ou en Afrique du Sud (à l’université de Cape Town), l’African School of Economics entend se distinguer en proposant une formation plus complète et plus diversifiée : à la fois quantitative et qualitative, professionnalisante mais aussi académique, à forte composante managériale mais également encrée sur les sciences sociales, la recherche théorique et appliquée. L’école projette de recruter les meilleurs professeurs africains dans les disciplines qu’elle couvre et d’aligner leur rémunération sur les niveaux du marché mondial. A travers des partenariats avec de grandes universités et centres de recherche de par le monde (les universités de Princeton, Harvard, Yale, Columbia et New York aux Etats Unis, les universités de Laval et d’Ottawa au Canada, les Ecoles d’Economie de Paris et de Toulouse et l’Ecole Polytechnique en France, l’Ecole d’Economie de Londres et l’université d’Oxford au Royaume-Uni), l’école aura à sa disposition des professeurs affiliés provenant de ces institutions. Ces partenariats permettront également  aux étudiants de l’ASE d’interagir avec ces institutions académiques reconnues et d’avoir une ouverture internationale en Afrique et en dehors pour leur carrière, qu’elle soit en entreprise ou universitaire. ASE aura également trois centres consacrés à la recherche : l’IREEP qui existe déjà, l’Institut d’Etudes Africaines (IAS) et l’Institut pour le développement  du secteur privé (IPSD). En plus des opportunités de recherche que pourvoiront ces centres, ce seront également des véhicules qui assureront une partie du financement de l’école, qui engageront des partenariats avec des agences gouvernementales et des entreprises privées et qui donneront des emplois rémunérés aux étudiants désireux de financer en partie leurs études par ce canal.

Dans un récent article paru sur Terangaweb, Georges Vivien Houngbonon tout en se réjouissant de la mise en place imminente de cette grande école, posait la question de son accessibilité à tous et de sa représentativité à l’échelle du continent, sujette à caution par sa localisation géographique.

Il est vrai que le choix du Bénin pour implanter l’école peut susciter un débat. L’initiateur du projet invoque pour justifier ce choix le caractère démocratique du pays, sa relative stabilité politique de même que son bon classement en termes de respect des droits humains, son implantation géographique assez centrale et la relative qualité de son système éducatif. Le fait que ce petit pays qui était qualifié de «Quartier Latin de l’Afrique» soit francophone alors que les enseignements de l’école seront dispensés en anglais, permettra une attraction d’étudiants francophones et anglophones et facilitera les partenariats avec de grandes institutions académiques en France, au Canada et dans les pays anglo-saxons de premier plan. Mais l’attractivité de l’école viendra d’abord et avant tout de sa réputation d’excellence. Si elle arrive à remplir ses objectifs et à s’aligner sur les exigences internationales de qualité, de rigueur, de recherche et d’enseignements à la pointe de ce qui se fait dans le monde, elle attirera des étudiants africains de l’ensemble du continent. Ses partenariats ciblés avec des institutions dont la renommée n’est plus à faire ne feront qu’améliorer cette attractivité.

Quant au fait que l’école soit privée et donc payante avec des frais de scolarité qui seront vraisemblablement élevés, c’est en réalité un problème plus mineur qu’il n’en a l’air. D’abord de nombreux étudiants africains arrivent à trouver les moyens d’aller étudier en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, en quête d’une formation de qualité. Ils pourront la trouver, plus près d’eux et à des coûts relativement réduits. Quant aux étudiants brillants provenant de famille modeste, l’école proposera des bourses. Il y aura également des financements qu’ils pourront obtenir à travers la recherche dans les centres de l’école et des crédits dont l’obtention serait probablement facilitée par l’école.

Il est très important de noter que cette école fixera un standard et un exemple d’école de classe mondiale en Afrique. Ensuite, des écoles du même genre pourraient se multiplier sur le continent. Et comme le souhaite Georges Vivien Houngbonon dans son article, les Etats africains pourraient se saisir de cette initiative pour la répliquer. Il sera encore plus facile pour ces Etats d’octroyer des bourses aux meilleurs étudiants de leur pays pour aller y étudier, amoindrissant ainsi au passage les coûts de transport et le risque de faible attractivité de l’ASE pour les pays plus éloignés. L’African School of Economics a pour but de devenir une école du même niveau que les meilleures dans les disciplines qu’elle couvre et d’être un étendard de l’excellence africaine, c’est tout le mal que nous lui souhaitons.

Tite Yokossi

Lu sur http://terangaweb.com

” Apporter la connaissance, l’aide et l’espoir “, voilà le rêve que l’Américain du nom de George Verwer a eu il y a 34 ans quand il s’engagea dans le ministère de la librairie flottante. Aujourd’hui, ce ministère est une institution reconnue dans le monde : La seconde plus grande librairie flottante dans le monde.

Logos II

A la veille de son retrait de la navigation, le LOGOS II est venu comme pour dire au revoir aux Camerounais, tirant sa révérence pour laisser le podium à LOGOS HOPE. Nous avons rencontré un membre de l’équipage, Sonja Voelkle qui a accepté de nous conduire dans l’historique et les coulisses de ce ministère.

EPS: Je suis très heureux de ce que vous ayez accepté de consacrer quelques minutes de votre précieux temps pour nous accorder un entretien. Pour commencer, parlons du ministère qui parraine le LOGOS II; le ministère OPERATION MOBILISATION: depuis quand fonctionne-t-il? Qui en est le fondateur?

Sonja Voelkle: Nous avons 34 ans d’existence, depuis 1970. Le ministère est aussi âgé que moi. En fait le porteur de la vision c’est un Américain du nom de George Verwer. Il était un jeune étudiant quand il a donné sa vie au Seigneur. C’est alors qu’il s’est engagé dans la jeunesse chrétienne lors d’une campagne d’évangélisation de Billy Graham. Par la suite il réussit à convaincre d’autres jeunes de son âge à voyager pour le Mexique par voiture, dans le but d’y distribuer des tracts chrétiens. Plus tard, ce groupe consacrait certaines de ses vacances pour aller en Europe avec pour seule vision d’y distribuer des tracts. Ils priaient beaucoup pour l’avancement de l’Évangile dans le monde et le Seigneur leur a révélé le besoin en Inde. Il manquait de la littérature chrétienne dans cette partie du monde. Ils ont organisé plusieurs voyages de la Grande Bretagne en Inde en voiture pour y distribuer tracts et livres. Mais ils sont arrivés en Inde avec leurs vieilles Volkswagen quasiment en ruine. L’expérience ne pouvait être recommencée. De plus la quantité de livres transportée en voiture s’est vite avérée trop petite. Pourtant ils brûlaient de désir d’arroser l’Inde avec de la littérature chrétienne. Et pendant qu’ils priaient sur la mappe monde, le Seigneur leur a fait remarquer que les 2/3 du globe terrestre sont couverts par de l’eau. Ainsi pour accomplir leur vision, ils avaient besoin d’un bateau rempli de millions de livres.

EPS: Voilà la vision. Maintenant certainement il fallait prier pour les stratégies.

SV: Effectivement ils n’avaient ni bateau, ni capitaine, ni argent, … Le fondateur avait une seule chose avec lui, la conviction que le Seigneur qui avait donné la vision pourvoirait. D’ailleurs du haut de ses 65 ans aujourd’hui, quoi que retraité, il continue d’œuvrer pour l’avancement de l’Évangile. Il a eu la grâce de partager sa vision avec des personnes qui ont accepté de financer le ministère. Par la grâce de Dieu, l’argent a été rassemblé et LOGOS I a pu être acheté. Et le ministère était né: Opération Mobilisation (OM). C’est un ministère international à vocation missionnaire qui travaille dans plus de 90 pays, avec plus de 3000 ouvriers pour la gloire du Seigneur. Plus tard vint le DOULOS.

Sonja VoelkleSonja Voelkle

EPS: Mais où est donc LOGOS I aujourd’hui?

SV: En 1988 au sud du Chili, le LOGOS I a heurté un roc et a coulé. Mais tout l’équipage a pu être sauvé. Seul le matériel était perdu, gloire à Dieu. Les membres du ministère ont quand même été très secoués, prêt du découragement, se demandant comment le Seigneur avait pu permettre cela. C’est plus tard qu’ils ont eu la réponse à leur question: Le LOGOS I était déjà trop petit pour le ministère et le Seigneur voulait le mettre de côté. Il a touché les cœurs de plusieurs personnes dans le monde, les amis du LOGOS I et, en un an seulement, des fonds ont pu être collectés pour acheter le LOGOS II que vous voyez aujourd’hui dans le port de Douala.

EPS: Si vous voulez bien, parlons de la différence entre LOGOS II et DOULOS.

SV: Voyez-vous, nous travaillons essentiellement sur deux bateaux: LOGOS II et DOULOS. En 2002, les populations du Cameroun et de Douala ont eu le privilège de recevoir le DOULOS. Ce dernier est actuellement le plus vieux bateau marchand transportant des passagers dans le monde. Le DOULOS transporte 350 personnes. Le LOGOS II est un peu plus récent et plus petit. Il transporte 200 personnes de 45 pays différents. Tous les membres de l’équipage sont des bénévoles, depuis le capitaine jusqu’au cuisinier. Nous ne recevons absolument aucun salaire. Nous avons donc besoin des églises et des individus pour nous soutenir financièrement.

EPS: Est-ce à dire que chaque membre de l’équipage doit forcément apporter ses propres sponsors?

SV: En réalité, l’argent ne doit pas venir d’une seule ressource, ce serait trop lourd pour une seule église. Les églises sont invitées à donner avec joie dans la mesure de leurs possibilités. Il est cependant recommandable que chaque missionnaire à bord suscite des fonds auprès de ses amis et de ses familles. Dans mon cas personnellement, j’ai une amie qui donne 5 dollars US par mois. Je peux vous dire que c’est une grande bénédiction pour moi. Imaginez un seul instant que plusieurs chrétiens s’engagent à donner autant.

EPS: Si un Camerounais veut faire partie de l’équipage, que doit-il faire?

SV: Disons qu’en général pour faire partie de l’équipage de OM comme missionnaire, vous devez remplir les conditions suivantes:
– Être un chrétien né de nouveau parce que nous sommes tous missionnaires à bord et nous avons le même objectif que de glorifier Jésus-Christ et de le faire connaître. Voilà notre raison d’être sur ces bateaux.
– Parler anglais au minimum à 70%
– Avoir une église ou un ministère qui vous soutient dans la prière et dans les finances. En tant que missionnaires, nous comptons beaucoup sur la prière de nos églises locales pour nous.
– Présenter quelques lettres de recommandation sur votre moralité et de ce que vous faites avec le Seigneur.
– Contacter notre bureau en Afrique du Sud qui va organiser un entretien.
– Avant de monter à bord, le candidat va suivre une formation de 6 mois en Afrique du Sud avec des financements venant de son église locale ou de ses sponsors.
Normalement chaque membre de l’équipage reste 2 ans à bord.

EPS: A supposer que le Saint-Esprit mette à cœur à un chrétien de soutenir le ministère Opération Mobilisation. Comment devrait-il s’y prendre pour envoyer les fonds?

SV: Les sponsors peuvent envoyer les fonds pour un membre bien précis au travers d’une de nos agences. Mais le montant minimum du soutien par membre de l’équipage varie de pays en pays selon la situation économique du pays. Je crois que pour le Cameroun, le candidat doit justifier de 300 dollars US par mois, soit environ 150.000 FCFA. Selon les cas, on peut aussi accepter que vous justifiiez de 80% de la somme requise pour vous donner accès à l’équipage. Pour ce qui est du Cameroun, il est rattaché à notre agence en Afrique du Sud. Tout contact avec OM venant du Cameroun doit transiter par l’Afrique du Sud.

EPS: Les sponsors sont-il fidèles ou alors vous arrive-t-il d’être lâchés une fois l’engagement pris et que le missionnaire est à bord?

SV: Il arrive que certains membres de l’équipage aient des problèmes de fidélité parce que c’est un défi pour les conditions économiques dans leur pays que de rassembler les fonds. Mais le Seigneur Est Fidèle. Il pourvoit toujours. Il nous revient aussi, à nous membres de l’équipage, de prier et de réactiver nos sponsors. Nous ne mobilisons pas des fonds mais nous partageons la vision à nos relations. Il arrive qu’une personne décide de se priver d’un repas dans la semaine pour commencer à donner l’équivalent pour nous soutenir. Nous louons toujours le Seigneur pour de telles initiatives.

EPS: A vous entendre, OM ne flotte pas dans de l’argent. Alors un mois à quai à Douala, qui paie?

SV: Voyez-vous, OM est un organisme de charité à but non lucratif. De plus nous vendons les livres à des prix raisonnables pour les rendre accessibles à plusieurs. Ainsi le bénéfice de la vente des livres couvre environ 20% de nos charges de fonctionnement. Voilà pourquoi nous faisons recours à des personnes et à des ministères qui soutiennent OM en lui-même et non plus des personnes particulières. Ceux-là qui ont un fardeau pour ce ministère peuvent par exemple choisir de financer le carburant ou d’autres charges d’exploitation. Quoi qu’il en soit, nous sollicitons et obtenons souvent des exonérations et des réductions pour les droits d’amarrage, les visas, les taxes, etc.….

EPS: Jetons un coup d’œil dans le quotidien de LOGOS II. Comment ce mélange de nationalités cohabite-t-il?

SV: Souvenez-vous que nous sommes une communauté internationale intégrant 45 nationalités. Nous sommes donc forcément interdénominationaux. Voilà pourquoi nous ne parlons pas de dénominations, nous ne parlons pas de ce qui pourrait nous diviser. Nous parlons des choses que nous avons en commun, c’est-à-dire Jésus-Christ et les évangiles. Nous commençons chaque journée par une dévotion matinale de tout l’équipage. Ensuite peuvent suivre des dévotions par département (Mécanique, cuisine, librairie, etc.). Chacun après cela vaque à ses occupations. Une fois par semaine nous avons une nuit de prière avec tout l’équipage. N’allez pas croire que nous nous ennuyons dans le bateau. En fait le LOGOS II passe 80% de son temps dans les ports parce notre ministère est destiné aux populations dans les pays et non aux poissons en mer. Les périodes de navigation d’un pays à l’autre sont consacrées à la formation et au repos pour ceux qui n’ont pas le mal de mer.

EPS: Sonja, si je demandais à voir les fruits du ministère LOGOS II?

SV: Les cas sont nombreux, des personnes qui ont reçu le Seigneur Jésus-Christ au travers de notre ministère. Tenez dans mon cas par exemple, au cours d’une escale il y a trois ans, alors que je sous-estimais mon niveau d’anglais, j’ai été invitée à donner mon témoignage en liaison avec le LOGOS II dans une école primaire. A la fin de mon propos, l’institutrice a donné sa vie au Seigneur. Au Chili pendant une escale, c’est 50 prisonniers sur 200 qui étaient nés de nouveau après un programme organisé par le LOGOS II dans la prison. Je pourrais vous donner des tas de témoignages pareils. Étant donné notre cour séjour dans les pays, nous tenons à confier les nouveau-nés en Jésus-Christ aux églises locales.

EPS: Si je comprends bien, vous ne voulez pas seulement vendre des livres dans les pays où vous accostez.

SV: Pas du tout. Certes les livres constituent l’activité principale. Nous voulons susciter la croissance spirituelle au travers de la lecture. Une équipe est consacrée à cela. Mais nous avons aussi d’autres activités comme les festivals, les conférences et les descentes dans les églises locales, dans les rues, les universités, les prisons, etc. Pendant ce séjour de LOGOS II au Cameroun, une équipe ira chez les pygmées pour une semaine et une autre ira à N’Gaoundéré pour une semaine aussi. Et une troisième sera dans une île vers Bakassi. La vision du ministère en quelques mots c’est d’annoncer l’Évangile dans toutes les nations en tenant compte des spécificités culturelles des peuples vers qui nous allons. Notre slogan c’est ” Apporter la connaissance, l’aide et l’espoir “.

EPS: George Verwer est-il le leader du ministère? Comment le ministère est-il organisé?

SV: Vu son âge relativement avancé, il a passé le relais l’an dernier à Peter Maiden, un anglais. Tenez, la direction générale du Ministère est à Londres, le bateau est déclaré à Malte et la direction générale des bateaux est en Allemagne. Dans environ 90 pays nous avons des représentations qui font dans l’évangélisation quand elles ne recrutent pas les futurs missionnaires. La coordination générale entre les différents sites est laissée au Saint-Esprit dans la prière et nous travaillons beaucoup par échange d’emails.

EPS: Racontez-nous en quelques mots comment se prépare une sortie comme celle que vous effectuez maintenant à Douala.

SV: Après avoir reçu le pays où nous devons aller, nous prions pour les stratégies d’évangélisation adaptées à ce pays. La prochaine étape, un peu plus compliquée, consiste à obtenir toutes les autorisations dans le pays de destination. C’est mon rôle pour cette mission. Nous essayons d’intéresser les pasteurs locaux à nos programmes, c’est le rôle de John Ip (Ile Maurice). Son épouse, Christine Ip, contacte les artistes pour le côté culturel de la mission. Les relations publiques doivent être préparées; c’est ce que fait Damaris Müller (Allemagne), et Adèle Ntamack (Cameroun) nous sert d’interprète et de secrétaire après avoir servi pendant 2 ans sur le DOULOS.

EPS: Alors que nous tendons vers la fin de cet entretien, j’aimerais que nous parlions un peu de vous-même, Sonja Voelkle.

SV: Je suis célibataire sans enfants. Je suis allemande et je sers sur le LOGOS II depuis trois ans.

EPS: A propos, les familles ou tout au moins les couples sont-ils acceptés sur le LOGOS II?

SV: Bien sûr. Dans le LOGOS II nous avons 15 enfants à bord, une école maternelle, une école primaire et donc des familles. Cependant, le règlement intérieur du bateau nous interdit de commencer des histoires d’amour avec un membre de l’équipage pendant notre première année de ministère. En deuxième année, toute relation naissante doit être au préalable déclarée au leadership du bateau. Qu’à cela ne tienne, beaucoup de mariages aujourd’hui ont commencé pendant que les concernés étaient en mission sur le LOGOS II.

EPS: Comment appréciez-vous l’accueil que l’Église vous a réservé au Cameroun?

SV: En fait au travers du DOULOS, les pasteurs connaissent déjà le ministère. Ils nous reçoivent bien, nous invitent dans leurs églises locales et nous accueillent merveilleusement bien en général. Tous les jeudis à 12heures, nous avons une réunion de prière avec les pasteurs locaux. Nous croyons que le LOGOS II peut aussi contribuer à rapprocher les serviteurs de Dieu au Cameroun.

EPS: Votre mot de fin Sonja?

SV: Mettons-nous ensemble dans l’unité et la prière et ceci pourra faire une grande différence.

Propos recueillis par Rév. Guy Olinga

 

Lu sur http://www.pyramidedusalut.net

En Afrique, on compte un albinos sur 4000 naissances alors que ce ratio est à un albinos sur 20000 naissances dans le reste du monde. Le nombre de personnes porteuses de ce gène récessif est donc proportionnellement beaucoup plus important en Afrique que dans le reste du monde.

L’albinisme, absence de pigmentation (mélanine) de la peau, des poils et des cheveux, frappe la destinée de ces Africains. Ils sont, dès la naissance, les victimes de la curiosité, de l’indifférence, du rejet ou de l’ignorance de leur entourage et de la société.

Au-delà des difficultés sanitaires que l’albinisme induit du fait de la fragilité de la peau et des yeux due à une malvoyance chronique, cette affection est une réelle malédiction pour celles et ceux qui en sont atteints.

En effet, dans certains pays africains, la cruauté des hommes dépasse de loin, celle du soleil et de ses rayons ultra-violets.

Dans certains pays, le quotidien de ces Africains à la peau d’albâtre devient un enfer dans lequel ils sont traqués, sacrifiés, massacrés pour des raisons mystiques difficilement compréhensibles.

Il existe une variété de conditions de vie pour les albinos, mais dans tous les cas, l’albinos, grain de riz dans une mer de mil, met mal à l’aise, dans les sociétés d’Afrique Sub-Saharienne.

Ils sont plus de 2000 albinos à vivre au Sénégal. Comme partout ailleurs, en Afrique leurs conditions de vie quotidienne sont difficiles, même si les sacrifices rituels ne sont pas pratiqués. El hadj Kâ et Mame Penda Diallo comme tant d’autres albinos n’y ont pas échappé. Leurs histoires sont représentatives de l’histoire collective des albinos mais elles se finissent bien et c’est le sens quotidien de nos actions : prouver qu’un avenir et une place existent dans nos sociétés pour les albinos.

Le parcours d’El hadj Kâ :

Habitant à Niakhayes, un village anonyme du Sénégal, El hadj Kâ devait marcher 8 km pour se rendre à l’école, malgré la distance et les risques pour sa santé. Il avait déjà perdu son frère et sa sœur suite à de graves cancers de la peau. Il était le seul survivant des trois enfants albinos de ses parents.

Malheureusement comme de nombreux albinos, faute de protection rigoureuse (crèmes solaires), El hadj a malheureusement lui aussi contracté un cancer de la peau. Restant leur seul enfant vivant, ses parents se sont battus corps et âmes pour le sauver, aux côtés de Mouhamadou Bamba Diop président de l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS). Leurs efforts n’ont pas été vains. El hadj a été opéré et sauvé. Aujourd’hui, il est en très bonne santé. Pour lui éviter ses déplacements pénibles et risqués pour sa santé M. Mouhamadou Bamba Diop l’a recueilli chez lui à Thiès. Il est actuellement au lycée, en classe de seconde.

Le parcours de Mame Penda Diallo :

L’histoire de Mame Penda Diallo, jeune femme de 23 ans, commence aussi par de gros problèmes lies à la scolarisation. Elle a été la victime de nombreuses discriminations, de moqueries de ses camarades d’école et de l’attitude d’enseignants peu compréhensifs refusant par exemple de la mettre au premier rang pour qu’elle puisse mieux voir le tableau. Au collège, c’était un plus facile pour elle, avec des enseignants plus compréhensifs et une voisine de table qui est devenue son amie et qui l’aidait à prendre des notes. Elle s’est accrochée à ses études jusqu’en 3ème mais malheureusement, elle n’a pas eu son brevet. Elle est tombée malade et a abandonné ses études.

Par la suite, elle a suivi une formation en informatique. Malheureusement elle n’a pas trouvé de travail. En voyant les actions que mènent l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS) et leur besoin de volontaires afin de réaliser des projets pour la communauté albinos, elle a décidé de venir travailler bénévolement à l’ANAS au niveau du Centre National des Albinos à Thiès. Grâce à l’ANAS elle a retrouvé confiance en elle et croit à des lendemains meilleurs où elle pourra aider sa famille vivant dans une situation précaire.

El hadj Kâ et Mame Penda Diallo sont aujourd’hui, respectivement secrétaire général et trésorière au niveau de l’ANAS. Aux côtés de l’association, ils luttent pour le droit à la dignité des albinos, l’accès à l’éducation, à la santé et à la formation pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

Ces photos de El hadj Kâ et Mame Penda Diallo ont été réalisées dans le cadre d’une campagne de sensibilisation pour un nouveau regard sur l’albinisme, réalisées par le  photographe designer Omar Victor Diop et son équipe notamment Marième Seck pour le maquillage  !

Un petit geste, une grande portée !

Par Arame Gueye  et Omar Victor Diop

 

L’association a besoin d’aide financière, de crèmes solaires IP 50+,

de lunettes de soleil, de casquettes, de chapeaux, de vêtements,

d’ombrelles,  de lunettes de vue…

Et de matériels scolaires, mobiliers scolaires, livres,  

machines à coudre,  accessoires de couture 

pour équiper leur centre…

« Un petit geste, une grande portée » 

 contact@albisen.org

http://www.albisen.org/

Téléphone +221 77 612 27 44

 

En avant pour le Burkina 2.0 La théorie du saut technologique est peut-être un bluff pour afro-optimistes. Pourtant, les Burkinabè se mettent au web 2.0.

Février 2011. Les mutins ouagalais inspirent un couvre-feu, pendant que les réseaux sociaux servent de catalyseurs au printemps arabe. Les opposants du régime burkinabè tentent de conjuguer, à leur tour, l’impératif du verbe «dégager». Pour mobiliser les foules, se crée, sur Facebook, une page «Blaise Compaoré dégage».

Le 30 avril, une manifestation réunira, à Ouagadougou, 34 partis politiques de l’opposition. Elle ne rassemblera que quelques centaines d’opposants. Six mois plus tard, la page Facebook «BCD» ne compte que 29 amis et le dernier «post» date de février…

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/61535/web-avant-pour-le-burkina-20

L’albinisme PHOTO : MARIE LAVENTURE / ANIDA

L’albinisme à la une du 28 septembre au 19 octobre à travers l’exposition itinérante « Les visages de l’albinisme »

Organisée par l’association ANIDA ANIDA, tous ensemble pour l’albinisme , fondée en 2011 par Adrienne Ntankeu, cette exposition vise, non seulement à faire connaître l’association et ses actions, mais aussi à sensibiliser la population française aux difficultés rencontrées par les personnes albinos en Afrique, et à récolter des fonds et des dons matériels au profit des oeuvres de l’association ANIDA.

Après Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Bordeaux ou Marseille, ANIDA ambitionne de déplacer son exposition itinérante sur le continent, dès août 2013. Conakry (Guinée), Douala (Cameroun), Kinshasa (RDC), Ouagadougou (Burkina-Faso), Bujumbura (Burundi) ou Dar es-Salaam (Tanzanie), « Les visages de l’albinisme », en se déplaçant en Afrique, veut sensibiliser la population africaine sur l’albinisme, qui au départ est une maladie ; un impératif, au vu des mythes qui entourent les albinos. L’association entend aussi profiter de cette exposition, pour distribuer le matériel récolté en France, et soutenir les actions en faveur de la préservation du capital santé des albinos.

Entrée libre (gratuite) vendredi 28 septembre à la Maison de l’Afrique à Paris

Le lancement de l’exposition itinérante se fera le vendredi 28 septembre 2012 à la Maison de l’Afrique, à Paris, 7 rue des Carmes (M° Maubert Mutualité). Pour l’occasion, un vernissage sera organisé le 28 au soir. Il sera accompagné d’une conférence sur l’albinisme dans le monde et les difficultés sociales et médicales engendrés par cette maladie. Des produits seront mis en vente durant toute la durée de l’exposition dans le but de récolter des fonds. A cette fin, des tirages des photographies exposées seront également mis aux enchères.

Conférenciers : M. Fulele Pascal Do Nascimento, sociologue spécialiste de l’albinisme et Maitre Guy Paul KIELE, avocat spécialisé dans les meurtres d’albinos en Afrique.

Lu sur http://missburkina.com