Un jeune nigérien de 28 ans, Abdoulaziz Kountché, nanti d’un brevet de pilote ultraléger, a réussi à faire voler avec succès, samedi à Niamey, un petit avion sans pilote, qu’il a conçu il y a un peu plus d’un an, a montré la télévision nationale.

Le drone « T900 » de 1,7 m d’envergure pour un poids de 2 kg, a fait des tours dans les airs, à 100 m d’altitude avant d’être ramené au sol dans un atterrissage parfait par son concepteur à l’aide d’une commande à distance.

« Il peut voler pendant 45 mn, à 6000 m d’altitude ; mais pour des raisons de sécurité, je décide de ne pas dépasser les 100 m d’altitude », a-t-il précisé.

Le jeune Abdoulaziz Kountché a choisi ce jour, 10 novembre 2012, 25eme anniversaire de la disparition de son grand père, le Général Seyni Kountché, ancien chef d’Etat du Niger (1974-1987), pour faire voler son appareil. « C’est une manière de lui rendre hommage, et remercier les Nigériens pour l’estime qu’ils ont pour mon grand père ».

L’appareil peut servir à multiples usages, notamment, à faire de la cartographie, la vidéo surveillance ; il peut suivre d’autres petits avions et envoyer en temps réel les informations qu’il capte.

Le « T900 » peut être également d’une grande utilité dans la sécurisation des personnes et des biens, selon son inventeur.

Abdoulaziz se dit capable de concevoir des drones de grandes envergures, avec un peu plus de moyens.

 

Une info de l’agence de presse africaine

Lu sur http://www.lanouvelletribune.info

Voici le premier générateur qui est alimenté par l’Urine mais surtout a été fabriqué par des jeunes filles en Afrique [Nigeria].

Au cour du quatrième Maker Faire qui se tient à Lagos, Nigeria, ces jeunes dames ont dévoilés à tout le monde leur invention: Le Générateur qui produit le courant grâce à l’Urine. Elles sont quatre et leurs ages partent de 14 ans à 15 ans.

Duro-Aina Adebola (14 ans), Akindele Abiola (14 ans), Faleke Oluwatoyin (14 ans) et Bello Eniola (15 ans) ont présenté leur invention pendant cet évènement dédié aux projets scientifiques et à l’esprit de débrouille.

Cet appareil à base d’urine comme je disais, est écologique c’est à dire ne pollue pas l’environnement,( ce qui est bon pour un pays qui est parmi les plus pollués dans le monde) fournis du courant pour une durée de six heures avec l’urine d’une quantité d’un litre.

Voici comme cela fonctionne:

  • L’urine est versé dans un cell électrique, qui pousse dehors l’hydrogène.
  • L’hydrogène va dans un filtre d’eau pour la purification, qui maintenant vient conduit dans le cylindre d’essence.
  • Le cylindre d’essence envoie l’hydrogène dans le cylindre du liquide de borax, qui est utilisé pour enlever l’humidité du gaz d’hydrogène.
  • Le gaz d’hydrogène purifié est envoyé dans le générateur

Et là vous aviez vu comment elles ont inventés leur générateur à base d’urine humaine. Mais le problème et surtout ce qui est peureux est qu’étant donné que dans le système, il y a l’hydrogène ça risque de s’exploser donc peut être avec des experts de la domaine, elles réussiront à amélioré le système.

Personnellement je crois que c’est un grand pas vers l’écologique dans ce monde où tout est à base de l’essence qui pollue notre planète et surtout pour un continent qui est toujours en phase de croissance de jours en jours.

 

Lu sur http://tech89.com

L’écrivaine rwandaise Scholastique Mukasonga a décroché ce mercredi le prix Renaudot pour son livre « Notre-Dame du Nil » (Gallimard). Beaucoup de ses proches ont été massacrés pendant le génocide de 1994. Scholastique Mukasonga est le cinquième auteur, originaire du continent, à être distinguée par ce prix littéraire. « Le Roi de Kahel » du Guinéen Tierno Monénembo l’avait reçu en 2008. Cette année, Tierno Monénembo repart avec le Prix du Roman Métis avec « Le Terroriste noir » qui lui sera remis jeudi à la Réunion.

Lu sur http://www.afrik.com/le-renaudot-pour-la-rwandaise-scholastique-mukasonga

Crise mondiale et révolutions arabes n’ont pas eu raison de la réputation du Maroc, ce qui fait de lui un véritable pays de cocagne.

Jemma El fna, Marrakech

Malgré la crise mondiale, le royaume continue d’attirer untourisme haut de gamme, intéressé par son histoire et sa culture, sa cuisine et sa musique, etc.

Mais, plus que cela, il est devenu aussi un pays de cocagne, une sorte de Californie du Maghreb, nouvelle frontière à découvrir et où s’établir.

En matière de tourisme, le «produit Maroc» marche toujours: les soubresauts des révolutions arabes l’ont à peine ralenti le temps d’une saison.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/97291/10-raisons-d-affirmer-que-le-maroc-est-un-pays-de-cocagne

L’Égyptienne Manal Hassan ; l’Ougandaise Jolly Okot ; la Mexicaine Judith Torrea. Au premier Congrès des ‘TIC pour la Paix’, trois cyber-activistes racontent leurs expériences.

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« Moins nous savons ce qui se passe dans le monde, moins nous aurons de possibilités de le changer ». Cette phrase est revenue comme un leitmotiv au premier Congrès des TIC pour la Paix, qui s’est tenu à San Sebastian, dans le pays basque espagnol, les 23 et 24 octobre.

Organisé par la Fondation Culture de Paix et la Fondation des Cyber Volontaires, ce rendez-vous avait pour thème : « Les femmes, la technologie et la démocratie pour le changement ». L’occasion de souligner à quel point les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont des outils particulièrement adaptés à la promotion des droits humains, et spécialement les droits des femmes. Et alors que les femmes restent largement absentes des instances de décision, des processus démocratiques et de la construction et de la consolidation de la paix, les TIC peuvent leur permettre de surmonter cette discrimination.

Quatorze activistes venues de quatre continents étaient présentes à San Sebastian. Parmi elles, Manal Hassan, une cyber-activiste qui a pris part à la révolution égyptienne ; Jolly Okot, une ancienne enfant-soldat en Ouganda, qui a fondé l’ONGInvisible Children ; et Judith Torrea, une journaliste et blogueuse qui commente la vie quotidienne à Ciudad Juárez, ville mexicaine tristement célèbre pour ses féminicides. Trois femmes qui ont partagé leurs expériences spécifiques, pour lesquelles les TIC ont été des alliées.

En Égypte, contourner la censure

Manal Hassan et son mari travaillaient déjà sur le développement de nouvelles technologies appliquées aux changements sociaux, quand des centaines de milliers d’Égyptiens se sont retrouvés place Tahrir, au Caire, le 25 janvier 2011, pour pousser Moubarak à quitter le pouvoir.

Bien avant le ‘printemps arabe’, elle avait collaboré avec des ONG pour créer des bases de données et des centres de documentation, et avait contribué à construire une plate-forme de blogs pour permettre à des groupes politiques de diffuser leurs idées. « Au début, nous étions peu nombreux », explique-t-elle. « Puis il y a eu une vague de réponses, et la révolution est arrivée ».

Les réseaux sociaux, comme Facebook et Twitter, sont devenus les symboles de la révolution égyptienne, surtout quand le régime a décidé de bloquer l’accès à internet. Manal Hassan et des milliers d’autres Égyptiens ont utilisé leur savoir-faire pour contourner la censure.

Elle, par exemple, se trouvait alors en Afrique du Sud. Elle a donc rassemblé les informations qu’elle pouvait recevoir via son téléphone et, de là, postait sur les blogs ce qui se passait place Tahrir. Des serveurs étaient connectés les uns aux autres pour passer outre le blocage, et des messages vocaux étaient transformés en tweets pour permettre aux manifestants sur la place de raconter en quasi-direct ce qui s’y passait.

La militante égyptienne insiste sur un point clé : les femmes ne se positionnent pas seulement sur des questions de genre. Elles s’impliquent sur tous les sujets politiques et sociaux. Maintenant que Moubarak est tombé, il reste beaucoup à faire, souligne Manal Hassan. Les militaires sont apparus pire encore que le dictateur, déplore-t-elle : l’activisme est donc plus que jamais nécessaire.

L’outil indispensable en Afrique : l’éducation

L’enfance de Jolly Okot a pris fin brutalement en 1986, quand elle a été enrôlée de force dans l’Armée de résistance du seigneur (Lord’s Resistance Army, LRA) en Ouganda.

Elle a eu la chance de pouvoir s’enfuir. En 2005, elle a commencé à faire des documentaires et a fondé l’organisation Invisible Children, qui documente sur les horreurs vécues par les garçons et les filles forcés de combattre dans différentes guerres. Elle promeut également l’éducation et aide ces victimes à s’en sortir. L’organisation a notamment participé à la campagne “Kony 2012″, un court-métrage, devenu viral sur internet, consacré aux exactions commises par le chef du LRA, Joseph Kony. Son but : arrêter Kony et le traduire devant la Cour pénale internationale.

La grande réussite des nouvelles technologies est que, avec un simple clic, des milliers de personnes peuvent recevoir une information ; et on peut atteindre directement les dirigeants, pour les inciter à prendre une décision, souligne l’activiste ougandaise, qui a figuré parmi les nominés pour le prix Nobel de la Paix..

Mais les TCI sont un outil complémentaire pour le changement, note Jolly Okot. L’outil indispensable, celui qui changera réellement les choses en Afrique, c’est l’éducation.

Au Mexique et ailleurs, provoquer le débat

« Malheureusement, les journalistes n’ont pas tellement le pouvoir de changer les choses. Notre devoir est de rapporter ce qui se passe, et de laisser les autres assumer leurs responsabilités », explique Judith Torrea. Cette Mexicaine écrit depuis 14 ans sur les meurtres de centaines de femmes à Ciudad Juárez, à la frontière avec les États-Unis

Elle souligne « l’importance de voix alternatives qui racontent la vérité sur ce qui se passe sur le terrain », même si ces voix peuvent être une « nuisance » pour le pouvoir… comme c’est son cas. Car les blogueurs, en tant que vecteurs du changement, subissent des pressions de la part des personnes au pouvoir, raconte-t-elle.

« Quand les blogueuses – je parle des femmes, parce ce sont elles que je connais le mieux – arrivent à se faire entendre, c’est là qu’elles commencent à subir le plus de pressions ; cela va jusqu’aux menaces et aux campagnes de calomnies », explique Judith Torrea, qui a publié l’an dernier un livre : ‘Juárez, en la sombra del narcotráfico’ (Ciudad Juárez, dans l’ombre du narcotrafic), et a reçu de nombreux prix pour son travail.

« Quand le pouvoir se sent attaqué, il réagit en s’en prenant aux voix qui provoquent le débat », observe la journaliste qui y voit un phénomène global. « Cela nous arrive à toutes, que nous soyons en Tunisie, à Ciudad Juárez ou en Arabie Saoudite », conclut-elle.

Par Alberto Pradilla, IPS

Lu sur http://www.lesnouvellesnews.fr

Un franco béninois 4e entrepreneur le plus révolutionnaire au monde derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et Cameron

Un franco béninois 4e entrepreneur le plus révolutionnaire au monde derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et Cameron

La revue scientifique canadienne Discovery Series, consacre Bertin Nahum (42 ans), fondateur de la PME montpelliéraine Medtech, comme un des plus grands entrepreneurs révolutionnaires de son temps.

L’entrepreneur originaire du Bénin, né au Sénégal et ayant grandi en France a été reconnu pour le lancement de son dernier robot Rosa spécialisé dans l’assistance robotique à la chirurgie.

Son robot apporte une aide essentielle aux chirurgiens lors des opérations délicates : « C’est une sorte de GPS si vous voulez. Grâce à cette machine, l’opérateur va pouvoir atteindre avec précision une zone du cerveau et au lieu d’effectuer l’opération à main levée, c’est le bras du robot qui va agir. Cela peut s’avérer très utile pour poser une électrode ou réaliser la ponction d’une tumeur » explique Nahum. Depuis 2009 Rosa est intervenu dans plus de 600 procédures d’opérations chirurgicales.

Diplomé de l’INSA Lyon il travaille pendant 10 ans au sein de grands groupes spécialisés en robotique chirurgicale (INNI, Computer Motion, Sinters) avant de créer Medtech en 2002.

Medtech compte une vingtaine de salariés et réalise 2 millions € de chiffre d’affaire.

Lors d’un entretien au journal Le Figaro, Nahum reconnait « comme beaucoup d’entreprises innovantes, nous avons eu beaucoup de mal à être reconnus en France et à être pris au sérieux. Bien souvent, il faut passer par l’étranger pour convaincre la France »

 

Lu sur http://www.agenceecofin.com

Après son succès au Festival du film africain de Milan et au Festival international de Seattle, le film «Tey » du Franco-sénégalais d’Alain Gomis continue de triompher. Il a été sacré meilleur long-métrage de fiction de la neuvième édition du Festival du cinéma africain de Cordoue (Espagne).
Les rideaux sont tombés sur la neuvième édition du Festival du cinéma africain de Cordoue (Espagne), samedi dernier, sous une bonne note pour le septième art sénégalais avec la consécration de «Tey» du réalisateur  Alain Gomis comme meilleur long-métrage de fiction.
Un triomphe pour ce film qui vient s’ajouter à ceux de Milan et de Seattle. 7000 euros, c’est le montant du prix qui a été accordé au réalisateur franco-sénégalais.
«Tey », dont l’esthétique est poussée à l’extrême, a séduit le jury de cette neuvième édition du Fcat composé, entre autres, de Sylvia Perel, directrice du Festival international de cinéma latino américain, Tanya Valette, de la République Dominicaine, et de Carolyn Kamya, une réalisatrice et comédienne de l’Ouganda.
Selon le jury, ce long-métrage de fiction  “exprime profondément, et avec une dose de fluidité poétique, le sujet essentiel de la vie et de la mort”.

Toujours dans le  même registre, le Prix de la meilleure interprétation masculine doté de 1500 euros est revenu à Saul Williams pour son rôle dans «Tey ».
Il a su incarner, durant tout le film, des émotions subtiles et véritables avec une élégance et une discrétion qui émeuvent.

Le tout premier Salon du livre de Yaoundé se tiendra du 25 au 27 octobre 2012 à l’Hôtel de Ville. C’est une initiative de l’Association Nationale des Editeurs de Livres du Cameroun qui aura pour thème : « Le livre machine à se projeter dans le futur ». Durant trois jours, le public amateur de livre aura l’occasion d’échanger avec les acteurs du domaine à travers les conférences débat, des séances dédicaces, des table-rondes et autres rencontres.

L’on y discutera notamment sur « le livre comme objet d’échange » ou encore sur la « Littérature jeunesse et création de l’identité ». Le côté festif ne sera pas en reste avec des animations diverses, des ateliers et démonstrations graphiques et des séances de lecture publique par des jeunes et des adultes.

Yaoundé accueille son premier salon du livre

De grosses pointures de la scène littéraire du Cameroun y prendront part à l’instar de Jean Emmanuel PondiElizabeth MoundoEbenezer Njoh Mouelle. Ils présenteront des ouvrages qui ont changés leur vie et qui peuvent changer le monde. Pour rehausser cet évènement novateur il est prévu une cérémonie de prix et concours littéraires ainsi que le lancé de ballon de l’activité. Chaque visiteur est invité à coller le titre de son livre préféré ou d’écrire quelques chose sur le livre, sur un sticker à coller sur des ballons placés en forme de livre et qui serviront au lancé de ballon de la cérémonie de clôture du site.

 

Lu sur http://www.news.mboa.info

La Franco-gabonaise Vanessa Roux est dirigeante du cabinet Val'or Conseil depuis 2009. DR
La franco-gabonaise Vanessa Roux vient de lancer le site Africazeva, source de renseignements en tous genres destinés à faciliter les déplacements des voyageurs d’affaires en Afrique. 

Plus jamais ça. Obligée un soir de week-end de quitter en urgence Libreville pour Ndjamena, Vanessa Roux met à profit les huit heures de vol et les trois escales qu’elle doit s’infliger pour cogiter sur un concept qui, un an plus tard, pourrait bien valoir de l’or. « Sans l’aide d’une agence de voyages je n’ai pas pu trouver de liaisons aériennes plus rapides. Je me suis alors rendue compte qu’il était très difficile de trouver en ligne des informations pratiques sur l’Afrique », raconte cette jeune Franco-gabonaise, qui vient de lancer le 12 octobre son site internet Africazeva pour combler le vide constaté.

 

Lire l’article sur http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/13190-lafrique-en-un-clic-sur-africazeva.html

Selon une étude publiée par le cabinet de conseil international PricewaterhouseCoopers, le secteur des télécommunications en Afrique n’est plus un marché au « fort potentiel », mais un marché à « croissance élevée ».

Dans une étude intitulée « Communications review, telecoms in Africa: innovating and inspiring », le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) affirme que le continent, malgré ses 500 millions d’abonnés mobiles, reste encore un marché inexploité. Selon ce rapport, « avec des milliards de dollars d’investissement international et le nombre d’abonnés en forte augmentation à travers le continent, le marché des communications africain a atteint un point d’inflexion : le fort potentiel commence à se transformer en forte croissance. ». Le cabinet estime ainsi qu’une augmentation de 10% de la pénétration mobile dans un pays donné résulte dans une hausse de 0,6% du taux de croissance économique.

Lire l’article sur http://economie.jeuneafrique.com/regions/international-panafricain/13174-pwc–forte-croissance-pour-les-telecoms-africaines.html