Wontanara propose aux membres de la diaspora africaine de faire les courses sur Internet pour leurs proches restés au pays.

Une jeune société cofondée par un entrepreneur guinéen et un investisseur français s’attaque au quasi-monopole de Western Union. Wontanara, «on reste ensemble» en soussou, la langue des régions Est de la Guinée, propose aux migrants de la diaspora de Guinée de prépayer les courses de leurs proches restés au pays, en évitant les transferts d’argent. Fondée l’été dernier, Wontanara réfléchit déjà à étendre ses services vers le Sénégal, le Camerounet la Côte d’Ivoire.
Wontanara a été créée sur une idée simple: les membres de la diaspora font les courses, pour leurs proches restée au pays, sur une boutique en ligne de denrées alimentaires. Sur leur site www.wontanara.com, les migrants choisissent parmi une liste de commerçants locaux la boutique la plus proche de leur famille et sélectionnent ensuite les produits alimentaires qu’ils souhaitent offrir. Les courses sont payées via le terminal de paiement du site. Le bénéficiaire est immédiatement informé par un SMS du don, ainsi que des coordonnées du commerçant où il peut aller retirer les denrées. Le commerçant est payé par Wontanara une fois les produits délivrés.

Lire l’article sur http://www.lefigaro.fr/societes/2012/08/09/20005-20120809ARTFIG00423-une-start-up-revolutionne-le-transfert-de-fonds.php

 

(Xinhua) — Invention pour la médecine cardiologique mise au point par un jeune ingénieur polytechnicien camerounais, Marc Arthur Zang Adzaba, près de 25 ans, le Cardio Pad, sera bientôt disponible dans les hôpitaux, a appris Xinhua.

Trois ans après sa conception en 2009, l’appareil subit en ce moment des tests d’utilisation avant sa mise à disposition au profit des patients cardiaques à travers la remise le mois prochain d’un lot de dix exemplaires au ministère de la Santé publique, a révélé le concepteur.

Le Cardio Pad, breveté à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI, basée à Yaoundé), est en fait trois appareils en un : un électrocardiographe, un radioscope et un tensiomètre numérique. Le prix de vente est fixé entre 1,9 et 2 millions de francs CFA (entre 3.800 et 4.000 USD).

Cet appareil, pour Arthur Zang, « permet d’effectuer des examens cardiaques, en particulier l’électrocardiogramme, et de transmettre le résultat de ces examens à distance via une connexion GPRS dont la tablette est munie.

Il se connecte au réseau téléphonique mobile, c’est-à-dire on met une puce à l’intérieur, autrement dit une carte SIM ». Avec sa partie matérielle semblable à celle des tablettes, cet appareil est en outre décrit comme étant portable.

« C’est-à-dire qu’on peut transmettre un électrocardiogramme de n’importe quel village vers les villes, ce qui permet aux cardiologues en ville de diagnostiquer les patients dans les villages sans se déplacer ».

« Une grande partie de la première production sera d’abord destinée aux hôpitaux camerounais. Parce qu’il faut savoir que ces exemplaires ont été fabriqués grâce à une subvention du ministère de la Santé publique, sur instructions du chef de l’Etat. Donc, nous avons reçu une somme de 20 millions de francs CFA (40.000 USD) », a fait savoir dans un entretien à Xinhua Marc Arthur Zang Adzaba.

Les 10 premiers exemplaires font partie d’un ensemble de trente spécimens récemment fabriqués en Chine grâce aux fonds reçus, un soutien rare pour les inventeurs camerounais qui témoigne à l’observation de l’intérêt des pouvoirs publics à l’égard de cette innovation.

« En Chine, on fabrique uniquement les pièces de l’appareil, mais les appareils sont montés à Yaoundé, et tous les logiciels sont conçus et développés à Yaoundé. La société Himore Medical que nous avons fondée en avril, est chargée de manufacturer et de distribuer les différents appareils », informe Zang, diplômé de l’Ecole nationale supérieure polytechnique (ENSP) de Yaoundé.

Dans un pays où l’on dénombre moins de 40 cardiologues pour plus de 20 millions d’habitants, exerçant presque exclusivement à Yaoundé et Douala, le Cardio Pad est considéré comme une bouffée d’oxygène offerte autant aux patients qu’aux médecins.

« C’est un appareil conçu pour résoudre un problème bien précis : équiper les hôpitaux de district qui n’ont pas assez de moyens. Il est livré en kit-mallette à l’intérieur duquel on a le Cardio Pad (et) les amplificateurs, c’est-à-dire tous les éléments électroniques qui permettent de faire l’examen cardiaque », explique Marc Arthur Zang Adzaba.

Dans sa micro-entreprise installée en face du campus de l’Université de Yaoundé I, deux amis, Jean Cédric Evina Ondoa, ingénieur en informatique, également sorti de l’Ecole nationale supérieure polytechnique, et Jean-Pierre Abessolo, informaticien diplômé pour sa part de l’Université de Yaoundé I, sont venus s’associer à l’aventure.

Ignorée par les banques et les investisseurs auxquels le jeune homme avait appel pour donner corps à son projet, cette invention a finalement pu évoluer pour sa phase de prototypage grâce à un crédit de 700.000 francs CFA (1.400 USD) contracté par sa mère, infirmière dans un hôpital public.

« Tout a commencé en 2009, j’avais vu le fonctionnement d’un appareil médical dans un livre d’informatique, j’ai trouvé ça très intéressant, la manière avec laquelle on applique l’informatique pour résoudre les problèmes de médecine. Alors, je me suis dit qu’il faudrait que j’en fasse de même », se souvient-il.

Une rencontre avec le Pr. Samuel Kingue, alors responsable du service de cardiologie à l’Hôpital général de Yaoundé, marquera le déclic du processus de mise au point du Cardio Pad.

Marqué par l’intérêt du jeune Camerounais pour l’ingénierie médicale, le Pr. Kingué accepte de le prendre sous sa férule. Il l’encadrera, d’abord dans l’initiation au mécanisme de traitement du signal cardiaque, et plus tard dans l’acquisition des connaissances dans le domaine de la médecine et de la cardiologie, puis la transmission des données pour l’interprétation.

Avec son invention, le jeune ingénieur de conception, de père professeur de français à l’Université de Yaoundé I, dit appréhender « un avenir radieux », « vu l’intérêt des pays qui nous ont contactés ».

Lu sur http://www.afriscoop.net

 

Au Sénégal, des résidus végétaux au secours de l’électrification rurale

Le village de Kalom, dans la communauté rurale de Ngayokheme, dans l’est du Sénégal, a acquis sa centrale électrique à biomasse à la fin-juin 2012. Une électrification rurale qui se fait grâce aux coques d’arachide et tiges de mil sèches devenues une source d’énergie à conserver.

D’un coût de 130 millions de francs CFA (environ 245.283 dollars), cette centrale permet d’assurer la lumière dans les maisons, pour l’éclairage public, et l’ensemble des matériels à usage électrique, notamment le moulin à mil dont se servent les femmes à travers leurs activités quotidiennes. La centrale de Kalom est le fruit de la coopération entre le village et la fondation allemande Stadtwerke Mainz.

Pour un début, cette centrale qui a une puissance de 32 kilowatts, n’exploite que 15 pour cent de sa capacité normale, selon Almami N’diaye, un technicien chargé du contrôle du bon fonctionnement de l’installation.

«Pour éclairer le village pendant une semaine, il nous faut plus de trois tonnes de coques d’arachides ou de tiges de mil. Actuellement, nous n’en manquons pas parce que les villageois ont l’habitude de conserver ces résidus» après les récoltes, explique-t-il à IPS.

Ndiaye ajoute que ces résidus, qui étaient sans utilité, sont devenus une denrée essentielle pour les populations qui les ramassent en grandes quantités pour les besoins d’alimentation de la centrale électrique.

«Avant, pour charger les batteries de nos téléphones portables, tout le monde cotisait 100 FCFA (moins d’un cent US) par appareil qu’on remettait à un jeune qu’on envoyait à Fatick, la ville la plus proche à plus de 20 kilomètres. Et, il fallait attendre encore une semaine pour aller les recharger», déclare Abdoulaye Faye, un enseignant de Kalom. «Maintenant, nous chargeons nos batteries à la maison. Notre village est un exemple pilote».

Selon Faye, les coques d’arachides et les tiges de mil sont devenues source de richesse pour les populations. «Les résidus sont pesés et cette activité occupe notamment les jeunes car un kilogramme est vendu à 125 FCFA au moins en fonction de la qualité des résidus. Je suis aussi parfois tenté de le faire», dit-il à IPS.

François Sène, un paysan du village, affirme que depuis que la centrale a commencé à fonctionner, lui et toute sa famille vont, chaque jour, à la recherche des résidus pour les vendre.

«Par jour, on peut gagner 5.000 FCFA (environ, 9,5 dollars). Après les activités champêtres, avec mes cinq garçons et mes deux femmes, nous allons à recherche de résidus avant de rentrer. C’est une aubaine pour nous de gagner un peu d’argent avec cette activité…», indique-t-il à IPS.

La sage-femme de la localité, Ami Mbaye, est heureuse d’avoir maintenant la lumière électrique grâce à la centrale. Avant, déclare-t-elle, il fallait des lampes tempêtes pour accoucher une femme la nuit, mais avec l’électrification du centre de santé, c’est plus facile et agréable de soigner les patientes.

«Cela n’a pas été facile pour nous de travailler pendant la nuit…Actuellement, on n’a plus de problème. Il reste seulement que l’Etat nous fasse l’installation de certaines machines pour plus d’efficacité dans nos travaux», affirme-t-elle à IPS.

Wolla Ndiaye, sénateur et cadre du village, explique que face à certaines charges liées au paiement de la facture mensuelle qui varie de 50.000 à 60.000 FCFA (entre 94 et 113 dollars), pour tout Kalom, il serait important que les 15 autres villages de la communauté rurale, puissent être connectés au réseau de la centrale.

Selon Ndiaye, chaque maison doit payer, pour sa consommation, suivant le nombre d’ampoules ou de matériels électriques qu’elle utilise, et le prix du kilowatt est 250 FCFA (environ 47 cents).

«Grâce à ce joyau, les 1.300 âmes qui vivent dans les 115 concessions du village, où est implantée la centrale à biomasse, sont connectées au réseau, sauf trois maisons actuellement en construction. Et on a une production en électricité non consommée de plus de 80 pour cent», affirme-t-il à IPS.

Le ministre sénégalais de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, a promis d’étudier les moyens d’exporter l’électricité de la centrale de Kalom vers d’autres localités et d’accorder à ce village l’autorisation de vendre l’énergie produite sur place.

«Non seulement vous avez le droit d’avoir de l’électricité au même titre que les populations des villes, mais aussi en tant qu’originaire du monde rural, je sais comment le manque de courant peut freiner le développement de la cité», déclare le ministre à IPS. Il a promis d’en discuter avec l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale afin d’obtenir que la production énergétique générée à Kalom puisse servir aux autres villages de la communauté rurale.

Selon Alioune Diouf, responsable du suivi des projets du Programme national de biogaz au ministère de l’Energie et des Mines (PNB), le gouvernement avait initié le PNB au Sénégal en 2006 dont l’objectif était d’assurer durablement l’approvisionnement des ménages péri-urbains et ruraux en énergie pour l’éclairage et la cuisson.

« Ainsi des projets d’électrification à base de résidus ont été lancés en 2008 dans les régions de Kaolack, Fatick (ouest du pays), Ziguinchor et Kolda (sud) », dit-il à IPS, indiquant que 325 biodigesteurs ont été installés dans les régions concernées de juin 2010 à la mi-2012. « Nous envisageons environ 8.000 d’ici à 2013 », ajoute Diouf.

PAR KOFFIGAN E. ADIGBLI

Lu sur http://fr.allafrica.com

Dans la région du fleuve Sénégal, à 80 kilomètres de Boghé, dans le sud mauritanien, le village de Loboudou mène, depuis 2007, un projet d’écotourisme. Récit.

C’est la poignée de main ferme et le sourire amical du chef du village qui accueillent le visiteur à Loboudou, un village du sud de la Mauritanie.

Une poignée de mains qui en dit long sur l’engagement et le dynamisme d’Ali et de son village dans la sauvegarde de l’environnement et le développement durable.

A quelques mètres du puits et de l’école du village, face à la forêt restaurée du Walaré-Tguedy, quatre cases se tiennent autour de deux tentes traditionnelles: c’est l’auberge de jeunesse Salayel.

 

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« Lire en fête » est l’intitulé d’un festival qu’abrite, jusqu’au 15 septembre courant, la maison de la culture « Kateb Yacine » de Sidi Bel Abbès.

Dédiée à l’enfance, la manifestation a débuté par l’ouverture d’un salon consacré précisément aux livres et manuels de contes pour enfants. Le programme d’animation du festival comprend divers concours de lecture, des jeux récréatifs ainsi qu’une variété d’activités ludiques (marionnettes, monologues, chants, etc.).

Tout au long du festival, sont également programmés des ateliers pédagogiques où les enfants s’initient notamment à la lecture, au dessin, etc. Selon un animateur du festival, l’organisation d’une telle manifestation a pour but précis de vulgariser et promouvoir la lecture en incitant les couches juvéniles, particulièrement les enfants, à s’intéresser aux livres.

M. Habchi

Lu sur http://www.elwatan.com

Le décollage économique de l’Afrique est une réalité. Mais il reste encore beaucoup à faire pour accélérer le processus de création d’emplois.

L’Afrique n’est plus le «continent perdu» de l’imaginaire collectif. Le continent connaît un essor rapide depuis dix ans, le secteur privé prend de l’ampleur et une nouvelle classe de consommateurs détient un important pouvoir d’achat.

Avec une population jeune et en pleine augmentation, sa croissance future ne devrait connaître aucune limite: entre 2010 et 2020, le continent verra sa main-d’œuvre augmenter de 122 millions de personnes.

Une telle expansion devrait planter le décor d’une croissance dynamique, mais pour capter ce potentiel, un changement de stratégie de développement économique s’impose.

 

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Nawal el Sadaoui : je ne crains point l’enfer….

L’écrivaine et romancière Nawal El Sadaoui a avoué lors de la deuxième rencontre du forum du roman, qu’elle ne craint point l’enfer, car elle a l’habitude de ne jamais avoir peur de quelque chose depuis le jour où sa mère l’a libérée en lui disant qu’il n’existe ni enfer ni paradis, et qu’il suffit de sentir d’avoir tort pour ne pas refaire les mêmes péchés.

Aussi elle a mis l’accent sur l’écriture et sa passion d’écrire sans cesse, ce n’est guère pour remporter un prix ou avoir une rémunération mais justement pour satisfaire son besoin d’écriture pas plus…

En précisant que les prix littéraires en Égypte n’ont point de crédibilité et que les responsables de ces prix font de l’amalgame entre les vrais talents et ceux qui n’en ont pas, en mettant en lumière les failles du gouvernement égyptien et les causes derrière cette détérioration dans la créativité et l’art…

Sachant bien que son dernier ouvrage dans les bibliothèques nommé « Zina : Le roman volé » qui raconte l’histoire d’une Orpheline de père, Zina a été abandonnée à la naissance par sa mère, Boudour. Fille des rues, elle devient pourtant, grâce à son charme et son talent, une chanteuse adulée par tous. Entre autres Nawal Saadaoui avance qu’elle est totalement athée car selon elle « il fallait faire des longues recherches pour déceler la religion qu’elle lui convient ».

Taoufik Nigrou

 

Lu sur http://www.emarrakech.info

 

Après avoir lancé la première tablette tactile africaine fin janvier, le Congolais Vérone Mankou, 27 ans, a lancé jeudi à Brazzaville le premier smartphone made in Africa, en promettant un tarif « raisonnable ».

Vérone Mankou a présenté Elikia (espoir, en lingala, langue nationale au Congo) dans en costume sombre, chemise clair, sans cravate… et sa création en main. Sur une pancarte promotionnelle, ce message: « Soyez différent, premier smartphone africain, conçu avec nos valeurs ».

« C’est un smartphone que nous avons-nous-mêmes conçu ici au Congo. En Afrique, il n’y a aucune entreprise qui l’a fait avant nous », a affirmé Vérone Mankou, précisant que le smartphone est assemblé en Chine, « où les prix sont très abordables ».

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L’indice HPI mesure le niveau de bonheur d’un pays. Dans ce classement, les pays les plus heureux sont aussi les moins développés. Faut-il y voir un lien? Comment expliquer ce paradoxe apparent ?

Où fait-il meilleur vivre en Afrique? Selon le dernier classement de Happy Planet Index (HPI), la majorité du continent se trouve en zone rouge —«malheureuse»—, à quelques exceptions près.

C’est en Algérie, en Tunisie et au Maroc qu’il y aurait le plus de bien-être «durable» en Afrique. Mais aussi, de manière plus surprenante, à Madagascar et au Malawi, de même qu’en Libye, en Egypte, en Ethiopie, en Namibie et au Kenya —dans cet ordre. Ce sont les dix pays les plus heureux d’Afrique, à en croire le dernier classement de HPI.

 

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Sawa est le nom de l'une des principales ethnies de Douala, au Cameroun.
Sawa est le nom de l’une des principales ethnies de Douala, au Cameroun. © Sawa.com

La marque de chaussures Sawa, commercialisée en Europe et aux États-Unis, est 100 % made in Africa, fabriquée en Ethiopie.

Sawa : retenez bien ce nom ! C’est celui des baskets que portera Oxmo Puccino, le rappeur malien installé en France, à l’occasion de la sortie, en septembre, de son album Roi sans carrosse. Particularité de cette marque de chaussures commercialisée en Europe et aux États-Unis ? Elle est 100 % made in Africa. Son nom est celui de l’une des principales ethnies de Douala, au Cameroun. Son cuir, son coton et son caoutchouc viennent des quatre coins du continent : Niger, Égypte, Tunisie…

 

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