Auteur : diasporas
Terres rares : Un potentiel d’au moins 600 milliards de dollars
Ou 1 200 000 milliards Ar, alors que l’équilibre général de la loi de finances 2012 est d’un peu plus de 5 000 milliards Ar. Est-ce donc un rêve ! Non, si l’on se réfère aux calculs du scientifique malagasy Brice Randrianasolo qui a présenté dernièrement les richesses minières de Madagascar à la Société géologique de France située à Paris. Rien qu’à Ankazoambo dans le district d’Ambatofinandrahana, la réserve minimale de terres rares est estimée à 1 200 000 tonnes. A l’heure actuelle, le kilo de ce minerai peut aller jusqu’à 900 dollars. Le scientifique parle de dons de Dieu pour Madagascar tout en soulignant qu’il faut prendre les chiffres avec quelque prudence car on ne doit pas oublier les différentes charges. Grâce aux réseaux sociaux sur Internet, il diffuse une bonne partie de ses études sur terrain et ses recherches pour révéler les richesses minières du pays dont les indices de diamant et ces terres rares. Celles-ci sont indispensables à la fabrication de produits de haute technologie comme les voitures électriques, les écrans plats, les fameuses éoliennes avec lesquelles le pouvoir de transition va remédier aux problèmes de production d’électricité de la Jirama. En réalité, la terre rare est un minerai stratégique et quelques compagnies étrangères veulent l’exploiter. Le scientifique se demande pourquoi il faut toujours attendre les étrangers pour s’occuper de nos richesses.
Dans le secteur pétrolier amont par exemple, l’on ne compte qu’une compagnie d’exploration malagasy dirigée par une femme ingénieur qui a fait ses études aux Etats-Unis. L’année dernière lors d’un colloque sur le secteur, elle a incité les jeunes à poursuivre des études pour répondre tout au moins à la demande de compétences qualifiées des compagnies. Certes, l’épargne nationale est trop faible pour financer des lourds investissements, mais tout est aussi affaire de négociation avec les compagnies étrangères et/ou les bailleurs de fonds. A Madagascar, l’épargne nationale représente un peu plus de 12% du PIB ces dernières années, alors que la moyenne dans les pays subsahariens à faible revenu comme la Grande Ile dépasse les 16%. C’est seulement cette année que le taux de l’épargne devrait augmenter à Madagascar pour frôler les 17% si l’on se réfère aux données du FMI. Quoi qu’il en soit, la faiblesse de l’épargne censée financer l’investissement ne devrait pas être un handicap si le pays dispose de tout un arsenal pour des négociations efficaces avec ceux qui ont le capital nécessaire. Il faut seulement relever qu’il devrait se hâter à s’éloigner du camp des Etats fragiles marqués par la faiblesse des institutions, l’insécurité, la dégradation des services sociaux… Madagascar est en effet en passe de basculer parmi ces Etats si rien ne s’améliore. Et si par manque de prudence, il tombe dans ce piège, il lui sera difficile de récolter le maximum de recettes de ses richesses minières et pétrolières. La redistribution équitable de ces recettes ne pourra qu’être un rêve dans ce cas-là et le pays risquera ainsi de tomber dans la malédiction des ressources minières et pétrolières.
Lu sur La Gazette de la Grande Île
SUPER DRÔLE !!!
Omniprésent en Occident, le téléphone portable connaît une expansion fulgurante en Afrique. A tel point qu’aujourd’hui, le continent noir constitue le deuxième plus grand marché du mobile dans le monde, révèle GSM World.
Dans un rapport d’African Mobile Observatory, premier observatoire africain de GSMA —un groupe réunissant les opérateurs mobiles à travers le monde—, on apprend qu’avec 620 millions de connections mobiles, l’Afrique dépasse l’Amérique latine et se place derrière l’Asie.
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Née dans un bidonville au Brésil, cette petite fille d’esclave a gravi tous les échelons par la force de sa verve. Aujourd’hui, ce député continue son combat, pour la liberté et l’égalité de tous ses compatriotes et surtout pour les plus démunis.
A bientôt 60 ans, alors qu’elle en paraît 45, Bénédita a toujours le sourire aux lèvres et l’œil qui brille. L’Assemblée Nationale l’a sacrée femme d’exception et lui a décerné un trophée «De l’ombre à la lumière» pour saluer son parcours.
«Cela a été une grande surprise pour moi, je n’avais préparé aucun discours, je ne savais pas quoi dire»,avoue-t-elle un peu embarrassée.
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C’est une bande dessinée qui raconte l’histoire de jeunes Kenyans pauvres, pour plupart des bidonvilles de Nairobi,«comme Dickens le faisait avec les Londoniens les plus démunis», observe The Economist de Londres. Car pour le magazine britannique, la BD «Shujaaz.FM», devenue la parution la plus diffusée au Kenya avec 11 millions d’exemplaires, est un peu l’«Oliver Twist des Temps Modernes».
Ce supplément de 32 pages vendu chaque mois avec un journal du week-end, le Saturday Nation, se veut être la voix de ces jeunes Kenyans défavorisés, non seulement en les mettant en scène, mais aussi en écrivant les textes en «sheng», une langue argotique urbaine mélangeant l’anglais et le swahili.
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Texte fondateur du Mouvement des Africain-Français
Nous sommes des Français d’origine Africaine. Nous aimons la France, mais nous aimons aussi l’Afrique qui, en tant que berceau de l’Humanité, représente à nos yeux nos racines à tous, Français d’origine Africaine, Français de « souche » ou Français d’autres origines. Nous aimons également notre diaspora installée aux Antilles, sur les territoires de l’Outre-mer et un peu partout dans le Monde. Nous sommes un tout indissociable.
Si aujourd’hui les Africain-Français représentent 15% de la population française, force est de constater que nous sommes exclus de bien des secteurs de la vie politique et sociale, bannis pour ainsi dire de pans tout entiers de maints domaines économiques. Nous vivons cette injustice sans qu’une voix ne s’élève pour dénoncer cette situation indigne et le hiatus qu’elle représente au regard des principes de la République, socle qui fonde notre Nation dont la devise est LIBERTÉ, ÉGALITE, FRATERNITÉ.
Nous avons des devoirs envers la République, mais en retour celle-ci doit nous accorder des droits. Le Mouvement des Africain-Français est un mouvement politique ouvert à toute personne physique convaincue que pour mieux vivre ensemble, il conviendrait de bâtir une société plus juste, plus équitable. Dans la mesure où, en raison de ce qui est mentionné plus haut, être Africain-Français n’est pas une couleur de peau, mais une communauté de pensées autour de l’idée de partage de certaines valeurs en vue de la construction d’un monde de fraternité et de paix.
Le Mouvement des Africain-Français se donne pour mission :
1° De mettre en place une grande plate-forme des revendications des Africain-Français, accompagnée de propositions concrètes permettant de résoudre les problèmes.
2° d’inciter ses membres à voter massivement lors des scrutins afin de peser sur les décisions politiques économiques et sociales notamment lors des prochaines élections présidentielles et législatives.
3° De créer un réseau de solidarité entre ses membres par l’ouverture de ses bureaux dans plusieurs villes de France.
4° De soutenir toute initiative positive envers l’Afrique dans le domaine médical, des nouvelles technologies et d’aide au développement.
5° D’influer sur la politique étrangère de notre Grand pays, la France. C’est pourquoi nous déclarons qu’il serait préférable que notre pays, riche de sa culture, de son industrie de pointe, noue une relation de partenariat avec les pays émergeants et ceux d’Afrique. Dans un monde où l’effondrement de la bipolarité Est-Ouest fait resurgir une multipolarité évoluant en se fortifiant, une telle relation est, à notre sens, bien plus saine.
Nous pensons que notre pays, fort de son passé, n’a guère besoin d’avoir des contingents militaires sur des territoires Africains. Nous estimons que ceux-ci devraient être rapatriés.
L’argent ainsi économisé pourrait alors, en cette période de crise, servir à bâtir des hôpitaux, construire des écoles, améliorer les conditions de vie de nos concitoyens.
L’expérience de longue date ayant prouvé qu’aucun des Partis politiques n’a jamais tenu compte de nous, peut-être parce que nous n’étions pas organisés ?
De ce fait, notre Premier Objectif pour les Élections de 2012 est de remédier à cette carence, de nous unir pour voter comme un seul homme… l’Union fait la force !
Oui, nous serons plusieurs millions, si chacun d’entre nous se donne la peine de s’inscrire dans le mouvement, d’y trouver sa place et d’inciter ceux qui se refusent à faire de la politique d’y adhérer et de voter dans le respect des principes de la République, mais en
tenant compte de nos intérêts vitaux !
Quatre millions de voix de Français d’origine Africaine, voilà qui obligera les uns et les autres à nous respecter et à tenir compte de nos revendications, voilà qui nous offre l’opportunité de prendre notre destin en main !
Vos idées, vos textes, votre engagement personnel au sein du mouvement sont les garants d’une réussite collective.
Pantin, 25 juin 2011
Pour le mouvement Africain-Français.
Calixthe Beyala
Ils sont venus, ils sont tous là !!!
Ils n’y croyaient pas. Ils disaient que les Africain-français étaient incapables de se mobiliser, trop inconscients à l’image de leurs géniteurs. Ils n’y croyaient pas. Ils disaient : » Il y aura maximum 25 chats dans la salle. Pas de quoi fouetter deux chats et demi ! » Ils concluaient : » Qu’ils continuent à danser, à chanter, c’est ce qu’ils savent faire. Et c’est ainsi que nous les aimons! »
En cet après-midi du 26 novembre 2011, le Mouvement des Africain-francais a démenti devant Dieu et les hommes ces pronostics, ces a priori. Dès 14h, à Lille Grand Palais, dans cette magnifique ville capitale de la Culture Européenne, les AFRICAINS DESCENDANTS, arrivaient à main gauche, à main droite, beaux dans leurs costumes noir et blanc, aussi majestueux que les premiers pharaons de l’Egypte antique, disciplines, distingués, se dirigeant dans la plus grande salle de Lille Grande, prenant place, classieux!
Et lorsque commença la cérémonie, tout debout comme un seul homme,« D’une seule et même voix ! »
Et ils étaient un millier, unis comme une seule âme porteuse de la même espérance. Et les spectateurs étaient fascinés devant une telle convergence de pensée, face à une telle détermination réfléchie. Ils pensèrent que jamais aucun parti politique n’avait réussi a réunir autant de monde dans une ville comme Lille, que le MAF venait de faire une démonstration de force exceptionnelle. Et ils comprirent que le Mouvement des Africains-francais était née du sang des martyrs et de la souffrance des peuples.
Et ils conclurent : plus rien ne sera comme avant !
Alors qu’on le soignait à l’hôpital pour une dysenterie provoquée par l’eau contaminée de son village au Kenya, Joel Mwale s’est dit qu’il devait faire quelque chose pour régler ce problème sanitaire. Quatre ans après, ce jeune Kenyan est devenu l’un des entrepreneurs les plus prometteurs d’Afrique. CNN revient sur son parcours.
De retour de convalescence, le jeune homme de 18 ans rassemble ses connaissances en physique apprises à l’école, ses économies (70 euros) et, avec l’aide de volontaires, il creuse un premier puits sur les terres d’une ferme. Près d’une centaine de personnes ont pu y venir s’approvisionner en eau quotidiennement, et gratuitement. Ce dispositif a réduit le taux d’infection dûe à l’insalubrité de l’eau. Quatre ans après, il fournit 500 foyers en eau potable.
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A l’heure de l’austérité économique en Europe, l’Afrique est le «continent de l’espoir». Elle a enfin les moyens de se développer, comme l’a fait l’Asie. C’est l’idée optimiste (pour une fois) que développe l’hebdomadaire britannique The Economist dans son éditorial du 1er décembre. En couverture figure l’image poétique d’un enfant jouant avec un cerf-volant au contour du continent africain et aux couleurs arc-en-ciel.
L’édito du magazine évoque en premier lieu un exemple symbolique de ce développement galopant: le marché d’Onitsha au Nigeria:
«Plus de 3 millions de personnes y vont acheter du riz et du savon, des ordinateurs et du matériel pour la construction. C’est un centre important pour le commerce du Golfe de Guinée, une région sinistrée par la corruption, la piraterie, la pauvreté et la maladie mais qui abrite aussi des millions d’entrepreneurs motivés et des consommateurs au pouvoir d’achat croissant», écrit l’éditorialiste.
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