L’attractivité de l’Afrique commence à s’exercer sur la jeunesse

(Agence Ecofin) – De plus en plus de jeunes Africains envisagent leurs études en Afrique, ou projettent de revenir en Afrique après leurs études à l’étranger. Mais ils ne sont plus les seuls à envisager une carrière sur ce continent. Aujourd’hui, par exemple, des milliers de jeunes Portugais partent tenter leur chance en Angola ou au Mozambique.

Il faut dire qu’aujourd’hui, sur les 10 économies les plus dynamiques au monde, sept sont africaines selon le FMI et la Banque mondiale qui notent que le taux de rétention des travailleurs africains formés ne cesse de croître : le Nigeria, jadis fui par ses étudiants, est passé de la 112eme place à la 48eme place mondiale. Le Ghana qui figurait en 125eme position est passé en quelques années à la 53eme place. Voice of America cite un sondage effectué sur les jeunes Africains étudiant la gestion d’entreprise dans les principales universités américaines et européennes : 70% d’entre eux déclarent leur intention de regagner l’Afrique après leur diplôme.

Une tendance apparaît également en faveur de la formation en Afrique elle-même. Les nouvelles technologies bouleversent la donne et permettent aux universités africaines de dispenser des enseignements de plus en plus qualitatifs.

L’Ile Maurice se positionne sur ce gigantesque marché naissant de l’éducation en Afrique. Elle ouvrira bientôt une université francophone, l’Université des Mascareignes, qui viendra compléter les trois universités anglophones du pays. Cette université formera des étudiants africains selon le système européen Licence-Master-Doctorat, en ingénierie et développement durable (IDD), aux technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi qu’en économie et gestion (EG). Elle débutera dès cette année avec 900 étudiants pour atteindre rapidement les 2000 inscrits.

Le mois passé, l’Ile Maurice annonçait également la création de l’Institut africain de formation (ATI) qui vise à former des fonctionnaires capables de formuler et de mettre en œuvre des politiques macro-économiques et financières efficaces en Afrique subsaharienne.

Dans le même temps Microsoft annonçait le lancement de son initiative Microsoft 4Afrika qui vise « à mettre des dispositifs intelligents dans les mains de la jeunesse africaine », tels que la mise en ligne d’1 million de PME africaines ou la formation de 100 000 personnes à l’utilisation optimale des TIC. L’initiative ambitionne également d’accompagner 100 000 jeunes diplômés afin de développer leurs compétences et favoriser leur insertion professionnelle.

« L’Afrique sera la prochaine région motrice du monde. Forte de l’une des croissances les plus rapides du monde, d’une main d’œuvre de plus en plus qualifiée, d’un milliard d’habitants, d’un secteur privé ambitieux et d’un climat des affaires en amélioration constante, son potentiel est immense. » affirmait HEC Paris, en juin dernier, en ouverture de son colloque intitulé « Pour un leadership africain »

Lu sur http://www.agenceecofin.com

 

Nelson Mandela avait dit de lui qu’il était «l’écrivain en compagnie duquel les murs de prison s’effondrent»
L’anecdote est restée l’une des plus émouvantes de mon enfance. Un soir de 1993. J’avais dix ans, et j’étais au cours moyen première année, la cinquième année à l’école primaire. J’étais coincé, depuis plus de trente minutes, devant le portail de notre maison, incapable d’ouvrir et rentrer. De la cour, me venait la voix vague de mon père qui devisait avec un interlocuteur que j’ignorais. Il venait de rentrer au village pour son week-end. Je ne pouvais pas rentrer, du moins avant qu’il ne rentre dans sa chambre, constate que l’un de ses livres de chevet a disparu, déduise que c’est moi qui l’ai pris et l’ai perdu, et fasse passer la première vague de sa colère, celle qui pousse à commettre les plus grands dégâts.
Mon père m’avait plusieurs fois averti, je pouvais lire tous les livres de sa bibliothèque sans en emporter un seul, même une seule fois, à l’école. Mais ce matin de lundi, il y avait cinq jours, la tentation avait été tellement forte que j’avais oublié l’interdiction, pris un des livres, le Livre, l’avais mis dans mon sac d’écolier, l’avais apporté à l’école. Et ce matin, j’avais réussi à prouver à mes camarades ce qu’ils avaient refusé de croire la veille. Lire par cœur, mot après mot, les deux premières pages du Livre. Ce livre dont on avait, la semaine passée, étudié un extrait et qui avait tant plu à toute la classe, même à Akossiwa D. la vieille triplante qui passait plus de temps à dormir dans la classe qu’à suivre les cours, et que le maître avait transformée, pour la rendre utile à quelque chose dans la classe, en vendeuse des petits gâteaux que préparait sa femme.
J’avais réussi, ce lundi matin, à lire par cœur les deux premières pages du Monde s’effondre à mes camarades, un livre que je lisais depuis des mois. Je fus applaudi. Mais à midi, je rentrai à la maison en larmes. Le roman avait disparu. Je passai une semaine de cauchemars et d’anxiété, attendant le retour de mon père qui ne pouvait ne pas remarquer la disparition, comme ce livre faisait partie de ceux qu’il lisait plus fréquemment, ceux-là qui étaient placés dans l’étagère supérieure de la bibliothèque.
La portail s’ouvrit subitement et je n’eus pas le temps de me dérober. Mon père apparut, accompagnant mon maître qui tenait en main un livre, le Livre.
– Tu faisais quoi bloqué devant le portail ? As-tu commis un crime qui t’empêche de rentrer ?
– Euh, je… j’étais…
– Ton maître m’a amené ce livre, il paraît que tu l’avais apporté à l’école lundi, et avais lu par cœur les deux premières pages. Je t’ai interdit d’apporter mes livres à l’école. Je vais te punir. Pas aujourd’hui, ni demain. Je te punirai ce jour où tu auras l’âge qu’a aujourd’hui Chinua Achebe, et qu’aucun élève ne sera fier de lire tes textes par cœur. Chinua Achebe a aujourd’hui soixante-trois ans, et si à soixante-trois ans aucun élève ne lit tes textes avec fierté, où que je sois, je te punirai.
Aujourd’hui, vingt ans après, cette phrase de mon père sonne en moi comme l’une des plus belles bénédictions qu’un père puisse faire à son fils. Lui souhaiter le destin de l’écrivain nigérian, l’un des plus illustres de la littérature africaine, de la littérature moderne, l’un des auteurs les plus lus et traduits du monde noir. « Umofia, Obi Okonkwo, Ezinma… » Ces noms raisonneront toujours, avec nostalgie, dans les oreilles de tous les élèves ayant lu le Nigérian.
Le Monde s’effondre reste l’un des plus beaux livres qu’un élève africain puisse croiser durant son cursus scolaire. Et quand on considère tous ces élèves, des fois perdus dans des coins reculés du monde, qui jubilent et rêvent en lisant ce grand classique de la littérature noire, tous les destins d’écrivains que ce livre a forgés, toutes les vocations qu’il a suscitées… Quand on considère combien d’écrivains africains continueront de naître des lectures de Chinua Achebe, on comprend que le doyen des lettres africaines n’est pas mort. Qu’il ne peut pas mourir. Il est, selon cette image de mon peuple éwé, retourné au bercail, comme un cultivateur retourne à sa chaumière, après une dure journée de labeur. Bon retour donc chez toi, professeur Achebe.David Kpelly pour Koaci.com

 

Saheela Ibraheem fera partie de l’histoire de Harvard, la prestigieuse université américaine qui a notamment accueilli Barack Obama, le premier Président noir des Etats-Unis.

En 1890, Harvard remettait son diplôme de fin d’études au premier étudiant africain à avoir obtenu un doctorat dans la célèbre université, l’américano-ghanéen William Edward Burghardt Du Bois. En septembre de cette année, et à tout juste 15 ans, Saheela Ibraheem intégrera à son tour l’établissement. La jeune fille espère devenir chercheuse et étudier le cerveau humain.

Saheela Ibraheem, d’origine nigériane, était sûre de vouloir continuer ses études aux États-Unis. Elle a donc envoyé des sollicitudes d’inscription à 14 universités et a été acceptée dans 13 établissements, dont 6 des 8 universités de l’Ivy League, soit les plus prestigieuses des Etats-Unis!

Elle a finalement choisi Harvard, l’université la plus ancienne du pays et sûrement une des plus prestigieuses au monde. Elle est située à Cambridge dans le Massachussetts, Ibraheem devra donc quitter le New Jersey.

Les résultats de son examen SAT (Scholastic Aptitude Test, le baccalauréat américain) sont impressionnants: 800 en mathématiques, 790 en rédaction et 750 en lecture. Bilan? 2.360 points, sur les 2.400 possibles.

Le futur académique de Saheela est sur la bonne voie depuis son plus jeune âge. L’étudiante a constamment recherché de nouveaux défis, ce qui l’a fait sauter un total de deux classes pendant sa scolarité. Ses parents l’ont toujours poussée à mettre la barre plus haut et c’est pour cela qu’ils ont préféré qu’elle quitte l’enseignement public pour le privé.

La jeune nigériane est l’aînée de trois frères qui fréquentent  Wardlaw-Hartridge, la même école privée qui a vu Saheela s’épanouir. Retenez-bien ce nom…ça ne sera pas la dernière fois que vous l’entendrez.

Lu sur www.afriquinfos.com  

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Les jeunes entrepreneurs changent la face de l’Afrique. J’ai décidé de produire une liste des 30 Africains de moins de 30 ans qui ont un impact spectaculaire sur le continent. Pour ce faire, j’ai engagé en novembre dernier un panel extérieur de 12 juges de partout en Afrique pour aider à identifier ce groupe d’entrepreneurs exceptionnels et innovateurs de moins de 30 ans.

De l’immobilier aux services financiers en passant par la fabrication, les médias, la technologie, la technologie verte, la santé, l’agriculture et la mode, les 30 jeunes entrepreneurs africains, perturbateurs et novateurs, de cette liste sont impatients de changer l’Afrique. Ensemble, ils représentent le meilleur de l’esprit d’entreprise, de l’innovation et du capital intellectuel de leur génération.

Ils résolvent des problèmes tels que la pénurie de soins de santé et d’électricité, profèrent des solutions innovantes pour la gestion des déchets, construisent des communautés virtuelles et physiques et créent de nombreux emplois. Quelques-uns d’entre eux fabriquent des aliments que nous aimons, conçoivent des vêtements exquis pour nos femmes et certains développent des applications sympas pour les téléphones mobiles à travers l’Afrique.

Bien entendu, cette liste n’est en aucun cas officielle ni exhaustive, mais c’est le plus proche de ce vous obtiendrez d’une liste définitive.

Une salve d’applaudissements pour les 30 de moins de 30 ans d’Afrique : les meilleurs jeunes entrepreneurs du continent, les perturbateurs d’aujourd’hui et les brillantes stars de demain:

Jonathan Liebmann (Afrique du Sud), Promoteur immobilier, PDG de Propertuity

LiebmannLiebmann, 28 ans, est le directeur général de Propertuity, société sud-africiane de promotion immobilière. Il est le cerveau derrière la construction de la Cité Maboneng, un quartier culturel florissant dans l’ est de la CDB de Johannesburg. Autrefois, quartier négligé et détérioré abritant des complexes industriels abandonné, Maboneng a été transformé par Liebmann en une dynamique urbaine à usage mixte avec des galeries d’art, des ateliers d’artistes, des espaces commerciaux et des bureaux. En savoir plus sur Jonathan Liebmann, Propertuity et Precint Maboneng ici.

Patrick Ngowi (Tanzanie), PDG, Helvetic Solar Contractors

NgowiIl y a neuf ans, Patrick Ngowi, agé 28 ans, a reçu un petit prêt de sa mère pour démarrer une entreprise. Il a commencé à vendre des téléphones mobiles chinois, mais quand il a découvert qu’une infime partie des Tanzaniens ne bénéficiait d’aucun accès à l’électricité stable et fiable, il savait qu’il devait remédier à ce problème. Ngowi a mis en place Helvetic Solar Contractors Limited, une société pionnière dans la fourniture, l’installation et la maintenance de systèmes solaires tout au long du circuit du Nord de la Tanzanie.

Helvetic Solar Contractors est la première entreprise dans le circuit du Nord pour répondre aux besoins solaires. La société a réalisé environ 3 millions $ de revenus l’an dernier. En savoir plus sur Patrick Ngowi et Helvetic Solar Contractors ici.

Lorna Rutto (Kenya), Entrepreneur Green Tech, Fondateur, EcoPost

Lorna RuttoLorna Rutto, est à 28 ans la fondatrice d’EcoPost, une entreprise sociale rentable qui fabrique des poteaux de clôture esthétiques, durables et respectueux de l’environnement en utilisant les déchets en plastique, une alternative plus écologique aux bois. (…) Rutto a acquis une réputation internationale pour ses efforts en fournissant une solution alternative à la gestion des déchets au Kenya menacé par le plastique. En savoir plus sur Lorna Rutto et Ecopost ici.

Justin Stanford (Afrique du Sud), Fondateur et PDG, Groupe 4Di

Justin_StanfordStanford, âgé de 28 ans, est un entrepreneur en logiciels et un capital-risqueur. Il y a sept ans, il s’est accaparé les droits exclusifs de distribution pour ESET, un logiciel anti-virus slovaque. Aujourd’hui, Stanford ESET Afrique Australe exploite la marque ESET dans la région et vend la gamme ESET de produits de sécurité Internet dans environ 20 pays d’Afrique subsaharienne. La société enregistre plus de 10 millions de chiffre d’affaires annuel et contrôle environ 5% du marché de l’anti-virus en Afrique australe. Stanford est également le fondateur de Capital 4Di, un-fonds de capital-risque basé à Cape Town. En savoir plus sur Justin Stanford ici.

Rapelang Rabana (Afrique du Sud), Fondateur, Yeigo Communications

RABANA Rapelang_webRapelang Rabana, 28 ans, est le PDG et le fondateur de Yeigo Communications, une entreprise novatrice basée à Cape Town qui développe des logiciels de télécommunications, y compris les services liés à la voix sur IP, la messagerie instantanée, la messagerie texte et l’appui aux services de messagerie. En 2008, Telfree, une firme suisse des télécommunications mobiles a acquis une participation de 51% dans Yeigo. En savoir plus sur Rapelang Rabana ici.

Kimiti Wanjaria & Ian Kahara (Kenya), Fondateurs, Serene Valley Properties

Tout les deux à la fin de leurs vingtaines, Kimiti Wanjaria et Ian Kahara font partie d’un groupe de quatre co-fondateurs de Serene Valley Properties (SVP), une société de promotion immobilière à Nairobi qui construit et vend des propriétés résidentielles au Kenya destinée à la croisante classe moyenne. SVP est derrière le développement projet de la vallée de Sigona, un résidence fermée en dehors de Nairobi d’une valeur de 4,2 millions $. En savoir plus sur Wanjaria et Kaharaici.

Evans Wadongo (Kenya), Président, SDFA Kenya

Evans-WadongoWadongo, un ingénieur kenyan de 26 ans a conçu une lanterne solaire à LED appelé MwangaBora (en swahili « Bonne lumière »), une invention qui est en passe de remplacer les lampes à kérosène enfumées et et les feux de bois dans le Kenya rural. Wadongo a distribué des milliers de ces lanternes dans les régions rurales du Kenya, où il y a peu ou pas d’électricité. Son organisation, Sustainable Development For All (SDFA), parraine une initiative d’autonomisation qui enseigne aux Kenyans pauvres comment reproduire ces lanternes solaires et les vendre à profit. En savoir plus sur Evans Wadongo ici.

 

Ludwick Phofane Marishane (Afrique du Sud), Fondateur, Industries Headboy

LudwickMarishane, agé de 21 ans, est le fondateur des Industries Headboy, une société sud-africaine qui a développé et détient le brevet pour Drybath, le premier gel/lotion germicide de substitution au bain pour la peau. En savoir plus sur Marishane et Industries Headboy ici.

Cosmas Ochieng (Kenya), Fondateur, Ecofuels Kenya

Cosmas Ochieng, un entrepreneur kenyan de 26 ans dirige Ecofuels Kenya, un cabinet d’Afrique de l’Est qui produit des biocarburants verts et des engrais organiques respectueux de l’environnement et provenant de sources renouvelables indigènes, telles que l’écrou de croton. En savoir plus sur Ecofuels ici.

Eric Muthomi (Kenya), Fondateur, Stawi Foods & Fruits

Eric MuthomiCet entrepreneur kenyan de 26 ans est le fondateur des aliments et fruits Stawi, une start-up innovante qui fournit bananes en provenance de petits exploitants agricoles dans les régions rurales du Kenya et les conditionne dans la farine de banane. En savoir plus sur Eric Muthomi et les produits Stawi ici.

Joel Mwale (Kenya), Fondateur, Entreprises Skydrop

Mwale qui a 20 ans dirige les entreprises SkyDrop, une société de filtration des eaux de pluie qui produit à faible coût de l’eau purifiée à boire, du lait et autres produits laitiers au Kenya. Mwale a fondé Skydrop en décembre 2009 et la société emploie actuellement plus de 20 personnes. En savoir plus sur Joel Mwale et Skydrop ici.

Verone Mankou (Congo), Tech Entrepreneur, Fondateur & PDG, VMK Verone

Verone MankouMankou est le fondateur de VMK, une entreprise de technologie axée sur les technologies mobiles, en particulier dans la conception, en Afrique, des Tablet PC et des smartphones. En 2011 VMK présenté la Way-C, sa première tablette PC sous Android. Le Way-C se vend à 300 $ USD et est disponible au Congo et en France. VMK fabrique également un smartphone Android africain appelé Elikia. Mankou a 26 ans. En savoir plus sur Mankou et VMK ici.

Opeyemi Awoyemi, Olalekan Oludé & Ayodeji Adewunmi, Nigeria

Fondateurs, Jobberman

Le trio a fondé Jobberman, le plus grand moteur de recherche d’emploi et agrégateur du Nigeria. Jobberman est entré en service en août 2009, et aujourd’hui, le site attire plus de 50.000 visiteurs uniques chaque jour. Grâce à la technologie simple, mais d’avant-garde, Jobberman permet de mettre en relation les personnels qualifiés pour les possibilités d’emploi adéquates. Jobberman est l’une des rares sociétés de l’espace technologique du Nigeria qui bénéficie du soutien du capital-risque. En savoir plus sur Awoyemi, Oludé et Adewunmi et Jobberman ici.

Oluwaseun Osewa (Nigeria), Fondateur, Nairaland

Oluwaseun OsewaLe geek Nigerian Oluwaseun Osewa est le fondateur de Nairaland, le plus grand forum en ligne d’Afrique. Il a fondé le site en mars 2005 comme un forum de discussion à usage général avec une préférence pour les questions d’intérêt pour les Nigérians. Le site a décollé. Nairaland compte aujourd’hui près d’1 million d’utilisateurs enregistrés et est le site le plus populaire du Nigeria. Pour donner une idée: Au Nigeria, Nairaland reçoit plus de visites que Wikipedia. Nairaland réalise son chiffre d’affaires grâce à son inventaire publicitaire. En savoir plus sur Oluwaseun Osewa et Nairaland ici.

Ashley Uys (Afrique du Sud), Fondateur, Medical Diagnostech

La société d’Ashley Uys, Médical Diagnostech, développe et commercialise des kits de tests médicaux abordables et fiables pour le paludisme, la grossesse, la syphilis, le VIH / SIDA pour les populations rurales pauvres d’Afrique du Sud. Le kit pf / PAN (pLDH) de la société qui teste le paludisme peut détecter toutes les souches de paludisme et indiquer dans les 30 minutes si le traitement du paludisme fourni est efficace. En novembre dernier, Medical Diagnostech a remporté 120.000 $ du Prix de Fondation SAB lors de la 2e édition annuelle du Prix de l’Innovation Sociale. Uys a 29 ans. En savoir plus sur Ashley Uys et médicale Diagnostech ici.

Sizwe Nzima (Afrique du Sud), Fondateur, Iyeza Express

Sizwe NzimaL’entrepreneur sud-africain de 21 ans dirige Iyeza Express, une entreprise innovante qui contribue à réduire la surpopulation dans les établissements de santé publique par la collecte en livrant à bicyclette des médicaments dans les cliniques et les hôpitaux publics aux résidents de la province de Western Cape, qui sont sous médication prolongée. En savoir plus sur Sizwe Nzima et Iyezaici.

William Kamkwamba (Malawi), Inventeur

Rencontrez le garçon qui a exploité le vent. Né au Malawi, William n’avait que 14 ans quand il a construit un moulin à vent produisant de d’électricité à partir de déchets afin de fournir une source régulière d’eau pour la ferme de sa famille dans le village de Masitala, Wimbe. Avec un vélo dynamo et l’anneau de la chaîne, un ventilateur tracteur, des courroies en caoutchouc et des tiges de bambou, William a réussi à construire un moulin à vent qui fourni de l’énergie suffisante pour faire fonctionner deux radios et quatre ampoules. Fort du succès modeste de l’éolienne initiale, William a entrepris de construire un plus grand moulin à vent pour aider à l’irrigation de son village. Kamkwamba et est en train d’étudier pour un diplôme en études environnementales et techniques au Dartmouth College aux Etats-Unis.

Sandra Appiah et Isaac Boateng (Ghana), Co-fondateurs, Face2Face Afrique

Sandra AppiahSandra Appiah, 23 ans, et Isaac Boateng, 28 ans, deux ressortissants ghanéens sont les fondateurs de Face2Face Afrique (F2FA), une société de nouveaux médias basée dans la ville de New York dont le mandat est de restaurer l’image de l’Afrique dans la communauté mondiale. La société dispose de trois divisions : une enseigne qui publie un magazine explorant le développement, la culture, le divertissement et la mode en Afrique, une entreprise d’événementiel et un site web dynamique. En savoir plus sur Sandra Appiah, Isaac Boateng et Face2Face Afrique ici.

Ola Orekunrin (Nigeria), Médecin, fondatrice, Flying Doctors

Médecin et entrepreneur en de soins de santé Nigérian, Orekunrin, 25 ans, est la fondatrice de Flying Doctors Nigeria, le premier service d’ambulance aérienne en Afrique de l’Ouest. Flying Doctors Nigeria fournit l’hélicoptère d’urgence, l’avion-ambulance et des services d’évacuation au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. En savoir plus sur Orekunrin Ola ici.

Andrew Mupuya (Ouganda), Fondateur, Youth Entrepreneurial Link Investments (YELI)

Andrew MupuyaEn 2008, Andrew a levé 18 dollars obtenus de sa famille et de ses amis et a commencé à fabriquer des sacs en papier à une petite échelle. En 2010, il a enregistré son entreprise, Youth Entrepreneurial Link Investments (YELI), qui est maintenant la première entreprise locale enregistrée de sac en papier en Ouganda. L’entreprise emploie actuellement environ 15 Ougandais et YELI est un important fournisseur de sacs en papier et d’enveloppes pour les hôpitaux locaux, les magasins, les revendeurs ambulants et les fabricants de farine locales. Entre 2008 et aujourd’hui, YELI a produit plus d’un demi-million de sacs en papier. Andrew Mupunya est âgé de 20 ans. En savoir plus sur Andrew Mupuya ici.

Chude Jideonwo & Adebola Williams (Nigeria), Fondateurs, Red Media/ The Future Project

Jideonwo et Williams sont les co-fondateurs et partenaires de Red Nigeria, une société de services complets de contenu médiatique de premier plan, de communication et de développement au Nigeria. L’entreprise détient également The Future Project (TFP), une approche stratégique sociale d’entreprise qui héberge le prix annuel Future Awards, les récompenses les plus importantes du Nigeria pour les jeunes Nigérians exceptionnels. En savoir plus sur le duo ici.

Mark Kaigwa (Kenya), Associé, Afrinnovator

Mark_Kaigwa_214x306Mark Kaigwa, 25 ans, est un directeur artistique multi-talentueux, réalisateur, distributeur numérique et entrepreneur. Kaigwa est co-fondateur et associé à Afrinnovator, une entreprise qui vise à mettre l’Afrique sur la carte en éditant les exploits à travers l’innovation africaine, la technologie et les start-ups. Il est également associé à African Digital Art, la principale ressource sur le Web pour l’inspiration créatrice dans l’animation, l’illustration, la photographie et le design de l’Afrique. En savoir plus sur Mark Kaigwa ici.

Arthur Zang (Cameroun), Inventeur

arthur-zangL’an dernier, Arthur Zang, 25 ans, ingénieur camerounais a inventé le Cardiopad, une tablette médicale à écran tactile. Avec Cardiopad, les examens cardiaques tels que l’électrocardiogramme (ECG) peuvent être effectués à distance, dans les régions rurales tandis que les résultats de l’essai sont transférées sans fil vers des spécialistes qui peuvent les interpréter. Le Cardiopad devrait être commercialisé en 2013. En savoir plus sur Arthur Zang ici.

Thula Sindi (Afrique du Sud), Entrepreneur de mode, Fondateur, Thula Sindi

A 28 ans, il est l’un des jeunes créateurs de mode les plus connus d’Afrique australe. Après avoir terminé ses études à la London School international of Fashion, il décroche son premier emploi comme designer en chef de Vlisco, une entreprise de textile néerlandaise. Il en est parti peu de temps après pour lancer sa marque éponyme de vêtements qui conçoit, fabrique et commercialise délicatement des prêts-à-porter pour femmes. En savoir plus sur Thula Sindi ici.

Farai Gundan (Zimbabwe), Fondatrice, Farai Medias

Farai GundanCette personnalité des médias et entrepreneur Internet née au Zimbabwe est la fondatrice de Farai Media, une plate-forme publicitaire en ligne et sur mobile axée sur l’Afrique. Elle est également co-fondatrice d’AfricaTripDeals, un système global de distribution de voyages en Afrique. En savoir plus à son sujet ici.

Par Mfonobong Nsehe initialement publié sur son blog hébergé par Forbes, version française parnextafrique.com

Lu sur http://terangaweb.com

Victor Kossikouma Agbégnénou veut mettre sa trouvaille au service de l’Afrique
Une technologie qui permet de distribuer les services de téléphonie, Internet et images, sans recourir au moindre câblage. C’est l’étonnante invention d’un Toglais de la diaspora africaine en France, Victor Kossikouma Agbégnénou. Son pari : le téléphone pour tous, accessible partout, et parfois gratuit en appel local.

L’INTERVIEW – Victor KOSSIKUMA AGBEGNENOU – TOGO par AFRICA24

L’Afrique d’abord

Cette invention est une oeuvre du laboratoire Ka-Technologies, grâce à l’ingéniosité et à dix années de recherche de son directeur, un Togolais de la Diaspora africaine en France,Victor Kossikouma Agbégnénou. Ce génie africain est sur le point de bousculer les idées reçues, l’ordre mondial de la technologie. A son sujet, le rédacteur en chef d’un magazine français d’informatique souligne avec enthousiasme qu’habituellement, c’est le Nord qui produit et le Sud consomme. Le PWCS vient transformer cette voie à sens unique et, lorsqu’il sera opérationnel, sera un moyen de construire plus de ponts que de murs entre les peuples.

Victor Kossikuma Agbegnenou et le cartable numérique pour les enfants

 

Lire  aussi l’article 

https://diasporas-noires.com/une-invention-qui-pourrait-bouleverser-le-monde-de-la-telephonie 

Ibrahima Sambégou Diallo, théoricien des nombresIbrahima Sambégou Diallo, théoricien des nombres (Photo: Creative Commons)

Ibrahima Sambégou Diallo est peut-être en train de devenir le premier mathématicien africain à avoir élaboré un théorème. Le jeune chercheur  guinéen, 35 ans, journaliste reconverti dans la recherche mathématique a réussi à trouver la solution à la conjecture de Goldbach.

Ce problème mathématique a été posé il y a plus de 270 ans par le mathématicien russe Christian Goldbach, tuteur du tsar Pierre II, et fonctionnaire au ministère russe des Affaires étrangères.  En 1742, il expédia une lettre à son contemporain Leonhard Euler, dans laquelle il fît remarquer que « tout nombre pair plus grand que 2 peut être écrit comme la somme de deux nombres premiers ».

Pour illustration, on voit que 6=3+3 ; 8=3+5 ; 10=3+7 ou 5+5 ; 30=11+19=13+17 ; 100=17+83… Est-ce donc vrai pour tout nombre pair ? Telle est la colle… a expliqué Ibrahima Sambégou Diallo dans la presse locale de son pays.

Il a fallu 14 ans de travaux au jeune mathématicien guinéen avant d’arriver à la solution. Ce qui le projette dans la cour des grands. Il était en ballotage avec des chercheurs américains mieux connus et plus soutenus.

Ibrahima Sambégou Diallo tape à toutes les portes pour faire valider son travail. Confronté à un manque de soutien dans son pays, il a décidé  de se rendre à Dakar au Sénégal pour faire valider les résultats de ses recherches à l’institut de mathématiques.

Il  espère trouver un appui afin qu’il soit le premier africain avoir élaboré un théorème.

Lu sur http://wadr.org

Voilà quelqu’un qui fait honneur à notre pays. Ce Sénégalais bon teint, Kaolackois de naissance, Ali Baba Guèye, boulanger-pâtissier qui vit aux Etats-Unis, a proposé à nos compatriotes du pain à base de son. 

Lire l’article sur http://www.seneweb.com/news/People/ali-baba-gueye-invente-le-pain-a-base-de-son_n_88728.html

Sébastien Hervieu Johannesburg

Les régions si sèches du centre-nord de la Namibie, ce pays d’Afrique australe bordé par l’océan Atlantique, disposent d’un sous-sol gorgé d’eau, selon une étude de Martin Quinger et son équipe germano-namibienne d’hydrogéologues. (DR)

Les régions si sèches du centre-nord de la Namibie, ce pays d’Afrique australe bordé par l’océan Atlantique, disposent d’un sous-sol gorgé d’eau, selon une étude de Martin Quinger et  son équipe germano-namibienne d’hydrogéologues. (DR)

Un immense aquifère a été repéré dans une région aride de Namibie. La découverte en confirme d’autres, récemment cartographiées

Il aura fallu plus de cinq ans à Martin Quinger et à son équipe germano-namibienne d’hydrogéologues pour reconstituer ce «puzzle géant», long de 75 kilomètres et large de 40 km.

«Lorsque, fin 2006, nous sommes tombés sur les premiers indices d’un aquifère situé à 300 mètres sous terre, jamais nous n’aurions pensé qu’il se révélerait si vaste!» se souvient le responsable du projet de l’Institut fédéral allemand de géoscience et de ressources naturelles (BGR).

Après avoir effectué une vingtaine de forages et utilisé l’imagerie électromagnétique, ce scientifique a pu enfin révéler, fin juillet, l’étonnante découverte: Ohangwena et Oshana, les régions si sèches du centre-nord de la Namibie, ce pays d’Afrique australe bordé par l’océan Atlantique, disposent d’un sous-sol gorgé d’eau.

«Au bas mot, 5 milliards de mètres cubes d’eau, mais peut-être jusqu’à trois fois plus, estime Martin Quinger. Il ne s’agit pas d’un immense lac souterrain, mais d’une couche de roche qui est saturée d’eau.»

Depuis une montagne angolaise située de l’autre côté de la frontière, à près de 350 km, l’eau de pluie s’est écoulée puis infiltrée lentement au fil des siècles à travers le sable et les microfissures de la roche. Stoppée par une couche imperméable, elle s’est alors mise à remplir petit à petit les moindres recoins du sous-sol, formant ainsi un réservoir.

Cette découverte pourrait changer la vie des 800 000 Namibiens (40% de la population) qui habitent ces régions très pauvres. L’extraction de cette eau pure datant de 10 000 ans viendrait remplacer le liquide saumâtre acheminé par un vieux canal et limiterait la propagation des maladies.

Le bétail serait mieux abreuvé et le développement de l’irrigation des cultures favoriserait la sécurité alimentaire tout en ralentissant l’exode rural.

Enfin, des autochtones, les Himba, pourraient réclamer l’abandon, une fois pour toutes, d’un projet de barrage proche des chutes d’eau d’Epupa, qui risque d’inonder les terres sur lesquelles ont été enterrés leurs ancêtres.

Lu sur http://www.letemps.ch

On connaissait les poupées « ethniques » aux traits afros, comme la Barbie noire de Mattel. Plus fort, une entreprise britannique propose des poupées qui parlent des langues africaines. L’idée, permettre aux enfants de conserver un lien avec leur culture d’origine, via le langage.

Elle s’appelle Ama et parle le twi, le ga, l’ewe et le krobo, langues parlées au Ghana. Sa mission ? Initier les enfants, à partir de trois ans, aux langues de leurs parents.

L’argument se veut pédagogique. Selon le quotidien britannique The Guardian, Chris Chidi Ngoforo, le fondateur de la société Rooti Creations, à l’origine des poupées, aurait eu l’idée de ces jouets en voyant l’incapacité de ses filles à parler l’igbo, sa langue maternelle, parlée au Nigeria. Rooti Creations affirme en effet que la plupart des enfants issus de la diaspora africaine ne parlent ou ne comprennent pas leur langue maternelle et qu’ils seraient également nombreux dans ce cas-là en Afrique. D’où l’idée de cet outil éducatif.

« Comment vas-tu ? »  

Pour autant, pas de quoi prétendre, bien sûr, faire des enfants d’authentiques petits bilingues. Avec des phrases comme « Comment vas-tu ? », « Je vais bien, merci », le niveau de vocabulaire reste basique. Néanmoins, les poupées proposent plusieurs langues d’un même pays et divers pays sont représentés, comme le Ghana, le Kenya, l’Afrique du Sud ou encore le Nigeria.

 

Au-delà de l’aspect didactique, l’idée est aussi, toujours selon la firme, de donner une image qui se veut plus réaliste de la beauté noire, auxquelles les petites filles africaines peuvent plus facilement s’identifier. Comme l’avance l’entreprise, « (nos poupées) ont des nez plus larges, des lèvres plus pulpeuses, de longs cheveux bouclés et elles existent dans différentes variations de noir. »

 

Les poupées sont actuellement proposées à plusieurs magasins du Royaume-Uni et d’Afrique. Et les responsables sont en discussion avec des fournisseurs pour s’implanter sur le marché français.

 

Crédits photo : site Rooti Creations UK Ltd

 

Lu sur http://www.afrik.com

Née au Sénégal et basée à Londres, Mariéme Jamme est une blogueuse, entrepreneur social et co-fondatrice de Apps4Africa.

Chaque fois que je reviens d’Afrique, j’ai le sentiment que les progrès sont là, mais qu’il manque tout de même quelque chose. Les Africains réclament du changement, à juste titre, mais je suis toujours perplexe quant à la façon dont leurs exigences seront satisfaites. Mon espoir est simple : que les compétitions et rencontres autour des startups comme Apps4Africa, StartUp Week End, Africa Gathering et autres Barcamps*, de plus en plus nombreuses à travers le continent, donnent de la visibilité et de la crédibilité aux jeunes innovateurs africains et, finalement, leurs permettent de transformer leurs idées en profits. Ces sessions de brainstorming, où des gens se réunissent pour échanger des idées et apprendre, sont le chaînon manquant qui pourrait aider à favoriser une culture de l’entrepreneuriat et de la confiance ; une culture du défi. Et en fin de compte permettre aux entrepreneurs des nouvelles technologies de faire plus pour l’Afrique.

 

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